Transferts: bruits, rumeurs, et autres hallucinations...

Messagepar une des fakes de Der » 29 Mars 2013, 15:58

Ratiiiiiiiik point
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Messagepar une des fakes de Der » 29 Mars 2013, 17:45

Arsenal : Gervinho vers Galatasaray ?
PREMIER LEAGUE / ARSENAL :
Selon le Daily Mail, Arsenal pourrait vendre Gervinho, l'ancien attaquant de Lille, à Galatasaray.

Malgré un contrat qui court jusqu’en juin 2015 avec Arsenal, l’attaquant international ivoirien Gervinho (25 ans) pourrait bouger l’été prochain. Selon le Daily Mail, les Gunners se verraient bien vendre l’ancien joueur du Mans et de Lille à Galatasaray. Mise à prix : de l’ordre de 15 M€.
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Messagepar une des fakes de Der » 29 Mars 2013, 17:52

15 millions ouais, sacré Arsene.

Echange Ayews /Gervinho moi jdis
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Messagepar une des fakes de Der » 29 Mars 2013, 20:20

D'ailleurs en parlant de Sofoot, voici un article intéressant paru aujourd'hui (oui je sais c'est un peu long):

Agent de joueurs - Entretien avec Marc Roger28/03

Marc Roger : «Paris nous a fait un coup tordu, ils l'ont payé avec le transfert d'Anelka»

Rangé des camions et ruiné depuis son passage par la case prison, l’ancien agent star du football post-Coupe du Monde (Wiltord, Henry, Vieira, Makelele, Anelka, Zidane) salive encore sur son passé et crache à loisir sur ses contemporains : de ses débuts aux grand coups dans la meule de la justice suisse, en passant par quelques transferts et coups de griffe au Paris Saint-Germain qatarien. Marco raconte…

Comment êtes-vous devenu agent ?

Quand j’ai arrêté l’école à l’âge de 20 ans, j’ai commencé à travailler dans l’entreprise familiale de construction et puis après, j’ai fait de la défiscalisation… Déclarations d’impôts et vente de produits immobiliers. C’est comme ça que j’ai été amené à côtoyer certains joueurs et que je suis devenu agent. A l’époque, j’étais l’agent français qui avait le plus de joueurs sous contrat… J’en avais 90 ! Ce qui faisait beaucoup trop… (rire).

Pourquoi ?

Parce qu’il faut gérer le joueur mais surtout son entourage. Les parents, les frères, l’épouse… Et puis ce sont les aéroports, les trains, les taxis, les hôtels, les restaurants, les centres d’entraînement, les stades… Moi j’ai fait toutes les villes d’Europe mais j’en connais pas grand-chose à part ça quoi. Le métier d’agent n’est pas conseillé pour la santé. On prend du poids… Beaucoup. On fume… Beaucoup. On prend un coup de vieux en quelques années ! C’est un métier de célibataire hein… A l’époque d’ailleurs, on était une quinzaine d’agents et la plupart avaient divorcé…

Oui mais on en contrepartie, on en vit bien ?

Moi, c’est simple, j’y ai mis toutes mes économies. D’abord parce qu’au début, les frais sont bien nettement supérieurs au chiffre d’affaires. En francs français, on dépensait plus de 5 à 6 millions de francs par an de frais. C’était énorme à l’époque ! Au bout de deux années, je suis arrivé à, au moins, en vivre quoi. C’est avec l’arrêt Bosman que ça a été un peu plus la folie. Aujourd’hui un Bernès, s’il fait 3 à 4 millions d’€ de commission… Vous enlevez les frais, il en reste autour des 2. Quand il a payé ses impôts… il lui reste 1 million d’€. Et je vous parle des meilleurs Français !

A vous écouter on dirait que le métier d’agent est précaire ?

Parce qu’il s’y en a une dizaine qui en vivent, c’est le bout du monde ! Il y a plus de 800 agents dans le monde. On augmente chaque année d’une cinquantaine de licences. Or on n’augmente pas le nombre de joueurs… Sans compter ceux qui font ça en complément. Un jour j’étais avec Patrick Trottignon dans son bureau (ndlr : président d’Evian Thonon-Gaillard) et il m’a dit : « Marc, tu vois là-bas les gars qui posent des panneaux solaires ? Ben ils ont deux joueurs chez moi. Ils sont agents. » Et puis il y a les familles qui sont là parce qu’il y a une commission à prendre. Sans parler du fait qu’en France le mot « exclusivité » n’existe pas. Le dernier qui a parlé a raison.

Vous avez connu ça de votre temps ?

C’était parfois le contraire. Quand Thierry Henry est parti à la Juve, on était en froid avec Monaco et son transfert s’est fait sans nous. Il voulait qu’on continue à travailler ensemble. Donc il est venu nous voir et nous a dit : « Écoutez… Moi je vous paye une partie de la commission, on continue ensemble et puis on verra après ». Et le « après » a été rapide. Six mois plus tard, on l’a transféré à Arsenal.

Apparemment il existait un axe Roger/Larios-Arsène Wenger…

Parce que mon associé Jean-François Larios avait d’excellents rapports avec Arsène. Ça a commencé avec Patrick Vieira. On était à Amsterdam pour le faire signer à l’Ajax. On n’était pas d’accord sur les conditions. Les deux clubs, eux, étaient d’accord. A Milan, ils étaient fous furieux parce qu’on ne signait pas. Pendant ce temps-là, bon ben, on a réussi avec Jean-François à convaincre Arsène, en lui disant : « Écoute le Milan AC et l’Ajax ne peuvent pas se tromper ! » A l’époque, c’étaient des références en Europe. Il nous a dit : « OK. Vous allez à Londres, vous rencontrez David Dein, vous vous mettez d’accord avec lui mais vous ne dites pas le nom du club dans la presse ».

Parlez-nous un peu du transfert d’Anelka à Arsenal…

La Juve nous avait mandatés pour faire venir Léonardo. Jean-François est parti une semaine au Japon. On a convaincu les Kashima Antlers de le laisser partir. Comme ça n’avançait pas avec la Juve, j’ai donné toutes les informations à Jean-Michel Moutier pour qu’il aille au PSG : le prix du transfert, le nom de l’avocat de Leonardo… Et là, Paris nous a fait un coup tordu en nous contournant. On leur a dit : « On ne va pas vous attaquer au tribunal, ça va prendre des années. Vous êtes dans le football, mais nous aussi. On a 90 joueurs… Vous gagnez 1-0, mais un jour, on vous mettra peut-être un hat-trick ». Je n’habitais pas très loin du Camp des Loges. Six mois après, un samedi après-midi j’ai remarqué Anelka lors d’un match. J’ai pris contact avec ses frères et ses parents. Il n’était pas heureux à Paris. Il lui restait huit mois de contrat. J’en ai parlé à Arsène Wenger qui a sauté sur l’occasion… Trois ans plus tard, lls l’ont racheté 235 millions de francs français (215 millions en fait, ndlr). Sur le simple fait de ne pas avoir été correct sur Leonardo, ils ont perdu 230 millions (210 millions en fait, ndlr). Voilà.

Vous l’avez transféré au Real entre-temps…

C’est la Juve qui voulait Nicolas. David Dean a essayé de faire monter les enchères… Avant il n’existait pas de contrat à terme en Angleterre. Le joueur était obligé de resigner aux conditions qu’on lui proposait. Et avec l’arrêt Bosman, ce sont les joueurs qui ont pris le pouvoir. Pour David Dein, si le joueur voulait partir, c’est le club qui décidait de sa destination. Il a préféré négocier avec la Juve d’Agnelli, qui offrait de meilleures garanties bancaires plutôt qu’avec le Real, qui, à l’époque, avait pas mal de dettes. Un jour, j’arrive à Londres, j’avais rendez-vous avec lui. Sont apparus Bettega et Moggi. Je leur ai dit : « Ce n’est pas la peine de trouver un accord entre les deux clubs. Il ne viendra pas. Il veut aller au Real ». C’est un peu l’histoire de la Sampdoria qui voulait envoyer Christian Karembeu à Barcelone à tout prix.

Pourquoi voulaient-ils l’envoyer à Barcelone ?

Parce que Barcelone voulait empêcher Christian Karembeu d’aller à Madrid. Ils savaient qu’il était déjà d’accord avec le Real. Moi, ils m’ont même demandé : « Marc, si Makelele arrive à convaincre Karembeu de venir à Barcelone, on lui trouvera un grand club en Espagne. » Mais Karembeu avait donné sa parole pour le Real. Et ils lui ont tout fait avec la Samp. Il s’est entrainé à part pendant six mois à 8h du matin. Sa maison a été cambriolée… A mon avis, y en a qui cherchaient le contrat qu’il avait passé avec le Real.

Re-parlons de Makelele justement. Ce n’est pas le grand amour entre vous. Vous étiez son agent. Que s’est-il passé ?

En Espagne, quand un joueur change de club, il a droit à 15% du montant du transfert. 9 fois sur 10, il est obligé d’abandonner le pourcentage sinon le club ne le laisse pas partir. J’ai réclamé cette somme-là lors de son transfert en Angleterre, soit à Madrid soit à Chelsea. Abramovitch m’a dit : « Hors de question ». S’il n’acceptait pas, ben Makelele ne signait pas. Le 31 août, au dernier moment, Chelsea a dit ok.

Votre plainte contre Makelele était en rapport avec cette transaction donc ?

Oui, mais celle-là, je l’ai abandonnée… Je réglerai mes comptes dans mon livre* avec des preuves à l’appui. Claude Makelele ne sait pas compter. Lire, il sait lire, mais il n’a jamais su compter. Il n’a pas compris que la prime à la signature, il l’a touchée sous la forme d’un prêt non remboursable, ce qui lui a évité de payer 40% d’impôts au fisc anglais et de s’acheter une maison à Sainte-Maxime. J’estime qu’il m’en devait une partie…

Venons-en au PSG. Expliquez-nous qui vous a missionné lors du rachat par les Qataris ?

C’est Djamel Belmadi, un de mes anciens joueurs, alors entraîneur de Lekhwiya, club du Prince Al-Thani… Il m’a demandé de prendre des renseignements sur pas mal de joueurs quoi… Matuidi, Fellaini. Lucas déjà. On a parlé de Gameiro. Ça s’est fait quelques jours après. Milito du FC Barcelone. Et quand Leonardo est arrivé, il avait les pleins pouvoirs, donc il a fait ce qu’il a voulu quoi…

Il paraît que vous avez aussi négocié avec Guardiola à la demande de Makelele…

On n’a pas eu le temps… (rire). En décembre 2011, on lui a dit : « Voilà Claude, Ancelotti vient de signer. Il faut que tu sois son adjoint ». Ils ne lui ont pas trop laissé le choix. Une manière de mettre un terme à la rumeur Guardiola. Parce que Makelele aurait pris la place de Leonardo… Tout simplement. Il n’a jamais accepté qu’on prenne Leonardo. La place était pour lui ! C’est ce qui était prévu ! Mais son contrat était très mal fait. Sans ça, il n’y aurait pas eu de Leonardo. Je pense que Makelele n’est pas forcément en odeur de sainteté au PSG. La preuve, à trois mois de la fin de son contrat, il n’a toujours pas été prolongé. Je crois qu’il a été mal conseillé ces dernières années par un avocat qui travaille sur l’affaire Bettencourt…

Vous êtes en conflit avec le PSG aujourd’hui…

J’estime avoir travaillé pour le PSG en juillet. Personne ne peut dire le contraire. Djamel Belmadi travaillait sous les ordres du Prince, qui était aussi son président. J’ai des SMS, j’ai des mails, j’ai des preuves qu’effectivement, j’ai travaillé un mois et demi, deux mois pour le PSG. Je leur réclame 230 000€. Il y a beaucoup de frais à l’intérieur. C’est pas une somme élevée quand on voit le salaire de Leonardo quoi !

Comment êtes-vous intervenu dans le transfert de Zinédine Zidane de la Juve au Real ?

J’habitais à Majorque à l’époque et je voyais le président Florentino Perez tous les week-ends. La Juve ne voulait pas transférer Zidane. Et comme j’étais proche de Moggi, ils m’ont demandé d’essayer de convaincre Moggi de le lâcher.

On parle d’une très grosse commission pour Moggi…

Je ne peux pas rentrer dans les détails, il a assez de problèmes comme ça… (rire).

Ça n’en rajouterait pas beaucoup plus…

On savait qu’à la Juve, c’était Moggi qui décidait. Alors disons que son fils a fini par être impliqué dans le transfert. Vous savez, il y a beaucoup de pères qui essayent de mettre leur fils dans le football. Alors bon voilà, on s’est arrangés comme ça. Le transfert s’est fait. Tout le monde était content. Madrid a payé une commission au fils de Moggi. 8 ou 10% du montant du transfert qui était de 75 millions d’euros, je crois.

Comment êtes-vous passé du métier d’agent à celui de dirigeant de club ?

Ben d’abord, on en a marre des joueurs en fait. L’usure… Et puis on a des enfants en bas âge. On veut les voir le plus souvent possible. En fait ou vous divorcez, ou vous arrêtez le métier d’agent. Au Servette, j’avais des horaires de bureau. J’amenais mes enfants à l’école, je les récupérais le soir. Et puis, c’est passionnant. C’est une autre vie quoi voilà.

Ça ramène plus d’emmerdes en revanche…

C’est pas de ma faute si Lorenzo Sanz avec qui je me suis associé n’a pas été réélu (ndlr : à la présidence du Real) et que ses sociétés immobilières ont fait faillite. Ce n’est pas de ma faute non plus si on perd les cinq premiers matchs et qu’on n’a pas de sponsor. Ou encore si on nous enlève des points à cause de la gestion de mes prédécesseurs. Si j’en avais la possibilité, je reprendrais un autre club. Mais en France cette fois. Pas chez les Suisses !

On vous a reproché quoi là-bas ?

La gestion fautive… J’ai fait 23 mois fermes alors que j’ai été condamné à 24 mois avec sursis. Faut savoir que la quasi-totalité des clubs européens font de la gestion fautive. Pour autant, on ne voit pas tous les présidents en prison. Mais bon, c’est la Suisse.

Aujourd’hui vous faites quoi pour vivre ?

Comme beaucoup d’agents de mon époque font… On bricole ! Je fais un peu du consulting auprès d’agents comme Mamadou Bakayoko (ndlr : conseiller du président de Luzenac, Jérôme Ducros). Et puis je me bats aussi pour récupérer de l’argent. Cette fois-ci, je suis du bon côté. J’ai déposé des plaintes. Je me bats pour récupérer l’argent qu’on m’a volé. Et puis quand ce sera fait, j’essaierai de racheter un club en France.

Vous réclamez combien aujourd’hui pour espérer racheter un club ?

6 à 7 millions d’€. Un bon club de D2, ça vaut entre 2 et 3 millions. Ça me permettrait de vivre ma passion.

*Livre à venir au mois de septembre aux éditions Archipel – Co-rédaction Michel Biet

Propos recueillis par Raphaël Pagano




Tain, arrêtez de quoter 15 paragraphes pour pondre une demi-phrase dessus quoi...



c"est vrai, c'est nul ....
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Messagepar une des fakes de Der » 29 Mars 2013, 20:23

guinness a écrit:
D'ailleurs en parlant de Sofoot, voici un article intéressant paru aujourd'hui (oui je sais c'est un peu long):

Agent de joueurs - Entretien avec Marc Roger28/03

Marc Roger : «Paris nous a fait un coup tordu, ils l'ont payé avec le transfert d'Anelka»

Rangé des camions et ruiné depuis son passage par la case prison, l’ancien agent star du football post-Coupe du Monde (Wiltord, Henry, Vieira, Makelele, Anelka, Zidane) salive encore sur son passé et crache à loisir sur ses contemporains : de ses débuts aux grand coups dans la meule de la justice suisse, en passant par quelques transferts et coups de griffe au Paris Saint-Germain qatarien. Marco raconte…

Comment êtes-vous devenu agent ?

Quand j’ai arrêté l’école à l’âge de 20 ans, j’ai commencé à travailler dans l’entreprise familiale de construction et puis après, j’ai fait de la défiscalisation… Déclarations d’impôts et vente de produits immobiliers. C’est comme ça que j’ai été amené à côtoyer certains joueurs et que je suis devenu agent. A l’époque, j’étais l’agent français qui avait le plus de joueurs sous contrat… J’en avais 90 ! Ce qui faisait beaucoup trop… (rire).

Pourquoi ?

Parce qu’il faut gérer le joueur mais surtout son entourage. Les parents, les frères, l’épouse… Et puis ce sont les aéroports, les trains, les taxis, les hôtels, les restaurants, les centres d’entraînement, les stades… Moi j’ai fait toutes les villes d’Europe mais j’en connais pas grand-chose à part ça quoi. Le métier d’agent n’est pas conseillé pour la santé. On prend du poids… Beaucoup. On fume… Beaucoup. On prend un coup de vieux en quelques années ! C’est un métier de célibataire hein… A l’époque d’ailleurs, on était une quinzaine d’agents et la plupart avaient divorcé…

Oui mais on en contrepartie, on en vit bien ?

Moi, c’est simple, j’y ai mis toutes mes économies. D’abord parce qu’au début, les frais sont bien nettement supérieurs au chiffre d’affaires. En francs français, on dépensait plus de 5 à 6 millions de francs par an de frais. C’était énorme à l’époque ! Au bout de deux années, je suis arrivé à, au moins, en vivre quoi. C’est avec l’arrêt Bosman que ça a été un peu plus la folie. Aujourd’hui un Bernès, s’il fait 3 à 4 millions d’€ de commission… Vous enlevez les frais, il en reste autour des 2. Quand il a payé ses impôts… il lui reste 1 million d’€. Et je vous parle des meilleurs Français !

A vous écouter on dirait que le métier d’agent est précaire ?

Parce qu’il s’y en a une dizaine qui en vivent, c’est le bout du monde ! Il y a plus de 800 agents dans le monde. On augmente chaque année d’une cinquantaine de licences. Or on n’augmente pas le nombre de joueurs… Sans compter ceux qui font ça en complément. Un jour j’étais avec Patrick Trottignon dans son bureau (ndlr : président d’Evian Thonon-Gaillard) et il m’a dit : « Marc, tu vois là-bas les gars qui posent des panneaux solaires ? Ben ils ont deux joueurs chez moi. Ils sont agents. » Et puis il y a les familles qui sont là parce qu’il y a une commission à prendre. Sans parler du fait qu’en France le mot « exclusivité » n’existe pas. Le dernier qui a parlé a raison.

Vous avez connu ça de votre temps ?

C’était parfois le contraire. Quand Thierry Henry est parti à la Juve, on était en froid avec Monaco et son transfert s’est fait sans nous. Il voulait qu’on continue à travailler ensemble. Donc il est venu nous voir et nous a dit : « Écoutez… Moi je vous paye une partie de la commission, on continue ensemble et puis on verra après ». Et le « après » a été rapide. Six mois plus tard, on l’a transféré à Arsenal.

Apparemment il existait un axe Roger/Larios-Arsène Wenger…

Parce que mon associé Jean-François Larios avait d’excellents rapports avec Arsène. Ça a commencé avec Patrick Vieira. On était à Amsterdam pour le faire signer à l’Ajax. On n’était pas d’accord sur les conditions. Les deux clubs, eux, étaient d’accord. A Milan, ils étaient fous furieux parce qu’on ne signait pas. Pendant ce temps-là, bon ben, on a réussi avec Jean-François à convaincre Arsène, en lui disant : « Écoute le Milan AC et l’Ajax ne peuvent pas se tromper ! » A l’époque, c’étaient des références en Europe. Il nous a dit : « OK. Vous allez à Londres, vous rencontrez David Dein, vous vous mettez d’accord avec lui mais vous ne dites pas le nom du club dans la presse ».

Parlez-nous un peu du transfert d’Anelka à Arsenal…

La Juve nous avait mandatés pour faire venir Léonardo. Jean-François est parti une semaine au Japon. On a convaincu les Kashima Antlers de le laisser partir. Comme ça n’avançait pas avec la Juve, j’ai donné toutes les informations à Jean-Michel Moutier pour qu’il aille au PSG : le prix du transfert, le nom de l’avocat de Leonardo… Et là, Paris nous a fait un coup tordu en nous contournant. On leur a dit : « On ne va pas vous attaquer au tribunal, ça va prendre des années. Vous êtes dans le football, mais nous aussi. On a 90 joueurs… Vous gagnez 1-0, mais un jour, on vous mettra peut-être un hat-trick ». Je n’habitais pas très loin du Camp des Loges. Six mois après, un samedi après-midi j’ai remarqué Anelka lors d’un match. J’ai pris contact avec ses frères et ses parents. Il n’était pas heureux à Paris. Il lui restait huit mois de contrat. J’en ai parlé à Arsène Wenger qui a sauté sur l’occasion… Trois ans plus tard, lls l’ont racheté 235 millions de francs français (215 millions en fait, ndlr). Sur le simple fait de ne pas avoir été correct sur Leonardo, ils ont perdu 230 millions (210 millions en fait, ndlr). Voilà.

Vous l’avez transféré au Real entre-temps…

C’est la Juve qui voulait Nicolas. David Dean a essayé de faire monter les enchères… Avant il n’existait pas de contrat à terme en Angleterre. Le joueur était obligé de resigner aux conditions qu’on lui proposait. Et avec l’arrêt Bosman, ce sont les joueurs qui ont pris le pouvoir. Pour David Dein, si le joueur voulait partir, c’est le club qui décidait de sa destination. Il a préféré négocier avec la Juve d’Agnelli, qui offrait de meilleures garanties bancaires plutôt qu’avec le Real, qui, à l’époque, avait pas mal de dettes. Un jour, j’arrive à Londres, j’avais rendez-vous avec lui. Sont apparus Bettega et Moggi. Je leur ai dit : « Ce n’est pas la peine de trouver un accord entre les deux clubs. Il ne viendra pas. Il veut aller au Real ». C’est un peu l’histoire de la Sampdoria qui voulait envoyer Christian Karembeu à Barcelone à tout prix.

Pourquoi voulaient-ils l’envoyer à Barcelone ?

Parce que Barcelone voulait empêcher Christian Karembeu d’aller à Madrid. Ils savaient qu’il était déjà d’accord avec le Real. Moi, ils m’ont même demandé : « Marc, si Makelele arrive à convaincre Karembeu de venir à Barcelone, on lui trouvera un grand club en Espagne. » Mais Karembeu avait donné sa parole pour le Real. Et ils lui ont tout fait avec la Samp. Il s’est entrainé à part pendant six mois à 8h du matin. Sa maison a été cambriolée… A mon avis, y en a qui cherchaient le contrat qu’il avait passé avec le Real.

Re-parlons de Makelele justement. Ce n’est pas le grand amour entre vous. Vous étiez son agent. Que s’est-il passé ?

En Espagne, quand un joueur change de club, il a droit à 15% du montant du transfert. 9 fois sur 10, il est obligé d’abandonner le pourcentage sinon le club ne le laisse pas partir. J’ai réclamé cette somme-là lors de son transfert en Angleterre, soit à Madrid soit à Chelsea. Abramovitch m’a dit : « Hors de question ». S’il n’acceptait pas, ben Makelele ne signait pas. Le 31 août, au dernier moment, Chelsea a dit ok.

Votre plainte contre Makelele était en rapport avec cette transaction donc ?

Oui, mais celle-là, je l’ai abandonnée… Je réglerai mes comptes dans mon livre* avec des preuves à l’appui. Claude Makelele ne sait pas compter. Lire, il sait lire, mais il n’a jamais su compter. Il n’a pas compris que la prime à la signature, il l’a touchée sous la forme d’un prêt non remboursable, ce qui lui a évité de payer 40% d’impôts au fisc anglais et de s’acheter une maison à Sainte-Maxime. J’estime qu’il m’en devait une partie…

Venons-en au PSG. Expliquez-nous qui vous a missionné lors du rachat par les Qataris ?

C’est Djamel Belmadi, un de mes anciens joueurs, alors entraîneur de Lekhwiya, club du Prince Al-Thani… Il m’a demandé de prendre des renseignements sur pas mal de joueurs quoi… Matuidi, Fellaini. Lucas déjà. On a parlé de Gameiro. Ça s’est fait quelques jours après. Milito du FC Barcelone. Et quand Leonardo est arrivé, il avait les pleins pouvoirs, donc il a fait ce qu’il a voulu quoi…

Il paraît que vous avez aussi négocié avec Guardiola à la demande de Makelele…

On n’a pas eu le temps… (rire). En décembre 2011, on lui a dit : « Voilà Claude, Ancelotti vient de signer. Il faut que tu sois son adjoint ». Ils ne lui ont pas trop laissé le choix. Une manière de mettre un terme à la rumeur Guardiola. Parce que Makelele aurait pris la place de Leonardo… Tout simplement. Il n’a jamais accepté qu’on prenne Leonardo. La place était pour lui ! C’est ce qui était prévu ! Mais son contrat était très mal fait. Sans ça, il n’y aurait pas eu de Leonardo. Je pense que Makelele n’est pas forcément en odeur de sainteté au PSG. La preuve, à trois mois de la fin de son contrat, il n’a toujours pas été prolongé. Je crois qu’il a été mal conseillé ces dernières années par un avocat qui travaille sur l’affaire Bettencourt…

Vous êtes en conflit avec le PSG aujourd’hui…

J’estime avoir travaillé pour le PSG en juillet. Personne ne peut dire le contraire. Djamel Belmadi travaillait sous les ordres du Prince, qui était aussi son président. J’ai des SMS, j’ai des mails, j’ai des preuves qu’effectivement, j’ai travaillé un mois et demi, deux mois pour le PSG. Je leur réclame 230 000€. Il y a beaucoup de frais à l’intérieur. C’est pas une somme élevée quand on voit le salaire de Leonardo quoi !

Comment êtes-vous intervenu dans le transfert de Zinédine Zidane de la Juve au Real ?

J’habitais à Majorque à l’époque et je voyais le président Florentino Perez tous les week-ends. La Juve ne voulait pas transférer Zidane. Et comme j’étais proche de Moggi, ils m’ont demandé d’essayer de convaincre Moggi de le lâcher.

On parle d’une très grosse commission pour Moggi…

Je ne peux pas rentrer dans les détails, il a assez de problèmes comme ça… (rire).

Ça n’en rajouterait pas beaucoup plus…

On savait qu’à la Juve, c’était Moggi qui décidait. Alors disons que son fils a fini par être impliqué dans le transfert. Vous savez, il y a beaucoup de pères qui essayent de mettre leur fils dans le football. Alors bon voilà, on s’est arrangés comme ça. Le transfert s’est fait. Tout le monde était content. Madrid a payé une commission au fils de Moggi. 8 ou 10% du montant du transfert qui était de 75 millions d’euros, je crois.

Comment êtes-vous passé du métier d’agent à celui de dirigeant de club ?

Ben d’abord, on en a marre des joueurs en fait. L’usure… Et puis on a des enfants en bas âge. On veut les voir le plus souvent possible. En fait ou vous divorcez, ou vous arrêtez le métier d’agent. Au Servette, j’avais des horaires de bureau. J’amenais mes enfants à l’école, je les récupérais le soir. Et puis, c’est passionnant. C’est une autre vie quoi voilà.

Ça ramène plus d’emmerdes en revanche…

C’est pas de ma faute si Lorenzo Sanz avec qui je me suis associé n’a pas été réélu (ndlr : à la présidence du Real) et que ses sociétés immobilières ont fait faillite. Ce n’est pas de ma faute non plus si on perd les cinq premiers matchs et qu’on n’a pas de sponsor. Ou encore si on nous enlève des points à cause de la gestion de mes prédécesseurs. Si j’en avais la possibilité, je reprendrais un autre club. Mais en France cette fois. Pas chez les Suisses !

On vous a reproché quoi là-bas ?

La gestion fautive… J’ai fait 23 mois fermes alors que j’ai été condamné à 24 mois avec sursis. Faut savoir que la quasi-totalité des clubs européens font de la gestion fautive. Pour autant, on ne voit pas tous les présidents en prison. Mais bon, c’est la Suisse.

Aujourd’hui vous faites quoi pour vivre ?

Comme beaucoup d’agents de mon époque font… On bricole ! Je fais un peu du consulting auprès d’agents comme Mamadou Bakayoko (ndlr : conseiller du président de Luzenac, Jérôme Ducros). Et puis je me bats aussi pour récupérer de l’argent. Cette fois-ci, je suis du bon côté. J’ai déposé des plaintes. Je me bats pour récupérer l’argent qu’on m’a volé. Et puis quand ce sera fait, j’essaierai de racheter un club en France.

Vous réclamez combien aujourd’hui pour espérer racheter un club ?

6 à 7 millions d’€. Un bon club de D2, ça vaut entre 2 et 3 millions. Ça me permettrait de vivre ma passion.

*Livre à venir au mois de septembre aux éditions Archipel – Co-rédaction Michel Biet

Propos recueillis par Raphaël Pagano


tu vas pas remettre ça???

Tain, arrêtez de quoter 15 paragraphes pour pondre une demi-phrase dessus quoi...



c"est vrai, c'est nul ....
une des fakes de Der
 
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Messagepar une des fakes de Der » 29 Mars 2013, 21:00

Bayern Munich : Lichtsteiner ciblé
BUNDESLIGA / BAYERN MUNICH :
Stephan Lichtsteiner, le latéral droit de la Juventus Turin, intéresse fortement le Bayern Munich.

Sous contrat jusqu’en juin 2015 avec la Juventus Turin, le latéral droit international suisse Stephan Lichtsteiner (29 ans) suscite l’intérêt prononcé du Bayern Munich (qui courtise aussi Luis Suarez ou encore Arturo Vidal). Mise à prix : aux alentours de quinze millions d’euros.

Selon un proche de l’ancien Lillois, le Paris Saint-Germain pourrait également se manifester dans les prochaines semaines.


Je l'aimais bien ce jouor, même s'il avait une bonne tête d'Obersturmführer de la Wehrmacht.
une des fakes de Der
 
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Messagepar une des fakes de Der » 29 Mars 2013, 21:10

En tous cas, il fait une belle carrière. J'étais un peu dég qu'il parte à la Lazio (à l'époque très moyenne en série A), mais c'était apparemment le bon choix. Content pour lui.
une des fakes de Der
 
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Messagepar une des fakes de Der » 29 Mars 2013, 21:15

Yep, il va être champion d'Italie.

Et le Bayern ça collerait bien, ça semble le club idéal pour lui.
une des fakes de Der
 
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Messagepar une des fakes de Der » 29 Mars 2013, 21:36

2eme fois consécutif champion d'Italie...
une des fakes de Der
 
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Messagepar une des fakes de Der » 30 Mars 2013, 08:47

fernando a écrit:Je l'aimais bien ce jouor, avec sa bonne tête d'Obersturmführer de la Wehrmacht.


pluzun
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Messagepar une des fakes de Der » 02 Avr 2013, 15:20

Lille : S.Kalou se voit rester
L1 / LILLE :
L'attaquant ivoirien Salomon Kalou pense rester à Lille la saison prochaine.

Auteur de six buts cette saison en championnat, l’attaquant international ivoirien Salomon Kalou (27 ans, Lille) fait le point sur son avenir. « Serais-je encore à Lille la saison prochaine ? Mais bien sûr ! Pourquoi pas ! Je sens que c’est une équipe qui monte en puissance, explique l’ancien joueur de Chelsea dans les colonnes de France Football. Je suis venu ici pour aider un club ambitieux pour l’avenir. Et j’apprends beaucoup en étant au LOSC. »

Soucieux d’alléger sa masse salariale, le club du président Michel Seydoux est néanmoins disposer à étudier d’éventuelles offres pour l’ex-sociétaire du Feyenoord Rotterdam, qui est sous contrat jusqu’en juin 2016.
une des fakes de Der
 
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Messagepar une des fakes de Der » 02 Avr 2013, 15:30

Avec un salaire de 5,7 millions d'euros brut, je le vois mal rester à Lille.

Sinon Newcastle est sur Chedjou, la routine quoi.
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Messagepar une des fakes de Der » 02 Avr 2013, 15:36

nioucassle reléguap
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Messagepar une des fakes de Der » 03 Avr 2013, 10:27

kaptn_kvern a écrit:
guinness a écrit:
D'ailleurs en parlant de Sofoot, voici un article intéressant paru aujourd'hui (oui je sais c'est un peu long):

Agent de joueurs - Entretien avec Marc Roger28/03

Marc Roger : «Paris nous a fait un coup tordu, ils l'ont payé avec le transfert d'Anelka»

Rangé des camions et ruiné depuis son passage par la case prison, l’ancien agent star du football post-Coupe du Monde (Wiltord, Henry, Vieira, Makelele, Anelka, Zidane) salive encore sur son passé et crache à loisir sur ses contemporains : de ses débuts aux grand coups dans la meule de la justice suisse, en passant par quelques transferts et coups de griffe au Paris Saint-Germain qatarien. Marco raconte…

Comment êtes-vous devenu agent ?

Quand j’ai arrêté l’école à l’âge de 20 ans, j’ai commencé à travailler dans l’entreprise familiale de construction et puis après, j’ai fait de la défiscalisation… Déclarations d’impôts et vente de produits immobiliers. C’est comme ça que j’ai été amené à côtoyer certains joueurs et que je suis devenu agent. A l’époque, j’étais l’agent français qui avait le plus de joueurs sous contrat… J’en avais 90 ! Ce qui faisait beaucoup trop… (rire).

Pourquoi ?

Parce qu’il faut gérer le joueur mais surtout son entourage. Les parents, les frères, l’épouse… Et puis ce sont les aéroports, les trains, les taxis, les hôtels, les restaurants, les centres d’entraînement, les stades… Moi j’ai fait toutes les villes d’Europe mais j’en connais pas grand-chose à part ça quoi. Le métier d’agent n’est pas conseillé pour la santé. On prend du poids… Beaucoup. On fume… Beaucoup. On prend un coup de vieux en quelques années ! C’est un métier de célibataire hein… A l’époque d’ailleurs, on était une quinzaine d’agents et la plupart avaient divorcé…

Oui mais on en contrepartie, on en vit bien ?

Moi, c’est simple, j’y ai mis toutes mes économies. D’abord parce qu’au début, les frais sont bien nettement supérieurs au chiffre d’affaires. En francs français, on dépensait plus de 5 à 6 millions de francs par an de frais. C’était énorme à l’époque ! Au bout de deux années, je suis arrivé à, au moins, en vivre quoi. C’est avec l’arrêt Bosman que ça a été un peu plus la folie. Aujourd’hui un Bernès, s’il fait 3 à 4 millions d’€ de commission… Vous enlevez les frais, il en reste autour des 2. Quand il a payé ses impôts… il lui reste 1 million d’€. Et je vous parle des meilleurs Français !

A vous écouter on dirait que le métier d’agent est précaire ?

Parce qu’il s’y en a une dizaine qui en vivent, c’est le bout du monde ! Il y a plus de 800 agents dans le monde. On augmente chaque année d’une cinquantaine de licences. Or on n’augmente pas le nombre de joueurs… Sans compter ceux qui font ça en complément. Un jour j’étais avec Patrick Trottignon dans son bureau (ndlr : président d’Evian Thonon-Gaillard) et il m’a dit : « Marc, tu vois là-bas les gars qui posent des panneaux solaires ? Ben ils ont deux joueurs chez moi. Ils sont agents. » Et puis il y a les familles qui sont là parce qu’il y a une commission à prendre. Sans parler du fait qu’en France le mot « exclusivité » n’existe pas. Le dernier qui a parlé a raison.

Vous avez connu ça de votre temps ?

C’était parfois le contraire. Quand Thierry Henry est parti à la Juve, on était en froid avec Monaco et son transfert s’est fait sans nous. Il voulait qu’on continue à travailler ensemble. Donc il est venu nous voir et nous a dit : « Écoutez… Moi je vous paye une partie de la commission, on continue ensemble et puis on verra après ». Et le « après » a été rapide. Six mois plus tard, on l’a transféré à Arsenal.

Apparemment il existait un axe Roger/Larios-Arsène Wenger…

Parce que mon associé Jean-François Larios avait d’excellents rapports avec Arsène. Ça a commencé avec Patrick Vieira. On était à Amsterdam pour le faire signer à l’Ajax. On n’était pas d’accord sur les conditions. Les deux clubs, eux, étaient d’accord. A Milan, ils étaient fous furieux parce qu’on ne signait pas. Pendant ce temps-là, bon ben, on a réussi avec Jean-François à convaincre Arsène, en lui disant : « Écoute le Milan AC et l’Ajax ne peuvent pas se tromper ! » A l’époque, c’étaient des références en Europe. Il nous a dit : « OK. Vous allez à Londres, vous rencontrez David Dein, vous vous mettez d’accord avec lui mais vous ne dites pas le nom du club dans la presse ».

Parlez-nous un peu du transfert d’Anelka à Arsenal…

La Juve nous avait mandatés pour faire venir Léonardo. Jean-François est parti une semaine au Japon. On a convaincu les Kashima Antlers de le laisser partir. Comme ça n’avançait pas avec la Juve, j’ai donné toutes les informations à Jean-Michel Moutier pour qu’il aille au PSG : le prix du transfert, le nom de l’avocat de Leonardo… Et là, Paris nous a fait un coup tordu en nous contournant. On leur a dit : « On ne va pas vous attaquer au tribunal, ça va prendre des années. Vous êtes dans le football, mais nous aussi. On a 90 joueurs… Vous gagnez 1-0, mais un jour, on vous mettra peut-être un hat-trick ». Je n’habitais pas très loin du Camp des Loges. Six mois après, un samedi après-midi j’ai remarqué Anelka lors d’un match. J’ai pris contact avec ses frères et ses parents. Il n’était pas heureux à Paris. Il lui restait huit mois de contrat. J’en ai parlé à Arsène Wenger qui a sauté sur l’occasion… Trois ans plus tard, lls l’ont racheté 235 millions de francs français (215 millions en fait, ndlr). Sur le simple fait de ne pas avoir été correct sur Leonardo, ils ont perdu 230 millions (210 millions en fait, ndlr). Voilà.

Vous l’avez transféré au Real entre-temps…

C’est la Juve qui voulait Nicolas. David Dean a essayé de faire monter les enchères… Avant il n’existait pas de contrat à terme en Angleterre. Le joueur était obligé de resigner aux conditions qu’on lui proposait. Et avec l’arrêt Bosman, ce sont les joueurs qui ont pris le pouvoir. Pour David Dein, si le joueur voulait partir, c’est le club qui décidait de sa destination. Il a préféré négocier avec la Juve d’Agnelli, qui offrait de meilleures garanties bancaires plutôt qu’avec le Real, qui, à l’époque, avait pas mal de dettes. Un jour, j’arrive à Londres, j’avais rendez-vous avec lui. Sont apparus Bettega et Moggi. Je leur ai dit : « Ce n’est pas la peine de trouver un accord entre les deux clubs. Il ne viendra pas. Il veut aller au Real ». C’est un peu l’histoire de la Sampdoria qui voulait envoyer Christian Karembeu à Barcelone à tout prix.

Pourquoi voulaient-ils l’envoyer à Barcelone ?

Parce que Barcelone voulait empêcher Christian Karembeu d’aller à Madrid. Ils savaient qu’il était déjà d’accord avec le Real. Moi, ils m’ont même demandé : « Marc, si Makelele arrive à convaincre Karembeu de venir à Barcelone, on lui trouvera un grand club en Espagne. » Mais Karembeu avait donné sa parole pour le Real. Et ils lui ont tout fait avec la Samp. Il s’est entrainé à part pendant six mois à 8h du matin. Sa maison a été cambriolée… A mon avis, y en a qui cherchaient le contrat qu’il avait passé avec le Real.

Re-parlons de Makelele justement. Ce n’est pas le grand amour entre vous. Vous étiez son agent. Que s’est-il passé ?

En Espagne, quand un joueur change de club, il a droit à 15% du montant du transfert. 9 fois sur 10, il est obligé d’abandonner le pourcentage sinon le club ne le laisse pas partir. J’ai réclamé cette somme-là lors de son transfert en Angleterre, soit à Madrid soit à Chelsea. Abramovitch m’a dit : « Hors de question ». S’il n’acceptait pas, ben Makelele ne signait pas. Le 31 août, au dernier moment, Chelsea a dit ok.

Votre plainte contre Makelele était en rapport avec cette transaction donc ?

Oui, mais celle-là, je l’ai abandonnée… Je réglerai mes comptes dans mon livre* avec des preuves à l’appui. Claude Makelele ne sait pas compter. Lire, il sait lire, mais il n’a jamais su compter. Il n’a pas compris que la prime à la signature, il l’a touchée sous la forme d’un prêt non remboursable, ce qui lui a évité de payer 40% d’impôts au fisc anglais et de s’acheter une maison à Sainte-Maxime. J’estime qu’il m’en devait une partie…

Venons-en au PSG. Expliquez-nous qui vous a missionné lors du rachat par les Qataris ?

C’est Djamel Belmadi, un de mes anciens joueurs, alors entraîneur de Lekhwiya, club du Prince Al-Thani… Il m’a demandé de prendre des renseignements sur pas mal de joueurs quoi… Matuidi, Fellaini. Lucas déjà. On a parlé de Gameiro. Ça s’est fait quelques jours après. Milito du FC Barcelone. Et quand Leonardo est arrivé, il avait les pleins pouvoirs, donc il a fait ce qu’il a voulu quoi…

Il paraît que vous avez aussi négocié avec Guardiola à la demande de Makelele…

On n’a pas eu le temps… (rire). En décembre 2011, on lui a dit : « Voilà Claude, Ancelotti vient de signer. Il faut que tu sois son adjoint ». Ils ne lui ont pas trop laissé le choix. Une manière de mettre un terme à la rumeur Guardiola. Parce que Makelele aurait pris la place de Leonardo… Tout simplement. Il n’a jamais accepté qu’on prenne Leonardo. La place était pour lui ! C’est ce qui était prévu ! Mais son contrat était très mal fait. Sans ça, il n’y aurait pas eu de Leonardo. Je pense que Makelele n’est pas forcément en odeur de sainteté au PSG. La preuve, à trois mois de la fin de son contrat, il n’a toujours pas été prolongé. Je crois qu’il a été mal conseillé ces dernières années par un avocat qui travaille sur l’affaire Bettencourt…

Vous êtes en conflit avec le PSG aujourd’hui…

J’estime avoir travaillé pour le PSG en juillet. Personne ne peut dire le contraire. Djamel Belmadi travaillait sous les ordres du Prince, qui était aussi son président. J’ai des SMS, j’ai des mails, j’ai des preuves qu’effectivement, j’ai travaillé un mois et demi, deux mois pour le PSG. Je leur réclame 230 000€. Il y a beaucoup de frais à l’intérieur. C’est pas une somme élevée quand on voit le salaire de Leonardo quoi !

Comment êtes-vous intervenu dans le transfert de Zinédine Zidane de la Juve au Real ?

J’habitais à Majorque à l’époque et je voyais le président Florentino Perez tous les week-ends. La Juve ne voulait pas transférer Zidane. Et comme j’étais proche de Moggi, ils m’ont demandé d’essayer de convaincre Moggi de le lâcher.

On parle d’une très grosse commission pour Moggi…

Je ne peux pas rentrer dans les détails, il a assez de problèmes comme ça… (rire).

Ça n’en rajouterait pas beaucoup plus…

On savait qu’à la Juve, c’était Moggi qui décidait. Alors disons que son fils a fini par être impliqué dans le transfert. Vous savez, il y a beaucoup de pères qui essayent de mettre leur fils dans le football. Alors bon voilà, on s’est arrangés comme ça. Le transfert s’est fait. Tout le monde était content. Madrid a payé une commission au fils de Moggi. 8 ou 10% du montant du transfert qui était de 75 millions d’euros, je crois.

Comment êtes-vous passé du métier d’agent à celui de dirigeant de club ?

Ben d’abord, on en a marre des joueurs en fait. L’usure… Et puis on a des enfants en bas âge. On veut les voir le plus souvent possible. En fait ou vous divorcez, ou vous arrêtez le métier d’agent. Au Servette, j’avais des horaires de bureau. J’amenais mes enfants à l’école, je les récupérais le soir. Et puis, c’est passionnant. C’est une autre vie quoi voilà.

Ça ramène plus d’emmerdes en revanche…

C’est pas de ma faute si Lorenzo Sanz avec qui je me suis associé n’a pas été réélu (ndlr : à la présidence du Real) et que ses sociétés immobilières ont fait faillite. Ce n’est pas de ma faute non plus si on perd les cinq premiers matchs et qu’on n’a pas de sponsor. Ou encore si on nous enlève des points à cause de la gestion de mes prédécesseurs. Si j’en avais la possibilité, je reprendrais un autre club. Mais en France cette fois. Pas chez les Suisses !

On vous a reproché quoi là-bas ?

La gestion fautive… J’ai fait 23 mois fermes alors que j’ai été condamné à 24 mois avec sursis. Faut savoir que la quasi-totalité des clubs européens font de la gestion fautive. Pour autant, on ne voit pas tous les présidents en prison. Mais bon, c’est la Suisse.

Aujourd’hui vous faites quoi pour vivre ?

Comme beaucoup d’agents de mon époque font… On bricole ! Je fais un peu du consulting auprès d’agents comme Mamadou Bakayoko (ndlr : conseiller du président de Luzenac, Jérôme Ducros). Et puis je me bats aussi pour récupérer de l’argent. Cette fois-ci, je suis du bon côté. J’ai déposé des plaintes. Je me bats pour récupérer l’argent qu’on m’a volé. Et puis quand ce sera fait, j’essaierai de racheter un club en France.

Vous réclamez combien aujourd’hui pour espérer racheter un club ?

6 à 7 millions d’€. Un bon club de D2, ça vaut entre 2 et 3 millions. Ça me permettrait de vivre ma passion.

*Livre à venir au mois de septembre aux éditions Archipel – Co-rédaction Michel Biet

Propos recueillis par Raphaël Pagano


tu vas pas remettre ça???

Tain, arrêtez de quoter 15 paragraphes pour pondre une demi-phrase dessus quoi...



c"est vrai, c'est nul ....


J'ai pas compté mais est-on vraiment certain qu'il y 15 paragraphes ?
une des fakes de Der
 
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Messagepar une des fakes de Der » 03 Avr 2013, 13:38

karmelille a écrit:D'ailleurs en parlant de Sofoot, voici un article intéressant paru aujourd'hui (oui je sais c'est un peu long):

Agent de joueurs - Entretien avec Marc Roger28/03

Marc Roger : «Paris nous a fait un coup tordu, ils l'ont payé avec le transfert d'Anelka»

Rangé des camions et ruiné depuis son passage par la case prison, l’ancien agent star du football post-Coupe du Monde (Wiltord, Henry, Vieira, Makelele, Anelka, Zidane) salive encore sur son passé et crache à loisir sur ses contemporains : de ses débuts aux grand coups dans la meule de la justice suisse, en passant par quelques transferts et coups de griffe au Paris Saint-Germain qatarien. Marco raconte…

Comment êtes-vous devenu agent ?

Quand j’ai arrêté l’école à l’âge de 20 ans, j’ai commencé à travailler dans l’entreprise familiale de construction et puis après, j’ai fait de la défiscalisation… Déclarations d’impôts et vente de produits immobiliers. C’est comme ça que j’ai été amené à côtoyer certains joueurs et que je suis devenu agent. A l’époque, j’étais l’agent français qui avait le plus de joueurs sous contrat… J’en avais 90 ! Ce qui faisait beaucoup trop… (rire).

Pourquoi ?

Parce qu’il faut gérer le joueur mais surtout son entourage. Les parents, les frères, l’épouse… Et puis ce sont les aéroports, les trains, les taxis, les hôtels, les restaurants, les centres d’entraînement, les stades… Moi j’ai fait toutes les villes d’Europe mais j’en connais pas grand-chose à part ça quoi. Le métier d’agent n’est pas conseillé pour la santé. On prend du poids… Beaucoup. On fume… Beaucoup. On prend un coup de vieux en quelques années ! C’est un métier de célibataire hein… A l’époque d’ailleurs, on était une quinzaine d’agents et la plupart avaient divorcé…

Oui mais on en contrepartie, on en vit bien ?

Moi, c’est simple, j’y ai mis toutes mes économies. D’abord parce qu’au début, les frais sont bien nettement supérieurs au chiffre d’affaires. En francs français, on dépensait plus de 5 à 6 millions de francs par an de frais. C’était énorme à l’époque ! Au bout de deux années, je suis arrivé à, au moins, en vivre quoi. C’est avec l’arrêt Bosman que ça a été un peu plus la folie. Aujourd’hui un Bernès, s’il fait 3 à 4 millions d’€ de commission… Vous enlevez les frais, il en reste autour des 2. Quand il a payé ses impôts… il lui reste 1 million d’€. Et je vous parle des meilleurs Français !

A vous écouter on dirait que le métier d’agent est précaire ?

Parce qu’il s’y en a une dizaine qui en vivent, c’est le bout du monde ! Il y a plus de 800 agents dans le monde. On augmente chaque année d’une cinquantaine de licences. Or on n’augmente pas le nombre de joueurs… Sans compter ceux qui font ça en complément. Un jour j’étais avec Patrick Trottignon dans son bureau (ndlr : président d’Evian Thonon-Gaillard) et il m’a dit : « Marc, tu vois là-bas les gars qui posent des panneaux solaires ? Ben ils ont deux joueurs chez moi. Ils sont agents. » Et puis il y a les familles qui sont là parce qu’il y a une commission à prendre. Sans parler du fait qu’en France le mot « exclusivité » n’existe pas. Le dernier qui a parlé a raison.

Vous avez connu ça de votre temps ?

C’était parfois le contraire. Quand Thierry Henry est parti à la Juve, on était en froid avec Monaco et son transfert s’est fait sans nous. Il voulait qu’on continue à travailler ensemble. Donc il est venu nous voir et nous a dit : « Écoutez… Moi je vous paye une partie de la commission, on continue ensemble et puis on verra après ». Et le « après » a été rapide. Six mois plus tard, on l’a transféré à Arsenal.

Apparemment il existait un axe Roger/Larios-Arsène Wenger…

Parce que mon associé Jean-François Larios avait d’excellents rapports avec Arsène. Ça a commencé avec Patrick Vieira. On était à Amsterdam pour le faire signer à l’Ajax. On n’était pas d’accord sur les conditions. Les deux clubs, eux, étaient d’accord. A Milan, ils étaient fous furieux parce qu’on ne signait pas. Pendant ce temps-là, bon ben, on a réussi avec Jean-François à convaincre Arsène, en lui disant : « Écoute le Milan AC et l’Ajax ne peuvent pas se tromper ! » A l’époque, c’étaient des références en Europe. Il nous a dit : « OK. Vous allez à Londres, vous rencontrez David Dein, vous vous mettez d’accord avec lui mais vous ne dites pas le nom du club dans la presse ».

Parlez-nous un peu du transfert d’Anelka à Arsenal…

La Juve nous avait mandatés pour faire venir Léonardo. Jean-François est parti une semaine au Japon. On a convaincu les Kashima Antlers de le laisser partir. Comme ça n’avançait pas avec la Juve, j’ai donné toutes les informations à Jean-Michel Moutier pour qu’il aille au PSG : le prix du transfert, le nom de l’avocat de Leonardo… Et là, Paris nous a fait un coup tordu en nous contournant. On leur a dit : « On ne va pas vous attaquer au tribunal, ça va prendre des années. Vous êtes dans le football, mais nous aussi. On a 90 joueurs… Vous gagnez 1-0, mais un jour, on vous mettra peut-être un hat-trick ». Je n’habitais pas très loin du Camp des Loges. Six mois après, un samedi après-midi j’ai remarqué Anelka lors d’un match. J’ai pris contact avec ses frères et ses parents. Il n’était pas heureux à Paris. Il lui restait huit mois de contrat. J’en ai parlé à Arsène Wenger qui a sauté sur l’occasion… Trois ans plus tard, lls l’ont racheté 235 millions de francs français (215 millions en fait, ndlr). Sur le simple fait de ne pas avoir été correct sur Leonardo, ils ont perdu 230 millions (210 millions en fait, ndlr). Voilà.

Vous l’avez transféré au Real entre-temps…

C’est la Juve qui voulait Nicolas. David Dean a essayé de faire monter les enchères… Avant il n’existait pas de contrat à terme en Angleterre. Le joueur était obligé de resigner aux conditions qu’on lui proposait. Et avec l’arrêt Bosman, ce sont les joueurs qui ont pris le pouvoir. Pour David Dein, si le joueur voulait partir, c’est le club qui décidait de sa destination. Il a préféré négocier avec la Juve d’Agnelli, qui offrait de meilleures garanties bancaires plutôt qu’avec le Real, qui, à l’époque, avait pas mal de dettes. Un jour, j’arrive à Londres, j’avais rendez-vous avec lui. Sont apparus Bettega et Moggi. Je leur ai dit : « Ce n’est pas la peine de trouver un accord entre les deux clubs. Il ne viendra pas. Il veut aller au Real ». C’est un peu l’histoire de la Sampdoria qui voulait envoyer Christian Karembeu à Barcelone à tout prix.

Pourquoi voulaient-ils l’envoyer à Barcelone ?

Parce que Barcelone voulait empêcher Christian Karembeu d’aller à Madrid. Ils savaient qu’il était déjà d’accord avec le Real. Moi, ils m’ont même demandé : « Marc, si Makelele arrive à convaincre Karembeu de venir à Barcelone, on lui trouvera un grand club en Espagne. » Mais Karembeu avait donné sa parole pour le Real. Et ils lui ont tout fait avec la Samp. Il s’est entrainé à part pendant six mois à 8h du matin. Sa maison a été cambriolée… A mon avis, y en a qui cherchaient le contrat qu’il avait passé avec le Real.

Re-parlons de Makelele justement. Ce n’est pas le grand amour entre vous. Vous étiez son agent. Que s’est-il passé ?

En Espagne, quand un joueur change de club, il a droit à 15% du montant du transfert. 9 fois sur 10, il est obligé d’abandonner le pourcentage sinon le club ne le laisse pas partir. J’ai réclamé cette somme-là lors de son transfert en Angleterre, soit à Madrid soit à Chelsea. Abramovitch m’a dit : « Hors de question ». S’il n’acceptait pas, ben Makelele ne signait pas. Le 31 août, au dernier moment, Chelsea a dit ok.

Votre plainte contre Makelele était en rapport avec cette transaction donc ?

Oui, mais celle-là, je l’ai abandonnée… Je réglerai mes comptes dans mon livre* avec des preuves à l’appui. Claude Makelele ne sait pas compter. Lire, il sait lire, mais il n’a jamais su compter. Il n’a pas compris que la prime à la signature, il l’a touchée sous la forme d’un prêt non remboursable, ce qui lui a évité de payer 40% d’impôts au fisc anglais et de s’acheter une maison à Sainte-Maxime. J’estime qu’il m’en devait une partie…

Venons-en au PSG. Expliquez-nous qui vous a missionné lors du rachat par les Qataris ?

C’est Djamel Belmadi, un de mes anciens joueurs, alors entraîneur de Lekhwiya, club du Prince Al-Thani… Il m’a demandé de prendre des renseignements sur pas mal de joueurs quoi… Matuidi, Fellaini. Lucas déjà. On a parlé de Gameiro. Ça s’est fait quelques jours après. Milito du FC Barcelone. Et quand Leonardo est arrivé, il avait les pleins pouvoirs, donc il a fait ce qu’il a voulu quoi…

Il paraît que vous avez aussi négocié avec Guardiola à la demande de Makelele…

On n’a pas eu le temps… (rire). En décembre 2011, on lui a dit : « Voilà Claude, Ancelotti vient de signer. Il faut que tu sois son adjoint ». Ils ne lui ont pas trop laissé le choix. Une manière de mettre un terme à la rumeur Guardiola. Parce que Makelele aurait pris la place de Leonardo… Tout simplement. Il n’a jamais accepté qu’on prenne Leonardo. La place était pour lui ! C’est ce qui était prévu ! Mais son contrat était très mal fait. Sans ça, il n’y aurait pas eu de Leonardo. Je pense que Makelele n’est pas forcément en odeur de sainteté au PSG. La preuve, à trois mois de la fin de son contrat, il n’a toujours pas été prolongé. Je crois qu’il a été mal conseillé ces dernières années par un avocat qui travaille sur l’affaire Bettencourt…

Vous êtes en conflit avec le PSG aujourd’hui…

J’estime avoir travaillé pour le PSG en juillet. Personne ne peut dire le contraire. Djamel Belmadi travaillait sous les ordres du Prince, qui était aussi son président. J’ai des SMS, j’ai des mails, j’ai des preuves qu’effectivement, j’ai travaillé un mois et demi, deux mois pour le PSG. Je leur réclame 230 000€. Il y a beaucoup de frais à l’intérieur. C’est pas une somme élevée quand on voit le salaire de Leonardo quoi !

Comment êtes-vous intervenu dans le transfert de Zinédine Zidane de la Juve au Real ?

J’habitais à Majorque à l’époque et je voyais le président Florentino Perez tous les week-ends. La Juve ne voulait pas transférer Zidane. Et comme j’étais proche de Moggi, ils m’ont demandé d’essayer de convaincre Moggi de le lâcher.

On parle d’une très grosse commission pour Moggi…

Je ne peux pas rentrer dans les détails, il a assez de problèmes comme ça… (rire).

Ça n’en rajouterait pas beaucoup plus…

On savait qu’à la Juve, c’était Moggi qui décidait. Alors disons que son fils a fini par être impliqué dans le transfert. Vous savez, il y a beaucoup de pères qui essayent de mettre leur fils dans le football. Alors bon voilà, on s’est arrangés comme ça. Le transfert s’est fait. Tout le monde était content. Madrid a payé une commission au fils de Moggi. 8 ou 10% du montant du transfert qui était de 75 millions d’euros, je crois.

Comment êtes-vous passé du métier d’agent à celui de dirigeant de club ?

Ben d’abord, on en a marre des joueurs en fait. L’usure… Et puis on a des enfants en bas âge. On veut les voir le plus souvent possible. En fait ou vous divorcez, ou vous arrêtez le métier d’agent. Au Servette, j’avais des horaires de bureau. J’amenais mes enfants à l’école, je les récupérais le soir. Et puis, c’est passionnant. C’est une autre vie quoi voilà.

Ça ramène plus d’emmerdes en revanche…

C’est pas de ma faute si Lorenzo Sanz avec qui je me suis associé n’a pas été réélu (ndlr : à la présidence du Real) et que ses sociétés immobilières ont fait faillite. Ce n’est pas de ma faute non plus si on perd les cinq premiers matchs et qu’on n’a pas de sponsor. Ou encore si on nous enlève des points à cause de la gestion de mes prédécesseurs. Si j’en avais la possibilité, je reprendrais un autre club. Mais en France cette fois. Pas chez les Suisses !

On vous a reproché quoi là-bas ?

La gestion fautive… J’ai fait 23 mois fermes alors que j’ai été condamné à 24 mois avec sursis. Faut savoir que la quasi-totalité des clubs européens font de la gestion fautive. Pour autant, on ne voit pas tous les présidents en prison. Mais bon, c’est la Suisse.

Aujourd’hui vous faites quoi pour vivre ?

Comme beaucoup d’agents de mon époque font… On bricole ! Je fais un peu du consulting auprès d’agents comme Mamadou Bakayoko (ndlr : conseiller du président de Luzenac, Jérôme Ducros). Et puis je me bats aussi pour récupérer de l’argent. Cette fois-ci, je suis du bon côté. J’ai déposé des plaintes. Je me bats pour récupérer l’argent qu’on m’a volé. Et puis quand ce sera fait, j’essaierai de racheter un club en France.

Vous réclamez combien aujourd’hui pour espérer racheter un club ?

6 à 7 millions d’€. Un bon club de D2, ça vaut entre 2 et 3 millions. Ça me permettrait de vivre ma passion.

*Livre à venir au mois de septembre aux éditions Archipel – Co-rédaction Michel Biet

Propos recueillis par Raphaël Pagano


Faut rapatrier Gervinho Veritas au plus vite.
Garcia sait le faire jouer.
une des fakes de Der
 
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Messagepar une des fakes de Der » 08 Avr 2013, 11:30

Et oui, il existe encore...


L'aventure est terminée pour Jean-Louis Valois du côté de Bayonne. L'ancien joueur d'Auxerre, Gueugnon, Lille, Luton Town (Angleterre), Heart of Midlolthian (Ecosse), Almeria (Espagne) ou encore Clyde (Ecosse) a disputé son dernier match avec la réserve de l'Aviron le 31 mars dernier face à Pessac (3-1). A noter que l'heure de la retraite n'a pas encore sonné pour l'attaquant de 39 ans, champion de France de Ligue 2 avec le Losc en 2000, puisqu'il souhaite relever un dernier challenge. Avis donc aux amateurs
une des fakes de Der
 
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Messagepar une des fakes de Der » 08 Avr 2013, 11:57

39 ans, il peut rejoindre le futsal crou pour un dernier challenge.
une des fakes de Der
 
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Messagepar une des fakes de Der » 16 Avr 2013, 16:29

Si ils arrivent à le faire, l'attaque va avoir de la gueule.....

En froid avec Alex Ferguson à Manchester United, Wayne Rooney semble en route pour le PSG. Même si aucune des deux équipes ne désire confirmer l'information, la presse anglaise est catégorique: l'attaquant britannique formera un duo de choc avec Ibrahimovic dès l'année prochaine.

"Je vous l'annonce de source sûre: Rooney au PSG, c'est fait, Il sera au PSG la saison prochaine", a affirmé Michel Moulin, un ancien conseilleur du club parisien, sur Itélé.
une des fakes de Der
 
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Messagepar une des fakes de Der » 26 Avr 2013, 09:56

Ligue 1 : Carlo Ancelotti vers la case départ
Le Monde.fr avec AFP | 26.04.2013 à 09h24 • Mis à jour le 26.04.2013 à 09h33

Le championnat aborde ses derniers rebondissements, mais le PSG frémit déjà des premiers bruits de transfert qui devraient agiter son intersaison. Plus que les joueurs, c'est d'abord l'avenir de l'entraîneur italien du Paris SG, Carlo Ancelotti, qui pose question.

Selon Le Parisien, Ancelotti a annoncé mercredi à ses dirigeants son intention de quitter le club à la fin de la saison, afin de répondre par l'affirmative aux propositions du Real Madrid, qui le courtise depuis plusieurs semaines afin de succéder à José Mourinho, en partance.

"Carlo Ancelotti a donc choisi. Selon des membres proche de son entourage, l'entraîneur italien a décidé de quitter le PSG à l'issue de la saison", affirme le quotidien. Et celui-ci de préciser : "Il (Ancelotti) a signifié son départ au président Nasser al-Khelaïfi au cours d'un entretien qui s'est déroulé mercredi." Contacté par le journal jeudi soir, Carlo Ancelotti a opposé "un démenti ambigu" selon Le Parisien : "Je n'ai encore pris aucune décision. J'attends la fin du championnat". Selon le journal, "c'est une manière de souligner que la nouvelle de son départ ne sera pas officialisée avant que le titre de champion de France ne soit vraiment dans la poche".

Sur le site de L'Equipe, le directeur sportif parisien Leonardo affirmait en début de semaine qu'il resterait au PSG la saison prochaine, comme la star Zlatan Ibrahimovic. Mais l'avenir de Carlo Ancelotti pourrait lui s'écrire "de l'autre côté des Pyrénées", selon Le Parisien. "Sollicité par le Real Madrid depuis l'automne dernier, Ancelotti est tout proche d'un accord avec le géant espagnol". Mais "il fait aussi l'objet d'offres très concrètes de Manchester City et Arsenal", assure le quotidien.

MOURINHO, HEYNCKES, RIJKAARD...

Carlo Ancelotti est arrivé au Paris SG fin décembre 2011. Il est sous contrat jusqu'en juin mais dispose d'une année supplémentaire en option si le club parisien termine à l'une des trois premières places de la Ligue 1, qualificatives pour la ligue des champions 2013-2014, rappelle le journal qui fait de "Arsène Wenger le favori pour lui succéder. Un rendez-vous entre le manager d'Arsenal et les propriétaires du PSG serait déjà programmé dans la semaine du 6 mai".

Le nom de José Mourinho circule également depuis plusieurs semaines, mais le Portugais a toujours affirmé son envie de retrouver la Premier League anglaise, et notamment son ancien club de Chelsea, à la recherche d'un entraineur après la parenthèse Benitez. Autres candidats possibles, le Néerlandais Frank Rijkaard, ancien entraineur du FC Barcelone et actuellement sans club, ou l'Allemand Jupp Heynckes, maitre d'oeuvre du Bayern Munich, et qui sera remplacé par Josep Guardiola à la fin de la saison.

Le PSG est pratiquement assuré de remporter le titre de champion. Le club parisien avec 70 points occupe la première place du classement avec neuf points d'avance sur Marseille (2e) à cinq journées de la fin du championnat.
une des fakes de Der
 
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Messagepar une des fakes de Der » 26 Avr 2013, 10:11

GilbertSedman a écrit:Si ils arrivent à le faire, l'attaque va avoir de la gueule.....

En froid avec Alex Ferguson à Manchester United, Wayne Rooney semble en route pour le PSG. Même si aucune des deux équipes ne désire confirmer l'information, la presse anglaise est catégorique: l'attaquant britannique formera un duo de choc avec Ibrahimovic dès l'année prochaine.

"Je vous l'annonce de source sûre: Rooney au PSG, c'est fait, Il sera au PSG la saison prochaine", a affirmé Michel Moulin, un ancien conseilleur du club parisien, sur Itélé.


En lisant l'article, j'étais pret à rendre mon abonnement au grand stade pour aller footixer au parc des princes, puis v'la la source: michel moulin. Dommage
une des fakes de Der
 
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Messagepar une des fakes de Der » 28 Avr 2013, 11:58

Alors que Steeve Elana est complètement passé à côté de sa fin de match vendredi dans les buts du LOSC contre Sochaux (3-3, 34e journée de Ligue 1), son bilan en remplacement de Mickaël Landreau depuis décembre se trouve profondément terni alors que jusqu’ici il se montrait convaincant sans non plus crever l’écran. De quoi semer le doute quant à la hiérarchie des gardiens l’an prochain ? A priori oui. Les dirigeants lillois sont en quête d’un jeune gardien prometteur, mais la possibilité de conserver l’été prochain Vincent Enyeama, de retour de prêt du Maccabi Tel Aviv, est loin d’être écartée désormais. Or le champion d’Afrique 2013 avait été prêté pour éviter une concurrence compliquée entre lui et Mickaël Landreau.
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Messagepar une des fakes de Der » 29 Avr 2013, 12:35

La radio espagnole Cadena Cope a annoncé que Carlo Ancelotti et le Real Madrid ont déjà trouvé un accord pour la saison prochaine, et doivent se réunir prochainement pour finaliser les derniers détails.

Voila une pierre de plus à la rumeur qui annonce Carlo Ancelotti au Real Madrid la saison prochaine. La radio espagnole La Cadena Cope, réputée pour être une source fiable, a en effet confirmé l’information qui filtre en France depuis vendredi dernier, selon laquelle le coach italien allait signer au club Merengue. Selon elle, "Ancelotti a déjà dit oui" au président Fiorentino Perez, même s’il n’y a toutefois "pas d’accord écrit" entre les deux parties.

La radio croit savoir qu’une "réunion est prévue dans un proche avenir" pour fignoler les derniers ajustements du futur contrat. Si beaucoup espèrent que l'Italien restera dans la capitale française, à l'image de Marco Verratti, et que l'intéressé s'évertue entretenir le flou ("Je ne peux pas dire à 100% que je serai à Paris la saison prochaine"), les deux parties n'attendent plus que le départ de José Mourinho pour officialiser la nouvelle, avance encore le media espagnol.

"Carletto" aurait été choisi pour "son expérience" mais également sa "capacité à faire cohabiter les stars dans une ambiance sereine", ce qui n'était pas du tout le cas de Mourinho. Si le Real Madrid n’a toujours pas voulu communiquer sur cette information, il devrait le faire très prochainement selon Cadena Cope. Dès que la demi-finale retour de Ligue des champions contre Dortmund sera jouée.
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Messagepar une des fakes de Der » 29 Avr 2013, 12:42

Il doit comme-même se faire chier en Ligue1.
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Messagepar une des fakes de Der » 29 Avr 2013, 13:26

Il ne doit plus supporter de voir ses homologues entraineurs de L1, porter des costards Devianne avec des chaussettes de sport ou carrement en survet' casquette ou alors à la LOSC, veste plus col roulé... cte look ringardos...
une des fakes de Der
 
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Messagepar une des fakes de Der » 30 Avr 2013, 12:59

bijams a écrit:Il doit comme-même se faire chier en Ligue1.


Jouer deux fois à Evian en 10 jours, c'est juste insupportable.
une des fakes de Der
 
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Messagepar une des fakes de Der » 01 Mai 2013, 09:42

tain lol...

Actuellement prêté avec option d’achat au Dynamo Kiev, le latéral gauche international nigérian Taye Taiwo (28 ans) susciterait l’intérêt de Lille. Alors que les Rossoneri auraient un œil sur Aurélien Chedjou (27 ans), le club du président Michel Seydoux se serait manifesté pour l’ancien Marseillais, dont le contrat expire en juin 2014 - See more at: http://www.mercato365.com/ligue-1/lille ... t8Hms.dpuf
une des fakes de Der
 
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Messagepar une des fakes de Der » 01 Mai 2013, 13:12

Un pote m'a envoyé cette affreuse rumeur Taïwo par mail avec le commentaire suivant : "Digne pour lui je me suicide au yaourt périmé"
une des fakes de Der
 
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Messagepar une des fakes de Der » 01 Mai 2013, 15:15

Il f'ra même pas. Taifiolle.
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Messagepar une des fakes de Der » 01 Mai 2013, 15:47

Ca lui promet une très longue agonie en même temps.
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Messagepar une des fakes de Der » 01 Mai 2013, 19:29

Pierre Pleimelding vient de signer un CDI au FC Paradis.
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