Un topic romophobe sur l'autre passion.losc ?

Messagepar fernando » 04 Oct 2013, 10:47

Dans le box, les Roms cambrioleurs et la loi de la mafia

LE MONDE | 03.10.2013 à 11h18 • Mis à jour le 04.10.2013 à 10h01 | Par Benoît Hopquin


C'est une farce avec la peur pour ressort, la peur suintant des fronts, égarant l'esprit, hachant le propos jusqu'à l'incohérence. Elle se joue depuis ce lundi 30 septembre et pour deux semaines devant le tribunal de Nancy. Vingt-sept Roms, pour la plupart d'origine croate, sont jugés pour une longue série de cambriolages en 2011, en France et en Allemagne. Ils sont accusés "d'association de malfaiteurs", de "vols et tentatives commis en bande organisée", mais surtout de "traite des êtres humains aggravée commise en bande organisée".

Ils sont là, dans la petite salle où il n'y a qu'eux et les gens de loi. Les treize hommes et femmes détenus sont serrés dans le box, épaule contre épaule. Les autres, qui comparaissent libres, sont également regroupés en un seul bloc. Leur souffle dans le dos de celui qui passe à la barre. Une injonction en langue rom est lancée quand il semble flancher. Le service d'ordre intervient, mais trop tard. L'autre baisse la tête, s'affole un peu plus.

La présidente Catherine Hologne se donne parfois le sentiment de mener une tragi-comédie. Elle met sous les yeux des éléments à charge, principalement des écoutes téléphoniques. Elle décrypte les codes des conversations. L'expression "marcher" ou "marcher dans le village", par exemple, revient à longueur de temps. Elle signifie d'évidence "aller voler", mais personne ne l'admet.

LES MENSONGES SONT PLUS GROS LES UNS QUE LES AUTRES

Entre comparses, le butin, ce qui a été "mangé", est comptabilisé en "feuilles" (100 euros en coupures), en "graines" (bijoux) ou en "gramme" (pesée des métaux précieux). Là encore, les explications sont abracadabrantes. Les feuilles sont tour à tour du pain, un élément de la composition du chou farci ou, plus prosaïquement, ce qui tombe des arbres. Il y a aussi les prévenus qui affirment avoir été ivres ou drogués quand ils parlaient au téléphone. Ceux qui assurent que les gendarmes ont inventé, enfilent les "peut-être" et les "je ne me souviens pas". Ceux qui prétendent que la montre Baume et Mercier, le sac à main de marque ou les dizaines de bijoux trouvés lors des perquisitions sont des cadeaux, offerts, achetés, échangés, on ne sait plus.

Les mensonges sont plus gros les uns que les autres. "De mieux en mieux", murmure la présidente. Ce serait risible sans l'inquiétude de ceux qui parlent, sans les regards obliques vers les autres, sans les mains agitées de mouvements nerveux. Même les questions complices des avocats de la défense débouchent sur des réponses affolées. "Avez-vous fait l'objet de pression ? Je vous sens embarrassé", demande, faussement naïf, le procureur Gregory Weil. Michael Wacquez, un des défenseurs, évoquera un "contexte particulier", pour décrire la trouille palpable dans la salle d'audience.

"C'est la loi du silence, la crainte de devenir un paria", résumera-t-il après l'audience. Les menaces surprises dans les conversations, les serments d'"arracher le cœur", les sévices décrits dans les procès-verbaux ne donnent que plus de consistance à cette peur prégnante. Et n'en rendent que plus stoïques les membres du clan qui, selon les procès-verbaux, se sont révoltés contre ceux qui prétendaient les obliger à voler.

PETITES MAINS INDÉLICATES

La coercition et l'esprit de clan : saisis en 2011, les gendarmes ont dû surmonter ces deux obstacles, classiques de toute organisation criminelle, pour démêler l'écheveau d'une structure très complexe. Elle était divisée en trois clans ayant chacun leur hiérarchie et chapeautés par une femme de 66 ans qui fera l'objet d'un procès distinct. Les "familles" envoyaient sous la contrainte des mineurs, ou des jeunes gens pouvant passer pour tels, un peu partout en Europe commettre des cambriolages. Leurs passeports étaient confisqués.

Selon le responsable de l'enquête, l'adjudant-chef Gilles Weintz, ces petites mains indélicates étaient achetées ou prêtées d'un clan à l'autre, pour plus de 100 000 euros. Des mariages, parfois de jeunes filles de 13 ans, étaient également arrangés. La valeur de cette piétaille dépendait de son habileté à voler. Si un investissement ne s'avérait pas rentable, l'acheteur demandait remboursement partiel ou total à la famille. Le litige était parfois arbitré par un "tribunal". La jeune mariée pouvait être répudiée si elle ne rapportait pas assez.

Le montant du préjudice est difficile à établir mais se chiffrerait en millions d'euros. Il était réparti très inégalement entre les différents échelons. Deux receleurs, également dans le box, s'empressaient de revendre ou de déposer dans les monts de piété d'Europe. Une commission rogatoire à Slavonski Brod, la base arrière croate, a mis à jour l'important train de vie du haut de la pyramide, avec des comptes en banque bien garnis, de belles voitures et de vastes maisons toutes de marbre.

"ASSIMILÉS À DES BÊTES DE FOIRE"

L'enquête a été compliquée par le fait que la plupart des prévenus multiplient les identités. Ils profitent d'une caractéristique de la législation croate qui permet de changer de nom tous les cinq ans ou après un mariage, et la présidente a eu bien du mal à s'orienter dans ce maquis. Avant d'être organisateur ou bénéficiaire, ils ont eux-mêmes été, en Italie, en Espagne ou ailleurs, des petits voleurs corvéables à merci.

Quant aux matrones, elles ont elles-mêmes été mariées de force et obligées de voler. "Avez-vous avec votre fille la même relation que votre père a eue avec vous", a demandé Me Mathieu Dulucq à son client, un homme dont la fille volait et qui était lui-même cambrioleur en Italie dans les années 1980.

Cette reproduction culturelle est une des lignes de défense des avocats, qui redoutent le contexte politique actuel. "Il ne faut pas stigmatiser ces gens qui sont souvent assimilés à des bêtes de foire, explique Me Wacquez. Il faut éviter l'ethnocentrisme et comprendre le contexte sociologique dans lequel ils vivent. On juge des faits mais aussi des hommes."

énorme la dernière phrase
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar ursulet » 04 Oct 2013, 11:41

nando vire à droite, trés à droite...
Toi qui entre au grand Stade, abandonne tout espoir...
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Messagepar fernando » 04 Oct 2013, 11:59

Zieg!
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar John Holmes » 04 Oct 2013, 12:01

Bienvenue Nando !
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
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Messagepar W » 04 Oct 2013, 12:37

FNando.
It's art. You don't need pants.
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Messagepar krouw2 » 05 Oct 2013, 00:01

fernando a écrit:Zieg!


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Crévecoeur-sur-l'Escaut : interpellation de deux hommes soupçonnés d'avoir pillé des tombes

Deux hommes ont été interpellés jeudi par les gendarmes dans le cadre de l'enquête sur des pillages de tombes à Crévecoeur-sur-l'Escaut et d'autres villages du Cambrésis.


Les deux hommes, originaires de Roumanie, et sans domicile connu en France, ont été interpellés par les gendarmes ce jeudi. Ils ont été placés en garde à vue et l'étaient toujours vendredi dans l'après-midi. Au moment de leur arrestation, ils étaient, selon nos informations, en possession d'éléments volés dans des tombes.

Au moins six tombes ont été visitées et des cercueils ouverts. Des alliances en or blanc et des dents en or ont notamment été dérobés. A chaque fois, les tombes étaient ouvertes (en retirant les joints des pierres tombales) de façon presque professionnelle.

Des faits particulièrement sordides et qui semblent s'être produits de la même façon dans plusieurs cimetières du Cambrésis : Busigny et Neuvilly. Même les gendarmes, habitués à des enquêtes délicates n'en revenaient pas. Le maire de Neuvilly était effondré effondré : "Je crois qu'on touche le fond de l'infamie et c'est à déséspérer de l'humanité".
Hollande 2027
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Messagepar Dageek » 05 Oct 2013, 09:22

....
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Messagepar fernando » 05 Oct 2013, 09:59

Encore une fois c'est un hasard malheureux que ce soit des roms, stigmatisation, racisme, nazisme, toussa, mais bordel quoi piller des tombes...
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Messagepar John Holmes » 05 Oct 2013, 10:00

que des fdp's, au bûcher et vite !!!!
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
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Messagepar Dageek » 05 Oct 2013, 10:24

fernando a écrit:Encore une fois c'est un hasard malheureux que ce soit des roms, stigmatisation, racisme, nazisme, toussa, mais bordel quoi piller des tombes...

+cambrésis, combo
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Messagepar fernando » 05 Oct 2013, 10:29

Avoue, c'est oit. Qu'est-ce que tu cherchais?
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Messagepar ursulet » 05 Oct 2013, 11:16

Quand nous on fait ça en Égypte, on est des archéologues mais les roms eux sont des voleurs...

Bande de racistes!
Toi qui entre au grand Stade, abandonne tout espoir...
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Messagepar fernando » 05 Oct 2013, 11:16

lol
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Messagepar Dageek » 05 Oct 2013, 11:38

brillant
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Messagepar bitadmin » 08 Oct 2013, 11:50

Prochaine étape dans le RomTour 2013 ???


Les forces de l’ordre interviennent depuis ce matin sur le campement rom situé à Croix, à l’arrière de la rue du Creusot. Un escadron de gendarmes mobiles ainsi que des effectifs PAF (police aux frontières) et S.U. (sûreté urbaine) effectuent une série de contrôles d’identité. « Il s’agit également d’une opération visant à retrouver des personnes signalées dans des dossiers judiciaires en cours », assure une source policière présente sur les lieux. Elle vise également à préparer le démantèlement du camp puisque le propriétaire du terrain, un privé, vient d’obtenir de la part de la justice une ordonnance d’expulsion.
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bitadmin
 
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Messagepar fernando » 10 Oct 2013, 15:56

Voilà un article qui fait plaisir, à contre-courant du discours et de l'ambiance actuels autour des roms. La seule façon d'avoir une chance de les intégrer, c'est à travers ce type de villages d'insertion, avec les engagements qui vont avec. Et aussi en leur permettant de bosser sans dérogation.
Et pour "gérer" 20 000 roms sur toute la France, il faut pas tant de communes que ça prêtes à se lancer.

A Indre, le maire parie son mandat sur l'intégration de familles roms

Le Monde.fr | 10.10.2013 à 15h23 • Mis à jour le 10.10.2013 à 15h29 | Par Frédéric Potet

En mars 2014, Jean-Luc Le Drenn saura. Candidat à sa propre succession, le maire divers-gauche d'Indre, petite ville de 4 000 habitants de l'agglomération nantaise, saura si l'action qu'il mène depuis plusieurs années en direction des Roms de sa commune est du goût ou pas de ses concitoyens. "Avec quelques élus, on mettra sans doute en jeu notre mandat sur ce dossier", confie-t-il en évoquant le projet qui lui vaut d'être sollicité par de nombreux médias en ce moment : un village d'insertion comprenant cinq mobile-homes, habités par autant de familles roms, plus un sixième servant de pièce commune et de buanderie. "On verra ce qu'en pense la population. Il n'y a que les urnes qui le diront", philosophe l'élu de ce bastion industriel historiquement à gauche.

Avec ses airs de patio méditerranéen – linge qui pend entre deux baraques, femmes en fichu s'affairant dans la cour, enfants espiègles revenant de l'école – l'endroit raconte assez peu l'histoire singulière qui a précédé sa réalisation. Une histoire de précarité et de solidarité dont l'origine remonte à novembre 2009. Expulsées d'un terrain situé à Nantes, 50 caravanes viennent s'installer ce jour-là le long d'un chemin appartenant à l'ancienne usine AZF Soferti, fermée trois ans plus tôt. L'automne est pluvieux, la boue collante. "On ne pouvait pas laisser ces gens comme ça sur le plan sanitaire et humanitaire", se souvient M. Le Drenn.

Un conseil municipal "extraordinaire" est alors convoqué dans un gymnase en présence de 300 habitants. Les discussions sont animées, houleuses parfois. Un tiers de l'assistance prône le renvoi de ces visiteurs impromptus. Décision est finalement prise par les élus de ne pas appliquer "la politique de la patate chaude", consistant à repousser le "problème" vers des communes voisines. Un câble électrique est tendu en direction du campement où l'eau coule déjà via une dérivation que les Roms ont eux-mêmes bidouillée. Les enfants – une quarantaine – sont inscrits dans les écoles. Une mission est confiée au seul policier municipal de la commune : veiller au vivre-ensemble et... encaisser les 70 euros mensuels, par caravane, réclamés par la mairie.

"LES RÈGLES ÉTAIENT TRÈS CLAIRES"


Il faudra attendre un an avant que ne soit construit ce "village de la solidarité", cofinancé par Nantes Métropole (45 000 euros de voiries et réseaux divers) et l'Europe (17 000 euros pour les mobile-homes). Cinq familles s'y installent en février 2011 à la suite d'une "sélection" effectuée par la mairie à l'intérieur même du campement.

"Nous avions retenu plusieurs critères : l'assiduité des enfants à l'école, la volonté de trouver un emploi, l'entretien de sa propre caravane et la citoyenneté au sens large. Ils savaient dès le départ que nous n'allions pas garder tout le monde. Les règles étaient très claires, et ils les ont tout à fait respectées", raconte Jeanne Gantier, la présidente de Romsi, un collectif de bénévoles créé aux premières heures de l'occupation du terrain.

Mais quid des autres ? "Nous leur avons dit que nous trouverions une solution pour chacun. Très franchement, je n'en avais aucune...", reconnaît aujourd'hui Jean-Luc Le Drenn. Deux jours avant la date d'expulsion (consécutive à un recours d'AZF), la quarantaine d'"autres" familles quitteront finalement le site et s'installeront par petits groupes, après moult coups de téléphone et "coups de forcing", dans des communes des environs. "Chez des maires qui ont la fibre..." – sociale s'entend.

"CONTRAT MORAL"

Pour les heureux élus du village d'insertion en revanche, une sorte de "contrat moral" va alors être passé avec la mairie : "On leur a fait comprendre que si d'autres Roms venaient s'installer sur la commune, nous n'aurions pas les moyens de s'occuper d'eux. Ils ont fait passer le message. Depuis, nous n'en avons pas d'autres", s'en féliciterait presque le maire.

"Nous leur avons également dit, d'entrée de jeu, qu'ils devaient respecter les règles de la République, que vivre en France donne des droits mais aussi des devoirs", poursuit l'élu, avant de préciser plus crûment sa pensée."S'il y a une connerie de faite, un cambriolage par exemple, c'est dehors !" Les familles sélectionnées ont par ailleurs été dissuadées de faire la manche ou de ramasser des métaux. Car le but est de les aider à trouver un emploi, synonyme d'intégration.

Plusieurs ont un emploi aujourd'hui. Rien de fixe cependant. Les hommes travaillent chez des maraîchers ou des viticulteurs. L'un d'eux enchaîne des CDD dans une entreprise de travaux publics. Plusieurs femmes font des ménages. Bon an mal an, les cinq familles – 27 personnes dont 13 enfants – arrivent à payer chaque mois les 150 à 200 euros de loyer et de factures d'eau et d'électricité. Des jobs pérennes leur ouvriraient l'accès aux logements sociaux. "Habiter dans un véritable appartement est dans la logique des choses. Ils ont les mêmes aspirations que les Français", indique Jeanne Gantier.

COURS D'ALPHABÉTISATION

"Le but n'est pas qu'ils restent là ad vitam aeternam, même si le contexte est assez sécurisant pour eux : les enfants vont à l'école, les habitants ne leur lancent pas de cailloux, ils habitent dans du 'quatre étoiles' comparé à leur caravane d'origine... Accepteront-ils de tout quitter pour un logement social ?", s'interroge M. Le Drenn. "Oui bien sûr", répond Florina Stoican, 30 ans, originaire de la petite ville roumaine de Punghina comme ses voisins. "Les enfants grandissent et il est de plus en plus difficile de faire tenir tout le monde dans un espace si petit. Cela prendra peut-être deux ou trois ans avant de partir." A ce stade, seule une jeune mère a quitté le mobile-home de ses parents pour aller vivre dans une HLM avec son compagnon.

Il faut dire aussi que le "petit village", comme l'appellent les Roms, a tout du "cocon", dixit Jeanne Gantier. Des cours d'alphabétisation y sont prodigués à destination des adultes, du soutien scolaire est proposé aux enfants et un atelier cuisine permet aux femmes de vendre des plats typiquement roumains.

"Nous n'avons de cesse de leur dire qu'ils sont des Indrais comme les autres et qu'ils doivent arrêter de se considérer comme des victimes, continue Jeanne Gantier. C'est dans cette idée que nous les avons aidés à remplir une déclaration d'impôts, même s'ils n'en paieront pas." La prochaine étape sera de les inscrire sur les listes électorales. Monsieur le maire peut être sûr qu'eux, au moins, voteront pour lui.
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Messagepar ChevalierBlanc » 10 Oct 2013, 16:26

Mais bien sûr des cours d'alphabétisation.

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"les gens du nord ont dans leurs cœur le soleil qui non pas dehors" Manu le 4 avril 2016
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Messagepar DubbyDumb » 13 Oct 2013, 08:53

http://www.lepoint.fr/politique/paris-ian-brossat-veut-un-village-de-roms-dans-le-xvie-13-10-2013-1743442_20.php

Son voeu risque de faire du bruit. Le chef de file du PCF pour les prochaines municipales souhaite l'établissement d'un village d'insertion à destination de familles roms. Une structure comme il en existe déjà en Seine-Saint-Denis, à Strasbourg ou à Grenoble.

L'effort de solidarité doit être mieux partagé". Ian Brossat explique au Figaro qu'il n'y a "pas de raison que les seuls communes de Seine-Saint-Denis soient concernées alors que 10.000 des 17.000 roms présents en France vivent en Ile-de-France".
"Convaincu d'être entendu"

Son choix d'installer un village d'insertion pour les Roms dans l'ouest de la capitale est réfléchi. C'est le plus grand arrondissement parisien et un des moins densément peuplé de Paris, relève-t-il.

Il croît dur comme fer que son voeu a des chances de se réaliser alors que les élus de cet arrondissement dirigé par l'UMP bloquent depuis des années l'installation d'une aire pour les gens de voyage dans le Bois de Boulogne jouxtant le XVIe. Ian Brossat concède "qu'il risque d'y avoir une certaine opposition à ce projet". Mais "je suis convaincu d'être entendu, assure l'élu communiste. Je sais déjà que ma proposition est accueillie avec intérêt par de nombreux élus".
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Messagepar boban » 13 Oct 2013, 08:58

17000 roms en France.. j'adore... bon anniv au passage dubby
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Messagepar fernando » 13 Oct 2013, 10:36

L'effort de solidarité doit être mieux partagé


Il a tout à fait raison, c'est pas plus compliqué que ça pour "absorber" 20 000 roms sans trop de problèmes.

Et bon anniv le chippendale, si c'est le cas :-)
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Messagepar King Kong » 13 Oct 2013, 11:53

non qu'ils dégagent!!!!
20 000 en 2013 puis 1 million en 2020.. Etc
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar otto » 13 Oct 2013, 11:56

Et 72 milliardss en 2022 !
SSont 20 000 depuiss dess décenniess...
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otto
 
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Messagepar fernando » 13 Oct 2013, 11:58

En l'état actuel des traités européens, c'est compliqué de les dégager. Donc faut faire avec.
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Messagepar King Kong » 13 Oct 2013, 12:50

J'me demande à quoi servent les 577 députés grassement payés alors que tout est décidé à Bruxelles!
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Messagepar fernando » 13 Oct 2013, 13:11

Ils débattent sur le mariage gay et font la poule. C'est pas rien.
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Messagepar King Kong » 13 Oct 2013, 13:16

"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar fernando » 13 Oct 2013, 13:21

Damned. Encore un coup du complot mondial judéo-maçonnique.
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Messagepar fernando » 14 Oct 2013, 10:48

Où sont passés les «50 milliards» pour les Roms ?

Selon la commissaire européenne Viviane Reding, Bruxelles met beaucoup d'argent sur la table pour aider à l'intégration des Roms, que les Etats n'utilisent pas. Qu'en est-il vraiment ?

Après plusieurs jours de fièvre politico-médiatique, l’emballement autour des Roms de France est retombé. Mais les problèmes de fond demeurent, notamment ceux de la politique d'intégration. En pleine polémique avec Manuel Valls, Viviane Reding, commissaire européenne à la Justice, avait pointé le peu d'entrain de la France à utiliser l'argent communautaire à disposition. Selon Reding, Bruxelles mettrait 50 milliards d’euros sur la table pour l’intégration des populations roms partout en Europe… pour rien. Les fonds ne seraient tout simplement pas dépensés. «Je me demande pourquoi», s’était interrogée la commissaire luxembourgeoise.

Comme souvent, les choses sont un peu plus compliquées. Les 50 milliards d’euros dont parle Viviane Reding ne sont évidemment pas tous destinés aux Roms. La somme correspond au montant annuel total des fonds structurels versés par l’Union à tous les pays membres (soit 347 milliards d’euros sur la période 2007-2013). La France en perçoit une part loin d’être négligeable, mais dont l’utilisation n’est pas optimale. Éclairage.

Combien reçoit la France ?

Le budget européen 2007-2013 prévoyait plus de 23 milliards d’euros pour la France sur la période, répartis sur trois programmes : le Fonds social européen (FSE), le Fonds européen de développement régional (Feder) et le Fonds de cohésion. Parmi ces fonds, seule une minorité peut effectivement financer des programmes d’aide aux Roms, au titre de l’inclusion sociale et de la lutte contre les discriminations. Le FSE a ainsi alloué 1,669 milliard d’euros entre 2007 et 2013 à cet objectif.

Comptabiliser précisément ce qui a été alloué aux Roms n’est pas aisé, la France ne pratiquant pas de statistiques ethniques. Il faut donc se contenter d’un recensement par mots-clés effectué sur le site des bénéficiaires du FSE par la commission européenne. Bilan : depuis 2007, 53 projets d’insertion dirigés vers les gens du voyage ou vivant en campements (donc pas uniquement des Roms) ont été cofinancés par le FSE, un engagement total de... 4 millions d’euros sur une enveloppe globale de 1,669 milliard. Plus inquiétant, selon la commission, uniquement 900 millions d’euros de dépenses avaient été déclarés par la France en juillet 2013. Autrement dit : il reste de la marge pour utiliser les fonds du FSE.

On peut supposer que la même faiblesse touche le Feder, qui a mobilisé 10 milliards d’euros pour la France entre 2007 et 2013. Lui aussi permet de lever des fonds pour des projets pouvant toucher les Roms, au titre - notamment - du logement pour les communautés marginalisées. Pour cet objectif, 15,8 millions d’euros ont été alloués à douze régions françaises sur la période. Ces sommes, si elles ne vont pas intégralement aux Roms, permettent néanmoins de financer des projets ambitieux, tel que le village d’insertion d’Orly, qui a reçu une subvention du Feder de 250 000 euros.

Et ailleurs en Europe ?

La sous-utilisation des fonds européens n’est pas une spécialité française. «En Roumanie, la programmation Feder 2007-2013 n’a été consommée qu’à hauteur de 10 %, et 10 % à 20 % des crédits consommés, selon les programmes, font l’objet de sanctions pour irrégularité pour un montant d’environ 800 millions d'euros, explique un rapport interministériel de mai 2013. Dans ces conditions, les programmes d’inclusion des populations Roms connaissent des difficultés de mise en oeuvre.» Mêmes faiblesses en Hongrie, où 40% des fonds sont dépensés, ou encore en Bulgarie (20%). Une précision tout de même : cet argent n’est pas perdu. Il retourne dans les caisses de Bruxelles, au titre de la règle du «dégagement d’office».

L’argent pour les Roms ne manque pourtant pas. Tous fonds mêlés, l’Union a mis sur la table 26,5 milliards d’euros au titre de l’inclusion sociale, entre 2007 et 2013. Le FSE a explicitement alloué 172 millions d’euros aux Roms, alors que le Feder prévoyait 16,8 milliards d’euros pour les infrastructures sociales.

Pourquoi ça ne marche pas ?

Dans un récent rapport parlementaire, les députés Karamanli (PS) et Quentin (UMP) reconnaissent que «les ressources ne manquent pas», mais qu'il existe des «problèmes de planification et de programmation ainsi que des lourdeurs administratives». Autre obstacle : «Les réticences au niveau local.» Le sénateur Michel Billout (PS), qui a mené une mission d’information sur le sujet il y a quelques mois, développe : «Les dossiers de fonds européens sont complexes et lourds à monter. Sur le projet de village d’insertion d’Orly, les services du conseil général du Val-de-Marne avaient dû mobiliser six personnes pendant six mois pour monter le dossier.»

Le nécessaire co-financement des projets par les autorités locales - au moins un quart de l’investissement doit être mis sur la table par ce biais - est une autre limite. «C’est parfois encore trop, notamment pour certaines collectivités, qui sont exsangues financièrement.» Troisième problème : «Le temps nécessaire pour que les fonds soient débloqués.» Pour Michel Billout, «certaines organisations ne peuvent se permettre d’avancer l’argent, sous peine de se mettre en faillite. En France, les associations expliquent qu’elles ne font jamais appel aux fonds européens, ça serait suicidaire».

Dans le rapport interministériel de mai dernier, plusieurs propositions sont mises sur la table. «Si les crédits européens sont peu fréquemment appelés, c’est que les décisions et les financements des opérations sont le plus souvent envisagés au niveau départemental sans relais du niveau régional. Le dispositif régional permettra de neutraliser cet écueil et d’apporter une meilleure dynamique, avec un effet d’entraînement potentiel pour les élus.» Une idée reprise et développée par Michel Billout, qui propose de relayer les actions européennes par «des appels d’offres régionaux». Marietta Karamanli, députée socialiste de la Sarthe, met aussi la pression sur Bruxelles, dont elle fustige les «exigences bureaucratiques». «Il ne suffit pas, comme le fait Viviane Reding, de décréter que l’Europe donne de l’argent. Il faut des dispositifs d’évaluation.»
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Messagepar King Kong » 14 Oct 2013, 11:13

50 milliards??? forcement un hoax de l'extreme droite...
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Messagepar ursulet » 14 Oct 2013, 11:35

King Kong a écrit:50 milliards??? forcement un hoax de l'extreme droite...


lis l'article au moins. parce que là tu passes pour un gland.
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