[O1T]Et pendant ce temps là... en Ligue 1

Messagepar Xylophène » 01 Juin 2015, 20:27

Sans blague.

Et il est gratuit le Stade des Lumières ? Y'a pas de prêts bancaires à rembourser ?

Ca me fait marrer la manière mirifique dont Aulas (et les médias qui le reprennent) présente la situation financière de son club avant de rentrer dans son nouveau stade. C'est le monde merveilleux de Jean-Mickey Aulas.
Les actionnaires de l'OL ont dû filer des dizaines de millions d'euros pour combler le déficit gigantesque des 5 dernières années mais tout va bien.
"Si je lance mon chapeau, si je fais l’oiseau, c’est pour ne pas mourir tout de suite, c’est pour me maintenir à la surface. Comme un nénuphar sans talent, mais nénuphar tout de même."

Armand dans "Les Nénuphars" de Michel Soutter
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Messagepar manulosc » 15 Juin 2015, 13:04

Le LOSC devra payer une indemnité de 300 000 euros de formation au KRC Genk dans le cadre du transfert de Divock Origi à Liverpool. Alors que le club belge avait vu sa demande rejetée par la Chambre de Résolution des Litiges (CRL), le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) lui a finalement donné raison.

Pour rappel, Origi avait quitté Genk à l’âge de 15 ans, avant de rejoindre Lille quelques mois plus tard. Dans cette affaire, le LOSC estime ne pas devoir d’indemnité de formation au club belge étant donné que celui-ci n’avait pas proposé de contrat au joueur au moment de sa démission, comme l’exige le Règlement du statut et du transfert des joueurs de la FIFA.

l equipe.fr
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Messagepar fernando » 21 Juin 2015, 10:14

LFP: la saison noire de Frédéric Thiriez

Retour en cinq actes sur une année où appels à démission et désaveux publics se sont multipliés pour Frédéric Thiriez, le président de la LFP.

Elu à la tête de la LFP en 2002, Frédéric Thiriez est le patron du foot professionnel français depuis 13 ans. Celui qui a été réélu trois fois en étant le seul candidat à sa propre succession a pourtant rarement vécu une saison aussi difficile que celle qui vient de s’achever. Retour en cinq actes sur une année où appels à démission et désaveux publics se sont multipliés pour l’homme à la moustache.


L'affaire Luzenac
Quand? Août 2014
Il s’est mis à dos: le foot amateur, Thierry Braillard, beaucoup de Français
Issue: il n’a pas plié, et Luzenac est reparti en DHR

Quand le Conseil d’administration de la LFP a refusé le 8 août dernier l’accession en Ligue 2 au petit club de Luzenac parce que son stade ne répondait pas aux normes de sécurité, ce dernier est devenu le symbole d’un foot amateur tenu à l’écart par le foot professionnel. Thiriez, lui, s’est montré intransigeant, rejetant la responsabilité sur les dirigeants du club, dont fait partie Fabien Barthez, qui auraient trop tardé à trouver une solution de repli.

Une prise de position très impopulaire, d’autant que la Ligue avait dans un premier temps avancé des raisons financières pour fermer la porte à Luzenac. Le secrétaire d’Etat aux Sports, Thierry Braillard, s’en est pris à «l’hypocrisie de la Ligue» tandis que l'Association française de football amateur (AFFA) a demandé la démission de Thiriez, accusé d’avoir tout «fait pour empêcher cette montée acquise sur le terrain».


Le dialogue avec les supporters
Quand? Février 2015
Il s’est mis à dos: les défenseurs d’un football populaire
Issue: il pourrait être contraint par la loi

Depuis plusieurs années, le Conseil national des supporters de football (CNSF) milite pour une plus grande implication des fans dans la gestion des clubs et des instances, un domaine dans lequel la France a beaucoup de retard vis-à-vis de ses voisins. En bon défenseur de la tradition française, le président de la LFP a refusé toutes les invitations au dialogue dont celle de participer aux Assises du supportérisme au Sénat en février, préférant évoquer la répression, son thème de prédilection, dès que le sujet des supporters est évoqué.

Face au dédain persistant de la Ligue, le CNSF a récemment déposé une proposition de loi avec le soutien de 22 parlementaires et la bienveillance du ministère des Sports afin d’imposer une représentation des fans dans les instances dirigeantes. Un dossier sur lequel Thierry Braillard a regretté la politique de la chaise vide de la LFP et de la FFF.


Le cas Bastia
Quand? Avril 2015
Il s’est mis à dos: toute la Corse
Issue: il va sans doute être contraint par le ministère

Les rapports entre le SC Bastia et Frédéric Thiriez sont conflictuels depuis plusieurs années, mais le climat a atteint de nouveaux sommets de tension cette saison autour du 11 avril, date de la finale de la Coupe de la Ligue entre le PSG et le club corse. Craignant des «attitudes hostiles», Thiriez n’est pas descendu sur la pelouse avant le match comme le veut le protocole. En réponse, les joueurs et le staff bastiais ont refusé de lui serrer la main lors de la remise des médailles et le président, Pierre-Marie Geronimi, a demandé sa démission, l’accusant de «racisme anti-corse».

Une nouvelle fois, c’est le secrétaire d’Etat aux Sports qui l’a désavoué. Alors que Thiriez s’est toujours déclaré opposé à une journée sans football le 5 mai pour commémorer le drame de Furiani, comme le réclame Bastia depuis plusieurs années, Thierry Braillard a annoncé début juin qu’aucun match de «niveau national, professionnel et amateur» ne sera organisé «lorsque le 5 mai est un samedi.»


L'affaire des suspensions d'Ibra et Payet
Quand? Avril 2015
Il s’est mis à dos: Canal+, plusieurs présidents de club dont Jean-Michel Aulas
Issue: il a eu gain de cause, les suspensions ont été réduites

Quand la LFP a suspendu Zlatan Ibrahimovic et Dimitri Payet pour respectivement quatre et deux matches pour leurs insultes envers les arbitres captées par les caméras de Canal+, Frédéric Thiriez a envoyé une lettre à la chaîne cryptée, l’accusant de «dévaloriser l’image de la Ligue 1». Quelques jours plus tard, la LFP a réduit les deux suspensions d’un match chacune.

Il n’en fallait pas plus pour déclencher la colère de plusieurs présidents de club, qui y ont vu une forme de favoritisme envers les deux clubs concernés. La guerre des mots par communiqué de presse interposé qui s’en est suivie entre Jean-Michel Aulas et le président de la Ligue n’a pas vraiment amélioré l’image du foot français.


La réforme du système de promotion-relégation
Quand? Mai 2015
Il s’est mis à dos: le foot amateur, plusieurs présidents de L2
Issue: la FFF a reporté la décision

L’annonce par la LFP, fin mai, d’un passage à deux descentes et deux montées entre la Ligue 1 et la Ligue 2 et entre la Ligue 2 et le National à la fin de la saison prochaine a fait l’effet d’un coup de tonnerre. Dans l’esprit de Thiriez, qui n’a jamais caché son attirance pour un «championnat fermé, à l’américaine», il s’agissait de donner plus de sécurité aux investisseurs.

Mais les nombreux opposants pointent du doigt une décision qui rompt avec le principe européen d’un sport pyramidal et avec l’histoire du Championnat de France. Encore une fois, Thiriez est perçu comme celui qui défend les intérêts de l’élite en méprisant le football amateur. D’autant plus que tous les économistes ne valident pas la thèse selon laquelle ce changement serait bénéfique pour les investissements. Cette fois-ci, c’est l’assemblée générale de la FFF qui désavoue Thiriez en décidant samedi 20 juin de remettre la décision à décembre 2015.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar manulosc » 30 Juin 2015, 18:23

bastia rétrogradé en ligue 2
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Messagepar karmelille » 30 Juin 2015, 18:40

pour quoi faire ??
Je cherche pas à vous faire peur. Vous avez déjà peur...
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Messagepar manulosc » 30 Juin 2015, 18:50

decision de la dncg il leurs manque 1,3 millions d euros dans les caisses du club
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Messagepar rodolfo » 30 Juin 2015, 18:53

Manu : premier sur l'info! Ou alors il retenté un bluff de derrière les fagots
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Messagepar manulosc » 30 Juin 2015, 18:55

pas du bluff c est sur l equipe.fr
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Messagepar boban » 30 Juin 2015, 18:58

ouais fin si la vente de Boudebouz à Montpellier pour 1,7 millions est confirmée dans la semaine, Bastia reste en ligue 1.
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Messagepar Dageek » 30 Juin 2015, 19:02

Je pense qu' il s agit d une manipulation pour réintégrer Lens en L1
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Messagepar krouw2 » 30 Juin 2015, 21:49

pas touche à mon club de coeur
Hollande 2027
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Messagepar fernando » 09 Juil 2015, 13:49

Deux descentes et deux montées!


Seuls deux clubs monteront de la la Ligue 2 à la Ligue 1 dès la saison prochaine. Cette décision a été prise par le CA de la Ligue ce jeudi matin.


Réuni ce jeudi matin, le conseil d’administration (CA) de la Ligue a décidé du passage à deux montées au lieu de trois entre la L2 et la L1 et à deux descentes au lieu de trois en sens inverse dès cette saison et pas dans un an. La décision de changer la donne dès maintenant avait déjà été évoquée lors d’un précédent CA, le 21 mai dernier.

Mais finalement, la Ligue s’était dit prête à repousser d’un an cette réforme si la Fédération française s’engageait à passer à deux descentes et deux montées entre la L2 et le National pour la saison 2016-2017. Ce qu’elle n’a pas fait. Résultat: la Ligue a acté définitivement le changement pour cette saison. Ce qui va provoquer une cassure entre les clubs pros, puisque la L2 aura deux possibilités de monter en L1 et trois de descendre en National…
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Messagepar John Holmes » 09 Juil 2015, 15:46

et tu avances et tu recules...
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
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Messagepar fernando » 17 Juil 2015, 17:39

La DNCG autorise Bastia à rester en Ligue 1

Après Troyes en fin de matinée, le SC Bastia a appris ce vendredi après-midi qu'il était bien autorisé à évoluer en Ligue 1 cette saison. La commission d'appel de la DNCG a en effet infirmé sa décision du 30 juin dernier de reléguer administrativement le club corse en raison d'un manque de garanties financières.

«Si la masse salariale présentée dans le budget prévisionnel a été encadrée à hauteur de 90%, le Sporting est cependant autorisé à pouvoir recruter à titre onéreux», précise le SCB sur son site officiel.
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Messagepar fernando » 17 Juil 2015, 17:40

DNCG: montée en L1 confirmée pour Troyes

Champion de Ligue 2 la saison passée, Troyes évoluera bien dans l'élite dans quelques semaines. Retoquée dans un premier temps par la DNCG, en raison d'un trou dans les comptes de cinq millions d'euros, l'ESTAC a finalement reçu l'aval de la commission d'appel, ce vendredi.
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Messagepar karmelille » 17 Juil 2015, 23:22

** finalement reçu l'aval **

wé I zont sucé quoi.
Je cherche pas à vous faire peur. Vous avez déjà peur...
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Messagepar otto » 19 Juil 2015, 15:51

karmelille a écrit:** finalement reçu Laval **

wé I zont sucé quoi.


ça ?
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Messagepar manulosc » 19 Juil 2015, 15:58

bastion reste en ligue 1 pour finir
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Messagepar krouw2 » 19 Juil 2015, 16:04

la citadelle est homologuée?
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Messagepar laurentlille1 » 14 Août 2015, 10:44

La Ligue 1 veut couper les ponts

Mardi, dix-huit clubs de Ligue 1 (puis dix-neuf mercredi) annonçaient leur démission collective de l'Union des clubs professionnels français (UCPF), afin de "former ensemble un nouveau syndicat professionnel". Un geste qui s'inscrit dans le contentieux opposant la Ligue du football professionnel (LFP) à la Fédération française du football (FFF), cette dernière ayant refusé de valider le passage à deux relégations-promotions entre la Ligue 1 et la Ligue 2 (contre trois actuellement) dès cette saison. La LFP s'est pourvue en référé devant le Conseil d'État, qui examinait le dossier ce jeudi – lire "Ligue 1 : pourquoi cette fronde des clubs de l’élite ?".

Cette sécession d'une partie des clubs professionnels est la dernière manifestation d'une série entamée il y plus de quinze ans. Aujourd'hui, elle marque cependant la volonté d'une rupture plus prononcée que jamais entre L1 et L2, parfaitement en phase avec le projet de verrouillage de la première (lire "La LFP met la clé sur la porte").

JADIS, JEAN-CLAUDE DARMON…

En 1999, sous l'égide de Jean-Claude Darmon (alors immanquablement qualifié de "grand-argentier-du-football-français"), six clubs – OM, PSG, Bordeaux, Monaco, Lens et Lyon – fondent le Club Europe. Si celui-ci apparaît comme l'outil de communication des partisans d'un football plus "élitiste", il va fonctionner concrètement comme un groupe d'intérêts. On apprendra en 2003, par un audit mené au sein du groupe Vivendi après la chute de Jean-Marie Messier, qu'un accord avait été conclu pour que Canal+ distribue aux membres du Club Europe un total de 250 millions d'euros entre 1999 et 2005. Ceci au titre d'un droit de préemption sur de futurs droits de diffusion — au cas où la Ligue aurait permis leur vente individuelle par les clubs. Dans les faits, cela a permis de mettre en œuvre sans attendre un système de répartition plus inégalitaire des droits TV.

A l'automne 2007 a lieu la création de l'association Football avenir promotion (FAP), réunissant les anciens du Club Europe augmentés de Toulouse et Lille, avec encore une fois (la dernière) Jean-Claude Darmon à la manœuvre. Son slogan est "La défense des clubs premiers" (sic) et ses revendications portent en particulier sur une réforme de la gouvernance de la Ligue, pas suffisamment aux mains des dirigeants de clubs, une répartition des droits télé plus à l'avantage de ceux qui "représentent la notoriété et les investissements les plus significatifs". Ce lobby a déjà l'intention de réduire les ressources de la Ligue 2 et de limiter le nombre de promotions-relégations. Il est présidé par Jean-Michel Aulas, mais il sera éphémère : Pape Diouf, qui dirige alors l'OM, dément la participation de son club, tandis que Gervais Martel, président de l'UCPF, essuie de vives critiques.

DÉCLARATION D'"INDÉPENDANCE"

Les épisodes du Club Europe et de FAP sont simplement deux moments durant lesquels se sont publiquement exprimées une vision et des revendications qui sont restées constantes dans l'esprit de leurs promoteurs depuis près de vingt ans. Le conflit actuel en est une expression supplémentaire. La différence la plus notable est que le dossier du passage à deux relégations est en mesure de fédérer plus de clubs.

Le fait que la totalité de ceux de la Ligue 1 actuelle (moins l'En Avant de Guingamp) soutienne l'initiative, donne le sentiment qu'ils ne se considèrent plus comme susceptibles de revenir des clubs de L2. Il confirme que la réduction du nombre de montées et descentes est bien conçue comme un moyen de figer la composition de l'élite. On voit toutefois mal comment pourraient coexister et évoluer les deux syndicats de clubs s'ils doivent continuer à distinguer les membres des deux divisions, saison après saison.

Quoi qu'il en soit à l'avenir, la ligne de front passe aujourd'hui entre la L1 et la L2, à laquelle il s'agit justement d'imposer à la fois une baisse des ressources et une moindre accessibilité à la première division. "Notre volonté, c’est d’être indépendants de la Ligue 2, que chacun ait son propre mode de fonctionnement", a déclaré Bernard Caïazzo, coprésident de l'AS Saint-Étienne [1], comme s'il n'y avait déjà plus de lien, via les montées et descentes, entre les deux divisions.

PRISE DE POUVOIR

Depuis le début du siècle, quelques "grands" clubs, dont la composition a peu varié (on peut ironiser sur la présence constante dans ces organes du RC Lens, une nouvelle fois relégué en L2), auront conclu des alliances plus ou moins larges pour parvenir à leurs fins. Le programme, lui, ne change pas. Il s'agit toujours de faire aller d'avantage de ressources à ceux qui en ont déjà le plus, de limiter l'aléa sportif afin de "protéger les investisseurs". Mais aussi d'éliminer toute forme de gestion collégiale du football professionnel.

Cette prise de pouvoir a franchi de nombreuses étapes au cours des dernières années, avec notamment la mise au pas de la FFF et un poids décisionnel constamment accru au sein des instances de la LFP (voir, en octobre 2008, la crise avec les joueurs qui avait conduit à une menace de grève). Cela ne suffit manifestement pas.

Les propos du président de l'OL Jean-Michel Aulas n'ont d'autre effet que de noyer le poisson quand il affirme que "l'idée est de créer une structure plus indépendante de la FFF que ne l’est l’UCPF", comme si la fédération tenait les rênes du syndicat des clubs pro… [2] Mais les dissidents, dans leur propre communication, invoquent "la liberté de mettre en place les réformes indispensables au développement de notre football". On saisit bien le sens de "notre football" : ce discours est incapable de dire explicitement ses fins, mais il les trahit toujours.

UN FOOTBALL FRANÇAIS INCAPABLE DE SE GOUVERNER

Le projet d'une ligue vraiment fermée n'a, à peu près, aucune chance de se réaliser, mais poursuivre cet objectif permet d'arriver aux résultats souhaités : à terme, c'est un championnat "sécurisé" qui peut être instauré et placé sous la domination sportive, économique et politique d'une poignée d'équipes, en échange de gages de stabilité pour les autres.

Le drame, celui du football français, est que ceux qui veulent prendre le pouvoir en son sein sont précisément ceux qui font la démonstration – au travers de la déplorable gouvernance de la Ligue du football professionnel "dirigée" par Frédéric Thiriez dont la crise s'étend aujourd'hui à l'UCPF – de leur incapacité à gouverner, c'est-à-dire à concevoir un intérêt général au-delà de leurs intérêts particuliers.

Depuis des lustres, ces dirigeants ne cessent de chercher en dehors d'eux-mêmes les causes de leurs maux supposés ou de l'insuffisance de leurs résultats : la fiscalité, l'organisation légale du football professionnel, la Fédération, le poids des "petits" clubs, la répartition des ressources, la qualité des stades, etc. [3] Cela leur épargne de prendre la mesure de leurs turpitudes – pourtant considérables – et de leurs responsabilités – pourtant directes – dans la médiocre gestion sportive de leurs équipes.



[1] Ajoutant le mépris à la mauvaise fois, Bernard Caïazzo a aussi déclaré : "Trouvez-vous logique qu’aujourd’hui le PSG soit à la même table que Laval ou Ajaccio ? Est-ce que Carrefour ou Auchan se retrouvent à la même table que quelqu’un qui ne possède qu’une petite boutique ?"
[2] Le communiqué de l'UCPF rappelle qu'elle est déjà placée sous la domination des formations de Ligue 1, et que son assemblée générale s'est dite favorable aux deux relégations.
[3] Peu leur importe qu'ils aient eu gain de cause sur une majorité de ces dossiers, ou qu'ils aient obtenu le financement public de la rénovation du parc des stades.
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Messagepar fernando » 14 Août 2015, 10:51

depuis le début du siècle, quelques "grands" clubs, dont la composition a peu varié (on peut ironiser sur la présence constante dans ces organes du RC Lens, une nouvelle fois relégué en L2)


ahahah, le RâCLe dans le "club europe", c'est bon de relire ça

pour le reste, topic FDP, ligue de merde, sport de merde, toussa
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Messagepar Dageek » 14 Août 2015, 11:00

Cdf

Le championnat de France est un ascenseur émotionnel. Grâce à ceux qui le jouent, bien sûr. Mais surtout grâce à ceux qui le dirigent. Après le 20 juin et l’assemblée fédérale de la FFF, on imaginait presque Jean-Pierre Louvel et Jacques Rousselot en gladiateurs, transpirant de sueur. Les présidents respectifs du Havre et de Nancy venaient de triompher dans l’arène du "monstre" LFPesque – aux moustaches acérées –, qui voulait les empêcher de monter au stade supérieur en limitant l’accession en Ligue 1, la saison prochaine, à deux clubs, pour deux descentes. La 3F avait décidé, par le biais de Noël Le Graët, de ne pas voter la mesure et de reporter son vote à décembre 2015, date de la prochaine assemblée.



Et puis non. Et puis si. Le 9 juillet, le conseil d’administration de la Ligue tente de forcer la main en votant tout de même l’application de la mesure pour cette saison. Le 23 juillet, la FFF annule la décision. L'Équipe titre "La Guerre de sécession". Le journal ne croyait pas si bien dire. Le matin du 12 août au matin, dix-huit clubs de Ligue 1 (pardon dix-neuf, Rennes, comme à son habitude pour les places européennes, était à la bourre) ont démissionné de l’UCPF (seul Guingamp restant fidèle à Le Graët) via le communiqué suivant:



"Cette démission est effective dès à présent avant le jugement en référé du 13 août du Conseil d'État où des clubs de Ligue 2 représentant une minorité des votes du football professionnel en France ont choisi de s'opposer, avec le soutien du Comité exécutif de la Fédération Française de Football, à la volonté de la majorité constituée par nos dix-huit clubs de Ligue 1. La Ligue 1 ne souhaite pas avoir à remettre en cause les principes de solidarité y compris financière avec la Ligue 2 mais veut la liberté de mettre en place les réformes indispensables au développement de notre football pro français."



Le mot que vous recherchez est "bordel", lieu "où règne le désordre, la confusion"...





« Les investisseurs ont besoin d’un peu plus de sécurité »

Flash-back. Le 22 mai, la dernière journée de Ligue 1 n’a pas encore eu lieu. Le PSG est déjà champion. Le trio Lens/Metz/ETG est, lui, déjà en route pour l'étage inférieur. Et Frédéric Thiriez annonce dans L'Équipe une décision "importante pour la modernisation et l'avenir" du championnat de France: "Les investisseurs ont besoin d'un peu plus de sécurité. Trois montées et trois descentes, c'est trop. Il faut que ceux qui investissent dans le football soient moins soumis à la menace permanente de la relégation. Deux descentes pour vingt clubs, c'est bien."







Double flash-back. Au début du mois d’avril, Frédéric de Saint-Sernin et Pierre Dréossi rendent leur rapport visant à relancer la compétitivité des clubs français. Les anciens dirigeants du Stade Rennais, bien connus pour leur réussite sportive, proposent un panel de solutions, dont le changement du modèle traditionnel de trois montées et trois descentes. Doit-on passer à deux clubs promus et relégués ou bien jouer un barrage entre le dix-huitième de Ligue 1 et le troisième de Ligue 2, suivant ainsi le modèle allemand? Si la LFP a jugé bon de ne garder que la première option, pour "rassurer les investisseurs", est-elle pour autant viable lorsque l'on sait que l’intérêt économique des clubs dépends de l’intérêt des supporters ou "consommateurs"?







« L’incertitude du résultat crée la valeur du produit Ligue 1 »

Il est vrai qu’une relégation pèse sur les finances et la structure d’un club. Un budget d’une formation de Ligue 1 est en général cinq fois supérieur à celui d’une Ligue 2, selon les budgets moyens des deux divisions. "Pour une équipe de L1, être rétrogradée veut dire vraisemblablement une réduction de la voilure – à moins d'une remontée immédiate, ce qui est toujours très difficile – et la séparation d'une partie du personnel de l'entreprise", explique Jean-Pascal Gayant, professeur et spécialiste en économie du sport. Sur le dernier exercice, les actionnaires auraient encore abandonné "pas loin de 100 millions d’euros de comptes courants pour pouvoir soutenir des comptes largement déficitaires à l’exploitation", détaille Christophe Lepetit, économiste du sport au CDES (et a fortiori membre de la DNCG, même s’il ne s’exprimait pas en cette qualité, n’ayant pas "l’autorité pour [s]'exprimer sur ce plan-là"). Il qualifie la descente de "véritable accident industriel" lorsque les investisseurs mettent chaque année "entre 5 et 15 millions d’euros pour ramener l’équilibre du club".



"Aujourd’hui, l’incertitude du résultat n’est pas l’objectif premier des patrons de clubs, poursuit l’économiste du centre limougeaud. On peut s’en inquiéter puisque d’un point de vue économique, c’est cette incertitude du résultat qui crée la valeur du produit Ligue 1." Cette saison, la relégation de Lens et de Metz était actée à respectivement trois et deux journées de la fin du championnat. Avec une relégation à deux clubs la baisse de l’intérêt aurait été naturelle, juste avant le traditionnel multiplex de fin de saison. Pour les clubs, le désir est ailleurs. "Il y a cette idée de sécuriser l'avenir, faire disparaître un aléa financier qui est très important, estime Jean-Pascal Gayant. Le rêve d'un patron de club de foot est d'évoluer dans une ligue fermée pour garantir le maintien de son activité à long terme." Le gros mot est lâché.





« Ces gens qui siègent à la Ligue se sont auto-protégés »

Car c’est bien cela qui a motivé la grogne des présidents Rousselot (Nancy) et Cotret (Auxerre): la crainte de ne jamais pouvoir accéder à l’étage supérieur. Ex-président de l'UCPF, Jean-Pierre Louvel a critiqué l’auto-protection de ses homologues avant sa démission de l’instance, début juillet: "On a voulu passer en force et aujourd'hui, le résultat, c'est que l'on est devant un conflit entre clubs avec la LFP et aussi entre clubs. Il ne faut pas oublier que le vote au CA a été fait la semaine où les montées et descentes étaient connues. Reims, Toulouse et les autres savaient qu'ils étaient sauvés. Donc ces gens qui siègent à la Ligue se sont auto-protégés. Contre l'avis de leurs collègues et de ceux qui avaient voté l'ensemble le 23 avril." On pourrait lui rétorquer que son opposition à la réforme est également, au moins en partie, guidée par l’intérêt de son propre club.



C’est le 23 avril que les clubs de l'UCPF ont voté sur les propositions présentées par la LFP. "Sur cette mesure particulière, les deux montées et deux descentes ont été votées a une très courte majorité, détaille le président Louvel, qui quittera bientôt l’organisation en même temps que son poste au Havre. Il y a simplement un club qui a basculé. C'était un vote très serré." Pour convaincre les clubs, deux éléments sont indissociables: la mesure est applicable en 2016/17 et doit se faire sous réserve du fameux vote de l’assemblée fédérale.



Des conditions mises de côté lors du nouveau conseil d’administration fin mai, ce qui a provoqué la colère du représentant des clubs professionnels: "Je ne sais pas pourquoi il y a eu précipitation de la Ligue, enfin surtout du président, pour que ça se fasse maintenant et que ce soit voté pour 2015/16." Si la controverse avait pris momentanément fin avec le refus de l’assemblée fédérale de voter la mesure, elle est repartie de plus belle avec le nouveau vote de la Ligue, qui s’était dit prête à repousser d’un an sa réforme si la FFF s’engageait à une montée/descente à deux clubs pour 2016/17.



Histoire de conforter l’impression de "précipitation", une aide à la relégation (proportionnelle à l’ancienneté du club en Ligue 1) devait être discutée et votée en même temps que la controversée mesure. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. "Cela veut dire que l’on fait à la va-vite des réformes sans se poser la question des conséquences que cela a sur l’économie du football et la réalité des clubs", soulignait encore Jean-Pierre Louvel au mois de juin.





« Un moyen de lutter contre l’endogamie »

La mesure votée en force par la LFP peut-elle tout de même amener les propriétaires des clubs de Ligue 1 à investir plus dans leurs équipes? "Indirectement, dès lors que l'on fait disparaître une partie du «risque industriel» on peut penser que les clubs sont plus intéressants aux yeux des investisseurs. Pourtant, l'augmentation fabuleuse des recettes des clubs ne s'est pas traduite par une augmentation de leur rentabilité, ce serait même plutôt le contraire", analyse Jean-Pascal Gayant.



Un impact peu conséquent sur l’aspect financier, et encore moindre sur le jeu. Frédéric Thiriez a beau déclamer sur BFM qu’une relégation réduite amènera "plus de spectacle car il y aura moins cette obsession de la descente en fin de saison", l’intérêt du supporter/observateur/consommateur (rayez la mention inutile) d’un club qui n’aura plus rien à jouer dès mars-avril n’ira pas forcément de pair. Au risque de plomber les chiffres des annonceurs et des équipes. "Dès que vous cassez un peu l’intérêt du championnat, vous entraînez des pertes de recettes pour tous les clubs, acquiesce Jean-Pierre Louvel. C’est incroyable qu’on n’ait pas eu ce regard-là alors que l’on parle d’économie générale."



Mais le système actuel a aussi d’autres vertus: "C’est aussi un moyen de lutter contre l’endogamie et un certain risque de tourner en rond", détaille le professeur Gayant, qui rappelle qu’il y avait quatre relégations en Italie à une époque où le championnat était le meilleur d’Europe. Dans une de ses reviews de la saison 2014/15, le Guardian a posé la question des innovations à apporter en Premier League. Une des propositions est le passage à… quatre relégués. Le journal estime que cela permettrait à plus de clubs "de profiter des richesses de la Premier League" et "ferait de la fin de saison un spectacle plus agréable".





Faut-il zapper la Ligue 2 ?

"La vérité, c'est que le sport en général et le football en particulier ne peuvent en aucun cas être laissés aux libres forces du marché. Parce que la libre concurrence dans le sport porte en elle-même des effets redoutables." Cette déclaration n'est pas tirée d'un discours de Jean-Luc Mélenchon, mais d'un livre écrit par un certain...Frédéric Thiriez, en septembre 2013 . Si la formule peut prêter à sourire avec le recul, elle prouve au moins que la patron de la LFP a de la suite dans les idées. Jean-Pierre Louvel peut bien remarquer que la réforme aurait vocation à "protéger on ne sait quel club contre on ne sait quoi", la réduction du nombre de relégation en L1 est bel et bien une mesure de régulation portant secours à… une oligarchie déjà installée. Un protectionnisme made in USA? Pas exactement. "Si les ligues Nord-Américaines sont fermées, elles ont en parallèle des systèmes de régulation extrêmement stricts, comme la draft ou le salary cap, à l’opposé du libéralisme", explique Christophe Lepetit.



Pourtant, des groupes audiovisuel aux clubs, en passant par les pouvoirs publics, personne ne s'est pour l'instant insurgé contre un tel principe. Les querelles auxquelles on assiste ressemblent plus à des luttes de pouvoir qu'à des batailles idéologiques: les clubs hostiles au changement contestent d'ailleurs sa date de mise en œuvre, pas forcément sa nécessité. Canal+ et beIN Sports, qui vont débourser 22 millions d'euros par an pour co-diffuser la Ligue 2 à partir de l'an prochain, n'ont pas non plus bougé une oreille à ce jour.



Une attitude qui s'explique en partie par un contexte particulier: en plein remaniement de son management, la chaîne cryptée était de toute façon en train de revoir sa stratégie et avait décidé de fermer Sport+, qui devait diffuser la L2, avant même l'annonce de la LFP. Si Nicolas Bailly, directeur-adjoint acquisition et opérations Marketing chez Sportfive, admet que "Canal va peut-être rétrocéder les droits", rien n'indique que les diffuseurs soient traumatisés par un changement qui pourrait pourtant altérer des compétitions achetées à prix d'or. La Ligue 1 s'adjugera ainsi 748,5 millions par an dès l'an prochain. Une somme en hausse de près de 25% par rapport au contrat en cours. Mais loin, très loin, du jackpot décroché par les clubs anglais, qui se partageront la somme invraisemblable de 2,3 milliards d'euros par an à partir de 2016.



C'est exactement l'argument qu'agite Jean-Michel Aulas, fustigeant depuis longtemps "la L2 la plus riche du monde". La L2 perçoit en effet actuellement près de 86 millions d'euros de droits TV, alors que ses droits de diffusion sont vendus presque six fois moins cher. Mais pendant ce temps, la Premier League communique, elle, sur sa volonté d’instaurer plus de solidarité avec les échelons inférieurs. Un effort dont les contours restent flou, et qui est évidemment plus facile quand les billets pleuvent. Mais le décalage entre le traitement réservé par l’élite à sa division inférieure ne pouvait être plus criant.
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Messagepar Xylophène » 14 Août 2015, 11:11

C'est quand même assez risible tout ce psychodrame pour une pauv' place en moins pour les clubs de L2.
La bonne polémique à 2 balles Qualité France avec agitations de spectres maléfiques ("bouhou, la ligue fermée") et victimisation du petit.

Quand tu vois nombre de fans de foot crier au loup, à la trahison du vrai foot authentique alors qu'ils en ont rien à battre de la L2 et qu'ils passent leur temps à mater le QSG, la Premier League et le Barça...
La semaine prochaine, ils changeront de polémique de comptoir.
"Si je lance mon chapeau, si je fais l’oiseau, c’est pour ne pas mourir tout de suite, c’est pour me maintenir à la surface. Comme un nénuphar sans talent, mais nénuphar tout de même."

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Messagepar laurentlille1 » 14 Août 2015, 11:25

Non mais bien sûr, un mec comme Louvel aurait accepté volontiers ces conditions si son club avait été en Ligue 1. Ce que je trouve assez parlant dans l'article c'est la capacité des présidents de clubs de foot à se victimiser (impôts, droit du travail...) pour cacher leur mauvaise gestion.
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Messagepar Xylophène » 14 Août 2015, 11:32

Moi ça me fait marrer pour les présidents de L2 qui ont trouvé plus égoïstes qu'eux. Les mêmes qui, il y a 3-4 ans ont déplacé les journées de championnat au vendredi soir pour gratter un peu de droits TV, au mépris de leurs plus fidèles supporters qui ne peuvent plus se déplacer.
Résultat : les stades sont vides et ce championnat n'intéresse personne en dehors de Liévin ou Noeux-les-Mines.
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Messagepar Dogue-son » 14 Août 2015, 13:15

surtout que les clubs qui sont concernées par la montée sont en fait toujours les mêmes.
sur les 39 montées depuis le retour à 20 clubs, 8 clubs totalisent 19 montées (Caen 4 fois, Metz 3 fois, Ajaccio, Le Mans, Lens, Nantes Strasbourg et Troyes 2 fois).
pour la plupart des autres, soit on a des clubs surprises qui vont mal finir derrière (Arles-Avignon, Grenoble, Istres, Boulogne), soit des clubs qui ont suffisamment d'argent pour n'avoir rien à faire en L2 (Monaco, Toulouse, Saint-Etienne, Montpellier) soit des clubs dont la vraie place est en L2 et qui montent une fois à tout jamais (Dijon, Sedan...)
I used to be a fan. Now I'm an air conditioner
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Messagepar fernando » 14 Août 2015, 13:56

Frédéric Thiriez a beau déclamer sur BFM qu’une relégation réduite amènera "plus de spectacle car il y aura moins cette obsession de la descente en fin de saison"


Hum...
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Messagepar fernando » 14 Août 2015, 14:01

Et une rachoumade de plus pour moutache man

Le Conseil d'Etat maintient trois montées et trois descentes entre Ligue 1 et Ligue 2


Le Conseil d'Etat a maintenu en référé le principe de trois montées et trois descentes entre Ligue 1 et Ligue 2. La Ligue de football professionnel (LFP) et 18 clubs de L1 demandaient la suspension en urgence de la décision du comité exécutif de la Fédération française de football (FFF) annulant le principe, voté par le conseil d'administration de la Ligue, de deux relégations et promotions entre les deux premières divisions.

Un jugement sur le fond dans trois à cinq mois

Le Conseil d'Etat a donc déjugé la LFP. Le juge des référés a rejeté sa requête «pour défaut d'urgence». «La règle reste donc, à ce jour, que trois clubs sont susceptibles de monter et de descendre d'une ligue à l'autre», a expliqué le Conseil d'Etat dans son communiqué. La décision en référé n'est qu'une première étape judiciaire. Si aucune partie ne se désiste, un jugement sur le fond devra intervenir entre novembre 2015 et janvier 2016. «Jusqu'à ce que le Conseil d'Etat se prononce sur le fond de l'affaire, la décision de la Fédération s'applique», a noté le Conseil d'Etat. Le flou demeure donc sur la saison en cours, dans l'attente d'une décision définitive.
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Messagepar John Holmes » 14 Août 2015, 14:06

Moustache, quel pitre ce mec, il mérite de faire de la politique ce fdp !
"Connard =)"
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Messagepar Dageek » 14 Août 2015, 14:08

Ses arguments sont tellement risibles, je ne vois même pas qui il espère convaincre.
C est un vieux fond de capote
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