[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar stikky » 23 Avr 2014, 17:27

Collabo ?
moi ?
alors que j'ai déjà préparé la réapropriation de la France par le grand empire Polonais et déjà dessiné tous les plans des prisons et centres de rééducation pour les amibes de ton espèce ?
Jeune homme vous ne savez pas de quoi vous parlez... (c)
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Messagepar otto » 23 Avr 2014, 19:21

La dernière fois que j'ai cliqué, je suis tombé, à côté de l'article en question, sur une vidéo de Besancenot. Je l'ai regardée.
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otto
 
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Messagepar W » 23 Avr 2014, 19:27

Moi je clique mais ça marche par sur mon vieux PC, mais c'est toujours mieux un lien qu'un vieux pavé en C/C, si vou voyez quesque je veux dire.
It's art. You don't need pants.
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W
 
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Messagepar fernando » 23 Avr 2014, 19:40

Nan pas trop ^^
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar Dageek » 23 Avr 2014, 20:22

W a écrit:Moi je clique mais ça marche par sur mon vieux PC, mais c'est toujours mieux un lien qu'un vieux pavé en C/C, si vou voyez quesque je veux dire.


y dit qu'il faut formater
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Dageek
 
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Messagepar fernando » 24 Avr 2014, 12:08

nous n'avons pas de cap clair : nous menons la politique de la droite, le professionnalisme en moins

La politique du gouvernement, brillamment résumée par un député PS.
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Messagepar ghostrida! » 24 Avr 2014, 19:18

Ouf, l analyse vient d un Depute. Le degré zero de la competence.

Franchement, Hollande, il dechire et il va en siderer plus d 1.

Meme Krouw trouvera un job, vous verrez.
ghostrida!
 
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Messagepar fernando » 24 Avr 2014, 19:49

A part le programme sur lequel il a été élu, il déchire pas grand-chose.
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Messagepar otto » 24 Avr 2014, 19:55

:)
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Messagepar krouw2 » 24 Avr 2014, 19:57

s'il pouvait me trouver un autre job assez vite. Je vais le twitter le Grollande
Hollande 2027
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Messagepar rodolfo » 24 Avr 2014, 20:05

fernando a écrit:nous n'avons pas de cap clair : nous menons la politique de la droite, le professionnalisme en moins

La politique du gouvernement, brillamment résumée par un député PS.


C'est en ça que je respecte la plupart des communisses.

Cette honnêteté qu'on ne retrouve pas forcément au PS. (même si là, contre exemple)
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Messagepar fernando » 05 Mai 2014, 22:26

Bienvenue dans un monde de merde.


Royaume-Uni : les contrats d'embauche sans garantie se multiplient

05 mai 2014 | Par Jean-Louis Legalery

Le 1er mai dernier, l’ONS (Office of National Statistics) a révélé une situation qui, en matière d’emploi, ramène le Royaume-Uni et son gouvernement conservateur de coalition non plus au dix-neuvième siècle mais au Moyen-Âge où les serfs étaient taillables et corvéables à merci, et, donc, réduits à l’état d’esclaves. Donc l’ONS a constaté que les zero-hours-contracts — contrats de travail qui ne prévoient aucun minimum horaire et, de fait, aucun salaire minimum — concernaient 583.000 personnes en 2013. Ce sont désormais 1.400.000 britanniques qui entrent dans cette nouvelle catégorie d’esclaves contemporains.



Un salarié britannique sur 10 est soumis à cette scandaleuse situation et ce sont principalement les femmes, les jeunes et les plus de 65 ans qui sont majoritairement victimes de cet esclavage professionnel. L’enquête de l’ONS montre que plus de la moitié des employeurs des secteurs du tourisme, de la restauration, du commerce de détail et de l’alimentation utilisent ces contrats d'embauche sans aucune garantie. Le parti travailliste a fait part de sa légitime indignation. Quant à Vince Cable, secrétaire d’état LibDem aux affaires économiques, à l’innovation et aux compétences du gouvernement de coalition dirigé par David Cameron, il s’est contenté de la déclaration suivante, qui, loin de rassurer, a mis le feu aux poudres : Their own analysis shows that these types of contract can provide important and flexible employment opportunities that suit most people in these jobs and provide an average of 25 hours' work a week. Lisez : Leur (celle de l’ONS) analyse montre que ces types de contrats peuvent fournir des possibilités d’emploi importantes et souples qui conviennent à la plupart des gens dans ces situations, ainsi qu’une moyenne de 25 heures par semaine.



Vince Cable est donc sur la même longueur d’ondes que le sinistre Monsieur Gattaz, de ce côté-ci de la Manche, et n’a cure des conséquences financières sur la vie quotidienne des britanniques qui sont ainsi honteusement exploités. L’enquête de l’ONS arrive au même moment que le rapport du National Institute of Economic & Social Research qui indique que depuis 2008 les salaires des moins de 25 ans ont baissé de plus de 14%, ce qui ramène cette catégorie de travailleurs à une situation identique à celle de 1998. Les salariés de la tranche d’âge 25-29 ans ont, quant à eux, perdu 12% dans la même période. Le salarié britannique moyen a, depuis 2008, vu son pouvoir d’achat annuel diminuer de 2.000 livres sterling, soit un peu plus de 2.400 €. Parmi les jeunes qui sont victimes de ce piège honteux il y a bon nombre de jeunes diplômés de l’université qui se sont endettés pour payer leurs études.



Pour mémoire Vince Cable a dû payer une amende de 500 livres sterling pour avoir « omis » de déclarer 25.000 livres sterling aux impôts en 2011, lire ici le rappel du Guardian. Par ailleurs, selon les informations données par le site du parlement britannique, un secrétaire d’état qui est aussi député , ce qui est le cas de Vince Cable, élu de Twickenham, perçoit chaque année 65.738 livres sterling, soit environ 80.000 €…
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Messagepar krouw2 » 05 Mai 2014, 22:39

31 000 posteurs potentiels

Encore 31 000 fonctionnaires de plus dans la "territoriale". Accablant !

Le Point.fr - Publié le 29/04/2014 à 10:20 - Modifié le 29/04/2014 à 11:27
Ces agents supplémentaires coûteront plus cher que les 50 milliards d'euros d'économies prônés par Manuel Valls ! On marche sur la tête.

Par Jean Nouailhac


On dirait qu'il n'y a vraiment rien à faire avec les élus locaux, maires, présidents de communauté de communes, présidents départementaux et régionaux, tous responsables de ce puits sans fond des recrutements de fonctionnaires territoriaux. Les chiffres de l'Insee, diffusés pendant la troisième semaine d'avril, concernent l'année 2012. Pourquoi 2012, et pas 2013 ? Parce que l'administration française prend toujours son temps, même avec les statistiques. C'est le "modèle statistique" français !

L'Insee a donc constaté pour 2012, après un relatif tassement entre 2008 et 2011 - période Sarkozy -, une nouvelle tendance à la hausse des effectifs de la fonction publique en France. L'effet Hollande... En clair : les effectifs totaux des trois fonctions publiques ont atteint 5 372 600 fonctionnaires, sans compter les "contrats aidés" (135 300 de plus). L'État s'est amaigri de 25 500 postes, les hôpitaux en ont généré 7 500, tandis que les territoriaux, de leur côté, en créaient 31 000 de plus.
Une addition de 77,5 milliards d'euros !

Sachant qu'en France les fonctionnaires territoriaux statutaires ont la garantie de l'emploi à vie, de jure, et les fonctionnaires contractuels presque la même chose, de facto, combien vont encore coûter à la France ces 31 000 postes supplémentaires ?

Un fonctionnaire d'État revient en moyenne à 3,5 millions d'euros pendant les 73 années (incluant ses études supérieures rémunérées, 21 ans de retraite et 10 ans de réversion au profit de son conjoint survivant) durant lesquelles il sera inscrit au budget général. Chez les territoriaux, le salaire net moyen étant plus bas - 1 823 euros au lieu de 2 431 en 2011, derniers chiffres connus - et les charges sociales moins lourdes, on peut estimer le coût total d'un poste à 2,5 millions d'euros. 31 000 multiplié par 2,5 millions égale 77,5 milliards d'euros, ce qui représente une addition phénoménale quand on sait que le gouvernement n'est pas sûr d'arriver à économiser vraiment 50 milliards sur trois ans - 16,7 milliards par an -, et quand on sait que cela ne couvre même pas l'augmentation "mécanique" de la masse salariale annuelle de tous les fonctionnaires, malgré un point d'indice bloqué, laquelle augmentation mécanique est de l'ordre de 20 milliards par an.
Sortir de ce cercle vicieux

De plus, ces 77,5 milliards d'euros de dépenses nouvelles générées en 2012 dans le millefeuille territorial resteront invisibles pendant longtemps. Ils n'entreront jamais dans les comptes officiels : c'est du "hors bilan", comme on dit dans le privé. On ne verra apparaître que les salaires et les charges supplémentaires, soit tout de même un gros milliard de plus chaque année. Sans compter les dépenses générées par ces nouveaux serviteurs territoriaux, qui ont la gâchette facile. On n'imagine pas ce qu'un maire très dévoué à ses électeurs peut arriver à dépenser pour sa commune ! Créer, par exemple, un service des parcs et jardins municipaux avec des achats somptuaires de végétaux rares. Acheter des camions très sophistiqués et très chers pour les poubelles et le lavage des rues et des trottoirs, ce qui suppose un personnel technique renforcé qui travaille au moins vingt-cinq heures par semaine... Chez les éboueurs de Marseille, c'est moins de trois heures par jour !

Question à François Hollande et à Manuel Valls : quand comptez-vous nous sortir de ce cercle vicieux ? Quand allez-vous commencer à couper les vivres à ces inconscients ? Vous nous annoncez, sans rire, une réduction du nombre des régions et la suppression des conseils départementaux pour 2021. Et la suppression de nos communes superfétatoires, ce serait pour quand ? Pour 2030, ou 2035 ? Est-ce bien sérieux ?
Hollande 2027
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Messagepar stikky » 05 Mai 2014, 22:39

z'ont qu'à n''aller en hire land !
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Messagepar fernando » 05 Mai 2014, 23:03

combien vont encore coûter à la France ces 31 000 postes supplémentaires ?

Un fonctionnaire d'État revient en moyenne à 3,5 millions d'euros pendant les 73 années (incluant ses études supérieures rémunérées, 21 ans de retraite et 10 ans de réversion au profit de son conjoint survivant) durant lesquelles il sera inscrit au budget général. Chez les territoriaux, le salaire net moyen étant plus bas - 1 823 euros au lieu de 2 431 en 2011, derniers chiffres connus - et les charges sociales moins lourdes, on peut estimer le coût total d'un poste à 2,5 millions d'euros. 31 000 multiplié par 2,5 millions égale 77,5 milliards d'euros,


loul la démonstration
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Messagepar fernando » 07 Mai 2014, 11:08

Hollande et Mosco FDPs.
L'Europe est une grosse merde bureaucratique où on ne décide jamais de rien à force de consensus mou.

Europe: la «taxe Tobin» est mise en lambeaux

06 mai 2014 | Par Ludovic Lamant



Ce devait être l'une des preuves de la « réorientation » de l'Europe chère à François Hollande. Mais le projet d'une taxe européenne sur les transactions financières ne cesse, mois après mois, d'être raboté. Des 57 milliards d'euros de collecte initialement attendus, on est passé à moins de 5 milliards… Les dix pays participants ont fixé à janvier 2016 l'entrée en vigueur d'une mini-version de cette taxe.

De notre envoyé spécial à Bruxelles. Prié de dire en quoi il avait lutté contre le monde de la finance, depuis son élection en 2012, François Hollande s'est félicité, lors de son grand oral sur BFM et RMC mardi 6 mai, de l'introduction d'une taxe sur les transactions financières en Europe : « Elle était inexistante jusqu'à présent. Elle est là », a-t-il déclaré, sans davantage de précision.

Mais le président français a sans doute parlé trop vite, tant les obstacles semblent encore nombreux pour instaurer cette « taxe Tobin » à l'échelle du continent. Deux réunions clés sur le sujet, qui se sont déroulées lundi et mardi à Bruxelles, viennent de le confirmer : sur le fond, rien n'a encore été décidé. Pire : l'ambition initiale ne cesse d'être rabotée.

Depuis le début de l'année, Paris et Berlin avaient pourtant mis les bouchées doubles sur ce dossier emblématique. Il fallait tout faire pour arracher un accord avant les élections européennes de mai. Les socialistes français, en particulier, voulaient y voir l'une des preuves de la « réorientation » de l'Europe, leur thème de campagne favori, d'ici au scrutin du 25 mai. La présidence tournante de l'UE, assurée par la Grèce jusqu'en juin, en avait aussi fait sa priorité. Mais les 11 États membres de l'Union, qui s'étaient déclarés volontaires, à l'automne 2012, pour mettre en place cette taxe, n'ont pas su s'entendre sur les modalités de cet impôt nouveau.

Les participants, dont la France, l'Allemagne et l'Italie, ont repoussé à janvier 2015 toute décision sur l'assiette exacte de la taxe, qui continue de les diviser. Ils ne sont pas non plus tombés d'accord sur la manière dont cette taxe serait ponctionnée (selon, dans le jargon, le principe de résidence ou le principe d'émission). Seule véritable avancée : les capitales concernées se sont mises d'accord sur un calendrier.

Une première mouture a minima de la taxe doit entrer en vigueur en janvier 2016. Celle-ci portera principalement sur les actions, et exclura les obligations d'État, mais aussi sans doute une bonne partie des produits dérivés – sans qu'on en sache beaucoup plus pour l'instant. Dans une seconde étape, encore très floue, l'assiette serait élargie et pourrait porter sur l'ensemble des dérivés – y compris les plus spéculatifs. « Il est certain que des questions complexes se posent. C'est pourquoi il nous paraît nécessaire d'engager de nouveaux travaux techniques », lit-on dans un projet de déclaration des pays participants, que Mediapart a pu consulter, et qui n'avait pas encore été publié mardi en fin de journée.

« C'est un accord qui va nous permettre de nous inscrire dans un calendrier, s'est défendu 3Michel Sapin, le ministre français des finances, lundi soir à Bruxelles. On ne va pas parler de la taxe en l'air, d'une taxe qui serait un bel objet, mais qui jamais ne redescendrait sur Terre, elle est en train de redescendre sur Terre, elle va s'appliquer. » Mais le ministre n'a rien dit sur le type de dérivés qui seraient effectivement taxés à partir de 2016. Au passage, le groupe de pays impliqués s'est réduit, de 11 membres à 10, après la défection de la Slovénie, dont le premier ministre vient de démissionner.




À l'origine, le projet de directive présenté en 2011 3 par la commission européenne, pour une taxe dans l'ensemble des États membres, et sur tous les marchés, devait rapporter, chaque année, 57 milliards d'euros. Face au veto de certaines capitales – à commencer par Londres et Luxembourg –, une « coopération renforcée », intégrant les 11 États membres les plus motivés, a été enclenchée. Un nouveau projet de directive, dévoilé en février 2013 par l'exécutif européen, tablait alors sur des revenus annuels de l'ordre de 30 à 35 milliards d'euros. Cette fois, si l'on s'en tient au chiffrage de la commission, la taxation des seules actions doit générer 4,6 milliards d'euros… En clair, le projet n'a cessé, mois après mois, de se dégonfler.

Le commissaire européen chargé du dossier, Algirdas Semeta, le reconnaît sans détour. « C'est vrai que le projet, et le rythme d'application, sont moins ambitieux que ce que la commission a proposé, a réagi, mardi, 3 le Lituanien. Mais chaque pas en avant vers une taxe sur les transactions financières est important. »

Du côté de la société civile, les réactions sont plus rudes à l'encontre des capitales, et en particulier de l'exécutif socialiste français. « À trois semaines des élections européennes, cette déclaration permet de faire beaucoup de bruit à peu de frais, les négociations sur les produits financiers les plus spéculatifs étant une nouvelle fois repoussées », regrette Alexandre Naulot, d'Oxfam-France. « On nous rassure en affirmant que “certains” dérivés vont être taxés, mais on ne dit pas lesquels. On nous parle d'un accord décisif, alors qu'il s'agit uniquement d'une première phase, pour 2016, sans aucune information pour la suite. »

« C'est l'aboutissement d'une année de manœuvres de la France pour saboter le projet proposé par la commission européenne, commente 3 Thomas Coutrot, co-président d'Attac, association qui défend le principe d'une « taxe Tobin » depuis la fin des années 1990. De tous les renoncements accumulés depuis son élection, celui-ci est le plus symptomatique de la dérive ultralibérale du président de la République. »

Au sein de la classe politique, Philippe Lamberts, un eurodéputé belge du groupe des Verts, regrette un « exercice de communication » des États membres, « qui n'a pour seul mérite que de confirmer leur absence totale d'ambition dans ce dossier, ainsi que leur perméabilité au lobbying de l'industrie financière ». Pour le Front de gauche, « cette taxe n'est qu'une astuce pour amuser la galerie à quelques semaines des élections européennes », estime Corinne Morel-Darleux, candidate aux européennes. « Elle ne touchera ni les marchés des changes, ni les obligations, ni l'ensemble des produits dérivés hautement spéculatifs ».


Officiellement très allant sur le principe d'une taxe la plus large possible, Paris pratique le double jeu depuis plus d'un an. Sous la houlette de Pierre Moscovici, Bercy a fait attention, en particulier, à ménager les intérêts des banques françaises. Les Français se sont démenés à Bruxelles pour exclure de l'assiette de la taxe certains marchés de dérivés d'actions sur lesquels les grandes banques françaises sont très investies. En début d'année, face à l'enlisement des négociations, Paris a même tenté un coup de poker, proposant de remplacer cette taxe par un impôt, prélevé une fois par an, sur le bilan des banques. Mais personne, au sein du groupe des 11, n'a suivi.

Les négociations des mois à venir s'annoncent donc toujours aussi délicates. Les Français ne veulent pas aller beaucoup plus loin que la taxe déjà mise en place par Nicolas Sarkozy, effective depuis août 2012, et qui ne porte, en France, que sur les actions. Les Allemands, eux, protègent certains marchés de dérivés qui permettent de spéculer sur la dette des États, marchés sur lesquels des banques allemandes sont très présentes. Quant aux pays du Sud, comme l'Espagne ou le Portugal, ils rechignent à taxer les obligations d'État, de peur de voir leurs coûts d'emprunt partir, une nouvelle fois, à la hausse, comme au plus dur de la crise financière.

Il reste aussi à trouver des garanties qui permettent à des pays comme la Belgique ou l'Italie, qui expérimentent déjà des taxes sur les transactions financières plutôt ambitieuses, de ne pas devoir faire marche arrière pour s'aligner sur leurs partenaires européens.

Seule bonne nouvelle, dans ce contexte peu réjouissant, pour les défenseurs d'une « taxe Tobin » à grande échelle : la Cour de justice européenne a rejeté, fin avril 3, le recours déposé par Londres contre ce projet de taxe à 11. Les regards se tournent désormais vers le sommet franco-allemand de la fin de semaine, durant lequel Paris et Berlin pourraient vouloir préciser les contours du projet. Et expliquer, par exemple, à quoi servira l'argent récolté
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Messagepar Dogue-son » 07 Mai 2014, 11:33

En l'espèce, je ne vois pas ce qu'il y a à reprocher à l'Europe alors que c'est la France qui recule le plus là-dessus.
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Messagepar King Kong » 07 Mai 2014, 11:33

vivement le traité transatlantique^^
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar SAV » 07 Mai 2014, 11:48

Dogue-son a écrit:En l'espèce, je ne vois pas ce qu'il y a à reprocher à l'Europe alors que c'est la France qui recule le plus là-dessus.

Ce n'est pas vraiment ce que dit l'article.

fernando a écrit:L'Europe est une grosse merde bureaucratique où on ne décide jamais de rien à force de consensus mou.

Put1 d'analyz just
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Messagepar fernando » 07 Mai 2014, 11:59

Dogue-son a écrit:En l'espèce, je ne vois pas ce qu'il y a à reprocher à l'Europe alors que c'est la France qui recule le plus là-dessus.


La France est en effet sur ce coup le fer de lance pour vider le projet de sa substance (pour rappel, l'ennemi d'Hollande c'est la finance).
Mais c'est symptomatique du fonctionnement inter-étatique de l'UE et de l'impossibilité de prendre des décisions importantes. C'est vrai à 10 ou 11 et à 28 n'en parlons pas.
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Messagepar fernando » 07 Mai 2014, 12:01

King Kong a écrit:vivement le traité transatlantique^^


Si au marché je croise un militant PS qui tracte pour les européennes, et qui essaie de me convaincre de voter PS pour "réorienter l'europe", je lui toucherai 2 mots du TAFTA et je lui pourris sa journée.
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Messagepar SAV » 07 Mai 2014, 12:06

fernando a écrit:
King Kong a écrit:vivement le traité transatlantique^^


Si au marché je croise un militant PS qui tracte pour les européennes, et qui essaie de me convaincre de voter PS pour "réorienter l'europe", je lui toucherai 2 mots du TAFTA et je lui pourris sa journée.

Perso je n'ai pas encore croisé un militant PS ou UMP qui fait campagne pour les européennes.
C'est dans leur intérêt que la campagne ne se fasse pas de toutes façons.
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Messagepar krouw2 » 07 Mai 2014, 12:08

moué, y aurait une élection aussi importante et personne n'en parlerait, c'est bon le bluffe ichi


fernando a écrit:L'Europe est une grosse merde bureaucratique où on ne décide jamais de rien à force de consensus mou.

Put1 d'analyz just


faut instaurer la majorité qualifiée pour tous les votes?
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Messagepar Dogue-son » 07 Mai 2014, 12:32

SAV a écrit:
Dogue-son a écrit:En l'espèce, je ne vois pas ce qu'il y a à reprocher à l'Europe alors que c'est la France qui recule le plus là-dessus.

Ce n'est pas vraiment ce que dit l'article.


"Officiellement très allant sur le principe d'une taxe la plus large possible, Paris pratique le double jeu depuis plus d'un an."
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Messagepar laurentlille1 » 07 Mai 2014, 12:42

Dogue-son a écrit:"Officiellement très allant sur le principe d'une taxe la plus large possible, Paris pratique le double jeu depuis plus d'un an."


Ca correspond à l'arrivée de Laurent Blanc.
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Messagepar Dogue-son » 07 Mai 2014, 12:44

fernando a écrit:
Dogue-son a écrit:En l'espèce, je ne vois pas ce qu'il y a à reprocher à l'Europe alors que c'est la France qui recule le plus là-dessus.


La France est en effet sur ce coup le fer de lance pour vider le projet de sa substance (pour rappel, l'ennemi d'Hollande c'est la finance).
Mais c'est symptomatique du fonctionnement inter-étatique de l'UE et de l'impossibilité de prendre des décisions importantes. C'est vrai à 10 ou 11 et à 28 n'en parlons pas.


C'est surtout symptomatique de notre propre incapacité à être clairs, nets et précis.

Quand l'Europe décide un truc sans consulter la France, ça gueule au déni de démocratie.
Quand l'Europe met en place et vote un truc (et là en plus voulu par la France) et doit le faire valider par les états, ça traine quinze ans parce qu'on tergiverse, mais c'est encore la faute de l'Europe.
Et quand on doit décider pour nous seuls, où l'Europe n'intervient pas, on fait rien non plus. Mais le problème c'est sans doute aussi l'Europe ?
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Messagepar SAV » 07 Mai 2014, 12:50

krouw2 a écrit:moué, y aurait une élection aussi importante et personne n'en parlerait, c'est bon le bluffe ichi

Ben dans la mesure où la plupart des lois françaises sont des retranscriptions de directives européennes, c'est super important en effet, Monsieur le centriste fédéraliste.
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Messagepar bijams » 07 Mai 2014, 12:52

Je voterai Harlem Désir.
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Messagepar krouw2 » 07 Mai 2014, 13:00

SAV a écrit:
krouw2 a écrit:moué, y aurait une élection aussi importante et personne n'en parlerait, c'est bon le bluffe ichi

Ben dans la mesure où la plupart des lois françaises sont des retranscriptions de directives européennes, c'est super important en effet, Monsieur le centriste fédéraliste.


c'est bien ce que je dis , on va s'enflammer pour des cantonniers, des députés inutiles, mais on envoi des loosers ou emplois fictifs (Marine le Pen) car les gens ykomprénpaclointoussa.

C'est quand même difficile de chier sur l' Europe pendant 5 ans et devoir en dire du bien 15 jours.

La faute à l' Europe comme dirait l'autre?
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Messagepar SAV » 07 Mai 2014, 13:43

OK krou
Pas tout compris là
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