bijams a écrit:La meilleur chose qui soit arrivé au Portugais est la blessure de Cristiano, on les a senti moins crispé.
ouais bizarrement ça a galvanisé les portugais et tétanisé les franssais
Euro 2016
par fernando » 27 Juil 2016, 17:01
ouais bizarrement ça a galvanisé les portugais et tétanisé les franssais
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par fernando » 27 Juil 2016, 17:06
stikky a écrit:La peur de perdre ? Rien que ça ? Parce qu'un gratte papier de mes deux veut absolument donner une explication à ce qui n'en a peut être tout simplement pas ?
combien de fois une équipe à 11 Vs 10 joue plus mal que lorsque les 2 équipes étaient à 11?
Combien de Tennismen ont perdu contre un adversaire qui se blesse en cours de partie ?
Il y a juste une perturbation qui se déroule pendant la partie et qui a déréglée le jeu français.
Il s'en est fallu de qq cm pour que Griezman et/ou Gitanman ne marque et les journaleux n'auraient alors jamais parlé de la peur de perdre.
Je n'ai pas vu Lloris fébrile, il en sort encore une paire
L'arbitre a eu coup sur coup 2 décisions malencontreuses dont une qui nous a coûté cher. C'est comme ça.
La rentrée d'Eder leur a fait énormément de bien, on l'a tous vu.
Les défs français ne pensaient sans doute pas qu'il serait aussi difficile à maîtriser.
Enéfé avec le recul inutile d'essayer d'expliquer l'inexplicable.
Le Portugal a bénéficié d'une conjonction astrale improbable, comme la Grèce en 2004. La moitié des équipes qualifiées dans le tournoi leur étaient supérieures, mais ils sont allés au bout (en éliminant certaines d'entre elles) sans panache et avec moins de talent que d'autres mais avec abnégation, courage, solidarité et la bonne dose de chatte qui sied à tout champion (comme la Grèce 2004, toujours). Ils ont eu une réussite maximale contre la Fransse comme contre la Croatie. Ils étaient moins bons mais ils avaient sans doute plus foi en eux. Pour moi cette finale qu'on pourrait qualifier d'imperdable ils l'ont remporté avec un mental d'acier.
Stikky c'est quoi les 2 décision arbitrales dont tu parles?
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par ruitos » 27 Juil 2016, 18:17
sûrement la main d'Eder, l'arbitre y voit la main de Kocielny, du coup il siffle faute et carton jaune pour le defenseur...et la théorie est que s'il ne s'était pas pris le jaune juste avant, Kocielny aurait fait faute là, et là il n'a pas pu...
Si on regarde bien l'action, la passe de Moutinho vers Eder est excellente (il met out pogba et chépuki), ensuite Eder fait un super controle et protège super bien sa balle, Kocielny est mis de coté et est vite dépassé...s'il avait pu faire faute il l'aurait fait...à moins que ce ne soit la barre sur CF juste avant ET au meme endroit qu'il l'a fait reflechir...
Autre chose; la sortie de CR7 n'a pas crispé les joueurs de l'edf, c'est surtout qu'ils pensaient tous avoir déjà gagné la finale, et avec la sortie de CR7...comment dire, ils se voyaient déjà en train de soulaver la coupe...Coté portugais, ça jouait défensif avec CR en pointe, quand il est sorti ça a joué encore plus défensif...Et la rentrée d'Eder a totalement destabilisé la défense franssaise...
enfin bref...les U19 ont vengé les U70, tout le monde y est content.
l'axion ici:
Si on regarde bien l'action, la passe de Moutinho vers Eder est excellente (il met out pogba et chépuki), ensuite Eder fait un super controle et protège super bien sa balle, Kocielny est mis de coté et est vite dépassé...s'il avait pu faire faute il l'aurait fait...à moins que ce ne soit la barre sur CF juste avant ET au meme endroit qu'il l'a fait reflechir...
Autre chose; la sortie de CR7 n'a pas crispé les joueurs de l'edf, c'est surtout qu'ils pensaient tous avoir déjà gagné la finale, et avec la sortie de CR7...comment dire, ils se voyaient déjà en train de soulaver la coupe...Coté portugais, ça jouait défensif avec CR en pointe, quand il est sorti ça a joué encore plus défensif...Et la rentrée d'Eder a totalement destabilisé la défense franssaise...
enfin bref...les U19 ont vengé les U70, tout le monde y est content.
l'axion ici:
par ruitos » 27 Juil 2016, 20:04
dans le genre footix y'a mon voisin...les jours précédents la finale il a pas arrêté de me prendre la tête, "dimanche après le match de vient sonner chez toi hein, on va gagner!!"...moi "ok"...avant ça j'ai jamais une discution foot avec lui car j'ai cru comprendre que c'était pas son truc...
résultat des courses: je ne l'ai vu qu'une semaine après, et il m'a parlé de tout et rien mais pas un mot sur la finale...
résultat des courses: je ne l'ai vu qu'une semaine après, et il m'a parlé de tout et rien mais pas un mot sur la finale...
par John Holmes » 28 Juil 2016, 09:34
ruitos a écrit:se sont mis dans le camp des gagnants, c'est pas la 1iere fois que ça arrive, en France...
elle fait mal celle là...
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
ChevalierBlanc - janvier 2021
par fernando » 28 Juil 2016, 11:18
ruitos a écrit:sûrement la main d'Eder, l'arbitre y voit la main de Kocielny, du coup il siffle faute et carton jaune pour le defenseur...et la théorie est que s'il ne s'était pas pris le jaune juste avant, Kocielny aurait fait faute là, et là il n'a pas pu...
Si on regarde bien l'action, la passe de Moutinho vers Eder est excellente (il met out pogba et chépuki), ensuite Eder fait un super controle et protège super bien sa balle, Kocielny est mis de coté et est vite dépassé...s'il avait pu faire faute il l'aurait fait...à moins que ce ne soit la barre sur CF juste avant ET au meme endroit qu'il l'a fait reflechir...
Mouais c'est bien capillo-tracté toussa, la finale ne se joue sûrement pas là-dessus.
ruitos a écrit:Autre chose; la sortie de CR7 n'a pas crispé les joueurs de l'edf, c'est surtout qu'ils pensaient tous avoir déjà gagné la finale, et avec la sortie de CR7...comment dire, ils se voyaient déjà en train de soulaver la coupe.
Exactement. Ils s'y voyaient déjà et n'ont pas mis l'intensité nécessaire pour battre une équipe portugaise courageuse mais limitée. Ce match s'est perdu dans les têtes.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par John Holmes » 28 Juil 2016, 11:19
En tout cas je constate que Ruitos ne m'aime plus... il ne me quote plus ou ne répond plus mes messages...
Il a même jamais participé au topic que j'avais créé en l'honneur de la victoire des Lusitaniens...
Trixt frakture...
Il a même jamais participé au topic que j'avais créé en l'honneur de la victoire des Lusitaniens...
Trixt frakture...
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
ChevalierBlanc - janvier 2021
par fernando » 28 Juil 2016, 11:51
bijams a écrit:En tout cas Pogba, je commence à avoir du mal.
Il est où le génie ?
Mon explication sur la défaite de la Fransse est simple.
Je n'aurai pas dû acheter de la Super Bock pour regarder la finale.
Je ne vois pas comment ils ont pu avoir 32 médailles dans le monde avec ça.
Ça vaut une Pélican, pas plus.
+1 avec Pogba, je ne regarde pas les matchs de la Juventus (pourtant à une époque j'étais supporter, comme Ruitos), mais en EDF il n'a jamais été transcendant, comme tout au long de cet euro. Ca commence à devenir gonflant de l'annoncer toujours comme un super crack.
et +1 pour la super bock, une pils vraiment pas terrible
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par stikky » 28 Juil 2016, 17:13
John Holmes a écrit:ruitos a écrit:se sont mis dans le camp des gagnants, c'est pas la 1iere fois que ça arrive, en France...
elle fait mal celle là...
Ouai. après les méchants français qui attaquent les gentils portugais parce qu'ils ont perdus en final, on a droit au français collabo qui retourne sa veste.
C'est marrant comme le vernis de Ruitos craque en ce moment.
I know I ain't doing much, Doing nothing means a lot to me
par ruitos » 28 Juil 2016, 19:46
oui stikky, il y a eu des agressions de portugais par DES français suite à la finale, pas tous LES français. Il y a des articles dans certains journaux régionaux. Tu sais, je me doute un peu que c'est une minorité de débiles qui a fait ça.
ensuite pour les collabos, je dois sûrement être le premier à sortir de genres de références depuis la 2ième GM...si ça t'a touché, je m'en excuse de suite, c'était pas le but.
et le vernis qui craque, je ne vois pas où tu veux en venir...si tu pouvais m'éclaircir, merci d'avance.
tain mais on ne peux plus sortir de vacherie? ça se .orguise ici...
ensuite pour les collabos, je dois sûrement être le premier à sortir de genres de références depuis la 2ième GM...si ça t'a touché, je m'en excuse de suite, c'était pas le but.
et le vernis qui craque, je ne vois pas où tu veux en venir...si tu pouvais m'éclaircir, merci d'avance.
tain mais on ne peux plus sortir de vacherie? ça se .orguise ici...
par rodolfo » 28 Juil 2016, 20:43
fernando a écrit:ruitos a écrit:sûrement la main d'Eder, l'arbitre y voit la main de Kocielny, du coup il siffle faute et carton jaune pour le defenseur...et la théorie est que s'il ne s'était pas pris le jaune juste avant, Kocielny aurait fait faute là, et là il n'a pas pu...
Si on regarde bien l'action, la passe de Moutinho vers Eder est excellente (il met out pogba et chépuki), ensuite Eder fait un super controle et protège super bien sa balle, Kocielny est mis de coté et est vite dépassé...s'il avait pu faire faute il l'aurait fait...à moins que ce ne soit la barre sur CF juste avant ET au meme endroit qu'il l'a fait reflechir...
Mouais c'est bien capillo-tracté toussa, la finale ne se joue sûrement pas là-dessus.ruitos a écrit:Autre chose; la sortie de CR7 n'a pas crispé les joueurs de l'edf, c'est surtout qu'ils pensaient tous avoir déjà gagné la finale, et avec la sortie de CR7...comment dire, ils se voyaient déjà en train de soulaver la coupe.
Exactement. Ils s'y voyaient déjà et n'ont pas mis l'intensité nécessaire pour battre une équipe portugaise courageuse mais limitée. Ce match s'est perdu dans les têtes.
Oui, donc au final tu es d'accord pour dire qu'on s'est fait dessus ce soir la...
par fernando » 29 Juil 2016, 15:28
Éloge de la mélancolie du supporteur
Aujourd’hui, on a pris la regrettable habitude de lancer dans les stades un gingle musical pour saluer un but, peut-être pour justifier l’usage de ces sonos abrutissantes qui, non contentes de ruiner la convivialité des conversations entre spectateurs avant le match ou à la mi-temps, tentent absurdement de rivaliser avec les sublimes clameurs qui s’élèvent des gradins quand l’équipe supportée réussit à marquer. À la 109e minute de France-Portugal, j’ai donc pris sur la tête le fracas du riff de Seven Nations Army retenu pour l’Euro 2016, cette scie qui semble vouloir toujours recommencer la lobotomie précédente. Un coup de gourdin juste après le coup de poignard du but d’Eder.
Le mal était fait, de toute façon. Ce tir parti inopinément pour rejoindre les filets d’Hugo Lloris, sans laisser au doute plus d’une peu miséricordieuse fraction de seconde, avait provoqué une brutale décompression et une sorte de stupeur anesthésiante. Les quelques minutes à jouer permettaient moins d’espérer inverser le sort du match que de se préparer au verdict définitif et à la cruauté des scènes qui suivront. Ce laps de temps ne suffira cependant pas à vaincre l’incrédulité, et encore moins à endiguer la vague de tristesse à venir.
UNE ILLUSION PERSISTANTE
Au cours des heures qui ont suivi, je n’en ai pourtant pas ressenti les effets très vivement, croyant leur échapper pour divers motifs. D’abord, le sentiment d’avoir consommé l’essentiel de mes réserves émotionnelles au stade Vélodrome, le jeudi précédent, lors d’un rendez-vous qui avait nécessairement quelque chose d’intime pour qui a vécu Séville. Ensuite, étant aussi peu intuitif que possible, j’accorde attention à mes rares intuitions. Or, depuis la veille, je ne sentais pas cette finale, avec le pressentiment que la justice aléatoire du football allait offrir au Portugal une réparation historique. Enfin, je me dis depuis des années que la passion ne pourra résister indéfiniment à des évolutions qui s’aggravent de saison en saison, que l’on peut être de moins en moins dupe de cette « magie », et que cette maladie infantile va finir par guérir.
Cet Euro présentait donc des chances de voir l’illusion se dissiper un peu plus : une fois passées les émotions brutales du supporter, je m’attendais à ressentir en mode mineur l’euphorie d’un titre comme la déception d’une défaite. Perdu. Cette tristesse familière, cette mélancolie rageuse sont revenues intactes, en vieilles connaissances, avec leurs symptômes habituels : jurons inopinés, surgissement non désiré d’images du match, envie compulsive de le réécrire, boucles de « C’est pas possible »… Et ce creux dans le ventre, l’impression de porter une nouvelle cicatrice [1]. Les jours passent et ça ne passe pas, la plaie fraîche peut même en réveiller d’anciennes. On regrette d’être aussi bête et aussi bêtement sentimental.
LES VERTUS DU DÉRISOIRE
Plusieurs auteurs ont très bien décrit les formes de masochisme qu’impliquent, pour le supporter, la rareté des joies et la fréquence des peines [2]. Perdre une finale au terme d’une long parcours, c’est s’exposer au summum de la déception. Ceux qui détestent le football, quand ils moquent le caractère dérisoire de ces manifestations, ne passent pas à côté, mais au travers du sujet : c’est précisément cette futilité qui fait toute la valeur et le sens des sentiments éprouvés, qui leur donne toute leur humanité [3]. À chacun sa quête de transcendance, ses illusions (ou son illusio) : ceux qui les trouvent dans des matières plus nobles et en éprouvent une certaine supériorité sont – il me semble – plus dupes que nous autres.
D’autres encore verront même de l’indécence, par l’époque qui court avec sa litanie de vraies tragédies, à avouer ressentir de la tristesse pour le résultat d’un match de football [4]. C’est, une nouvelle fois, faire moins la part des choses que les passionnés que l’on fustige. On défendra en tout cas le droit de ressentir un deuil futile – le deuil de ce qui n’existera pas – et une déprime qu’il vaut finalement mieux chérir que guérir. Cette passion-là n’est pas un mauvais apprentissage de la vie, ni le pire moyen de conserver une part d’enfance : soyons même reconnaissants de pouvoir encore éprouver ces inconsolables chagrins-là.
[1] Subitement, on se souvient aussi des joies et de la légèreté que procure un titre.
[2] « Pourquoi est-ce qu’on s’inflige ça ? », résumait un lecteur des Cahiers du football à la fin de France-Portugal.
[3] C’est aussi la raison pour laquelle l’argument « Ce n’est que du football » est particulièrement vain.
[4] Il faudrait aussi leur expliquer pourquoi on s’attache aussi intensément à une équipe, mais les ressorts du supportariat sont voués à rester une énigme pour eux.
Aujourd’hui, on a pris la regrettable habitude de lancer dans les stades un gingle musical pour saluer un but, peut-être pour justifier l’usage de ces sonos abrutissantes qui, non contentes de ruiner la convivialité des conversations entre spectateurs avant le match ou à la mi-temps, tentent absurdement de rivaliser avec les sublimes clameurs qui s’élèvent des gradins quand l’équipe supportée réussit à marquer. À la 109e minute de France-Portugal, j’ai donc pris sur la tête le fracas du riff de Seven Nations Army retenu pour l’Euro 2016, cette scie qui semble vouloir toujours recommencer la lobotomie précédente. Un coup de gourdin juste après le coup de poignard du but d’Eder.
Le mal était fait, de toute façon. Ce tir parti inopinément pour rejoindre les filets d’Hugo Lloris, sans laisser au doute plus d’une peu miséricordieuse fraction de seconde, avait provoqué une brutale décompression et une sorte de stupeur anesthésiante. Les quelques minutes à jouer permettaient moins d’espérer inverser le sort du match que de se préparer au verdict définitif et à la cruauté des scènes qui suivront. Ce laps de temps ne suffira cependant pas à vaincre l’incrédulité, et encore moins à endiguer la vague de tristesse à venir.
UNE ILLUSION PERSISTANTE
Au cours des heures qui ont suivi, je n’en ai pourtant pas ressenti les effets très vivement, croyant leur échapper pour divers motifs. D’abord, le sentiment d’avoir consommé l’essentiel de mes réserves émotionnelles au stade Vélodrome, le jeudi précédent, lors d’un rendez-vous qui avait nécessairement quelque chose d’intime pour qui a vécu Séville. Ensuite, étant aussi peu intuitif que possible, j’accorde attention à mes rares intuitions. Or, depuis la veille, je ne sentais pas cette finale, avec le pressentiment que la justice aléatoire du football allait offrir au Portugal une réparation historique. Enfin, je me dis depuis des années que la passion ne pourra résister indéfiniment à des évolutions qui s’aggravent de saison en saison, que l’on peut être de moins en moins dupe de cette « magie », et que cette maladie infantile va finir par guérir.
Cet Euro présentait donc des chances de voir l’illusion se dissiper un peu plus : une fois passées les émotions brutales du supporter, je m’attendais à ressentir en mode mineur l’euphorie d’un titre comme la déception d’une défaite. Perdu. Cette tristesse familière, cette mélancolie rageuse sont revenues intactes, en vieilles connaissances, avec leurs symptômes habituels : jurons inopinés, surgissement non désiré d’images du match, envie compulsive de le réécrire, boucles de « C’est pas possible »… Et ce creux dans le ventre, l’impression de porter une nouvelle cicatrice [1]. Les jours passent et ça ne passe pas, la plaie fraîche peut même en réveiller d’anciennes. On regrette d’être aussi bête et aussi bêtement sentimental.
LES VERTUS DU DÉRISOIRE
Plusieurs auteurs ont très bien décrit les formes de masochisme qu’impliquent, pour le supporter, la rareté des joies et la fréquence des peines [2]. Perdre une finale au terme d’une long parcours, c’est s’exposer au summum de la déception. Ceux qui détestent le football, quand ils moquent le caractère dérisoire de ces manifestations, ne passent pas à côté, mais au travers du sujet : c’est précisément cette futilité qui fait toute la valeur et le sens des sentiments éprouvés, qui leur donne toute leur humanité [3]. À chacun sa quête de transcendance, ses illusions (ou son illusio) : ceux qui les trouvent dans des matières plus nobles et en éprouvent une certaine supériorité sont – il me semble – plus dupes que nous autres.
D’autres encore verront même de l’indécence, par l’époque qui court avec sa litanie de vraies tragédies, à avouer ressentir de la tristesse pour le résultat d’un match de football [4]. C’est, une nouvelle fois, faire moins la part des choses que les passionnés que l’on fustige. On défendra en tout cas le droit de ressentir un deuil futile – le deuil de ce qui n’existera pas – et une déprime qu’il vaut finalement mieux chérir que guérir. Cette passion-là n’est pas un mauvais apprentissage de la vie, ni le pire moyen de conserver une part d’enfance : soyons même reconnaissants de pouvoir encore éprouver ces inconsolables chagrins-là.
[1] Subitement, on se souvient aussi des joies et de la légèreté que procure un titre.
[2] « Pourquoi est-ce qu’on s’inflige ça ? », résumait un lecteur des Cahiers du football à la fin de France-Portugal.
[3] C’est aussi la raison pour laquelle l’argument « Ce n’est que du football » est particulièrement vain.
[4] Il faudrait aussi leur expliquer pourquoi on s’attache aussi intensément à une équipe, mais les ressorts du supportariat sont voués à rester une énigme pour eux.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par rhazelle » 29 Juil 2016, 22:51
stikky a écrit:John Holmes a écrit:ruitos a écrit:se sont mis dans le camp des gagnants, c'est pas la 1iere fois que ça arrive, en France...
elle fait mal celle là...
Ouai. après les méchants français qui attaquent les gentils portugais parce qu'ils ont perdus en final, on a droit au français collabo qui retourne sa veste.
C'est marrant comme le vernis de Ruitos craque en ce moment.
Second degré portugais, c'est pour déconner.
IL sait taper là où ça pique le ruitos, quelques petites bandrilles bien placées...pas comme les tirs de mendes.
Et la photo de ta collection de godes que John Holmes a posté l'autre jour , ça vient du Journal de Mickey ?
par stikky » 02 Août 2016, 20:12
ruitos a écrit:oui stikky, il y a eu des agressions de portugais par DES français suite à la finale, pas tous LES français. Il y a des articles dans certains journaux régionaux. Tu sais, je me doute un peu que c'est une minorité de débiles qui a fait ça.
ensuite pour les collabos, je dois sûrement être le premier à sortir de genres de références depuis la 2ième GM...si ça t'a touché, je m'en excuse de suite, c'était pas le but.
et le vernis qui craque, je ne vois pas où tu veux en venir...si tu pouvais m'éclaircir, merci d'avance.
tain mais on ne peux plus sortir de vacherie? ça se .orguise ici...
L'aggression que tu as dégaine tout de suite était en fait réalisée par des cap verdiens, mais tel un bfmiens tu t'es jeté dessus. Mais bon, soit. Je ne dis pas qu'il n'y en a pas eu d'autres, mais je t'ai trouvé très prompt à réagir.
Tu l'étais déjà d'ailleurs (très remonté) dès qu'on osait dire que le Portugal jouait mal (en début de phase) et plutôt que de dire oui/non/ ça dépend (ça dépasse) direct tu parlais du jeu des français (ce qui n'avait rien à voir puisqu'on ne jouait pas à celui qui pisse le plus loin, on parlait juste du jeu d'une équipe, comme on a pu le faire avec les autres).
Mais surtout ce qui m'a déplu, c'est de parlais des lâches français qui frappent les gentils portugais et se pissent dessus devant les méchants arabes (raton message inside) et plein d'autres messages (certains quotés par rhazelle d'ailleurs)
Bref dès qu'on touche au Portugal (en gros quand on en parle pour dire autre chose que Porto c'est joli, et il y fait beau), tu rapportes toujours ça à la France et au français. C'est obsessionnel . Et surtout tu as l'art et la manière de jouer entre le 1er et le 2nd degré comme cela t'arrange.
Mais bon ça doit être moi. Toute le monde sait que je suis un chantre du nationalisme...
I know I ain't doing much, Doing nothing means a lot to me
par ChevalierBlanc » 02 Août 2016, 20:20
Je ne savais pas que Ruitos mettait du vernis.
"les gens du nord ont dans leurs cœur le soleil qui non pas dehors" Manu le 4 avril 2016
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