[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar rodolfo » 20 Mai 2016, 15:55

loul
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Messagepar fernando » 21 Mai 2016, 11:25

Recaser ses conseillers à droite à gauche avant les élections, tout le monde le fait, y compris à l'échelon local.

Pour ça PS ou UMP c'est pareil (sur d'autres points aussi...)
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar Giallo » 21 Mai 2016, 11:28

UMPS ? faut que t'arrêtes de trainer avec KK toi ;)
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar fernando » 21 Mai 2016, 11:34

Certaines pratiques ne changent pas d'un bord à l'autre, c'est juste un constat.

par exemple cf. Bertrand qui augmentent ses indemnité sde président de l'agglo de St Quentin de 4000€ pour "compenser" financièrement la démission de son siège de député...
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Messagepar Giallo » 21 Mai 2016, 14:27

elles ne sont pas juste communes au PS et à l'UMP mais à la quasi totalité des partis
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar guinness » 21 Mai 2016, 14:58

Ils sortent tous de la même école !
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Messagepar krouw2 » 21 Mai 2016, 15:13

Image
Hollande 2027
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Messagepar guinness » 21 Mai 2016, 15:27

personne pour faire un selfie avec la flicquette ?
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Messagepar fernando » 21 Mai 2016, 16:05

J'ai lu des commentaires sur le net qui analysent les images et en concluent que c'est une manipulation du gouvernement : assaillants pas crédibles, défense du flic trop molle, etc.
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Messagepar John Holmes » 21 Mai 2016, 16:17

Nando, le photographe Stephan Cigale, c'est toi en vrai ?
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
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Messagepar Der » 21 Mai 2016, 17:19

lol, j'allais écrire exactement la même chose!
On se fait des bisous et on s'encule.
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Messagepar krouw2 » 21 Mai 2016, 18:48

étrange en effet
Hollande 2027
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Messagepar fernando » 21 Mai 2016, 22:45

Nope. J'ai pas le front dégarni. Mon implantation tient bon du coup je vais voir Maiden en concert.
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Messagepar fernando » 22 Mai 2016, 15:05

Les très libéraux programmes économiques des candidats de la droite
21 mai 2016 | Par Aurélie Delmas

Fin des 35 heures, recul de l’âge de départ en retraite, dégressivité des allocations chômage… En vue de la présidentielle de 2017, les représentants de l'oppostion battent la charge sur le front de l’économie, au détriment des fonctionnaires, des classes moyennes et des bénéficiaires de prestations sociales.

Les grandes lignes des programmes économiques des principaux candidats de la droite sont désormais connues. En perspective pour 2017, si l’un d’entre eux venait à être élu, un paysage très libéral, entièrement tourné vers la baisse des dépenses publiques. Alain Juppé, Bruno Le Maire, François Fillon ou Nicolas Sarkozy – ce dernier n’étant pas encore officiellement en lice – sont prêts à s’attaquer frontalement au droit du travail puis à la protection sociale.

Tous ont emboîté le pas à François Fillon dans la course au grand déverrouillage. « Ils disent à peu près tous la même chose », balaie François Hollande, satisfait de voir les candidats lui laisser le champ libre à gauche. Rien de plus normal, « les programmes ne sont pas identiques, mais ce serait bizarre qu’ils soient aux antipodes », se défend-on dans l’entourage de Bruno Le Maire. « Cela souligne qu'il n'y a pas, à droite, de désaccord fondamental sur les remèdes à apporter », renchérit Maël de Calan, conseiller économique d'Alain Juppé.


Sur le papier, le fait que le gouvernement Valls se casse les dents depuis des mois pour imposer la loi sur le travail ne les effraie pas. Pour tenter de réduire la dépense publique de 85 à 110 milliards d’euros d’ici 2022, la solution proposée est identique pour tous : baisse du nombre de fonctionnaires, fin des 35 heures, report de l’âge de la retraite, dégressivité des allocations chômage… Dans le secteur privé, les charges pour les entreprises baisseront pour stimuler la création d’emplois.

Si le menu est peu ou prou le même, chacun revendique son style pour faire avaler la pilule. Dans l’entourage de Bruno Le Maire, pas question de parler de libéralisme, on mise sur le « renouveau » d’une « politique plus ouverte », mais sans « purge ». Pourtant, le député de l’Eure veut supprimer la fonction publique territoriale et fusionner les conseils départementaux et régionaux. Résultat : un million d’emplois publics en moins en 10 ans. Seul François Fillon va aussi loin en misant sur 600 000 emplois supprimés en cinq ans sur les trois fonctions publiques. Alain Juppé et Nicolas Sarkozy passeraient presque pour des frileux quand ils parlent de 250 000 à 300 000 postes de fonctionnaires en moins sur le quinquennat.

Le maire de Bordeaux, stigmatisé par ses adversaires comme l’“homme de gauche” du scrutin, refuse de parler de mesures-chocs. Mais son programme est à peine moins drastique que les autres. Ce qui le distingue ? « Sa crédibilité, le fait de ne pas être maximaliste sur tous les sujets », répond Maël de Calan. En faveur de la retraite à 65 ans, de la suppression de l’impôt sur la fortune (ISF) et de la fin des 35 heures, Alain Juppé promet une baisse d’impôts de 30 milliards d’euros, dont 20 à destination des entreprises, pas loin du « contre-choc fiscal » de 20 à 30 milliards d'euros de Nicolas Sarkozy. Quand François Fillon n'hésite pas à recommander la baisse de 50 milliards des charges des entreprises.

De quoi pousser le député de Paris à considérer sur Europe 1 que Juppé, « c’est le programme de François Fillon version dégradée ». En publiant son livre Faire (éditions Albin Michel) au mois de septembre, François Fillon a donné le la et opté pour une stratégie radicale : en faire le maximum avant le 30 octobre 2017, avec un gouvernement resserré. Pour atteindre le plein emploi, « la clef est de faire en même temps les réformes nécessaires sur tous les fronts », expliquait le député de Paris aux Échos. Stratégie identique dans les rangs de Juppé, il faudra « tout faire en même temps avec une dizaine d'ordonnances dans les six premiers mois », et chez Le Maire, qui promet aussi « une série d'ordonnances » avant septembre 2017.

Sur le front social, déjà très tendu, la situation risque d’être réellement compliquée. « La droite pense qu’elle est capable de faire une nouvelle alliance contre le secteur public et les bénéficiaires de prestations sociales en utilisant le patronat et les travailleurs du privé […] et en profitant de la perte d’influence des syndicats et de la gauche », analyse Henri Sterdyniak, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et membre des Économistes atterrés.

En cas de victoire des Républicains, les syndicats verraient se confirmer la mise en place d’accords négociés directement avec les salariés à l’intérieur des entreprises et, par la même occasion, leur perte d’influence. Selon l’économiste, « si la droite arrive au pouvoir, la première chose qu’elle va faire c’est une loi El Khomri améliorée, le patron n’aura pas besoin des syndicats pour passer des accords. On leur laissera la liberté d’écrire des contrats de travail avec des règles spécifiques de licenciement, ce qui est la grande revendication du patronat ». Autrement dit, on se dirigerait vers « un dialogue direct avec les salariés, qui devient très vite un dialogue individuel ».

Au bout du compte, les grands perdants risquent d’être les classes moyennes et populaires à qui l’on ne promet rien d’autre que du travail, des emplois précaires qui seraient la condition sine qua non pour retrouver le plein emploi. « On ne veut pas casser le modèle français, on veut qu'il soit au-dessus de la ligne de flottaison. Notre politique sociale, c'est : “d'abord un job” », résume le conseiller d'Alain Juppé. « On dit que les emplois sont précaires en Allemagne et en Angleterre. […] Nous, nous avons la précarité mais pas les emplois ! » constatait récemment François Fillon. Pas non plus de hausse du pouvoir d’achat en perspective, François Fillon et Alain Juppé voudraient même augmenter la TVA, et la fin des 35 heures pourrait se traduire par une baisse des salaires pour ceux qui bénéficient d’heures supplémentaires.

Quant aux minima sociaux, ils seront plafonnés sous le SMIC, tandis que les allocations chômage seront dégressives après 12 mois. Alain Juppé a également proposé le gel total des prestations sociales pendant cinq ans, assorti d’une baisse des aides au logement. Compensation illusoire, la baisse des impôts sur le revenu de 10 % promise par Nicolas Sarkozy « bénéficierait à tous les contribuables pour leur impôt payé en 2018, soit 7 milliards d'euros rendus aux Français »… Mais la moitié des foyers qui ne sont pas soumis à l'impôt sur le revenu ne verront pas la couleur du cadeau de l’ancien président de la République.

Un cumul de facteurs qui, au vu de la conjoncture sociale actuelle, interroge sur le risque de mécontentement social. « Si le gouvernement arrive et prend immédiatement des mesures très brutales comme le report immédiat de l’âge de la retraite, la dégressivité des allocations chômage, le blocage des embauches dans la fonction publique et la loi El Khomri améliorée, cela ouvre un conflit violent. […] Mais s'il est un peu malin, il fera d’abord la casse du travail avant celle de la protection sociale parce qu’il ne faut pas mettre tout le monde dans les rues », pressent Henri Sterdyniak. Mais les favoris des Républicains sont persuadés que leur franchise est à même de convaincre. « L'obsession d'Alain Juppé, ce n'est pas d'être populaire. On ne promet pas la lune, on ne promet pas que tous les Français auront un CDI à 4 000 euros par mois », assume le juppéiste Maël de Calan, qui vise la création d'au moins un million d'emplois sur le quinquennat.

« L’écoute, le respect, l’exemplarité, voilà la méthode. Les gens peuvent accepter s’il y a le respect de la parole donnée », veut croire un proche de Bruno Le Maire. « Pour des réformes aussi fondamentales, il faut s'appuyer sur un contrat démocratique clair. […] Je prépare un projet très détaillé pour qu'il n'y ait aucune ambiguïté », assure aussi François Fillon, convaincu que « de plus en plus de Français veulent plus de souplesse et de liberté d'agir ». Il est vrai que ce ne sont ni les classes populaires, ni les fonctionnaires qui formeront le gros des électeurs lors de la primaire de la droite, prévue au mois de novembre.
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Messagepar fernando » 23 Mai 2016, 10:58

Despé serait-il un spin doctor d'Obama?



Obama ne présentera pas d’excuses des Etats-Unis pour la bombe atomique à Hiroshima

Le Monde.fr avec AFP | 23.05.2016 à 05h19 • Mis à jour le 23.05.2016 à 07h42

A quelques jours de sa visite à Hiroshima, Barack Obama a déclaré, lundi 23 mai, à la chaîne publique japonaise NHK, qu’il ne prononcerait pas d’excuses pour le bombardement à l’arme atomique de la localité par les Etats-Unis en 1945. « Je pense qu’il est important de reconnaître qu’en pleine guerre, les dirigeants doivent prendre toutes sortes de décisions », a justifié le chef de l’Etat, premier président américain en exercice à se rendre dans la ville martyre. « C’est le rôle des historiens de poser des questions et de les examiner », a-t-il ajouté.

Dans une enquête de l’agence de presse nippone Kyodo, diffusée dimanche et réalisée auprès de 115 survivants des attaques atomiques d’Hiroshima, le matin du 6 août 1945, puis de Nagasaki, trois jours plus tard, près de 80 % (78,3 %) disent ne pas avoir besoin d’excuses, tandis que 15,7 % souhaiteraient entendre de telles paroles de la part du locataire de la Maison Blanche.

Flou sur le programme du déplacement

M. Obama doit se rendre à Hiroshima le 27 mai, à l’issue d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du G7, à Ise-Shima, dans le centre du Japon. Washington avait averti que le président, qui ne prononcera pas un véritable discours, mais quelques brèves remarques, laisserait le débat sur le bien-fondé du recours à l’arme atomique par Harry Truman, aux historiens. L’objectif de sa visite sera de réaffirmer son attachement à l’objectif d’un monde sans armes nucléaires.

Le flou persiste sur le programme précis du déplacement du chef de l’Etat américain, et une éventuelle rencontre sur place avec des hibakusha (survivants de la bombe). Les attaques d’Hiroshima (140 000 morts) et de Nagasaki (74 000 morts) ont précipité la capitulation du Japon et la fin de la seconde guerre mondiale.
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Messagepar Dageek » 23 Mai 2016, 11:41

En diplomatie , s excuser c est quand meme aller très loin. Une visite c est déjà enorme
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Dageek
 
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Messagepar fernando » 23 Mai 2016, 13:39

Coupes budgétaires dans la recherche : huit grands chercheurs dénoncent « un suicide scientifique et industriel »

LE MONDE | 23.05.2016 à 12h26 • Mis à jour le 23.05.2016 à 13h06

Un projet de décret a été présenté commission des finances de l’Assemblée nationale, mercredi 18 mai, annulant 256 millions d’euros de crédits sur la mission « recherche et enseignement supérieur ». La commission doit se prononcer sur ce texte mardi. Dans une tribune, publiée par « Le Monde », sept Prix Nobel et une médaille Fields (une récompense équivalente pour les mathématiques), dénoncent « un coup de massue » et décrivent des mesures qui « s’apparentent à un suicide scientifique et industriel ».


Hasards de l’actualité : nous avons appris le même jour que les dépenses de recherche et développement (R&D) de l’Etat fédéral allemand ont augmenté de 75 % en dix ans, et que le gouvernement français annulait 256 millions d’euros des crédits 2016 de la Mission recherche enseignement supérieur (Mires), représentant un quart des économies nécessaires pour financer les dépenses nouvelles annoncées depuis janvier.

Au sein de ces mesures, on note que les principaux organismes de recherche sont particulièrement touchés, le CEA, le CNRS, l’INRA et Inria, pour une annulation globale de 134 millions d’euros.

Nous savons combien les budgets de ces organismes sont tendus depuis de longues années. Ce coup de massue vient confirmer les craintes régulièrement exprimées : la recherche scientifique française, dont le gouvernement ne cesse par ailleurs de louer la grande qualité et son apport à la R&D, est menacée de décrochage vis-à-vis de ses principaux concurrents dans l’espace mondialisé et hautement compétitif de la recherche scientifique. Exemple parmi d’autres, le gouvernement américain vient de décider de doubler son effort dans le domaine des recherches sur l’énergie.

Ce coup d’arrêt laissera des traces, et pour de longues années

Ce que l’on détruit brutalement, d’un simple trait de plume budgétaire, ne se reconstruit pas en un jour. Les organismes nationaux de recherche vont devoir arrêter des opérations en cours et notamment limiter les embauches de chercheurs et de personnels techniques. Ce coup d’arrêt laissera des traces, et pour de longues années.

Le message envoyé par le gouvernement n’incitera pas non plus la jeunesse à se tourner vers les métiers de la recherche scientifique et de la R&D en général.

Une analyse récente de la société Thomson Reuters plaçait trois organismes français, le CEA, le CNRS et l’Inserm, parmi les dix organismes publics les plus innovants au monde, illustrant ainsi le fait que notre pays dispose bien de la recherche de base et d’une R&D de qualité, conditions nécessaires pour mener à bien le redressement économique du pays.

Nous sommes encore loin des 3 % du PIB fixés comme objectif pour les dépenses de R&D par la stratégie Europe 2020, et nous n’y parviendrons pas en fragilisant à ce point les principaux organismes de recherche. Les mesures qui viennent d’être prises s’apparentent à un suicide scientifique et industriel.

Dans ce monde incertain, la qualité de notre recherche est un atout considérable. La recherche française est un des pôles reconnus de la science mondiale multipolaire et nous devons maintenir et consolider cette position enviable. Car il n’y a pas de nation prospère sans une recherche scientifique de qualité. Puisse le gouvernement français entendre cet appel.

Françoise Barré-Sinoussi (Prix Nobel de physiologie ou médecine)
Claude Cohen-Tannoudji (Prix Nobel de physique)
Albert Fert (Prix Nobel de physique)
Serge Haroche (Prix Nobel de physique)
Jules Hoffmann (Prix Nobel de physiologie ou médecine)
Jean Jouzel (vice-président du groupe scientifique du GIEC, au moment où celui-ci reçoit le prix Nobel de la paix)
Jean-Marie Lehn (Prix Nobel de chimie)
Cédric Villani (médaille Fields)
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Messagepar King Kong » 23 Mai 2016, 14:56

fernando a écrit:Despé serait-il un spin doctor d'Obama?



Obama ne présentera pas d’excuses des Etats-Unis pour la bombe atomique à Hiroshima

Le Monde.fr avec AFP | 23.05.2016 à 05h19 • Mis à jour le 23.05.2016 à 07h42

A quelques jours de sa visite à Hiroshima, Barack Obama a déclaré, lundi 23 mai, à la chaîne publique japonaise NHK, qu’il ne prononcerait pas d’excuses pour le bombardement à l’arme atomique de la localité par les Etats-Unis en 1945. « Je pense qu’il est important de reconnaître qu’en pleine guerre, les dirigeants doivent prendre toutes sortes de décisions », a justifié le chef de l’Etat, premier président américain en exercice à se rendre dans la ville martyre. « C’est le rôle des historiens de poser des questions et de les examiner », a-t-il ajouté.

Dans une enquête de l’agence de presse nippone Kyodo, diffusée dimanche et réalisée auprès de 115 survivants des attaques atomiques d’Hiroshima, le matin du 6 août 1945, puis de Nagasaki, trois jours plus tard, près de 80 % (78,3 %) disent ne pas avoir besoin d’excuses, tandis que 15,7 % souhaiteraient entendre de telles paroles de la part du locataire de la Maison Blanche.

Flou sur le programme du déplacement

M. Obama doit se rendre à Hiroshima le 27 mai, à l’issue d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du G7, à Ise-Shima, dans le centre du Japon. Washington avait averti que le président, qui ne prononcera pas un véritable discours, mais quelques brèves remarques, laisserait le débat sur le bien-fondé du recours à l’arme atomique par Harry Truman, aux historiens. L’objectif de sa visite sera de réaffirmer son attachement à l’objectif d’un monde sans armes nucléaires.

Le flou persiste sur le programme précis du déplacement du chef de l’Etat américain, et une éventuelle rencontre sur place avec des hibakusha (survivants de la bombe). Les attaques d’Hiroshima (140 000 morts) et de Nagasaki (74 000 morts) ont précipité la capitulation du Japon et la fin de la seconde guerre mondiale.

Pff z'ont meme pas su gratter un p'tit billet.. le lobby japonais c'est de la merde comparé à certains..
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar manulosc » 23 Mai 2016, 17:49

le candidat des verts qui gagne la presidentielle en autriche
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Messagepar King Kong » 23 Mai 2016, 19:39

ça sent la magouille!
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar fernando » 25 Mai 2016, 17:04

Libre-échange: avec TISA, les multinationales réclament un droit de veto sur les Etats

25 mai 2016 | Par martine orange et Julian Assange (WikiLeaks)


WikiLeaks rend publics de nouveaux documents sur les négociations secrètes d'un accord sur les services (TISA). Ils révèlent comment les grands groupes cherchent à organiser leur irresponsabilité juridique et financière. Ils font pression pour obtenir la suppression de toute réglementation contraignante et avoir un droit de veto à l’avenir sur toutes les lois nationales.

Moins connues que les négociations sur le traité commercial transatlantique (TAFTA), les discussions sur l’accord sur les services (TISA) n’en sont pas moins lourdes de conséquences. TISA, pour Trade in services agreement, est négocié dans un secret bien gardé par les pays de l’Union européenne, les États-Unis et une vingtaine d’États . Il s'agit d'organiser une nouvelle libéralisation, celle des services, et de passer outre les blocages de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour aller plus loin dans la dérégulation.

Les dernières révélations de WikiLeaks 3, publiées ce 24 mai avec ses partenaires (Mediapart et Libération en France, l’Espresso en Italie et Público en Espagne), mettent une fois de plus en lumière ce qui se trame lors de ces pourparlers. Ce qui en ressort est effrayant : un désarmement démocratique face aux puissances de l’argent.


De nombreux documents révélés par WikiLeaks datent d’octobre ou novembre 2015, quelques mois à peine donc. À leur lecture, souvent très fastidieuse, une question s’impose : mais qui sont ces négociateurs, qui progressent dans l’ombre, cherchant à imposer des bouleversements considérables derrière un langage d’une sécheresse technique et juridique à toute épreuve ? Sont-ils à ce point insensibles à ce qui les entoure ? Dans leurs débats, ils semblent ignorer les angoisses et les attentes des opinions publiques, comme les promesses faites par les gouvernements, répétées de sommets internationaux en sommets internationaux, tant sur la protection de l’environnement que sur l’évasion fiscale.


Les documents de WikiLeaks montrent bien combien, dans l'esprit des négociateurs, il ne s’agit plus d’obtenir un nouvel abaissement de barrières douanières ou une entente sur des normes, mais de bâtir un monde uniforme, où la liberté de faire du profit serait sans entraves, face à des États – désignés dans tous les textes par le seul mot de “partie”, comme dans un vulgaire contrat commercial –, renonçant à tout pouvoir d’imposer et de réguler.

Avec TISA, les grands groupes ne seraient plus seulement des intaxables mais des irresponsables au sens propre du terme. Tout est pensé dans ces textes pour les dégager de toute obligation sociale, environnementale, et même prudentielle, pour leur permettre de réécrire la loi selon leurs intérêts, pour éviter la moindre poursuite judiciaire.

En guise de préambule à toutes ces discussions, les États-Unis ont déposé en octobre 2015 des propositions sur « les nouvelles disciplines et leurs améliorations » censées poser un cadre général à cet accord sur les services. Ces propositions, s’inspirant de l’accord sur le traité transpacifique, visent à libéraliser encore un peu plus tous les secteurs, à supprimer les contraintes qui pourraient peser sur les groupes.

Les États-Unis proposent ainsi d’en finir avec toutes les obligations locales. Dans le cadre de TISA, les pays devraient renoncer à toute législation imposant une implantation locale, liant les contrats à des emplois locaux, à des transferts de technologies, à des efforts de recherche et développement sur place, à l’utilisation de produits industriels nationaux.

« Les dispositions de ce texte restreignent la possibilité pour les pays en développement d’emprunter les mêmes chemins de développement que de nombreux pays développés », mettent en garde les auteurs d’une longue note d’explication diffusée par WikiLeaks (lire ci-dessous). Tous les pays développés, à commencer par les États-Unis, rappellent-ils, ont pris des dispositions pour protéger leurs industries locales, pour leur donner le temps de se développer à l’abri d’une concurrence mondiale.

C'est encore vrai dans de nombreux pays développés. Nombre d’entre eux lient les contrats publics, donc payés avec l’argent des citoyens, à des obligations de recourir à des PME, à des emplois locaux, voire à des associations. Toutes ces dispositions, inscrites souvent dans des cadres législatifs, devraient être supprimées dans le cadre de TISA. Cela vaudrait aussi pour les obligations de programmes audiovisuels ou radiophoniques locaux, imposés dans de nombreux pays pour protéger ou diffuser leur langue, leur culture nationale ou régionale.

Alors qu’Internet a déjà fait exploser les limites géographiques nationales, cette absence de tout ancrage local, exigée par TISA, risque de mettre à bas toutes les tentatives de régulation prises après la crise financière de 2008, notamment dans les services financiers. La note rappelle opportunément le cas de la banque IceSave en Islande. Cette entité bancaire britannique s’y était développée sans filiale, par le seul biais d’Internet. En 2008, elle s’était écroulée en quelques semaines, laissant derrière elle un imbroglio juridique et diplomatique entre la Grande-Bretagne et l’Islande et des clients ruinés, sans possibilité de réclamer devant une juridiction la réparation de leurs préjudices.

Que se passera-t-il à l’avenir si une assurance suisse ou américaine, sans aucune filiale dans le pays, vend des contrats au Pakistan et qu’à la suite d’un désastre – un tremblement de terre par exemple –, elle ne veut ou ne peut payer ? s’interrogent les auteurs de la note. Auparavant, on pouvait encore saisir des actifs dans une filiale. Demain, il n’y aura rien, concluent-ils.

« Cette absence de présence locale pourrait avoir de lourdes implications pour les lois sociales mais aussi pour toutes les régulations gouvernementales. Car pour que les lois soient effectives, elles doivent être appliquées », insiste la note. En effet, sans ancrage local, les gouvernements risquent de se retrouver sans aucun moyen de pression, sans aucune possibilité de négocier. Bien sûr, il existe des coopérations judiciaires entre les pays, des traités d’extradition. Mais ceux-ci ne s’appliquent que pour les crimes, pas pour les délits civils, encore moins pour les fraudes ou les préjudices causés à des clients. Ainsi, par le biais de TISA, les multinationales sont en voie d’organiser leur irresponsabilité juridique.


« Modifier ou éliminer les réglementations »

Une fois tracé ce cadre général – dont on ne sait, faute de documents, s’il prête à discussion parmi les pays négociateurs du traité –, les négociateurs sont en train de passer en revue les domaines où TISA devrait s’appliquer. Ils ont des vues sur tout : les services financiers, les télécommunications, les services publics – à libéraliser naturellement –, les transports, mais aussi certaines professions comme les experts-comptables, les médecins, les infirmières, les architectes et autres. Pour ces secteurs, les négociateurs demandent la suppression de toute réglementation contraignante, de reconnaissance de diplôme ou de travailler sur place. Ils ont même des idées précises sur la politique des visas qui doit être appliquée par les pays qui seront signataires de TISA !

Parmi les différents points abordés, il en est un qui retient particulièrement l’attention : celui sur les « réglementations domestiques », en d’autres termes les lois de chaque pays, rassemblé dans un document intitulé « Transparence » (voir document en fin d'article). Un lobbying actif des représentants des services s’est mis en place auprès des négociateurs de TISA sur cette question. Aux États-Unis, il a pignon sur rue. Mais il est certainement tout aussi actif, même si plus discret, en Europe. Son but affiché est de « modifier ou d’éliminer les réglementations ».

Le texte en négociation préconise ainsi de supprimer toutes les règles « plus contraignantes que nécessaires pour assurer la qualité du service », laissant la possibilité aux groupes de se retourner contre les États, s’ils s’estiment entravés dans leur quête aux profits. Qu’est-ce qui définit la réglementation nécessaire ? Mystère. Les enquêtes d’utilité publique pour des projets urbanistiques ou industriels pourraient ainsi à l’avenir être remises en cause, car beaucoup trop longues et contraignantes. Les obligations environnementales, les autorisations d’exploitation, les licences seraient aussi susceptibles d’être attaquées en justice, car bridant l’initiative privée.

La fédération américaine du commerce ne prend même plus la peine de cacher ses arrière-pensées. Devant le congrès américain, elle a expliqué qu’elle souhaitait que TISA permette d’ouvrir des marchés internationaux à ses membres, mais aussi fasse tomber les réglementations. « Y compris les restrictions sur la taille des magasins et les heures d’ouverture, qui ne sont pas nécessairement discriminatoires, mais gênent les grandes enseignes pour atteindre leur pleine efficacité économique », a-t-elle expliqué. L’objectif étant, pour elles, de travailler « relativement libre de toute réglementation gouvernementale ». Tout est dans le « relativement ».

Non seulement les grands groupes entendent attaquer les réglementations existantes, mais ils entendent avoir un droit de veto sur les dispositions légales prises dans le futur par les États. Le projet TISA sur la « transparence » précise ainsi les procédures que les gouvernements devront suivre, s’ils veulent prendre de nouvelles réglementations, afin que les intérêts étrangers puissent faire entendre leur voix dans les décisions.

Tout nouveau projet de réglementation et autres mesures devrait être ainsi publié suffisamment longtemps à l’avance et avec des détails suffisants, de telle sorte que les gouvernements étrangers et les grands groupes soient informés que leurs intérêts commerciaux peuvent en être affectés. « Les intérêts étrangers devraient se voir accorder un temps suffisant et des moyens raisonnables pour réagir aux réglementations prévues », est-il dit. Les gouvernements se devraient de tenir compte des commentaires qui leur sont adressés par ces intérêts étrangers. Enfin, un délai suffisant devrait être pris entre l’annonce de cette réglementation nouvelle et sa mise en application. Naturellement, toute nouvelle disposition législative ou réglementaire pourrait être attaquée par un groupe, s’il s’estime lésé.

Comment des gouvernements dits démocratiques peuvent-ils accepter de discuter de tels textes ? Qui leur a donné mandat de renoncer à leur pouvoir législatif, à consentir des droits de veto au pouvoir économique ? On comprend mieux, à la lecture des documents révélés par WikiLeaks, pourquoi les États veulent absolument garder ces négociations secrètes.
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Messagepar fernando » 26 Mai 2016, 08:59

krouw2 a écrit:https://video-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t42.1790-2/13289758_1625174987802462_1633508582_n.mp4?efg=eyJybHIiOjU0OSwicmxhIjoxMjAyLCJ2ZW5jb2RlX3RhZyI6InYzXzQyNl9jcmZfMjNfbWFpbl8zLjBfc2QifQ%3D%3D&rl=549&vabr=305&oh=9458c4f47c69d0b53de4c81df01f6f7e&oe=57463255


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Messagepar krouw2 » 26 Mai 2016, 20:29

ca marche chez moi, censure d'état, Taubira démission
Hollande 2027
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krouw2
 
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Messagepar fernando » 30 Mai 2016, 11:26

La diffamation continue, abjecte



Harcèlement et agression sexuels : cinq nouveaux témoignages mettent en cause Denis Baupin

Ce sont cinq nouveaux témoignages, dont deux à visage découvert, que Mediapart et France Inter publient lundi 30 mai. Cinq nouveaux témoignages de femmes, qui ne sont pas toutes des militantes écologistes, disant avoir été victimes de harcèlement ou d’agression sexuels de la part du député de Paris, Denis Baupin, entre 1997 et 2014. Déjà accusé par plusieurs élues de harcèlement sexuel, le député écologiste Denis Baupin avait démissionné le 9 mai de la vice-présidence de l’Assemblée nationale, tout en dénonçant des allégations « mensongères » et « diffamatoires ». Dans la foulée, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire.

Après Sandrine Rousseau, Isabelle Attard, Elen Debost, Annie Lahmer et quatre autres élues, Geneviève Zdrojewski, Laurence Mermet et trois autres femmes dénoncent aujourd’hui des actes relevant du harcèlement de la part du dirigeant historique des Verts.

« Il m’a plaquée contre le mur »

Geneviève Zdrojewski, retraitée de l’administration, affirme avoir été « agressée physiquement » à deux reprises par Denis Baupin. Elle était alors chef du bureau du cabinet de la ministre de l’environnement Corinne Lepage :

« La première fois, M. Baupin est entré dans mon bureau rapidement, de façon tout à fait inattendue, et il s’est jeté sur moi. Je me suis mise à crier. Il m’a dit : “Arrête de crier, ta secrétaire va nous entendre.” Moi j’ai dit : “Mais c’est insupportable. Stop, arrête.” J’étais furax. Donc il est sorti. »

La deuxième fois, dit-elle, c’était dans les toilettes.

« Là, il m’a plaquée contre le mur, avec les mains sur mes seins, et pour essayer de m’embrasser. Les deux fois, c’était brutal et sexuel. »

Au début des années 2000, Laurence Mermet dirige la mission communication de la Direction de la voirie et des déplacements, sous l’autorité de Denis Baupin. Alors qu’elle participe à une réunion politique des Verts, celui-ci vient s’asseoir juste derrière elle, rapporte-t-elle.

« [Il] a commencé à me caresser la nuque avec insistance, sans aucune ambiguïté quant au registre de ses gestes, on ne peut plus intime. Estomaquée, je lui ai alors fait comprendre fermement que je n’étais pas intéressée par cela avec lui et l’ai repoussé fermement. »

Au total, Mediapart et France Inter affirment avoir révélé 13 cas pouvant relever de harcèlement sexuel, d’agression sexuelle ou d’appels téléphoniques malveillants de la part de Denis Baupin. S’il a démissionné de son poste de vice-président de l’Assemblée nationale depuis la révélation de cette affaire, il conserve son mandat de député.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar Dageek » 30 Mai 2016, 11:56

opportunistes
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Messagepar Giallo » 30 Mai 2016, 12:05

vu la tronche des "victimes" c'est quand même un sacré détraqué...

mais la vraie question c'est à quand un ministre ou un député soupeur ?
ce message ne vient pas de moi
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Giallo
 
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Messagepar SAV » 30 Mai 2016, 12:58

Snakedriver a écrit:vu la tronche des "victimes" c'est quand même un sacré détraqué...

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Brigitte Macron 2027.
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