[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar rodolfo » 30 Mai 2016, 13:20

Elle est belle la classe politique...
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Messagepar fernando » 01 Juin 2016, 15:44

Dans la série mieux vaut parfois savoir la fermer, après Benzema voici Denis Baupin


Denis Baupin nie « avoir jamais commis de harcèlement sexuel ni d’agression sexuelle »

L’élu écologiste Denis Baupin, accusé de harcèlement et d’agression sexuels par treize femmes, dont six à visage découvert, se confie à L’Obs, mercredi 1er juin. Dans cet entretien, Denis Baupin récuse les accusations qui pèsent sur lui. « J’affirme de toute ma vie n’avoir jamais commis de harcèlement sexuel ni d’agression sexuelle. »

Deux séries de témoignages publiés par Mediapart et France Inter le 9 et le 30 mai mettent en cause le député de Paris, qui a démissionné de la vice-présidence de l’Assemblée nationale à la suite des premières révélations, le 9 mai. Il doit encore être entendu par la police dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris.

« Jeux de séduction » et règlements de comptes

Interrogé sur des points précis des témoignages de victimes présumées, Denis Baupin donne « sa version » de l’histoire. Les SMS « salaces » évoqués par la députée Isabelle Attard relèvent selon lui de « jeux de séduction ». De ceux rapportés par Elen Debost, adjointe écologiste au Mans, il dit qu’il s’agissait d’un jeu « assumé de part et d’autre ».

Confronté à la question de savoir ce qui motiverait ces femmes à porter des accusations qu’il qualifie de fausses, Denis Baupin évoque la possibilité de règlements de comptes : « Je constate que cela arrive à une période politique où l’écologie est en sale état. » A propos de l’expression « DSK des Verts », employée pour la première fois en 2013 par une universitaire écologiste, Denis Baupin rappelle qu’à l’époque cette personne n’avait pas précisé de qui elle parlait. « Je ne me considère pas comme le DSK des Verts », dit-il.

« Le regard de la société est moins “open” »

Interrogé sur son rapport aux femmes, Denis Baupin assume être « dans le registre de la séduction et dans une forme de libertinage correspondant à la culture des écologistes », tout en admettant que cela a évolué et que la culture « post-soixante-huitarde » a disparu. « Le regard de la société est moins open », conclut-il. Il évoque sa vie privée pour expliquer ce comportement « libertin ». « Se projeter dans un foyer, pour certains, ça vient tôt, pour moi, c’est venu plus tard, avec l’expérience et l’évolution de ma vie privée, le fait que je sois aujourd’hui père de trois enfants. »

Sans reconnaître que ses gestes puissent être assimilés à du harcèlement, Denis Baupin dit avoir « évolué », et accepté que la « drague » puisse être ressentie « dans la vie d’une femme comme quelque chose de pénible. »

Interrogé sur son silence depuis les révélations du 9 mai, Denis Baupin évoque la nécessité de régler des « questions aussi graves » devant la justice, qui ne l’a toujours pas convoqué. « C’est à elle que j’aurais voulu parler en premier. » Le député dit avoir été « jeté en pâture » sans que soit respectée « la présomption d’innocence »
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Messagepar fernando » 06 Juin 2016, 14:04

Des nouvelles de ghostrida?



Loi sur le travail: «Le gouvernement ne peut pas avoir raison tout seul»

6 juin 2016 | Par Rachida El Azzouzi

Tout en refusant de manifester, la CFE-CGC, le syndicat des cadres, rejoint le camp des opposants fermes et définitifs à la loi sur le travail. Entretien avec son nouveau président, François Hommeril, beaucoup plus tranché que sa prédécesseure, Carole Couvert.

François Hommeril, le nouveau président de la CFE-CGC, veut décoller l’étiquette « réformiste » qui caractérise aux yeux de beaucoup la confédération des cadres. « Les politiques nous maintiennent dans des cases caricaturales avec leur discours “ceux qui sont d’accord avec moi, sont réformistes”, un concept positif, les autres sont des contestataires, soit un concept négatif. C’est inacceptable ! », assène celui qui a succédé à Carole Couvert lors du congrès du syndicat de l’encadrement, à Lyon, les 1er et 2 juin derniers. Candidat malheureux en 2013 contre celle qui fut la première femme à diriger la centrale des cadres, François Hommeril, 55 ans en juillet, revendique « une troisième voie », « un syndicalisme militant, pas béni-oui-oui, qui fait des propositions et sait dire non quand cela s’impose ».

S’il compte s’inscrire dans les pas de sa prédécesseure, qui a su développer l’audience de l’organisation – premier syndicat chez Renault, Air France, deuxième à EDF, la CFE-CGC, qui revendique 160 000 adhérents, gagne du terrain dans les entreprises – ses prises de position s’annoncent nettement plus tranchées. « François sera beaucoup plus offensif que Carole », commente Alain Giffard, de la Fédération des finances et de la banque, qui devient secrétaire général, et le secondera avec Frank Zid, trésorier. Sur la loi sur le travail, François Hommeril est très clair. C’est une mauvaise loi. Et le gouvernement doit renvoyer son projet de réforme à la négociation entre syndicats et patronat.

« Le discours de François en a surpris plus d’un au congrès », raconte un président fédéral, « ravi de cette mise au clair ». Jusqu’à présent, la CFE-CGE, certes très critique sur le projet, se contentait de réclamer le retrait de quelques articles comme les “accords offensifs” et les référendums d’entreprise. « La CFE-CGC ne parle pas de retrait du texte, car ce serait “connoté CGT” mais elle est aujourd'hui assez proche dans ses revendications de la CGT qui a changé de ton et ne réclame plus le retrait du texte, se disant ouverte à la discussion, notamment sur quatre points majeurs de désaccord, les mêmes que la CFE-CGC : l'inversion de la hiérarchie des normes ; le périmètre des licenciements économiques ; l'instauration d'un référendum en cas d'accord minoritaire ; et la réforme de la médecine du travail », note un observateur du microcosme social.

« La CFE-CGC a toujours traîné les pieds et refusé le projet de loi sur le travail mais désormais, elle l’affirme beaucoup plus nettement. C’est un nouveau caillou dans la chaussure du gouvernement qui ne peut plus dire qu’il s’appuie sur une majorité syndicale dite “réformiste” », remarque Jean-Marie Pernot, le spécialiste des syndicats qui perçoit « une balkanisation du champ syndical »: « Nous ne sommes plus dans la configuration de 2008 avec deux pôles, d’un côté, la CFDT, de l’autre, la CGT et FO. Aujourd’hui, ce sont les petites organisations qui progressent, la CFE-CGC, l’Unsa. Si la CFDT ravit la première place aux élections professionnelles en 2017, ce sera plus à cause d’une érosion de la CGT que d'un progrès de la CFDT. »

Géologue de formation, François Hommeril se dit « très indépendant sur le plan politique » et traîne des décennies de militantisme syndical à la CFE-CGC. Il a fait toute sa carrière dans le privé, au sein du groupe Pechiney, au centre de recherches sur l'aluminium de Gardanne (Bouches-du-Rhône), puis sur le site de La Bathie, en Savoie. Délégué de site, délégué central, représentant au comité de groupe, président d’une union départementale CFE-CGC…, il a gravi tous les échelons du syndicalisme. Lors du rachat de Pechiney par le canadien Alcan en 2003, puis d'Alcan par l'américain Rio Tinto en 2007, il était chargé des négociations côté salariés. « Le militantisme ne m'a apporté que des emmerdes mais si c'était à refaire, je le referais car la société industrielle est devenue d'une cruauté et d'une injustice inégalées, la subir sans rien dire m'est insupportable et le syndicalisme m'a rendu à la condition d'acteur dans un monde à la dérive sur le plan social », déclarait-il à l’AFP avant le congrès. Entretien.

Le gouvernement refuse de faire marche arrière sur la loi sur le travail. « Reculer serait une faute politique », dit Manuel Valls. Que vous inspire sa stratégie ?

La position du gouvernement n’est plus tenable. Il ne peut pas dans ce pays avoir raison tout seul contre tous. Nous sommes dans une impasse dont il ne pourra pas sortir. Il doit avoir le courage politique de mettre de côté ce projet et de le renvoyer à la négociation entre partenaires sociaux. Il peut et il doit mettre en suspension le processus parlementaire.

C’est un changement de cap notable par rapport à votre prédécesseure qui demandait le retrait de quelques articles. Vous rejoignez la CGT et FO dans le camp des opposants à la loi sur le travail qui devient ainsi majoritaire…

La CFE-CGC a toujours été opposée à la loi sur le travail. Nous ne l’avons jamais défendue, au contraire de la CFDT ou la CFTC. Dès le début, nous avons affiché notre opposition car cette loi, qui équivaut à dix négociations interprofessionnelles, n’est pas une bonne loi. Pour deux raisons. Trop de mesures sont des régressions sociales. Je ne vais pas rentrer dans le détail, car à mon avis, ce n’est plus le sujet aujourd’hui. L’autre raison porte sur la façon dont elle a été proposée sans aucun processus de concertation avec les partenaires sociaux. Et c’est d’ailleurs l’une des raisons principales de l’échec total du gouvernement à la faire accepter : il a créé les conditions d’un désordre social et politique. Notre position n’a donc jamais changé. Ce qui a changé, c’est le contexte. On a joué le jeu des institutions parlementaires, des amendements, de la démocratie mais l’usage du 49-3 par le gouvernement a modifié la donne.

Face au passage en force du gouvernement, pourquoi n’êtes-vous alors pas dans la rue, partie prenante du mouvement social ? Votre place n’est-elle pas là, pour peser dans le rapport de force et vous faire entendre, quand bien même manifester ne serait pas dans votre ADN ?

Le congrès vient de se terminer. On ne peut décider d’une ligne aussi tranchée et engageante si elle n’est pas validée, en interne, par nos militants et nos instances. Et comme vous le rappelez, ce n’est pas dans l’ADN non plus de notre organisation, même si cela nous est déjà arrivé de descendre dans la rue pour les retraites, le temps de travail.

Le paysage syndical est polarisé avec d’un côté, la CFDT et de l’autre, la CGT et FO. Vous, vous revendiquez une « troisième voie », un réformisme militant capable de proposer mais aussi de dire non. Mais vous n'êtes pas très audible…


La division syndicale est organisée par nos gouvernements. Même si dans nos fondements, nous sommes un syndicat pragmatique, engagé à travailler, à discuter, à collaborer pour porter des réformes dans une démarche de progrès social, nous ne sommes pas un syndicat assigné à résidence dans un camp ou dans l’autre. Ce sont les politiques qui nous maintiennent dans des cases caricaturales avec leur discours “ceux qui sont d’accord avec moi sont réformistes”, un concept positif, les autres sont des contestataires, soit un concept négatif. C’est inacceptable ! Et je décolle l’étiquette de réformiste qu’ils nous collent. La réforme, ce n’est pas le moins-disant social !



Comme la CGT qui ne réclame désormais plus le retrait du texte mais le retrait des mesures les plus régressives, vous êtes opposé à ce qui, aux yeux du gouvernement, constitue le cœur de la réforme : l'article 2, qui inverse la hiérarchie des normes et donne la primauté aux accords d'entreprise. Un article que la CFDT défend bec et ongles et estime « porteur de progrès »…

Pourquoi l’un des principaux syndicats patronaux, la CGPME [représentant patronal des PME – ndlr], est-il vent debout contre l’article 2 ? Pour des raisons qui recoupent assez bien les nôtres ou encore celles de Force Ouvrière. La manière dont cette inversion de la hiérarchie des normes est organisée dans la loi, c’est la porte très grande ouverte au dumping social et à la concurrence déloyale entre entreprises. Nous sommes pour favoriser la négociation au plus près des entreprises. Elle existe déjà. Des milliers d’accords sont signés chaque année. Nous voulons bien ouvrir un peu plus grand la porte de la négociation d’entreprise mais pas comme cela. Ici, c’est un retour en arrière qui fera que les garanties sociales offertes par les branches aux entreprises des petites et moyennes entreprises vont sauter sous la pression des donneurs d’ordres des services achats des grandes entreprises. Tout le monde le sait.

On ne peut pas importer des bouts de modèles d’autres pays qui seraient soi-disant plus performants. Aussi, il n’y a rien dans cette loi qui en quelques mois aura un effet positif sur l’emploi. Et c’est ça quand même le sujet. Cette loi qu’ils appellent “loi travail” est un catalogue de vieilles méthodes néolibérales qui ont toutes prouvé leur insignifiance et leur inutilité sur le plan économique. Il ne faut pas oublier qu’elle est inspirée en grande partie des injonctions de la commission européenne qui impose aux États membres de libéraliser un certain nombre de dispositions réglementaires notamment en matière de droit du travail.


Quel regard portez-vous sur ces quatre mois de mobilisation sociale, de grèves et de manifestations où les opposants à la loi sur le travail sont désormais dépeints par le patronat et une partie de la classe politique comme des « voyous », « terroristes », « preneurs d’otages » ?

Je reconnais que c’est un peu “la merde” dans le pays mais je n’ai pas à juger les autres organisations syndicales dans leurs modes d’actions comme je ne critiquerai jamais le droit constitutionnel de grève. Nous, nous ne sommes pas trop favorables aux blocages car ils peuvent avoir des conséquences économiques et sociales extrêmement dommageables. Mais la violence initiale, c’est la violence économique.

Véhicules de police chargeant un cortège, manifestants grièvement blessés, journalistes matraqués… Il est devenu très dangereux aujourd’hui de manifester en France son opposition à la loi sur le travail du fait des violences policières.

Je vous interromps car je suis gêné pour intervenir sur ce point particulier. Ce qui est sûr, pour en avoir discuté avec mes collègues, c’est que les ordres émanant des préfectures ne sont pas vraiment lisibles, souvent contradictoires et étonnants. En soutien au syndicat Alliance, affilié à la CFE-CGC [et classé à droite, à l’origine de la manifestation contre « les violences anti-flics » le 18 mai dernier], je voudrais poser aussi la question des conditions de travail des agents. Ils se retrouvent avec un tel état de fatigue et d’injonctions paradoxales que cela peut conduire à des dérapages.

La CFE-CGC n’a pas lavé de linge sale à la tribune du congrès mais ce n’était pas pour autant un congrès d’union…

Ah si si, c’était très perceptible. Vous allez dire que je fais dans la langue de bois mais il y avait dans ce congrès la sensation, l’émotion que l’organisation était très rassemblée.

Tout le monde s’est levé pour applaudir votre discours très tranché et sans ambiguïté sur la loi sur le travail ?

Tout le monde était satisfait. Et je l’ai vérifié en faisant un tour des tables, à l’heure du gala.

Carole Couvert a été désavouée par sa fédération de l’énergie et n’a pu se représenter pour un deuxième mandat. Elle avait été élue en 2013 après d’âpres querelles internes. Vous étiez d’ailleurs candidat contre elle, soutenu par la puissante fédération de la métallurgie. Cette bataille n’a-t-elle pas laissé de stigmates ?

L’organisation est parfaitement soudée. Carole n’était pas en situation de se représenter. Si elle l’avait pu, je l’aurais soutenue mais sa fédération d’origine était contre. Je ne peux commenter les raisons car je ne les connais pas.

Carole Couvert, à laquelle vous succédez, était la première femme à diriger la CFE-CGC. Aujourd’hui, quand on regarde le nouveau bureau national exécutif, il est quasi exclusivement masculin. Où sont les femmes alors que la loi dite Rebsamen sur le dialogue social oblige à la parité à partir de 2017…

C’est un problème, vous avez raison, que nous n’avons pas réglé comme la représentation des jeunes. 31 % de nos adhérents sont des femmes. On devrait donc au moins avoir 31 % de femmes dans les instances exécutives. Nous allons faire des propositions pour aller dans ce sens-là et être représentatif de notre corps social. D’autres organisations comme la CFDT ont su empoigner la problématique et avancer sur le sujet mais cela a pris du temps.

Votre ambition est de devenir la troisième force syndicale du pays après la CGT et la CFDT. Comment allez-vous vous y prendre sachant que vous êtes un syndicat catégoriel qui ne syndique que les cadres, techniciens et agents de maîtrise ?

Le développement est largement dans nos moyens et au centre de notre programme. Les cadres, techniciens et agents de maîtrise représentent une audience très importante dans le monde du travail. Un accent particulier doit être mis sur la visibilité de notre organisation et la lisibilité de nos propositions.
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Messagepar Dageek » 06 Juin 2016, 14:23

Soutien a Baupin, les moeurs c était mieux avant. Ces connes qui refusent une prise façon boule de bowling ou un bon coup entre deux rdv , elles nous emmerdent
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Messagepar krouw2 » 09 Juin 2016, 20:08

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Messagepar guinness » 09 Juin 2016, 20:22

cheuuurr grognasse
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Messagepar Dageek » 09 Juin 2016, 20:30

ils pigent pas que sur les réseaux sociaux il y aura toujours plus malin qu'eux?
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Messagepar manulosc » 09 Juin 2016, 22:28

Le football, un sport qui hérisse le Front national


Les responsables du Front national (FN) font parfois s’entrechoquer les deux mots, aux sonorités voisines : « Le foot ? Je m’en fous. » La députée de Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen ne porte aucun intérêt au ballon rond, pas plus que le vice-président du parti, Florian Philippot, qui reconnaît ne s’être rendu qu’une seule fois dans un stade pour assister à une rencontre professionnelle. Marine Le Pen, elle, manie l’euphémisme : « Ce n’est un secret pour personne, je n’ai pas une attirance particulière pour le football », écrit la présidente du FN sur son blog. Même certains adjoints de la municipalité frontiste d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) hésitent avant de dire si des matchs de l’Euro 2016, qui débute vendredi 10 juin, doivent avoir lieu dans la ville de Lens, distante d’une dizaine de kilomètres…

Contrairement à Nicolas Sarkozy, supporteur affirmé du PSG, ou à François Hollande, qui soutient depuis l’enfance l’AS Monaco et le FC Rouen, aucun dirigeant FN de premier plan ne fait état d’une passion particulière pour le foot, sport qui compte le plus grand nombre de licenciés en France. Un paradoxe apparent pour le parti d’extrême droite, qui revendique son ancrage populaire. Mais ce désintérêt n’empêche pas la formation lepéniste de s’exprimer sur le sujet, la plupart du temps en des termes négatifs. Début mai, Marine Le Pen expliquait au magazine spécialisé Onze Mondial ne retenir du football que « les dérives en tout genre, le scandale sans fin du “FIFAgate”, sa financiarisation extrême et son approche exclusivement commerciale », qui ne sont pas faits pour l’en « rapprocher ».


« Racaille millionnaire »

La polémique autour de l’attaquant du Real Madrid Karim Benzema, qui estime que le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, a répondu aux pressions d’une « partie raciste de la France » en ne le retenant pas pour l’Euro 2016, a donné l’occasion au FN de critiquer de nouveau un football professionnel censément dévoyé. « Né et formé dans notre pays, Benzema est devenu multimillionnaire grâce à une France sur laquelle il crache aujourd’hui, a écrit sur Twitter Mme Maréchal-Le Pen. Qu’il aille jouer dans son pays s’il n’est pas content. » Une référence à des propos tenus par M. Benzema en 2006, sur RMC, quand il disait « mon pays » à propos de l’Algérie, d’où sont originaires ses parents. « C’est de la racaille millionnaire qui se la pète », peste, sous couvert d’anonymat, un conseiller régional frontiste.

La fracture entre le Front national et l’équipe de France n’est pas neuve. En 1996, au moment de l’Euro de football qui se jouait en Angleterre, Jean-Marie Le Pen jugeait « artificiel de faire venir des joueurs de l’étranger et de les baptiser équipe de France ». Marine Le Pen, elle, oppose au « mythe grotesque de la “France black-blanc-beur” invincible monté de toutes pièces en 1998 » un républicanisme supposé qui invite à ne pas s’intéresser à « l’origine des uns ou des autres ». « Ils devraient au moins avoir la décence de chanter La Marseillaise », défend Eric Domard, conseiller « sports » de Mme Le Pen, pour qui la question devrait devenir un critère de sélection. « L’équipe de France n’est pas représentative de la nation telle que le Front national peut se la représenter, en dépit du discours “républicain” qu’il s’efforce de tenir depuis quelques années, analyse le sociologue Sylvain Crépon, professeur à l’université de Tours, qui multiplie les enquêtes de terrain auprès des militants

du Front national. Beaucoup de joueurs de l’équipe de France sont perçus au FN comme des lascars qui ont réussi. »


Cette défiance ne se limite pas au seul football professionnel. Plusieurs municipalités frontistes – Beaucaire (Gard), Fréjus (Var), Mantes-la-Ville (Yvelines) – ont ainsi coupé dans les subventions qu’elles allouent aux clubs amateurs de leurs villes respectives. Volonté de réaliser des économies ou d’allouer les ressources à d’autres clubs sportifs : les justifications ne manquent pas. Cyril Nauth, maire de Mantes-la-Ville, reprochait pour sa part aux dirigeants du FC Mantois – entre autres arguments – de parler « de façon irrespectueuse », comme des « z’y-va de banlieue ». On espère qu’ils n’étaient pas allés jusqu’à dire « je m’en foot
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Messagepar fernando » 14 Juin 2016, 13:25

« Brexit » : « The Sun » prend position pour une sortie de l’Union européenne

Neuf jours avant le référendum au cours duquel les Britanniques sont appelés à décider de l’avenir de leur pays dans l’Union européenne, le quotidien populaire The Sun a pris position, mardi 14 juin, et appelé ses lecteurs à voter pour un « Brexit » (sortie de l’UE).

« BeLeave in Britain », écrit en « une » le journal le plus lu du Royaume-Uni, un jeu de mots créé à partir des termes Believe – « croire » – et Leave – « quitter ».

Dans son éditorial apparaissant également sur sa « une », le Sun soutient qu’une « sortie permettra de réaffirmer notre souveraineté – embrassant un avenir en tant que puissante nation autonome enviée de tous ».

« Nous devons nous libérer de la dictature de Bruxelles »

L’avenir de la Grande-Bretagne serait « bien plus sombre » au sein de l’Union européenne et serait absorbé par « l’expansion sans relâche de l’Etat fédéral allemand », poursuit le tabloïd appartenant au magnat des médias Rupert Murdoch. « Nous devons nous libérer de la dictature de Bruxelles », continue le quotidien, qualifiant l’UE de « plus en plus cupide, dépensière et harcelante » :

« Notre pays a une histoire glorieuse. C’est notre chance de rendre la Grande-Bretagne encore meilleure, de reprendre notre démocratie, de préserver les valeurs et la culture dont nous sommes fiers à juste titre. »

Le journal britannique estime que la campagne en faveur du maintien de la Grande-Bretagne au sein de l’UE a été « méchante » et « cynique », et accuse les pro-UE de tenter de « terrifier » en cas de « Brexit ».

Selon une nouvelle enquête d’opinion d’ICM publiée lundi après-midi par The Guardian, le camp du « Brexit » est en tête de 6 points sur le « Remain » (rester dans l’Union), avec 53 % des intentions de vote.

Déjà deux sondages publiés au cours du week-end ont donné l’« out » en tête, tandis que désormais la moyenne des six derniers sondages calculée par le site WhatUKThinks le donne également gagnant avec 52 % des intentions de vote contre 48 % pour l’« in ».
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Messagepar King Kong » 14 Juin 2016, 13:56

ça sent l'attentat à londres dans pas longtemps.
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Messagepar laurentlille1 » 14 Juin 2016, 15:30

En fait, j'aimerais bien qu'ils sortent. Juste pour voir. Et voir comment ils vont réagir quand on va ouvrir grand les portes à Calais et les fermer dans l'autre sens.
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Messagepar Der » 14 Juin 2016, 15:39

+1
Qu'ils dégagent, de toute façon ils font plus chier qu'autre chose.
On se fait des bisous et on s'encule.
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Der
 
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Messagepar fernando » 14 Juin 2016, 15:51

Symboliquement c'est pas terrible, mais à moyen terme après une période de turbulences, on peut espérer que l'Europe s'en porte mieux, et que l'intégration politique pourra avancer.
Depuis le début ils ont un pied dedans un pied dehors, ils veulent le marché unique et pèsent au maximum pour freiner toute initiative allant vers plus d'intégration par ailleurs.
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Messagepar despe » 14 Juin 2016, 16:07

Les russes ont inspiré les manifs d'aujourd'hui.

CRS'S ON FIRE
YOUR MANIFESTANTS ARE TERRIFIED
CRS'S ON FIRE
YOUR MANIFESTANTS ARE TERRIFIED
NANANANANANA NANA NANA
NANANANANANA NANA NANA
despe
 
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Messagepar SAV » 14 Juin 2016, 20:25

fernando a écrit:Symboliquement c'est pas terrible, mais à moyen terme après une période de turbulences, on peut espérer que l'Europe s'en porte mieux, et que l'intégration politique pourra avancer.
Depuis le début ils ont un pied dedans un pied dehors, ils veulent le marché unique et pèsent au maximum pour freiner toute initiative allant vers plus d'intégration par ailleurs.

Genre tu crois vraiment que l'UE se portera mieux une fois que le Royaume Uni en sera sorti ?
Brigitte Macron 2027.
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Messagepar Dageek » 14 Juin 2016, 20:39

le drame c est que si ça se passe bien cela affaiblira considérablement l Europe, puisque tous les démagogues voudront quitter l Europe au prétexte que cela ne met pas en danger l 'économie locale.
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Messagepar fernando » 14 Juin 2016, 20:47

SAV a écrit:
fernando a écrit:Symboliquement c'est pas terrible, mais à moyen terme après une période de turbulences, on peut espérer que l'Europe s'en porte mieux, et que l'intégration politique pourra avancer.
Depuis le début ils ont un pied dedans un pied dehors, ils veulent le marché unique et pèsent au maximum pour freiner toute initiative allant vers plus d'intégration par ailleurs.

Genre tu crois vraiment que l'UE se portera mieux une fois que le Royaume Uni en sera sorti ?


Bah dans les 5 ans qui suivront, soit l'UE repart sur un projet qui a du sens pour les gens, genre autre chose que la concurrence libre et non faussée, avec une union fiscale, énergétique, et dans je ne sais quel domaine (militaire? scientifique?) autour d'un noyau resserré de pays (zone euro voire moins), l'UE dans son ensemble restant là pour le marché unique uniquement... soit ça va se déliter petit à petit.
En fait pour que ça fonctionne mieux faudrait plus d'intégration autour d'un groupe resserré et plus homogène, et moins de compétences au niveau des 28. A 28 on ne décide plus de rien, on l'a bien vu avec les réfugiés par exemple.

Si leur seul horizon c'est le dumping social, fiscal, la libéralisation et les travailleurs détachés, faut pas s'étonner que les peuples s'en détournent de plus en plus.
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Messagepar fernando » 14 Juin 2016, 20:48

Dageek a écrit:le drame c est que si ça se passe bien cela affaiblira considérablement l Europe, puisque tous les démagogues voudront quitter l Europe au prétexte que cela ne met pas en danger l 'économie locale.


Y'a aussi des gens sensés qui prônent la sortie des traités.
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Messagepar SAV » 14 Juin 2016, 20:59

fernando a écrit:Si leur seul horizon c'est le dumping social, fiscal, la libéralisation et les travailleurs détachés, faut pas s'étonner que les peuples s'en détournent de plus en plus.

J.C Juncker rulz !
Brigitte Macron 2027.
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Messagepar Dageek » 14 Juin 2016, 21:00

Je ne critique pas cela c est juste que ce sont souvent les démagogues les plus prompts à quitter l Europe en premier, après oui il y a des gens qui ont de réels arguments, mais ce sont rarement les mêmes.
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Messagepar SAV » 14 Juin 2016, 22:15

Tiens Nando y'a un Thema sur le Royaume-Uni et l'UE sur Arte now.
Très bien fait.
Brigitte Macron 2027.
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Messagepar krouw2 » 14 Juin 2016, 23:17

qui se cassent ces beutéres
Hollande 2027
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Messagepar King Kong » 17 Juin 2016, 09:40

King Kong a écrit:ça sent l'attentat à londres dans pas longtemps.

C'est flippant d'avoir tout le temps raison^/^
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar fernando » 17 Juin 2016, 09:41

C'était pas à Londres, tu bluffes.
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Messagepar Dageek » 17 Juin 2016, 09:49

Holà c est pas sympa pour manu
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Messagepar laurentlille1 » 17 Juin 2016, 11:03

King Kong a écrit:
King Kong a écrit:ça sent l'attentat à londres dans pas longtemps.

C'est flippant d'avoir tout le temps raison^/^


C'est pas un attentat et c'est pas à Londres mais sinon t'as vu juste.
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laurentlille1
 
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Messagepar Giallo » 17 Juin 2016, 11:05

mais loul
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar King Kong » 17 Juin 2016, 13:10

vous avez raison j'aurais du dire un évènement majeur va se produire chez les britons pour les faire changer d'avis sur le brexit..
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar fernando » 17 Juin 2016, 17:04

Complot du MI5? Avec la complicité du Mossad et de la franc-maçonnerie?
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar fernando » 20 Juin 2016, 12:13

La nouvelle Maire de Rome :

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Pas mal, même si ça ne vaut franchement pas la notre :

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