Bah dis donc, il est temps qu'Hafiz vende ses parts, ils sont énervés les tigrous !
Mais bon, comme dirait Givrais, ce ne sont pas des supporters du RâCLe, meilleur public de Fransse ...
[O1T] FOOT ETRANGER!
par fernando » 25 Avr 2016, 09:10
Une pensée pour Labrune le visionnaire
Angleterre : Riyad Mahrez (Leicester) élu joueur de l'année !
Révélation de la saison avec Leicester, Riyad Mahrez a été élu joueur de l'année en Premier League. Une première pour un footballeur africain.
Riyad Mahrez vit décidément un conte de fées. Le milieu offensif qui était en Ligue 2, au Havre, jusqu'en janvier 2014 connaît une ascension fulgurante et vient d'être élu joueur de l'année en Premier League. Devenu international algérien en 2014, Mahrez pourrait contribuer à l'une des plus grandes sensations de l'histoire, puisque Leicester est bien parti pour être sacré en Angleterre.
Et le natif de Sarcelles n'est bien sûr pas étranger à cet incroyable parcours, puisqu'il totalise 17 buts et 11 passes décisives en 34 matches de Championnat. Au palmarès de cette prestigieuse récompense, Riyad Mahrez succède au Belge Eden Hazard et devient le premier joueur africain à se voir décerner ce trophée.
Le milieu relayeur de Tottenham Dele Alli a été élu meilleur espoir, tandis que les Français N'Golo Kanté (Leicester) et Dimitri Payet (West Ham) figurent dans l'équipe de l'année.
Angleterre : Riyad Mahrez (Leicester) élu joueur de l'année !
Révélation de la saison avec Leicester, Riyad Mahrez a été élu joueur de l'année en Premier League. Une première pour un footballeur africain.
Riyad Mahrez vit décidément un conte de fées. Le milieu offensif qui était en Ligue 2, au Havre, jusqu'en janvier 2014 connaît une ascension fulgurante et vient d'être élu joueur de l'année en Premier League. Devenu international algérien en 2014, Mahrez pourrait contribuer à l'une des plus grandes sensations de l'histoire, puisque Leicester est bien parti pour être sacré en Angleterre.
Et le natif de Sarcelles n'est bien sûr pas étranger à cet incroyable parcours, puisqu'il totalise 17 buts et 11 passes décisives en 34 matches de Championnat. Au palmarès de cette prestigieuse récompense, Riyad Mahrez succède au Belge Eden Hazard et devient le premier joueur africain à se voir décerner ce trophée.
Le milieu relayeur de Tottenham Dele Alli a été élu meilleur espoir, tandis que les Français N'Golo Kanté (Leicester) et Dimitri Payet (West Ham) figurent dans l'équipe de l'année.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par fernando » 26 Avr 2016, 17:06
ah ah ah cheeeuuurr
Le probable titre de Leicester affole les bookmakers anglais
Si Leicester gagne un de ses trois derniers matches, il sera sacré champion de Premier League. Un scénario qui va coûter cher aux bookmakers.
Si en juillet, vous aviez misé 5 euros sur la victoire finale de Leicester en Premier League auprès des bookmakers anglais, vous auriez gagné 25 000€ car la cote de Leicester City était de 5000 contre 1. Quelques supporters avaient tenté leur chance en misant de petites sommes sur leur équipe favorite. Devant les gains potentiels, les sites de pari ont essayé de limiter les dégâts comme avec ce fan qui a renoncé à des dizaines de milliers de livres sterling.
Mardi, William Hill, un des principaux bookmakers d'Angleterre a annoncé qu'un titre remporté par Leicester occasionnerait la plus grosse perte jamais enregistrée par le secteur durant toute l'histoire de la Premier League. Hill a estimé que cela coûterait au moins dix millions de livres (13 millions d'euros). Par ailleurs, il a aussi affirmé qu'un pari réussi à 5000 contre 1 serait la cote la plus rentable de tout les temps.
Le probable titre de Leicester affole les bookmakers anglais
Si Leicester gagne un de ses trois derniers matches, il sera sacré champion de Premier League. Un scénario qui va coûter cher aux bookmakers.
Si en juillet, vous aviez misé 5 euros sur la victoire finale de Leicester en Premier League auprès des bookmakers anglais, vous auriez gagné 25 000€ car la cote de Leicester City était de 5000 contre 1. Quelques supporters avaient tenté leur chance en misant de petites sommes sur leur équipe favorite. Devant les gains potentiels, les sites de pari ont essayé de limiter les dégâts comme avec ce fan qui a renoncé à des dizaines de milliers de livres sterling.
Mardi, William Hill, un des principaux bookmakers d'Angleterre a annoncé qu'un titre remporté par Leicester occasionnerait la plus grosse perte jamais enregistrée par le secteur durant toute l'histoire de la Premier League. Hill a estimé que cela coûterait au moins dix millions de livres (13 millions d'euros). Par ailleurs, il a aussi affirmé qu'un pari réussi à 5000 contre 1 serait la cote la plus rentable de tout les temps.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par fernando » 26 Avr 2016, 17:51
Matthieu Delpierre va mettre fin à sa carrière
Le club du Melbourne Victory a annoncé mardi que son défenseur Matthieu Delpierre allait mettre un terme à sa carrière au mois de mai.
Au terme d'une dernière pige en Australie, Matthieu Delpierre (34 ans ce mardi) va mettre un terme à sa carrière. Le club du Melbourne Victory, pour lequel le défenseur joue depuis 2014, a annoncé mardi que le Français s'arrêtera après les huitièmes de finale de la Ligue des champions asiatique, prévues en mai.
«C'était une décision difficile à prendre, a expliqué le joueur sur le site du club. Je crois que c'est le meilleur moment pour achever ma carrière. Je veux remercier tout le club du Melbourne Victory pour m'avoir accueilli ces deux dernières années.»
Avant de jouer en Australie, Matthieu Delpierre a notamment remporté la Bundesliga avec Stuttgart en 2007 et disputé la Ligue des champions avec Lille en 2002. Il n'a en revanche jamais été sélectionné en équipe de France.
Le club du Melbourne Victory a annoncé mardi que son défenseur Matthieu Delpierre allait mettre un terme à sa carrière au mois de mai.
Au terme d'une dernière pige en Australie, Matthieu Delpierre (34 ans ce mardi) va mettre un terme à sa carrière. Le club du Melbourne Victory, pour lequel le défenseur joue depuis 2014, a annoncé mardi que le Français s'arrêtera après les huitièmes de finale de la Ligue des champions asiatique, prévues en mai.
«C'était une décision difficile à prendre, a expliqué le joueur sur le site du club. Je crois que c'est le meilleur moment pour achever ma carrière. Je veux remercier tout le club du Melbourne Victory pour m'avoir accueilli ces deux dernières années.»
Avant de jouer en Australie, Matthieu Delpierre a notamment remporté la Bundesliga avec Stuttgart en 2007 et disputé la Ligue des champions avec Lille en 2002. Il n'a en revanche jamais été sélectionné en équipe de France.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par fernando » 02 Mai 2016, 20:37
C'est la fête chez rodolfo
Le Legia Varsovie s'offre une nouvelle Coupe de Pologne
Tenant du titre, le Legia Varsovie a conservé la Coupe de Pologne lundi en disposant du Lech Poznan (1-0).
Le Legia peut encore rêver d'un doublé. Le leader du championnat polonais s'est adjugé lundi une nouvelle Coupe de Pologne aux dépens du Lech Poznan (1-0). Il a fallu attendre la dernière demi-heure et un but d'Aleksandar Prijovic pour sceller le sort de cette finale. Les joueurs de Varsovie ont remporté leur 18e Coupe nationale (la cinquième en six ans) alors que Poznan a échoué pour la seconde fois consécutive en finale.
Le Legia Varsovie s'offre une nouvelle Coupe de Pologne
Tenant du titre, le Legia Varsovie a conservé la Coupe de Pologne lundi en disposant du Lech Poznan (1-0).
Le Legia peut encore rêver d'un doublé. Le leader du championnat polonais s'est adjugé lundi une nouvelle Coupe de Pologne aux dépens du Lech Poznan (1-0). Il a fallu attendre la dernière demi-heure et un but d'Aleksandar Prijovic pour sceller le sort de cette finale. Les joueurs de Varsovie ont remporté leur 18e Coupe nationale (la cinquième en six ans) alors que Poznan a échoué pour la seconde fois consécutive en finale.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par John Holmes » 02 Mai 2016, 22:07
Tottenham qui s'accroche sa mère la pute....
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
ChevalierBlanc - janvier 2021
par rodolfo » 02 Mai 2016, 22:40
fernando a écrit:C'est la fête chez rodolfo
Le Legia Varsovie s'offre une nouvelle Coupe de Pologne
Tenant du titre, le Legia Varsovie a conservé la Coupe de Pologne lundi en disposant du Lech Poznan (1-0).
Le Legia peut encore rêver d'un doublé. Le leader du championnat polonais s'est adjugé lundi une nouvelle Coupe de Pologne aux dépens du Lech Poznan (1-0). Il a fallu attendre la dernière demi-heure et un but d'Aleksandar Prijovic pour sceller le sort de cette finale. Les joueurs de Varsovie ont remporté leur 18e Coupe nationale (la cinquième en six ans) alors que Poznan a échoué pour la seconde fois consécutive en finale.
J'avais zappé.
Bravo à eux :)
Le Legia reste LE club de Polakie.
par fernando » 03 Mai 2016, 10:14
John Holmes a écrit:Bravo aux Foxes...
C'est un incroyable exploit quand même. Sur la durée d'une saison, surpasser autant de clubs avec des moyens supérieurs, dans le championnat où il y a sans doute le plus de poids lourds qui se tirent la bourre, c'est énorme, encore plus qu'un parcours en coupe miraculeux type Grèce à l'euro 2004 ou Calais en coupe de France.
Je ne sais pas quel est leur budget exactement par rapport aux autres clubs de PL, chapeau à eux en tous cas.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par Dogue-son » 03 Mai 2016, 12:56
fernando a écrit:John Holmes a écrit:Bravo aux Foxes...
C'est un incroyable exploit quand même. Sur la durée d'une saison, surpasser autant de clubs avec des moyens supérieurs, dans le championnat où il y a sans doute le plus de poids lourds qui se tirent la bourre, c'est énorme, encore plus qu'un parcours en coupe miraculeux type Grèce à l'euro 2004 ou Calais en coupe de France.
Je ne sais pas quel est leur budget exactement par rapport aux autres clubs de PL, chapeau à eux en tous cas.
Ils ont fait la saison quasiment parfaite, avec très peu de mauvaises périodes alors que les "gros" se sont montrés très en-dessous de leurs potentiels.
Arsenal a été incapable d'être régulier, MU n'a toujours pas trouvé de véritable identité de jeu, City l'a joué en mode sénateur en étant là sans être vraiment là, Liverpool a été capable du meilleur comme (plus souvent) du pire sans aucune prévisibilité et Chelsea a été fantomatique dès l’entame. Reste Tottenham qui a plutôt produit du bon jeu mais s'est montré moyen en début de saison et finalement fébrile dans la dernière ligne droite.
I used to be a fan. Now I'm an air conditioner
par mr_tnt » 03 Mai 2016, 13:28
fernando a écrit:John Holmes a écrit:Bravo aux Foxes...
C'est un incroyable exploit quand même. Sur la durée d'une saison, surpasser autant de clubs avec des moyens supérieurs, dans le championnat où il y a sans doute le plus de poids lourds qui se tirent la bourre, c'est énorme, encore plus qu'un parcours en coupe miraculeux type Grèce à l'euro 2004 ou Calais en coupe de France.
Je ne sais pas quel est leur budget exactement par rapport aux autres clubs de PL, chapeau à eux en tous cas.
17eme budget de premier league
par fernando » 03 Mai 2016, 13:43
Sans être le Petit Poucet de la Premier League, Leicester dispose d’un budget largement inférieur aux plus grosses écuries du championnat. A l’issue de la saison 2014-2015, il disposait de 137,2 millions d’euros de revenus, selon le cabinet Deloitte, loin des 519 millions d’euros de Manchester United, des 435 millions d’euros d’Arsenal ou encore des 420 millions d’euros de Chelsea
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/05/03/football-anglais-les-chiffres-marquants-de-la-victoire-de-leicester-en-premier-league_4912862_4355770.html
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/05/03/football-anglais-les-chiffres-marquants-de-la-victoire-de-leicester-en-premier-league_4912862_4355770.html
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par fernando » 03 Mai 2016, 13:44
La victoire de Leicester n’est pas la défaite du « football business »
LE MONDE | 03.05.2016 à 10h32 • Mis à jour le 03.05.2016 à 12h07 | Par Clément Guillou
En mai 2016, l’Europe du football célèbre les retrouvailles de son sport avec la glorieuse incertitude qui est censée l’accompagner : Leicester City est champion d’Angleterre en damant le pion aux richissimes clubs de Premier League, qui ont l’habitude de se partager les honneurs. C’est féerique. Mais en faire le symbole de la défaite de l’argent qui pourrit le football, c’est aller un peu loin.
Les héros du football à la papa, cette saison, sont à chercher ailleurs. Peut-être à Bournemouth, qui a obtenu son maintien dans la même Premier League, à Eibar, ce club basque qui pointe fièrement au 11e rang de la Liga, ou même Villarreal, bien parti pour disputer la finale de la Ligue Europa.
Car Leicester n’est finalement que la copie plus présentable des mastodontes du championnat anglais, où la lente mutation du football en un spectacle régie par l’argent et rien d’autre est en voie d’achèvement.
Bien sûr, les patrons du club ont évité plusieurs des écueils dans lesquels versent facilement certains concurrents pour qui l’argent n’est pas un problème : à Leicester, le siège de l’entraîneur n’est pas éjectable – avant Claudio Ranieri, Nigel Pearson était là depuis quatre saisons – et le recrutement est souvent intelligent.
Mais Leicester n’est pas non plus un petit poucet.
50 millions d’euros de transferts
Si Leicester n’a pas dépensé davantage à l’intersaison, c’est aussi qu’il n’a pas attiré de joueurs de renom dans cette petite ville ouvrière des Midlands, qui vit dans l’ombre de Birmingham et où le football passe derrière le rugby. Ainsi, City était prêt à dépenser plus qu’Aston Villa pour accueillir le Nantais Jordan Veretout, ou à mettre 15 millions d’euros et un salaire « absurde » sur la table pour s’attacher le talent du Chilien Charles Aranguiz, qui a préféré le Bayer Leverkusen.
Malgré ces refus, le club a dépensé 50 millions d’euros en indemnités de transfert cette saison, autant que Lyon et Marseille réunis. Sur les deux dernières saisons, Leicester pointe à la huitième place des clubs anglais les plus dépensiers. Le club ne mise jamais démesurément sur un joueur, mais tente plusieurs coups à chaque intersaison ; ce qui lui a permis d’attirer pour presque rien certains de ses meilleurs joueurs, comme Jamie Vardy et Riyad Mahrez.
Leicester recourt aussi beaucoup, comme la concurrence, au système de prêts, qui permet de garder dans les actifs du club un joueur envoyé ailleurs pour prendre de la valeur : le Français Yohan Benalouane, arrivé cet été, a été prêté à la Fiorentina en janvier, comme le Croate Andrej Kramaric, plus chère recrue de l’histoire du club (12 millions d’euros) et expédié au bout d’un an à Hoffenheim.
Deux joueurs de l’effectif ont été achetés à 20 ans à des clubs formateurs et parcourent depuis les divisions inférieures du football britannique, tout en restant contractuellement attachés au club, qui espère en tirer un jour quelque bénéfice financier ou sportif. Jacob Blyth a ainsi été recruté il y a quatre ans par Leicester. Il n’a jamais porté son maillot bleu en compétition mais a joué, dans l’intervalle, pour cinq clubs différents.
Le propriétaire, un milliardaire thaïlandais
Aucun joueur formé au club n’est titulaire dans l’équipe championne d’Angleterre. La chose ne manque pas d’étonner dans un club qui a fait émerger plusieurs internationaux anglais de renom, comme le gardien Peter Shilton ou les buteurs Gary Lineker et Emile Heskey. Cette saison, on a davantage parlé du centre de formation de Leicester pour la présence de trois de ses membres dans une « sextape » tournée l’été en Thaïlande et agrémentée d’insultes racistes. Tous ont été licenciés.
La sévérité de la peine avait sans doute à voir avec la nationalité du propriétaire du club. Depuis 2010, Leicester est passé sous pavillon thaïlandais, par l’intermédiaire du milliardaire Vichai Srivaddhanaprabha, un nom honorifique attribué par le roi à l’homme d’affaires pour ses succès. Avant 2013, il s’appelait, beaucoup plus simplement, Vichai Raksriaksorn.
La fortune de celui que les habitants de Leicester appellent « Vichai » est estimée à 2,5 milliards de dollars ; ce qui lui permet de repartir en hélicoptère depuis le centre du stade après les matchs, de distribuer des bouteilles de Singha, la bière thaïlandaise, à tous les spectateurs le jour de son anniversaire, et de maintenir les places à un prix raisonnable (l’abonnement le plus répandu est à 450 livres, soit 573 euros, ce qui ne laisse que quatre clubs plus abordables que Leicester).
Ce passionné de polo a fondé en 1989 sa société de magasins Duty-Free, King Power, dont les revenus ont explosé après qu’il a obtenu en 2006, grâce à ses réseaux politiques, la concession exclusive des magasins du nouvel aéroport de Bangkok. L’homme d’affaires s’est aussi montré très généreux avec les œuvres de charité du roi de Thaïlande, ce qui lui a permis de continuer à prospérer après la chute du premier ministre, Thaksin Shinawatra. La croissance du tourisme dans la région fait mécaniquement celle de King Power.
Un précurseur du « naming »
Le nom s’affiche partout à Leicester, sur les maillots des joueurs et tout autour du stade, qui porte le nom de l’entreprise du patron. Le King Power Stadium a succédé en 2011 au Walkers Stadium, qui était déjà une marque de chips sponsor du club. Le club a ainsi cédé au « naming » dès 2002, lorsque Leicester a quitté son antique stade de Filbert Street, soit plusieurs années avant ses rivaux de Premier League.
Vichai, qui a placé son fils à la direction exécutive du club, apporte ainsi de l’argent indirectement à Leicester City grâce au sponsoring du maillot et du stade. La ligue anglaise de football se demande par ailleurs si le milliardaire n’a pas tenté, au cours de la saison de la promotion en Premier League (2013-2014), de contourner son modèle de fair-play financier, visant à limiter les pertes des clubs.
A vrai dire, l’histoire telle que relatée par le Guardian laisse peu de doutes sur le fait que Leicester a fait passer 11 millions de livres dans ses caisses par l’intermédiaire du fils d’un haut responsable du football anglais, lui-même proche des propriétaires thaïlandais.
Le contrat surestimait lourdement la valeur du sponsoring du club et permettait, de la même manière que le Paris-Saint-Germain avait tenté d’échapper au fair-play financier de l’UEFA grâce à un accord monumental avec l’office du tourisme du Qatar, de contourner les règles du fair-play financier. L’enquête de la Premier League est toujours en cours mais Leicester a pu, cette année-là, monter en première division grâce à une masse salariale dépassant les revenus totaux du club. On a vu mieux comme porte-étendard d’un football sain.
LE MONDE | 03.05.2016 à 10h32 • Mis à jour le 03.05.2016 à 12h07 | Par Clément Guillou
En mai 2016, l’Europe du football célèbre les retrouvailles de son sport avec la glorieuse incertitude qui est censée l’accompagner : Leicester City est champion d’Angleterre en damant le pion aux richissimes clubs de Premier League, qui ont l’habitude de se partager les honneurs. C’est féerique. Mais en faire le symbole de la défaite de l’argent qui pourrit le football, c’est aller un peu loin.
Les héros du football à la papa, cette saison, sont à chercher ailleurs. Peut-être à Bournemouth, qui a obtenu son maintien dans la même Premier League, à Eibar, ce club basque qui pointe fièrement au 11e rang de la Liga, ou même Villarreal, bien parti pour disputer la finale de la Ligue Europa.
Car Leicester n’est finalement que la copie plus présentable des mastodontes du championnat anglais, où la lente mutation du football en un spectacle régie par l’argent et rien d’autre est en voie d’achèvement.
Bien sûr, les patrons du club ont évité plusieurs des écueils dans lesquels versent facilement certains concurrents pour qui l’argent n’est pas un problème : à Leicester, le siège de l’entraîneur n’est pas éjectable – avant Claudio Ranieri, Nigel Pearson était là depuis quatre saisons – et le recrutement est souvent intelligent.
Mais Leicester n’est pas non plus un petit poucet.
50 millions d’euros de transferts
Si Leicester n’a pas dépensé davantage à l’intersaison, c’est aussi qu’il n’a pas attiré de joueurs de renom dans cette petite ville ouvrière des Midlands, qui vit dans l’ombre de Birmingham et où le football passe derrière le rugby. Ainsi, City était prêt à dépenser plus qu’Aston Villa pour accueillir le Nantais Jordan Veretout, ou à mettre 15 millions d’euros et un salaire « absurde » sur la table pour s’attacher le talent du Chilien Charles Aranguiz, qui a préféré le Bayer Leverkusen.
Malgré ces refus, le club a dépensé 50 millions d’euros en indemnités de transfert cette saison, autant que Lyon et Marseille réunis. Sur les deux dernières saisons, Leicester pointe à la huitième place des clubs anglais les plus dépensiers. Le club ne mise jamais démesurément sur un joueur, mais tente plusieurs coups à chaque intersaison ; ce qui lui a permis d’attirer pour presque rien certains de ses meilleurs joueurs, comme Jamie Vardy et Riyad Mahrez.
Leicester recourt aussi beaucoup, comme la concurrence, au système de prêts, qui permet de garder dans les actifs du club un joueur envoyé ailleurs pour prendre de la valeur : le Français Yohan Benalouane, arrivé cet été, a été prêté à la Fiorentina en janvier, comme le Croate Andrej Kramaric, plus chère recrue de l’histoire du club (12 millions d’euros) et expédié au bout d’un an à Hoffenheim.
Deux joueurs de l’effectif ont été achetés à 20 ans à des clubs formateurs et parcourent depuis les divisions inférieures du football britannique, tout en restant contractuellement attachés au club, qui espère en tirer un jour quelque bénéfice financier ou sportif. Jacob Blyth a ainsi été recruté il y a quatre ans par Leicester. Il n’a jamais porté son maillot bleu en compétition mais a joué, dans l’intervalle, pour cinq clubs différents.
Le propriétaire, un milliardaire thaïlandais
Aucun joueur formé au club n’est titulaire dans l’équipe championne d’Angleterre. La chose ne manque pas d’étonner dans un club qui a fait émerger plusieurs internationaux anglais de renom, comme le gardien Peter Shilton ou les buteurs Gary Lineker et Emile Heskey. Cette saison, on a davantage parlé du centre de formation de Leicester pour la présence de trois de ses membres dans une « sextape » tournée l’été en Thaïlande et agrémentée d’insultes racistes. Tous ont été licenciés.
La sévérité de la peine avait sans doute à voir avec la nationalité du propriétaire du club. Depuis 2010, Leicester est passé sous pavillon thaïlandais, par l’intermédiaire du milliardaire Vichai Srivaddhanaprabha, un nom honorifique attribué par le roi à l’homme d’affaires pour ses succès. Avant 2013, il s’appelait, beaucoup plus simplement, Vichai Raksriaksorn.
La fortune de celui que les habitants de Leicester appellent « Vichai » est estimée à 2,5 milliards de dollars ; ce qui lui permet de repartir en hélicoptère depuis le centre du stade après les matchs, de distribuer des bouteilles de Singha, la bière thaïlandaise, à tous les spectateurs le jour de son anniversaire, et de maintenir les places à un prix raisonnable (l’abonnement le plus répandu est à 450 livres, soit 573 euros, ce qui ne laisse que quatre clubs plus abordables que Leicester).
Ce passionné de polo a fondé en 1989 sa société de magasins Duty-Free, King Power, dont les revenus ont explosé après qu’il a obtenu en 2006, grâce à ses réseaux politiques, la concession exclusive des magasins du nouvel aéroport de Bangkok. L’homme d’affaires s’est aussi montré très généreux avec les œuvres de charité du roi de Thaïlande, ce qui lui a permis de continuer à prospérer après la chute du premier ministre, Thaksin Shinawatra. La croissance du tourisme dans la région fait mécaniquement celle de King Power.
Un précurseur du « naming »
Le nom s’affiche partout à Leicester, sur les maillots des joueurs et tout autour du stade, qui porte le nom de l’entreprise du patron. Le King Power Stadium a succédé en 2011 au Walkers Stadium, qui était déjà une marque de chips sponsor du club. Le club a ainsi cédé au « naming » dès 2002, lorsque Leicester a quitté son antique stade de Filbert Street, soit plusieurs années avant ses rivaux de Premier League.
Vichai, qui a placé son fils à la direction exécutive du club, apporte ainsi de l’argent indirectement à Leicester City grâce au sponsoring du maillot et du stade. La ligue anglaise de football se demande par ailleurs si le milliardaire n’a pas tenté, au cours de la saison de la promotion en Premier League (2013-2014), de contourner son modèle de fair-play financier, visant à limiter les pertes des clubs.
A vrai dire, l’histoire telle que relatée par le Guardian laisse peu de doutes sur le fait que Leicester a fait passer 11 millions de livres dans ses caisses par l’intermédiaire du fils d’un haut responsable du football anglais, lui-même proche des propriétaires thaïlandais.
Le contrat surestimait lourdement la valeur du sponsoring du club et permettait, de la même manière que le Paris-Saint-Germain avait tenté d’échapper au fair-play financier de l’UEFA grâce à un accord monumental avec l’office du tourisme du Qatar, de contourner les règles du fair-play financier. L’enquête de la Premier League est toujours en cours mais Leicester a pu, cette année-là, monter en première division grâce à une masse salariale dépassant les revenus totaux du club. On a vu mieux comme porte-étendard d’un football sain.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par manulosc » 04 Mai 2016, 19:01
La mafia russe démantelée dans le club de Leiria
Un coup de filet contre la mafia russe a été réalisé au Portugal. Le club de Leiria est au centre de cette affaire de blanchiment d'argent.
Un réseau mafieux russe soupçonné de blanchir de l'argent à travers le club de football de Leiria, qui évolue en 3e division portugaise, a été démantelé. Mardi, 70 policiers portugais ont mené 22 perquisitions dans le pays, dont certaines dans les locaux du Benfica Lisbonne, du Sporting Portugal et de Braga, des clubs de première division qui ne sont toutefois pas directement visés par l'enquête.
Le groupe criminel opère en identifiant puis en rachetant des clubs en difficultés financières, grâce notamment à un réseau de compagnies domiciliées dans des paradis fiscaux. Les clubs sont ensuite utilisés pour blanchir de l'argent, à travers des ventes de joueurs au-dessus ou en-dessous de leur valeur de marché, et pour organiser des paris
Un coup de filet contre la mafia russe a été réalisé au Portugal. Le club de Leiria est au centre de cette affaire de blanchiment d'argent.
Un réseau mafieux russe soupçonné de blanchir de l'argent à travers le club de football de Leiria, qui évolue en 3e division portugaise, a été démantelé. Mardi, 70 policiers portugais ont mené 22 perquisitions dans le pays, dont certaines dans les locaux du Benfica Lisbonne, du Sporting Portugal et de Braga, des clubs de première division qui ne sont toutefois pas directement visés par l'enquête.
Le groupe criminel opère en identifiant puis en rachetant des clubs en difficultés financières, grâce notamment à un réseau de compagnies domiciliées dans des paradis fiscaux. Les clubs sont ensuite utilisés pour blanchir de l'argent, à travers des ventes de joueurs au-dessus ou en-dessous de leur valeur de marché, et pour organiser des paris
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