[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar ChevalierBlanc » 12 Fév 2014, 18:13

ça se voit qu'il passe son temps sur le org le Nando, il y a du contenu dans ses posts.
"les gens du nord ont dans leurs cœur le soleil qui non pas dehors" Manu le 4 avril 2016
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Messagepar Der » 12 Fév 2014, 18:13

Oh, et puis:

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Messagepar Der » 12 Fév 2014, 18:14

ChevalierBlanc a écrit:ça se voit qu'il passe son temps sur le org le Nando, il y a du contenu dans ses posts.


Ouais, mais de toute façon:
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Messagepar stikky » 12 Fév 2014, 20:04

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Messagepar rodolfo » 13 Fév 2014, 17:03

fernando a écrit:
Avec une certaine malice, les magistrats notent que « les seuls dépôts en espèces dont il a été justifié concernant les donateurs s’élèvent à 12.850 francs ».


Rodolfo, tu crois que l'achat de ton t-shirt "les jeunes avec Balladur" a été comptabilisé dans ces 12850 F ?



J'espère bien, tant que ca finance pas la prime internet des focntionnaires ou mieux, l'allocation famille.....
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Messagepar King Kong » 13 Fév 2014, 17:56

"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar King Kong » 13 Fév 2014, 17:59

"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar krouw2 » 13 Fév 2014, 18:24

Der a écrit:Oh, et puis:

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Messagepar John Holmes » 14 Fév 2014, 17:16

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Messagepar fernando » 15 Fév 2014, 17:18

Je l'ai déjà dit mais je le répète : avec cet accord de libre-échange UE-USA qui se négocie en notre nom dans l'opacité la plus totale, c'est une gigantesque filsdeputerie qui se prépare.

Accord UE-US : menaces sur la réglementation financière

14 février 2014 | Par Dessous de Bruxelles

Depuis 2008, les banques et leurs lobbies ont soigneusement veillé à étouffer dans l’œuf toute velléité de réglementation forte du secteur financier. Mais la finance est désormais passé de la défensive à l’offensive : elle se mobilise pour mettre à bas les maigres avancées sur lesquelles la crise financière a débouché. Les négociations transatlantiques actuellement en cours entre l’Union européenne et les États-Unis nous en donnent une illustration[1].

* * *

Ce n’est pas nouveau : l’Union européenne est sous l’influence des lobbies financiers. Lorsque, au lendemain de la crise de 2008, la Commission européenne constitue un «groupe d’experts de haut niveau» pour la conseiller sur la régulation financière, elle fait appel, sur huit membres, à quatre «experts» issus de l’industrie financière (dont le président du groupe) : de Larosière (BNP Paribas), Rainer Masera (Lehman Brothers), Otmar Issing (Goldman Sachs) et Onno Ruding (CitiGroup). D’une manière générale, il est notoire que les groupes d’experts de la Commission sont littéralement parasités par les grandes banques [2].

L’influence du lobby financier est par ailleurs manifeste dans le cadre des négociations en cours entre les Etats-Unis et l’UE pour un traité de libre-échange et d’investissement [3]. Avec le soutien de la Commission européenne et du gouvernement britannique, l’industrie financière souhaite remettre en cause les réglementations qui font barrière à ses activités de part et d’autres de l’Atlantique – quand bien même ces maigres barrières ont été érigées pour garantir un minimum de stabilité financière.

Les banques souhaitent obtenir, à travers des négociations commerciales menées dans le secret, des concessions qu’ils auraient difficilement pu obtenir auprès de leurs régulateurs et la mise en place de règles mieux à même de protéger les intérêts des investisseurs et de l’industrie financière [4]. Des préoccupations qui sont présentes dans le mandat de négociation de la Commission européenne, qui appelle, d’une part, à libéraliser tous les services y compris les services financiers, de l’autre à la protection des investissements... et surtout des investisseurs.

La loi de la finance

Dans le chapitre dédié aux investissements, le mandat de négociation de la Commission prévoit en effet que l’ensemble des paiements courants et des investissements directs soient libéralisés, à quelques exceptions près. Cela signifierait concrètement la remise en cause de tout contrôle des capitaux et de contrôle sur les paiements de biens et services, de dividendes et surtout sur les sommes considérables associées aux services financiers. Cela alors même que le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale commencent à reconnaître que le contrôle des capitaux peut jouer un rôle important pour lutter contre la spéculation et l’effet déstabilisateur des flux de capitaux y compris à destination des paradis fiscaux…

Les banques appellent par ailleurs de leurs vœux la mise en œuvre d’un principe de « reconnaissance mutuelle » entre les normes des Etats-Unis et de l’UE, qui pourrait permettre aux banques de bénéficier des normes les moins contraignantes de part et d’autres de l’Atlantique [5]. Une mesure qui, de fait, ruinerait par avance les efforts pour mettre en place des réglementations contraignantes, les banques pouvant opter pour les règles leur étant le plus favorable.

Enfin, à travers le mécanisme de règlement des différends prévu dans le traité transatlantique, les banques pourraient porter plainte contre un Etat dont les réglementations seraient trop strictes et attenteraient à de potentiels profits.

Mais outre les attaques sur les régulations existantes, les lobbies financiers souhaiteraient voir acter une véritable assurance-vie contre la régulation, sous le terme de « discipline réglementaire ». Il s’agirait ici :

- d’inclure des règles qui limiteraient le montant et l’ampleur des réglementations financières pour favoriser les flux financiers transatlantiques [6].

- d’inclure une clause de « transparence réglementaire », qui imposerait pour toute nouvelle régulation de consulter les « parties prenantes » (c’est-à-dire l’industrie financière) afin qu’elles puissent donner leur avis – en quelques sortes une reconnaissance officielle du rôle de lobbying de l’industrie financière [7].

- d’utiliser le principe de « liste négative » pour définir les services financiers qui seront libéralisés ; c’est-à-dire d’établir une liste de services qui ne seront pas dérégulés, tous les autres, y compris toutes les « innovations financières » ayant vocation à être libéralisés. Un autre moyen de lier, à l’avance, les poings des régulateurs [8]…

Le pire n'est pas certain

Un aspect des négociations transatlantiques, déjà peu médiatisées, a cependant été passé au silence dans les médias français : au début des négociations, en juillet 2013, l’administration Obama a refusé d’inclure dans les négociations l’« harmonisation » des services financiers dans les négociations transatlantiques, à la grande fureur de Wall Street, des banques européennes et même de la Commission européenne.

La sénatrice Elizabeth Warren, membre du comité aux affaires financières du Sénat américain, a déclaré « il y a des rumeurs qui courent sur les efforts des multinationales financières pour faire passer, à travers les accords de commerce, ce qu’elles ne pourraient obtenir au vu et au su de tous [9] »

Pour Earl Blumenauer, le traité transatlantique pourrait devenir « une porte dérobée pour défaire […] les nouvelles normes financières » introduites après la crise financière pour remettre en place un minimum de contrôle public sur des banques devenues dangereuses pour la société [10].

Qui sait si l’administration Obama ne sera pas amenée, sous la pression du secteur financier, à revenir sur sa position ? Il n’est pas impossible qu’elle marchande, avec la Commission, l’inclusion dans les négociations de l’« harmonisation » des services financiers en échange d’une contrepartie - dont il est certain que les européens paieront cher le prix. Pour éviter toute mauvaise surprise, la meilleure chose à faire reste sans doute de se mobiliser dès aujourd’hui afin de s’assurer que ce traité transatlantique, nuisible à bien d'autres titres, ne voie jamais le jour.
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Messagepar rodolfo » 15 Fév 2014, 17:21

"L'ennemi, c'est la finance!"

Je vous laisse deviner de qui ca vient.
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Messagepar fernando » 15 Fév 2014, 17:35

Ne remue pas le couteau dans la plaie Rodolfo, j'ai voté pour cette buse au 1er tour...

Accord transatlantique: Hollande joue avec le feu

13 février 2014 | Par Ludovic Lamant

Le président français veut accélérer les négociations de libre-échange entre l'UE et les États-Unis, pour éviter l'« accumulation de peurs ». À deux mois et demi des élections européennes, c'est une position surprenante, qui tranche avec la relative prudence affichée depuis le départ par Paris sur ce dossier.
François Hollande sait-il qu'il se tiendra des élections européennes fin mai ? Et que figurent, parmi les sujets explosifs de la campagne à venir, les négociations entre l'Union européenne et les États-Unis, pour conclure un accord de libre-échange censé accoucher de la plus grande zone de libre-échange au monde ?

À écouter ses remarques sur le sujet, lors d'une conférence de presse à Washington mardi, il est désormais permis d'en douter. Aux côtés de Barack Obama, le chef de l'État a plaidé sans détour pour une accélération du calendrier des discussions : « Aller vite n'est pas un problème, c'est une solution. Nous avons tout à gagner à aller vite. Sinon, nous savons bien qu'il y aura une accumulation de peurs, de menaces, de crispations. » Et le président français, que l'on a connu plus prudent sur le sujet, d'enfoncer le clou : « Si nous sommes de bonne foi, si nous sommes respectueux des positions des uns et des autres, si nous sommes attachés (…) à la croissance, nous pouvons aller vite » (voir la vidéo ci-dessous à partir de 52‘20”).

La commission européenne a reçu en juin 2013 un mandat pour négocier, au nom des 28 États membres de l'UE, cet accord avec Washington (le « TTIP », dans le jargon bruxellois). Officiellement, l'objectif est d'aboutir d'ici à la fin du mandat de la commission, en octobre 2014. Mais les bons connaisseurs du dossier s'attendent plutôt à ce que ces discussions s'étalent sur plusieurs années – et durent au moins jusqu'en 2015. À titre d'exemple, il avait fallu plus de quatre ans de négociations difficiles, pour que l'accord entre l'UE et le Canada soit signé, fin 2013 (et cet accord, sur le papier, est moins ambitieux que celui en cours de négociation avec Washington, qui va bien au-delà des seules baisses de droits de douane).

« Ce n'est pas François Hollande qui fixe le tempo de la négociation européenne, raille Yannick Jadot, eurodéputé d'EELV, ferme opposant au projet. Il dit vouloir accélérer, mais ce n'est pas du tout la réalité de la négociation, qui est plutôt en train de marquer le pas ces jours-ci. Côté américain, le congrès refusera sans doute de valider le mandat de négociations d'ici aux élections de mi-mandat, fin 2014. » Barack Obama est à la peine avec sa majorité démocrate au congrès, qui rechigne à lui accorder le fast track, ce blanc-seing qui permet au gouvernement de gagner du temps et négocier des accords internationaux sans en rendre compte, au fil de la négociation, aux parlementaires.

Jusqu'à présent, Paris faisait plutôt partie, au sein de l'UE, des capitales les moins enthousiastes face à ce projet censé faire grimper à terme de 0,5 à un point la croissance du PIB de l'UE – selon des prévisions de la commission européenne difficiles à vérifier. En juin 2013, c'est au terme d'une mobilisation des Français que le secteur de l'audiovisuel a été exclu du champ des négociations, au grand regret du commissaire au commerce, Karel De Gucht. Dans un entretien accordé à Mediapart en avril 2013, Nicole Bricq, la ministre du commerce extérieur, proposait même de… « ne pas se précipiter », pour mieux défendre les intérêts français.

Presque un an plus tard, la sortie de François Hollande, à Washington, a donc de quoi surprendre. Même l'UMP, au parlement européen, y est allé de son communiqué cinglant : « Est-ce la chaleur du banquet officiel qui a inspiré à François Hollande cette stratégie de la précipitation ? Elle nous semble à tout le moins prématurée et peu judicieuse », a commenté l'eurodéputée Constance Le Grip.
En Allemagne, le débat prend

En proposant d'accélérer le calendrier, le président français tourne aussi le dos à tout un pan de la société civile, qui dénonce l'opacité des négociations. Pour bon nombre d'associations, il faudrait au contraire prendre davantage de temps, pour mener un débat serein sur ces questions lourdes de conséquences pour l'avenir. « Les négociations continuent dans le secret, malgré la petite amélioration apportée par la création d'un groupe d'experts sur le sujet », commente Natacha Cingotti, de l'ONG Friends of the Earth à Bruxelles. « Les enjeux de cet accord sont tels, qu'il est absolument essentiel d'ouvrir le processus et d'assurer que toute la transparence soit faite autour des négociations. Les citoyens européens et américains doivent être capables de participer. »

Pour le socialiste Henri Weber, qui s'était battu l'an dernier, au parlement européen, pour « sauver » l'exception culturelle française, « la question du délai ne doit pas être un fétiche, ce qui est déterminant, c'est de savoir si l'on négocie un bon ou un mauvais accord ». Et l'élu de préciser, en défense du président socialiste : « Ce qui doit commander l'ensemble, c'est le respect des conditions fixées par le parlement européen dans la résolution qu'il a votée, en mai dernier, pour définir le mandat de négociation. »
© Les chefs des négociations: Daniel Mullaney pour les E-U, et Ignacio Garcia Bercero (à droite) pour l'UE. ©Reuters

Une fois les négociations entre l'UE et les États-Unis terminées (si elles aboutissent un jour…), il reviendra aux parlementaires européens de valider, in fine, le projet d'accord. En l'état, un rejet du texte – comme ce fut déjà le cas à l'été 2012 avec un autre texte sensible, ACTA – n'est pas exclu. Quoi qu'en pense François Hollande, le sujet devrait donc être l'un des thèmes de la campagne des européennes. En France, les partis à gauche du PS, comme le Front de gauche, Europe Ecologie Les Verts ou Nouvelle Donne, y sont opposés.

« Cela ressemble surtout à la méthode Coué : Hollande veut montrer qu'on est vraiment copains avec les États-Unis », poursuit Yannick Jadot. « D'un côté, il nous explique que l'affaire des écoutes de la NSA, ce n'est déjà plus un sujet. De l'autre, qu'il faut accélérer sur le TTIP. Mais ce sont des effets de tribune, qui masquent une forme d'impuissance politique. »
Lire aussi

Cet empressement de François Hollande, visiblement soucieux de jouer au bon élève auprès d'Obama, apparaît d'autant plus maladroit, qu'ailleurs en Europe, les plus fervents défenseurs d'un accord avec les États-Unis se font, eux, plus prudents depuis peu. Karel de Gucht, le commissaire européen au commerce, a ainsi promis une consultation publique avec les citoyens européens, à partir du mois de mars, sur l'un des points les plus contestés des négociations: la procédure de « règlement des différends entre États et investisseurs » (lire notre article). Une manœuvre pour faire baisser la pression, à l'approche des élections ?

En Allemagne également, alors qu'Angela Merkel est une chaude partisane du futur « TTIP », le débat commence à prendre, sur fond de tensions avec les États-Unis, après le scandale des écoutes de la NSA. Les sociaux-démocrates s'interrogent. Le responsable des négociations pour l'UE, l'Espagnol Ignacio Garcia Bercero, a ainsi fait le déplacement en début de semaine à Berlin, pour répondre aux inquiétudes d'une partie de l'opinion publique allemande, qui redoute les retombées de cet accord en matière de sécurité alimentaire (avec l'importation, par exemple, de poulets au javel ou de bœuf aux hormones).

Apparemment satisfait des bonnes dispositions de son homologue français sur ce dossier, Barack Obama s'est contenté d'ajouter, lors de la conférence de presse mardi à Washington : « Je veux remercier François pour sa coopération. »
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Messagepar wipoLEgonbou » 16 Fév 2014, 13:14

Tu peux faire un résumé? J'me lève la, c'est difficile pour moi.
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Messagepar fernando » 16 Fév 2014, 13:39

En 2 mots, la commission européenne est une merde et Hollande est une merde.
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Messagepar wipoLEgonbou » 16 Fév 2014, 14:08

Ca sent l'analiz just, merci lami
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Messagepar fernando » 19 Fév 2014, 12:57

FMI admet qu'il n'existe pas de seuil critique de la dette publique

Le Monde.fr | 18.02.2014 à 13h13 | Par Marie Charrel

La croissance d'un pays ne ralentit pas automatiquement lorsque sa dette publique dépasse le seuil de 90 % du PIB. C'est la conclusion à laquelle parviennent Andrea Pescatori, Damiano Sandri et John Simon dans une étude qu'ils viennent de publier sur le sujet, et intitulée « Dette et croissance : y a-t-il un seuil magique ? » (« Debt and Growth: Is There a Magic Threshold? »).

Ces trois chercheurs du Fonds monétaire international (FMI) apportent ici une nouvelle pierre à la polémique qui a violemment agité le monde académique – et politique –à l'été 2013.

L'affaire remonte à 2010, lorsque deux pointures de Harvard, Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff, publièrent un article assurant qu'un taux d'endettement public supérieur à 90 % du PIB entraîne systématiquement une baisse du taux de croissance. Et ce, quel que soit le niveau de développement du pays.

Leur démonstration eut une influence majeure sur la conception des plans d'ajustement mis en œuvre dans les pays du sud de l'Europe. Olli Rehn, le Commissaire européen aux Affaires économiques, cita ainsi à de nombreuses reprises l'article afin d'encourager les pays en difficulté dans la zone euro à prendre des mesures de rigueur.

Problème : une partie des équations des deux économistes était fausse ! En 2013, deux étudiants de l'université Amherst du Massachussetts ont ainsi identifié plusieurs erreurs grossières dans les formules de calculs Excel qu'ils ont utilisées.

De plus, les données de certains pays, la Nouvelle-Zélande, le Canada et l'Australie, ont été exclues sans motif justifiable du champ de leur enquête.

Face au tollé, M. Reinhart et M. Rogoff ont reconnu leurs erreurs, tout en maintenant que leur constat était toujours valable.

LA TRAJECTOIRE AUSSI DÉTERMINANTE QUE LE NIVEAU

La nouvelle étude publiée par les experts du FMI sonne donc comme un nouveau coup de semonce pour les deux stars de Harvard. Les auteurs y passent en revue près d'un siècle d'indicateurs économiques provenant de trente-quatre pays.

« Nous n'avons trouvé aucune preuve d'un seuil particulier d'endettement au-dessus duquel les perspectives de croissance à moyen terme seraient significativement compromises », attestent-ils. Selon eux, la trajectoire suivie par l'endettement public est aussi déterminante que son niveau absolu.

« Les pays ayant une dette publique élevée mais en voie de diminution affichent en effet des taux de croissance similaires à ceux de pays beaucoup moins endettés », commentent-ils.

Une conclusion plutôt encourageante pour la zone euro, qui a vu son endettement se réduire de 93,4 % à 92,7 % du PIB au troisième trimestre 2013, soit la première baisse enregistrée depuis 2007.

Les auteurs soulignent néanmoins qu'un niveau élevé de dette publique rend le PIB plus volatil, notamment à cause de la pression des marchés et des mesures d'austérité mises en place pour tenter de redresser les finances publiques.

Cette étude illustre une nouvelle fois les débats régnant au sein même du FMI sur la question de la dette et de l'austérité. En janvier 2013, son économiste en chef Olivier Blanchard avait ainsi admis que l'institution a sous-estimé l'impact récessif des mesures d'austérité mis en œuvre pendant la crise.
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Messagepar fernando » 19 Fév 2014, 14:36

Dans la série "la finance est mon ennemi"...

24h pour sauver la taxe sur les transactions financières en Europe


17 février 2014 | Par ATTAC FRANCE

A la veille d’une échéance cruciale, Attac participe à une vaste mobilisation pour que le gouvernement français cesse de saper le projet de taxe européenne sur les transactions financières.


Le 19 février prochain, la France et l’Allemagne doivent annoncer leur position commune sur le projet européen de taxe sur les transactions financières (TTF) proposé par la Commission.

Ce projet, sous la forme d’une coopération renforcée entre 11 États membres de l’Union européenne, représenterait une avancée importante pour réduire la spéculation financière et dégager des ressources publiques non négligeables.

D’après les chiffres fournis par la Commission, avec un taux de 0,1 % sur les actions et obligations et de 0,01 % sur l’ensemble des produits dérivés, cette taxe pourrait rapporter 36 milliards d’euros par an.

La proposition de TTF européenne est soutenue par l’Allemagne, mais plusieurs signaux indiquent que le gouvernement français, sous la pression des banques et lobbies financiers, cherche à affaiblir la portée de cette proposition.

Des fuites ont révélé que les négociateurs français s’opposent ainsi à l’inclusion de l’ensemble des dérivés dans l’assiette de la taxe. Pierre Moscovici a par exemple lui-même publiquement déclaré que le projet de TTF européenne était « excessif ». En fait, Bercy souhaite prendre pour modèle la prétendue « TTF » française, qui n’est qu’un simple impôt de bourse ré-introduit en 2011 sous la présidence de N. Sarkozy.
•L’Elysée à l’écoute des banques et non des citoyens européens ?

Devant la menace de voir la France tirer vers le bas le projet de TTF européenne, 305 associations, ONG et syndicats européens ont signé une lettre ouverte à François Hollande pour l’enjoindre de ne pas céder au lobby des banques et de mettre en œuvre une véritable taxe sur les transactions financières.

En France, cette lettre a été relayée depuis trois jours par plus de 12 000 personnes qui l’ont envoyée en leur nom à François Hollande. Pourtant, à cette heure, ni Attac France ni aucun des signataires n’a reçu de réponse, même symbolique, de la part de l’Élysée.

François Hollande qui déclarait « mon véritable adversaire, c’est la finance » aurait-il oublié ses promesses de campagne en faveur d’une TTF « large » ?

À défaut de répondre à l’inquiétude des citoyens européens, il rencontre aujourd’hui grandes banques, entreprises multinationales et investisseurs internationaux pour leur promettre des aménagements aux petits soins, notamment fiscaux, afin d’attirer les investissements étrangers...
•Ils ont dit...

Dans la perspective du sommet franco-allemand du 19 février, des organisations citoyennes allemandes et françaises (Attac, Oxfam, Weed), ainsi que la Confédération européenne des syndicats, ont organisé le 12 février dernier une conférence de presse au Parlement européen à Bruxelles afin d’interpeller les euro-députés du Parti socialiste européen (PSE), des Verts et de la Gauche unitaire européenne (GUE).

Les participants ont déploré l’offensive virulente des lobbies bancaires et financiers contre le projet de TTF européenne. Ils ont soutenu le projet de la Commission et fait part de leurs inquiétudes face aux critiques injustifiées de la directive par les autorités françaises.

Dominique Pilhon (Porte-parole d’Attac France) :
« Les banques se mobilisent contre la taxe sur les transactions financières, car elle luttera efficacement contre la spéculation et leur enlèvera une partie de leur activité. »

Isabelle Thomas (Députée européenne, tête de liste PS dans l’Ouest aux élections européennes) :
« Il y a eu des engagements pris, nous devons les appliquer. » (référence à la campagne du PSE pour une taxe de 0,05 % sur l’ensemble des transactions financières)

Marie-Christine Vergiat (Députée européenne de la Gauche unitaire européenne) :
« Les États sont à la manœuvre pour détricoter la proposition de la Commission européenne, aussi minime soit-elle »

Bernadette Ségol (Secrétaire générale de la Confédération européenne des Syndicats) :
« La taxe sur les transactions financières est un des leviers pour relancer la croissance. »

Udo Bullmann (Député européen, membre du Parti social-démocrate allemand) :
« Nous ne pouvons fermer les yeux sur les dérives de la finance. Il nous faut la taxe sur les transactions financières. »

Dans une réponse écrite à Attac, les têtes de liste Europe-Ecologie - Les Verts pour les élections européennes ont affirmé : « Inlassablement, publiquement, concrètement, nous avons soutenu sans réserve la proposition de la Commission [...]. François Hollande et Angela Merkel doivent donc définitivement s’engager à adopter la proposition de la Commission européenne dans les plus brefs délais. »

La mobilisation européenne pour une véritable TTF en Europe ne cesse de grandir. François Hollande doit répondre aux exigences citoyennes et cesser de jouer la partition du lobby des banques !
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Messagepar Der » 19 Fév 2014, 14:37

Personnes n'a encore mis les économistes dans le topic FDP?
Les mecs qui t'expliquent lundi, pourquoi ce qu'ils ont prédit vendredi, ne s'est pas réalisé samedi.
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Messagepar laurentlille1 » 19 Fév 2014, 14:41

Bah les économistes, c'est comme les traders, pas mal de hasard. Mais en touchant un peu à tout et en disant tout et son contraire, t'as forcément juste à un moment.
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Messagepar Dageek » 19 Fév 2014, 14:51

Attali et elie Cohen envoient du lourd sur le sujet.
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Messagepar krouw2 » 19 Fév 2014, 15:03

encore de l' antisémitimse!

sinon l' Europe avec les Ukrainos, ils ont pas tardé à réagir!
Hollande 2027
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Messagepar bijams » 19 Fév 2014, 15:16

M'étonne que BHL n'est pas encore en Ukraine.
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Messagepar SAV » 19 Fév 2014, 16:04

bijams a écrit:M'étonne que BHL n'est pas encore en Ukraine.

C'est déjà fait, tu penses bien...
Brigitte Macron 2027.
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Messagepar Dageek » 19 Fév 2014, 16:10

Photo deja postée, pose cheveux au vent, l air revolté.
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Messagepar Der » 19 Fév 2014, 16:32

Dageek a écrit:Photo deja postée, pose cheveux au vent, l air revolté.

'tain BHL, même aux chiottes en train couler un bronze, il doit être cheveux au vent, la chemise entrouverte, l'air révolté.
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Messagepar King Kong » 20 Fév 2014, 00:38

bhl le mec qui soutient les islamistes en Lybie et en Syrie et soutient les nationalistes de Svoboda en Ukraine, mais tant que c'est bon pour israel!
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar fernando » 20 Fév 2014, 14:26

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Messagepar laurentlille1 » 20 Fév 2014, 14:34

On leur dit quand qu'on veut pas d'eux en Europe?
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Messagepar fernando » 20 Fév 2014, 14:37

King Kong a écrit:bhl le mec qui soutient les islamistes en Lybie et en Syrie et soutient les nationalistes de Svoboda en Ukraine, mais tant que c'est bon pour israel!


C'est quoi le rapport avec Israël?

Les FARC en Colombie ils font le jeu d'Israël aussi?
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Messagepar krouw2 » 20 Fév 2014, 14:56

Mike futur rédac chef du dessous des cartes

L' UE tjrs la réactivité just

krouw2 a écrit:sinon tout le monde s'en branle de l' Ukraine? y a plus de débat quand il y a 3 cailloux qui volent chez les narabs
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