par bitadmin » 30 Sep 2013, 14:43
Stade Pierre-Mauroy: le Crédit mutuel Nord Europe, partenaire principal pour 1,4 M€
Publié le 30/09/2013 - Mis à jour le 30/09/2013 à 13:20
Par Marie Vandekerkhove
Trois entreprises privées (le Crédit Mutuel Nord Europe, Carrefour et Nacarat, filiale de Rabot-Dutilleul) vont amener 2 millions d’euros par an pour la commercialisation d’espaces publicitaires au Grand Stade de Villeneuve-d’Ascq. Une manne qui fait baisser la facture de la communauté urbaine de Lille qui « tombe » à 9,7 millions d’euros par an… « contre les 17,2 M € prévus en 2008, lors du choix d’Eiffage pour la construction du stade », savoure Martine Aubry.
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L’annonce a été faite ce lundi matin par la présidente de LMCU, devant un parterre de journalistes. Elle intervient après une polémique qui a enflé cet été, suite à l’annonce par Martine Aubry de donner le nom de Pierre Mauroy au Grand Stade Lille métropole. LMCU, en charge du « naming », a choisi le 21 juin « à l’unanimité des votants », rappelle le maire de Lille, de tirer un trait sur le portage du nom du stade par une entreprise privée. Mais sans renoncer à la deuxième partie du dossier « naming » : la commercialisation d’espaces publicitaires au sein du stade.
Le Crédit Mutuel du Nord Europe, déjà partenaire du LOSC, s’engage à verser 1,4 M € par an « sur cinq ans, renouvelables », appuie son directeur général, Éric Charpentier. Une manne qui fait de la banque au statut coopératif le partenaire privilégié de la grande enceinte sportive et culturelle de la métropole. Son nom devrait notamment apparaître sur le fronton du stade, à côté du nom de l’ancien maire de Lille et Premier ministre. « Mais pas question d’entourer le stade aux couleurs du Crédit mutuel, il est important de respecter le choix qui a été fait de lui donner le nom de Pierre Mauroy », appuie encore le dirigeant.
Carrefour, qui aurait bien aimé associer sa marque au frontispice de l’enceinte, s’engage, lui, pour un montant de 600 000 € sur cinq ans. « Nous n’avions pas les moyens d’être les namers du stade », a révélé Jérôme Bedier, secrétaire général de l’enseigne de la grande distribution.
Le troisième partenaire privé est aussi le plus petit : avec 220 salariés, Nacarat, entreprise de la métropole, est spécialiste de l’immobilier d’entreprise. C’est surtout une filiale du géant nordiste du BTP Rabot-Dutilleul, associé au projet Bouygues, donné longtemps favori pour la construction du Grand Stade, finalement réalisé par Eiffage. Il versera 200 000 € par an pour au moins trois ans. « Comme nous ne l’avons pas construit, nous sommes très libres de dire que nous trouvons ce stade beau. C’est un outil structurant du territoire », a justifié François Dutilleul, président de Nacarat.
Les partenaires vont apposer leur marque sur des panneaux dans le stade, dans des modalités qui restent encore à définir. Les aspects concrets devraient être définis pour le prochain conseil communautaire, le 18 octobre.