De fausses annonces farfelues sur le vrai site de Pôle emploi"Magicien/magicienne capable de créer une offre d'emploi, de transformer une branche de bouleau en boulot dans diverses branches, de faire apparaître le décalage entre la réalité de l'offre et de la demande d'emploi comme une illusion", "débutant accepté, savoir avaler des couleuvres est 1 +, cachet de 1 à 100 000 euros". "Cherche consultant en intelligence économique capable de résoudre la proposition suivante : il n'y a pas de solution, mais que des problèmes."
Certains demandeurs d'emploi ont pu tomber sur quelques perles, vendredi 15 février et ce week-end : un conseiller du Pôle emploi d'Aubigny-sur-Nère, dans le Cher, a posté sur le très officiel site une douzaine d'étonnantes petites annonces, signale la radio RTL. Au-delà de ces plaisanteries, qui moquent les aberrations de certaines offres d'emploi, d'autres s'en prennent à l'agence elle-même, et au travail de ses conseillers. Il en est ainsi de celle-ci, qui cherche des "psychiatre, psychanalyste, magnétiseur… pour plusieurs postes à pourvoir au sein de Pôle emploi, pour traiter ses agents. Pathologies lourdes. Les candidatures de charlatans et de plaisantins ne seront pas étudiées. Type et nature du contrat : CDD de deux mois." Ou de celle-ci :

Enfin, l'une vire à l'humour noir, proposant un poste "d'agent de sécurité incendie pour intervenir sur des départs de feu, prévenir les risques d'embrasement" quand, le 13 février, un chômeur en fin de droits s'est immolé par le feu devant l'agence de Nantes, et en est mort. L'agence lui avait, la veille, expliqué qu'il n'avait pas acquis suffisamment de droits à l'indemnisation, alors qu'il estimait avoir travaillé assez d'heures.

RTL rapporte que le conseiller, apprécié dans son agence, a passé la journée de lundi dans le bureau du directeur, et saura ce mardi s'il est sanctionné. Sur LeFigaro.fr, une porte-parole explique que "'tous les conseillers sont habilités à publier les offres d'emploi reçues. Tous les conseillers valident leur contenu' sans autre vérification". Selon elle, il s'agit de l'unique abus sur les trois millions d'offres collectées chaque année par les 50 000 conseillers du Pôle emploi.