[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar fernando » 30 Nov 2014, 13:11

Sarkozy prend l'UMP, les vraies batailles commencent

29 novembre 2014 | Par Ellen Salvi

Nicolas Sarkozy a été élu samedi président de l'UMP avec 64,5 % des voix. Un résultat moyen qui annonce les difficultés que le nouveau patron de l'opposition va rencontrer dans le défi des primaires pour la présidentielle. Séduire les convaincus est une chose. Batailler contre des juges d'instruction et des concurrents politiques risque d'en être une autre, bien plus ardue. Surtout pour un homme seul et sans idées nouvelles.



Ce qui devait arriver arriva. Nicolas Sarkozy a été élu, samedi 29 novembre, président de l’UMP avec 64,5 % des suffrages exprimés, contre 29,18 % pour Bruno Le Maire et 6,32 % pour Hervé Mariton. Les trois candidats ont été départagés par 155 801 votants sur les 268 000 adhérents UMP. Un résultat sans surprise, accueilli sur Facebook par le principal intéressé avec une humilité et une sobriété artificielles, tout aussi prévisibles que sa victoire en demi-teinte. « Cette campagne a été digne, écrit-il dans un communiqué. Dès lundi, je rencontrerai les principaux responsables de notre famille politique afin de créer les conditions du plus large rassemblement.Ce vote marque un nouveau départ pour notre famille politique. »

Quand bien même il n’aurait rien à voir avec les 85,09 % réalisés en 2004, lors de sa première élection à la tête du parti, le score final de l’ancien président reste honorable. D’autant plus qu’il a été obtenu au terme d’une campagne aussi ratée que paresseuse, marquée par une concurrence féroce, de nombreuses erreurs stratégiques et un programme fantôme.
Nicolas Sarkozy sortant de la permanence UMP du XVIe arrondissement de Paris, où il a voté le 29 novembre.Nicolas Sarkozy sortant de la permanence UMP du XVIe arrondissement de Paris, où il a voté le 29 novembre. © Reuters

Honorable surtout, parce que pendant deux mois, Nicolas Sarkozy a fait le service minimum. L’UMP a beau être le cadet de ses soucis, il en avait expressément besoin pour rester dans la course à 2017 et assouvir ainsi sa soif de revanche. En ce sens, sa victoire a quelque chose de déconcertant. Elle prouve que l’on peut prendre la tête du principal parti d’opposition français sans grande envie et sans idée. Mais avec des casseroles judiciaires, des haines recuites et trois, quatre sourires crispés. Nul n’est dupe sur les véritables ambitions de l’ancien président : cette campagne interne n’était qu’un tour de chauffe pour les primaires de 2016 qui devront désigner le candidat de la droite à l'élection présidentielle de 2017.

Là est le véritable enjeu de Sarkozy. Le seul auquel il pense. Reconstruire le parti ? Lui offrir un corpus idéologique ? Rassembler ses ténors ? Combler sa dette financière ? Pourquoi pas ? À condition que cela serve ses ambitions élyséennes. Le bout du tunnel est encore très, très loin, et les obstacles avant de l’atteindre, nombreux. Entre la dizaine de procédures judiciaires qui le visent, lui et son entourage, la concurrence qui aiguise ses armes et les idées qui manquent, le nouveau patron de l’UMP a de quoi s’occuper un bon moment.


Petites phrases, humiliations ordinaires, retournements de veste… À préparer en amateur ses munitions à l’occasion du scrutin interne de l’UMP, Nicolas Sarkozy a fini par se tirer une balle dans le pied pour 2017. Non contente d’avoir déroulé le tapis des primaires à son principal adversaire Alain Juppé, la campagne ratée de l'ex-chef de l'État a révélé au grand jour les écueils auxquels il va se heurter à peine franchi le seuil de la rue de Vaugirard.

Les choses sont claires depuis le début. « L’amour de la France » n’a jamais été le moteur du retour de l’ancien président. En revanche, les multiples affaires qui le visent ont fortement motivé sa décision. Il l'a confié aux prémices de sa campagne : « Si on voulait qu'(il) reste tranquille dans (son) coin, il ne fallait pas agir comme ça. » L’ancien président a fait un drôle de calcul qui laisse dubitatif jusque dans ses propres rangs. En reprenant la tête de l’UMP, il s’imaginait utiliser le parti comme bouclier pour se protéger judiciairement. Or, il s’est replacé de facto dans une énième situation de conflit d’intérêts.

En qualité de nouveau patron de l’opposition, il va devoir gérer l’épineux dossier de l’affaire Bygmalion, dans laquelle trois anciens cadres de l’UMP sont déjà mis en examen. Durant la campagne, le sujet a donné lieu à des déclarations aussi grotesques que mensongères. « J’ai appris le nom de Bygmalion longtemps après la campagne présidentielle », a prétendu l’ex-chef de l’État dès sa première intervention sur France 2. « Je ne connaissais pas cette société Pygmalion, Bygmalion, je ne sais plus exactement », affirmait quelques jours plus tard le fidèle Brice Hortefeux, venu en renfort pour maquiller le nez pinocchiolesque de son mentor.

Qui peut croire à une fable pareille ? Même s'il fait mine de se moquer de l'affaire, le nouveau patron de l’opposition va devoir s’y intéresser sérieusement. Principal bénéficiaire du système de fausses factures mis en place en 2012, il pourrait être poursuivi pour “financement illégal de campagne électorale” dans un dossier où l’UMP s’est constituée partie civile. Nicolas Sarkozy n’étant plus à une situation schizophrénique près, il devra également jouer les Arturo Brachetti dans l’affaire de l’amende de 363 615 euros – liée au rejet de son compte de campagne – que le parti a réglée en lieu et place du candidat.


Une information judiciaire pour « abus de confiance », « complicité » et « recel » a été ouverte début octobre et l’ancien président a de fortes chances d’être prochainement entendu par les juges. Pour résumer la situation : Sarkozy-ex-candidat se retrouve accusé par Sarkozy-nouveau patron de l’UMP de s’être auto-spolié ! Le calendrier judiciaire de l’ex-chef de l’État va être fortement chargé au cours des deux prochaines années puisqu'aux affaires de la campagne de 2012, viennent s’ajouter celles de l'argent libyen et des écoutes de son “double” Paul Bismuth. Sans compter les dossiers visant ses proches qui encombrent les cabinets d’instruction.

En faisant de l’ancien “grand flic” Frédéric Péchenard le directeur de sa campagne, comme il avait choisi auparavant l’ex-préfet de police Michel Gaudin pour diriger son cabinet de la rue de Miromesnil, Nicolas Sarkozy a prouvé à ceux qui en doutaient encore l’importance qu’il accorde au renseignement. Lui qui n’a cesse d’agiter le spectre d’un “cabinet noir” anti-sarkozyste s’est révélé bien plus informé que la moyenne. Aussi a-t-on appris au détour d’une anecdote du livre Sarko s’est tuer (Éd. Stock), comment l’ancien président était au courant avant tout le monde des sorties en scooter de son successeur à l’Élysée.

Depuis deux ans, l’ex-chef de l’État a beaucoup réfléchi. Non pas à une vision pour la France, comme il le prétend, mais à la façon de se dépatouiller de tous les sparadraps judiciaires qui le collent. Un emploi à plein-temps qui lui a fait abandonner le terrain des idées. C'est un problème pour le nouveau patron de l’UMP dont l’une des tâches principales va être de construire un projet d’alternative crédible. Mobiliser un réseau d’experts pour construire un corpus idéologique sérieux ? « Inutile, je m’en fous », confiait-t-il encore récemment devant ses proches, comme le rapporte L'Obs.
Dans les couloirs vides du palais Vaugirard

Nicolas Sarkozy reste persuadé, depuis le départ, que sa propre personne est un programme suffisant pour revenir au pouvoir. Pourquoi s’embêter à se remettre en question quand on passe des mois à parcourir le monde pour se faire applaudir dans des conférences grassement rémunérées ? La garde rapprochée de l’ancien président a répété durant toute la campagne que « les idées viendraient » et qu’il était « normal que tout ne soit pas tranché pour le moment ».

Les différentes réunions publiques qui ont émaillé la campagne du nouveau patron de l’opposition ont révélé la faiblesse de ce qu’il ose encore appeler ses « convictions ». Quelques resucées Buisson pour faire plaisir au public ultra-droitier de la Côte d’Azur, de grandes envolées sibyllines sur la différence entre démocratie et république à Paris, un marchandage ubuesque sur l’abrogation de la loi Taubira au meeting de Sens Commun… En l’espace de deux mois, Nicolas Sarkozy a dit tout, n’importe quoi et son contraire, ce qui lui a valu d’être envoyé dix-sept fois en « cure de Désintox » par Libération.

Aux petits arrangements avec la vérité, se sont également greffées des phrases franchement limites. Souvent prononcées en “off”, elles ont parfois franchi la barrière du “on”, comme lors de cette séance de questions-réponses, mardi 25 novembre à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), durant laquelle l'ancien président a justifié la nomination de Rachida Dati au ministère de la justice en lâchant : « Dati, avec père et mère, algérien et marocain, pour parler de la politique pénale, ça avait du sens. »
Nicolas Sarkozy en meeting à Boulogne-Billancourt, le 25 novembre.Nicolas Sarkozy en meeting à Boulogne-Billancourt, le 25 novembre. © Reuters

Nicolas Sarkozy rêvait d’un « retour stratosphérique ». Non seulement, il ne l’a pas eu, mais il continue de planer au-dessus de la surface de la Terre. Que ce soit sur la question du mariage pour tous ou encore de l’immigration, l'ancien président semble complètement déconnecté de son temps, au grand bonheur de son nouvel ami qui lui veut du bien, Alain Juppé. « Sarkozy ironisait sur mon âge, me traitait de vieux, mais, avec sa glissade sur le mariage homosexuel, c'est lui qui apparaît comme ringard et conservateur », s’est réjoui le maire de Bordeaux, en marge du meeting de Sens Commun.

En quelques mois, celui que Les Inrocks surnomme « le moins pire d’entre eux » est devenu la nouvelle bête noire de Nicolas Sarkozy. Sur le papier, l’ancien premier ministre de Jacques Chirac n’avait pourtant pas grand chose pour l’emporter : de vieilles affaires, certes soldées avec la justice, mais toujours présentes dans les esprits ; 72 bougies en 2017, ce qui ne donne pas franchement l'impression de “nouveau souffle” ; le rapprochement de François Bayrou qui fait grincer les dents de tous ceux qui, à l’UMP, ne digèrent toujours pas le soutien du patron du MoDem à François Hollande en 2012…

Pourtant, il a suffi qu’il apparaisse comme une alternative crédible au retour de Nicolas Sarkozy au pouvoir pour que s’emballe la “Juppémania”. Le maire de Bordeaux s’est tout de suite mis au travail pour la primaire de 2016. Pendant que l’ex-chef de l’État trépignait en attendant que s’achève le calvaire de sa campagne interne, lui a placé ses pions un peu partout, sans négliger la jeune génération de l’UMP qui prône un discours davantage modéré que celui porté par le nouveau patron de l’opposition.

Nicolas Sarkozy a préféré lui tendre un piège dans sa ville de Bordeaux (Gironde). C’est là, le 22 novembre, que l’ex-chef de l’État a laissé son public de fans huer Alain Juppé. « Je ne suis pour rien dans les sifflets de Bordeaux mais je dois dire que Juppé n'a eu que ce qu'il mérite, aurait-il confié en “off”, après avoir juré dans un premier temps qu'il n'avait rien entendu. Quand on ne sent pas une salle, on ne sent pas non plus son électorat. »
Nicolas Sarkozy et Alain Juppé à Bordeaux, le 22 novembre.Nicolas Sarkozy et Alain Juppé à Bordeaux, le 22 novembre. © Reuters

L’ancien président a eu ce qu’il voulait, mais paradoxalement, il n'est pas sorti grandi de cet épisode bordelais qui s'est révélé être une énième erreur stratégique de sa campagne. Car en restant assis sur sa chaise, sans rien faire pour ramener le calme et empêcher Juppé de se faire conspuer, Nicolas Sarkozy a montré qu’il était incapable d’apaiser les esprits. Pire encore, qu'il se plaisait à les enflammer.


L'ex-chef de l'État a peut-être récupéré son trône, mais les couloirs du palais Vaugirard résonnent d’un étonnant écho. « Je fais le pari que, dans deux ans, tout le monde sera revenu dans la famille sarkozyste », assurait, il y a encore quelques mois, Brice Hortefeux. Pari perdu. Dans cette campagne interne, Nicolas Sarkozy a été officiellement soutenu par 80 parlementaires, soit seulement une petite trentaine de plus que ses concurrents Bruno Le Maire et Hervé Mariton. Pour un ex-chef de l’État, c’est un peu maigre.

François Fillon et Alain Juppé ne sont plus les seuls à le toiser. Les plus fidèles sarkozystes ont eux aussi pris leurs distances. Nadine Morano, Christian Estrosi, Henri Guaino, Nathalie Kosciusko-Morizet… La plupart des fans n°1 de l’ancien président ont certes participé à sa campagne, mais une fois les caméras baissées et les micros coupés, aucun d’entre eux n’a épargné le nouveau patron de l’opposition et son incapacité à revenir dans la bataille.

Nicolas Sarkozy confiait il y a peu au Figaro que son « premier défi sera de rassembler (sa) famille », pour mieux « rassembler », à moyen terme, l’ensemble de la droite et, d'ici 2017, une majorité de Français. Il oublie un peu vite que c’est lui qui a divisé tout le monde.
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Messagepar Der » 30 Nov 2014, 13:24

Bel appeau, mais je tomberais pas dans un piége aussi grossier.
On se fait des bisous et on s'encule.
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Messagepar Dageek » 30 Nov 2014, 13:29

Tas cramé ton stock de gif?
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Messagepar fernando » 30 Nov 2014, 13:42

Ce passage c'est énorme comême :

En qualité de nouveau patron de l’opposition, il va devoir gérer l’épineux dossier de l’affaire Bygmalion, dans laquelle trois anciens cadres de l’UMP sont déjà mis en examen. Durant la campagne, le sujet a donné lieu à des déclarations aussi grotesques que mensongères. « J’ai appris le nom de Bygmalion longtemps après la campagne présidentielle », a prétendu l’ex-chef de l’État dès sa première intervention sur France 2. « Je ne connaissais pas cette société Pygmalion, Bygmalion, je ne sais plus exactement », affirmait quelques jours plus tard le fidèle Brice Hortefeux, venu en renfort pour maquiller le nez pinocchiolesque de son mentor.

Qui peut croire à une fable pareille ? Même s'il fait mine de se moquer de l'affaire, le nouveau patron de l’opposition va devoir s’y intéresser sérieusement. Principal bénéficiaire du système de fausses factures mis en place en 2012, il pourrait être poursuivi pour “financement illégal de campagne électorale” dans un dossier où l’UMP s’est constituée partie civile. Nicolas Sarkozy n’étant plus à une situation schizophrénique près, il devra également jouer les Arturo Brachetti dans l’affaire de l’amende de 363 615 euros – liée au rejet de son compte de campagne – que le parti a réglée en lieu et place du candidat.


Une information judiciaire pour « abus de confiance », « complicité » et « recel » a été ouverte début octobre et l’ancien président a de fortes chances d’être prochainement entendu par les juges. Pour résumer la situation : Sarkozy-ex-candidat se retrouve accusé par Sarkozy-nouveau patron de l’UMP de s’être auto-spolié !
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Messagepar krouw2 » 30 Nov 2014, 14:05

enfin le retour de la dream team, Lefebvre, Guéant, Besson, Douillet et doc gynécal
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Messagepar fernando » 30 Nov 2014, 14:06

Et Nadine.
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Messagepar krouw2 » 30 Nov 2014, 14:24

Aux affaires étrangères pour combattre l' Etat islamique du Jihad palestinien qui décapite les Occidentaux
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Messagepar fernando » 30 Nov 2014, 14:34

Ah oui j'ai vu ça, elle en rate pas une cette demeurée. Elle ferait passer Estrosi pour un intellectuel progressiste.
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Messagepar W » 30 Nov 2014, 14:53

Gégé député est dans la place, Tourcoing représent, 59 c'est le Phalempin. KESKIA ??
It's art. You don't need pants.
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Messagepar King Kong » 30 Nov 2014, 15:00

krouw2 a écrit:Aux affaires étrangères pour combattre l' Etat islamique du Jihad palestinien qui décapite les Occidentaux

Nan mais elle a pas dit ça? si?
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar krouw2 » 30 Nov 2014, 15:06

ils en ont pas parlé sur égalité et circoncision?

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/art ... 55770.html
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Messagepar fernando » 30 Nov 2014, 15:08

Nadine Morano confond Etat islamique et Jihad islamique palestinien

Le Monde.fr | 28.11.2014 à 11h37 • Mis à jour le 28.11.2014 à 15h08 | Par Maxime Vaudano

La députée européenne Nadine Morano est catégoriquement opposée à la reconnaissance par la France de l'Etat palestinien, proposée par les députés socialistes à l'Assemblée. Elle l'a répété vendredi 28 novembre sur France Info, quitte à commettre une énorme approximation dans son argumentaire antipalestinien.

Ce qu'elle a dit :

« Qui décapite les Occidentaux ? C'est ceux qui sont membres du Jihad islamique, donc les partenaires du Hamas. Ce sont les juifs qui décapitent aujourd'hui ? Ce sont les juifs qui ont décapité Hervé Gourdel ? »

Pourquoi c'est très approximatif

L'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy et de François Fillon a visiblement confondu deux organisations islamistes bien distinctes :

L'Etat islamique (EI), un groupe djihadiste transnational précédemment connu sous l'appellation Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL ou ISIS), qui a pris le contrôle depuis plusieurs mois d'une partie des territoires syrien et irakien dans le but d'y établir un califat.

Le Jihad islamique palestinien (JIP), le plus important groupe armé palestinien après le Hamas. Originaire d'Egypte, puis transféré à Gaza, le JIP apparaît souvent comme plus radical que le Hamas, par son opposition à toute négociation pacifique avec Israël.

L'EI, sunnite, rêve d'instaurer un grand califat au-delà des frontières nationales actuelles. Le JIP, mouvement sunnite influencé par le chiisme iranien, vise à éradiquer Israël pour établir un Etat palestinien sur le territoire de l'ancienne Palestine sous mandat britannique.

Ceux qui « décapitent » les Occidentaux sont bien les membres de l'Etat islamique (dont plusieurs milliers de membres sont des Occidentaux). Menaçant régulièrement les pays de la coalition militaire constituée l'été dernier pour l'anéantir (France, Etats-Unis, Canada, Australie), l'Etat islamique a déjà exécuté cinq otages en moins de trois mois. Le guide de haute montagne français Hervé Gourdel a été assassiné en septembre en Algérie par le groupe Djound Al-Khilafa (« Soldats du califat »), une brigade armée salafiste algérienne affiliée à l'EI.

A l'inverse, le Jihad islamique palestinien concentre son action contre l'Etat hébreu, comme le Hamas.



Quelle putain de débile. Et ça a été ministre...

Edith : doublé par grow², cé pas banal
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Messagepar King Kong » 30 Nov 2014, 15:27

krouw2 a écrit:ils en ont pas parlé sur égalité et circoncision?

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/art ... 55770.html

bah non reste que les medias mainstream pour parler de cette conne:
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Messagepar stikky » 01 Déc 2014, 22:36

I know I ain't doing much, Doing nothing means a lot to me
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Messagepar Nougets » 02 Déc 2014, 15:35

kikadi?

"La France est hypocrite et lâche. Parfois, je me dis qu’en ayant été envahis par les Allemands, on serait mieux dirigés aujourd’hui."
Expatrié.
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Messagepar John Holmes » 02 Déc 2014, 15:44

L'aut nain là, Zemour ?
"Connard =)"
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Messagepar King Kong » 02 Déc 2014, 16:14

Un goy lucide?
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Messagepar krouw2 » 02 Déc 2014, 16:16

King Kong, facile, même si c'est petit comme raisonnement
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Messagepar Nougets » 02 Déc 2014, 16:55

Z'êtes vraiment nuls en culture Generalfeldmarschal.
Expatrié.
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Messagepar Giallo » 02 Déc 2014, 17:00

j'ai demandé à Google, j'ai pas été déçu...
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar fernando » 02 Déc 2014, 18:10

Beau teasing Snake, j'ai essayé aussi du coup.
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Messagepar Der » 02 Déc 2014, 18:13

?
Me forcez pas à essayer...
On se fait des bisous et on s'encule.
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Messagepar W » 02 Déc 2014, 18:14

C'est Manu.
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Messagepar Der » 02 Déc 2014, 18:18

manulosc a écrit:c est pas moi
On se fait des bisous et on s'encule.
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Messagepar fernando » 02 Déc 2014, 18:20

W a écrit:C'est Manu.


Spafo :)
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Messagepar fernando » 02 Déc 2014, 20:39

Bravo! et cheur le CRIJF

Vote de l’Assemblée nationale : un pas vers la reconnaissance

L’Assemblée nationale vient de voter par 339 voix pour, 151 contre, la résolution invitant le gouvernement à reconnaître l’Etat de Palestine.
C’est un vote de haute portée que nous saluons.

Chaque député a dû prendre ses responsabilités sans pouvoir se retrancher derrière une consigne de vote de son groupe. La représentation nationale se trouve là heureusement en phase avec les aspirations majoritaires de nos concitoyens. Elle s’est inscrite pleinement dans la logique du vote de la France pour l’admission de la Palestine à l’Unesco et comme membre observateur à l’Assemblée générale de l’ONU.

Elle a pris acte solennellement du droit du peuple palestinien à exercer sa souveraineté sur l’ensemble du territoire palestinien occupé en 1967.

Ce vote, attendu depuis longtemps, sera nous l’espérons suivi par celui du Sénat.

Il ne doit pas rester symbolique mais amener au plus vite à la reconnaissance effective de l’État de Palestine. Cela relève de la responsabilité du Président de la République : en reconnaissant l’État de Palestine, la France dira qu’il n’est pas de paix hors du droit.
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Messagepar GilbertSedman » 02 Déc 2014, 21:19

Pourquoi bravo ?
Parler à un con c'est un peu comme se masturber avec une râpe à fromage, beaucoup de douleurs pour peu de résultats (Desproges)
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Messagepar John Holmes » 02 Déc 2014, 21:30

Peut être passke Christine.
"Connard =)"
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Messagepar King Kong » 02 Déc 2014, 21:45

pourtant, "l'humanité a une dette envers le peuple juif"..
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Messagepar gblosc » 02 Déc 2014, 21:50

Toi, en tout cas, tu as une obsession envers le peuple juif.
C'est un peu différent ...
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