[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar SAV » 28 Nov 2016, 15:21

rodolfo a écrit:Je rebondis juste sur ces FDPs de dentistes...... 4 à 10 fois plus chers pour des services moindres que dans les pays de l'Est style Hongrie, Pologne.......

Hormis la main d'oeuvre moins cher, les mêmes produits (implants) sont eux-aussi 4 à 10 fois moins chers......

Que l'on commence par là.

T'es chié toi, comment il vont payer les traites de leur merco et leurs vacances au ski 3 fois par an nos dentistes ?

Aussi non je plussoie pour la Hongrie niveau soins dentaires.
Bon, ils sont organisés en cliniques privées donc c'est difficilement comparable, mais niveau matos et qualité de soins c'est limite supérieur à la France, même si ça fait mal au cul de le dire.
Le seul inconvénient, c'est la distance.
Brigitte Macron 2027.
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Messagepar Dogue-son » 28 Nov 2016, 15:27

fernando a écrit:
Dogue-son a écrit:
fernando a écrit:La gérontocratie est en marche.

Après, faudrait aussi que tous ceux qui ont à perdre à la lecture du programme de Fillon (et ils forcément plus nombreux sociologiquement) comprennent que les vieux eux, votent.


C'est quand même un procès malhonnête. Quelle est la composante sociale qui ne vote pas en grande partie par rapport à sa situation ?


Je n'en veux pas aux vieux de voter comme des vieux. Face à un programme aussi clivant, j'espère juste que toutes les couches de l'électorat se mobiliseront, car il y aura un vrai choix à faire l'an prochain. C'est au moins le mérite du programme de Fillon, il ne fait pas dans la demi-mesure, et ça appelle des contre-propositions que j'espère sérieuses, crédibles, mais pas fondées sur les mêmes priorités.


Je le répète mais le programme de Fillon ne restera sans doute pas en l'état. Il lui faudra bien intégrer les 33% de Juppé et les quelques % du centre pour éviter de faire peur.
Quant aux alternatives, elles sont déjà connues. Il y a ceux qui ne veulent pas vraiment du pouvoir pour éviter de se prendre la réalité dans la gueule et qui préfèrent promettre le paradis sur terre, tant le FN que tout ce qui est à gauche de Hollande.
Et ceux qui veulent le pouvoir mais sont de fait des sociaux-démocrates. Famille politique dont Hollande a pourri toute perspective immédiate. Surtout qu'il va y aller en plus.
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Messagepar fernando » 28 Nov 2016, 15:40

Dogue-son a écrit:Je le répète mais le programme de Fillon ne restera sans doute pas en l'état. Il lui faudra bien intégrer les 33% de Juppé et les quelques % du centre pour éviter de faire peur.


Té dan le vré lami. Au sujet de cet exercice d'équilibrisme à venir : http://www.liberation.fr/france/2016/11/27/fillon-un-candidat-en-phase-avec-son-parti-pas-avec-le-pays_1531327

La tripartisation de la vie politique française impose désormais une nouvelle règle d’or : le représentant de chaque camp (droite, gauche et Front national) a, de fait, les deux tiers des Français ­contre lui. En toute logique, Fillon devrait donc profiter de ces quelques semaines pour arrondir les angles de son programme et se recentrer avant d’entamer sa cam­pagne présidentielle. Mais ce serait alors revenir sur son serment de radicalité et d’intransigeance qui a été sa marque de fabrique politique. En clair, se renier.


Dogue-son a écrit:Quant aux alternatives, elles sont déjà connues. Il y a ceux qui ne veulent pas vraiment du pouvoir pour éviter de se prendre la réalité dans la gueule et qui préfèrent promettre le paradis sur terre, tant le FN que tout ce qui est à gauche de Hollande.


Spafo. Tsipras style.

Dogue-son a écrit:Et ceux qui veulent le pouvoir mais sont de fait des sociaux-démocrates. Famille politique dont Hollande a pourri toute perspective immédiate. Surtout qu'il va y aller en plus.


Spafo non plus. Hollande a tué le PS moins par son bilan que par l'écart entre ses promesses de campagne et la ligne politique suivie (qui au final était celle de Valls à la primaire), et par sa pratique du pouvoir toute de flous, de demi-mesures et de renoncements. Il n'y a jamais eu de cap lisible.

Au final DS, au vu de cet état des lieux enthousiasmant, tu me recommandes de voter Vahid dès le 1er tour, sans attendre le 2nd?
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Messagepar Dogue-son » 28 Nov 2016, 16:04

je ne vote pas, alors ce n'est pas pour donner des consignes aux autres ^^
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Messagepar fernando » 28 Nov 2016, 16:13

J'vois pas le problème. Moi je ne regarde pas les matchs, ça m'empêche pas de les commenter.
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Messagepar Dogue-son » 28 Nov 2016, 16:16

spafo mais t'es au moins inscrit sur un forum de foot.
suis même pas sur les listes électorales.
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Messagepar Baratte » 28 Nov 2016, 16:35

fernando a écrit:J'vois pas le problème. Moi je ne regarde pas les matchs, ça m'empêche pas de les commenter.

Excellent ! T'm'as bien fait rire là !
Et ailleurs , ya des mecs qui les regardent , qui les commentent et qui disent , eux , beaucoup , mais alors beaucoup beaucoup plus de conneries !
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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Messagepar fernando » 28 Nov 2016, 17:16

tiens pour Rodolfo




Sécurité sociale, mutuelles : que veut vraiment François Fillon ?

Le candidat de la droite veut « désétatiser » le système de santé français. Ses soutiens lui demandent de clarifier sa position. Décryptage des mesures annoncées.


Elu pour porter les couleurs de la droite et du centre à l’issue du second tour de la primaire, dimanche 27 novembre, François Fillon a été appelé à clarifier sa position sur les réformes qu’il envisage pour la Sécurité sociale.

Le président du parti centriste de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), Jean-Christophe Lagarde, a félicité François Fillon, mais il a aussi annoncé qu’il proposerait mardi 29 novembre à ses troupes d’engager « une discussion pour élaborer un projet législatif commun (…) notamment sur (…) la Sécurité sociale ».


Si l’ensemble du programme du champion de la droite est délibérément libéral et conservateur, ses mesures touchant au système de remboursement des soins confineraient à l’abolition du système, selon certains de ses opposants.

Que contient exactement le programme du gaulliste sur l’organisation… mise en place par le général de Gaulle ?


20 milliards d’euros

C’est le total des économies que compte réaliser François Fillon, le double de ce qui était prévu dans le plan d’économies 2014-2017 du gouvernement Valls. Reste à voir où M. Fillon va trouver ses 20 milliards d’économies alors que l’Objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam) pour 2017 est annoncé à 2,1 %.


« Désétatiser » le système de santé

C’est le terme qu’a utilisé le Sarthois lors du débat d’entre-deux-tours avec Alain Juppé. François Fillon veut par exemple transférer une partie de la couverture de la Sécurité sociale vers les assurances et les mutuelles, comme l’explique l’ancien premier ministre dans un document de seize pages consacré aux questions de santé.

Concrètement, seules les affections graves ou de longue durée (ALD) seraient prises en charge : accident vasculaire cérébral invalidant, insuffisance cardiaque grave, diabète, maladie d’Alzheimer et de Parkison, paraplégie… C’est ce que le candidat appelle le « panier de soins solidaires » dont sont exclus « les soins de confort et la “bobologie” ».

Aux complémentaires échoirait « le reste, le panier de soins individuel ». Ce transfert au privé de la prise en charge des soins courants a suscité l’indignation de la ministre de la santé, Marisol Touraine :

Le candidat concède toutefois que ceux qui n’ont pas accès à l’assurance privée puissent bénéficier d’« un régime spécial de couverture accrue ».

Plus grande mise à contribution des malades

Autre point majeur du programme « santé » de François Fillon, les Français seraient davantage mis à contribution. Selon la ministre de la santé, les propositions du candidat de la droite engendreraient un surcoût de 3 200 euros de plus par an pour chaque foyer (un chiffre obtenu en prenant le montant total de l’Ondam, 190 milliards d’euros, en soustrayant la part des affections de longue durée, 100 milliards d’euros, et en divisant le reste par les 28 millions de foyers français).

Cette mise à contribution passerait par :

■une « franchise médicale universelle, en fonction des revenus » : en d’autres termes, une somme déduite des remboursements effectués par la caisse d’Assurance-maladie. Il s’agirait de fusionner la franchise qui existe déjà – pour les médicaments et les actes paramédicaux (50 centimes d’euro) et pour les transports (2 euros) – avec le ticket modérateur ;
■un basculement des cotisations maladie patronales vers un mix CSG/TVA, deux impôts payés directement par les particuliers (la contribution sociale généralisée est prélevée à la source sur les revenus et la taxe sur la valeur ajoutée sur chaque bien ou service consommé) ;
■une suppression du tiers payant généralisé chez le médecin, alors que la dispense d’avance de frais supplémentaires doit se mettre en place en 2017 ; une étude réalisée en Midi-Pyrénées montre pourtant que la dispense d’avance de frais est une pratique très courante : 94,5 % des médecins la proposent en dehors des cas obligatoires ;
■un frein à l’aide médicale d’Etat, l’AME, qui s’adresse principalement aux résidents étrangers en situation irrégulière et précaire qui sont en France depuis au moins trois mois et aux ressources limitées ; mais l’opportunité de cette mesure est battue en brèche par plusieurs études et expérimentations, notamment parce que l’AME est déjà réservée aux soins les plus urgents.

La fin de l’« hospitalocentrisme »

L'hôpital est aussi dans la ligne de mire de François Fillon, avec un retour annoncé aux trente-neuf heures, sans contrepartie annoncée :

« L’application des trente-cinq heures et sa gestion comptable du temps de travail à l’hôpital a été une source de désorganisation majeure. »

On sait aussi que la suppression des 500 000 postes de fonctionnaires touchera la fonction publique hospitalière… sans qu’on connaisse exactement la proportion. Le candidat de droite insiste en outre sur la « complémentarité », la coordination entre public et privé, qui passe notamment par un renforcement du parcours de soins et une « médecine connectée ».

Mais cette « interopérabilité » a-t-elle des chances de convaincre des hôpitaux où les moyens seront réduits et des libéraux qui, comme le reconnaît François Fillon, « craignent une fonctionnarisation rampante qui rigidifierait encore davantage leurs pratiques pourtant déjà très encadrées » ?

Les solutions alternatives proposées comme faire retravailler des médecins retraités dans les « territoires déficitaires où ils se seraient retirés » et l’augmentation des maisons de santé sont, elles, déjà mises en œuvre.

Flous, renoncements et contradictions

« Nous allons remettre sur le métier tous les éléments de son programme, dont la santé », s’il est désigné candidat, avait affirmé aux Echos la semaine dernière Dominique Stoppa-Lyonnet, porte-parole santé de François Fillon. La professeur de génétique à l’université Paris-Descartes a d’ores et déjà écarté certaines propositions : « Il est possible que nous renoncions à cette franchise universelle pour revenir à un système plus classique. »

Quant à la fin du remboursement des actes courants par la Sécurité sociale, c’est un thème récurrent à droite : déjà en 2002, le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Jacques Barrot, estimait qu’il fallait « différencier risques lourds et petits risques » et qu’il convenait « de responsabiliser les Français sur les petits risques afin de pouvoir perpétuer la solidarité nationale sur les risques lourds, c’est-à-dire être tous traités de la même manière pour ceux-ci ».

Sauf que personne n’a jamais réussi à définir la catégorie des « petits risques » : Jean-François Mattéi, ministre de la santé à l’époque, s’était d’ailleurs refusé à faire cette distinction. Dominique Stoppa-Lyonnet évoque parmi les risques légers « le désordre digestif temporaire, la grippe – encore qu’une grippe peut être dramatique », et explique au final que « tout cela sera à définir en concertation ».

D’autant qu’afin de contrôler la mise en place de cette nouvelle couverture, il faudra commencer par créer une nouvelle instance, une « Agence de contrôle et de régulation de l’assurance-santé privée », bénéficiant d’une délégation de service public, pour définir un contrat type avec les assureurs. Enfin, il faudrait savoir aussi si le monde mutualiste pourra supporter ce transfert massif de compétences sans être profondément déstabilisé : les mutuelles ont des frais de gestion quatre fois plus élevés que l’Assurance-maladie.
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fernando
 
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Messagepar kaptn_kvern » 28 Nov 2016, 19:44

fernando a écrit:J'vois pas le problème. Moi je ne regarde pas les matchs, ça m'empêche pas de les commenter.


Ahahah loul nando, des barres !
I don't always listen to Pantera...but when I do, I get fucking hostile.
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Messagepar fernando » 30 Nov 2016, 12:35

loul Trump le pourfendeur des élites

Pas encore entré en fonction il passe déjà son temps à renier son discours de campagne




Un loup de Wall Street rôde à la Maison Blanche

Le choix de Steven Mnuchin, ex-banquier de Goldman Sachs, pour le poste de secrétaire au Trésor semble paradoxal, alors que Trump n’a cessé de fustiger « les élites de la finance » lors de la campagne.

Wall Street s’apprête à faire une nouvelle fois son entrée à la Maison Blanche par la grande porte. Steven Mnuchin, 53 ans, devait être nommé, mercredi 30 novembre, par Donald Trump pour devenir secrétaire au Trésor dans la prochaine administration américaine. Si cela fait plusieurs semaines que le nom de cet ex-banquier de Goldman Sachs et directeur financier de la campagne électorale du candidat républicain circulait pour ce poste, ce choix semble assez paradoxal par rapport à la rhétorique populiste de M. Trump. Pendant des mois, le président élu n’a eu cesse de fustiger « les élites de la finance », dont M. Mnuchin est un pur produit.


Sans expérience politique, l’homme va toutefois constituer une pièce maîtresse du nouveau gouvernement. Il devra notamment mettre en musique les baisses d’impôts promises par le nouveau président et lancer le programme d’investissements dans les infrastructures. Il sera enfin au cœur des discussions pour imposer des barrières douanières avec les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis.

Fortune de 46 millions de dollars

Trump et Mnuchin ont un point commun : tous deux ont bénéficié de l’entregent et de la fortune de leurs pères respectifs. Si le premier intégra l’entreprise familiale spécialisée dans l’immobilier, le second, lui, suivra les pas de son père, associé chez Goldman Sachs. Après sa sortie de l’université de Yale, il fera une bonne partie de sa carrière au sein de la banque d’affaires en y restant pendant dix-sept ans.


M. Trump, qui a reproché pendant sa campagne à Hillary Clinton ses liens avec Wall Street en général et avec Goldman Sachs en particulier, a donc choisi de confier les clés de l’économie américaine à l’un de ses ex-dirigeants. Ce n’est pas la première fois que cela arrive : Robert Rubin et Henry Paulson, deux anciens de cet établissement, avaient aussi été nommés secrétaires au Trésor par, respectivement, Bill Clinton et George W. Bush.

Après avoir gravi les échelons jusqu’à devenir vice-président exécutif et amassé une fortune de 46 millions de dollars (43 millions d’euros), Steven Mnuchin quitte la banque d’investissement en 2002. Comme beaucoup de banquiers d’affaires, il rejoint ensuite un fonds spéculatif. C’est Eddie Lampert, son colocataire de Yale, qui le persuade de rejoindre sa structure, ESL.

Il y restera quelques mois avant de fonder son propre fonds, Dune Capital, avec deux anciens de chez Goldman, Daniel Neidich et Chip Seelig. Le nom fut choisi en référence aux dunes de sable visibles de sa luxueuse maison située dans les Hamptons, une région où de nombreux milliardaires de Wall Street disposent d’un pied-à-terre.

Entreprise sans scrupule

Son fait d’armes le plus spectaculaire consiste, en 2009, à monter un tour de table avec un groupe d’investisseurs dont Michael Dell, le fondateur du fabricant d’ordinateurs, et le célèbre spéculateur George Soros, afin de racheter IndyMac Bank, une caisse d’épargne spécialisée dans les prêts hypothécaires à risques qui venait de faire faillite après la crise des subprimes.

Placée dans un premier temps sous le contrôle du Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), l’agence fédérale qui garantit les dépôts bancaires aux Etats-Unis, la société a été reprise par M. Mnuchin et ses associés pour 1,5 milliard de dollars. Un montant largement inférieur à la valeur des actifs de la société.

Pour ses détracteurs, cette opération est le parfait exemple d’une opération de socialisation des pertes suivi d’une privatisation des profits. La FDIC a en effet assumé l’essentiel des risques. Selon l’association à but non lucratif California Reinvestment Coalition, l’agence fédérale a versé plus d’1 milliard de dollars pour couvrir le coût des saisies immobilières dans le seul Etat de Californie.

Délestée de son passif, la société se transforme en affaire juteuse pour les acheteurs, qui, dès la première année, se versent 1,57 milliard de dividendes. Rebaptisé OneWest, l’établissement est rapidement à la tête de trente-trois succursales et de 16 milliards d’actifs. En quelques années, l’organisme de crédit se bâtit une réputation d’entreprise sans scrupule, multipliant les saisies. OneWest fait également l’objet de plusieurs plaintes pour discrimination raciale dans la façon d’accorder ses prêts.


En juillet 2014, OneWest est revendu à CIT Group pour 3,4 milliards de dollars, soit une plus-value de 100 % en l’espace de cinq ans. Après le rachat, Steven Mnuchin est resté vice-président du conseil d’administration jusqu’au 31 mars 2016, fonction pour laquelle il a été rémunéré 4,5 millions de dollars par an. A son départ, il a eu droit à un parachute doré, qui, selon le Wall Street Journal, s’est élevé à 10,9 millions de dollars. Depuis, l’homme d’affaires s’était reconverti dans la production cinématographique en participant notamment au financement de superproductions comme X-Men ou Avatar.

Le président élu a eu l’occasion de faire sa connaissance bien avant cette année. Il s’était en effet adressé à lui pour financer un projet immobilier à Chicago avant qu’en 2008, les deux hommes finissent par se brouiller. Dune Capital refuse de prolonger la durée du prêt accordé à M. Trump, qui décide de l’attaquer en justice. Finalement, ils trouveront un arrangement. Pas rancunier, en avril 2016, le candidat républicain lui confie les cordons de la bourse pour sa campagne électorale. Alors que M. Mnuchin a participé au financement de plusieurs campagnes démocrates, son choix d’accepter la proposition du magnat de l’immobilier surprend à Wall Street. Mais six mois après, son flair s’est révélé une nouvelle fois payant.


Le « Roi de la faillite » pressenti au commerce


Parmi les autres nominations attendues mercredi 30 novembre, Donald Trump pourrait désigner le milliardaire Wilbur Ross au poste de secrétaire au commerce, selon Reuters. Agé de 78 ans, M. Ross est, comme Steven Mnuchin nommé au Trésor, une figure de Wall Street. Fondateur d’un fonds d’investissement dans les entreprises non cotées (private equity), sa fortune est estimée par Forbes à environ 2,9 milliards de dollars (2,7 milliards d’euros). M. Ross a gagné son surnom de « Roi de la faillite » en rachetant pour une bouchée de pain des fabricants d’acier, des entreprises textiles et des mines de charbon. Il les a ensuite revendus à bon prix après les avoir sévèrement restructurés en procédant, entre autres, à des milliers de licenciements. Ross a participé à l’élaboration des propositions de Donald Trump en matière commerciale durant la campagne électorale, notamment en ce qui concerne la dénonciation de l’accord de libre-échange nord-américain et de l’entrée de la Chine au sein de l’Organisation mondiale du commerce. Deux événements qui ont, selon lui, contribué à détruire massivement des emplois au sein de l’industrie américaine.
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Messagepar manulosc » 01 Déc 2016, 14:31

En Autriche, la tentation de l’extrême droite

L’Autriche pourrait être le premier pays de l’UE à avoir un président d’extrême droite.
Les regards sont souvent tournés vers la France, où l’extrême droite n’a cessé au fil des scrutins d’asseoir son assise électorale, à tel point que la présidente du Front national Marine Le Pen est pour l’instant promise à une place au second tour de la présidentielle en mai 2017.
Si ses chances de décrocher la présidence de la République sont particulièrement minces, tel n’est pas le cas de Norbet Hofer, le candidat d’extrême droite du FPÖ, qui pourrait bien devenir le premier président d’extrême droite d’un pays membre de l’Union européenne.
L’Autriche avait aussi été le premier pays membre de l’Union européenne à briser le cordon sanitaire. En février 2000, le chancelier conservateur Wolfgang Schüssel avait dû d’ouvrir les portes de son gouvernement au FPÖ de Jörg Haider, connu pour ses déclarations en faveur du régime nazi.
Comment en est-on arrivé là ?
Norbert Hofer s’est qualifié pour la finale du 23 mai dernier, au détriment des partis traditionnels. Il avait été battu d’une courte tête par son adversaire écolo, Alexander Van der Bellen. De nombreuses irrégularités dans les votes par correspondance avaient ensuite été relevées, amenant le FPÖ à contester le résultat. Un nouveau tour de scrutin a finalement été fixé pour ce dimanche 4 décembre.
Depuis le mois de mai, bien des choses ont apporté de l’eau au moulin de Norbert Hofer. Il y a eu, en juin, le vote des Britanniques en faveur du Brexit. Il y a aussi eu, le 9 novembre, la victoire de Donald Trump aux États-Unis.
La vague anti-élite, anti-système et qui privilégie les intérêts nationaux pourrait également toucher l’Autriche, d’autant que le candidat du FPÖ évoque lui aussi une sortie de l’Union européenne. De quoi, s’il gagne, faire une heureuse en France qui voudra croire qu’elle pourra faire aussi bien en mai 2017.
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Messagepar gblosc » 01 Déc 2016, 14:39

T'es pas pro-Marine pour rien Manu ...
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Messagepar manulosc » 01 Déc 2016, 14:41

pas du tout
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Messagepar guinness » 01 Déc 2016, 15:10

Mouais .... tu n'es pas blanc comme neige, quand même ...
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Messagepar manulosc » 01 Déc 2016, 15:14

sisi
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Messagepar Giallo » 01 Déc 2016, 15:21

tu es dans la marine Manu ?
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar manulosc » 01 Déc 2016, 15:23

non
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Messagepar gblosc » 01 Déc 2016, 15:42

Manu n'est pas dans la marine, il est nègre.
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Messagepar manulosc » 01 Déc 2016, 15:58

tres drole
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Messagepar rodolfo » 01 Déc 2016, 16:03

fernando a écrit:tiens pour Rodolfo




Sécurité sociale, mutuelles : que veut vraiment François Fillon ?

Le candidat de la droite veut « désétatiser » le système de santé français. Ses soutiens lui demandent de clarifier sa position. Décryptage des mesures annoncées.


Elu pour porter les couleurs de la droite et du centre à l’issue du second tour de la primaire, dimanche 27 novembre, François Fillon a été appelé à clarifier sa position sur les réformes qu’il envisage pour la Sécurité sociale.

Le président du parti centriste de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), Jean-Christophe Lagarde, a félicité François Fillon, mais il a aussi annoncé qu’il proposerait mardi 29 novembre à ses troupes d’engager « une discussion pour élaborer un projet législatif commun (…) notamment sur (…) la Sécurité sociale ».


Si l’ensemble du programme du champion de la droite est délibérément libéral et conservateur, ses mesures touchant au système de remboursement des soins confineraient à l’abolition du système, selon certains de ses opposants.

Que contient exactement le programme du gaulliste sur l’organisation… mise en place par le général de Gaulle ?


20 milliards d’euros

C’est le total des économies que compte réaliser François Fillon, le double de ce qui était prévu dans le plan d’économies 2014-2017 du gouvernement Valls. Reste à voir où M. Fillon va trouver ses 20 milliards d’économies alors que l’Objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam) pour 2017 est annoncé à 2,1 %.


« Désétatiser » le système de santé

C’est le terme qu’a utilisé le Sarthois lors du débat d’entre-deux-tours avec Alain Juppé. François Fillon veut par exemple transférer une partie de la couverture de la Sécurité sociale vers les assurances et les mutuelles, comme l’explique l’ancien premier ministre dans un document de seize pages consacré aux questions de santé.

Concrètement, seules les affections graves ou de longue durée (ALD) seraient prises en charge : accident vasculaire cérébral invalidant, insuffisance cardiaque grave, diabète, maladie d’Alzheimer et de Parkison, paraplégie… C’est ce que le candidat appelle le « panier de soins solidaires » dont sont exclus « les soins de confort et la “bobologie” ».

Aux complémentaires échoirait « le reste, le panier de soins individuel ». Ce transfert au privé de la prise en charge des soins courants a suscité l’indignation de la ministre de la santé, Marisol Touraine :

Le candidat concède toutefois que ceux qui n’ont pas accès à l’assurance privée puissent bénéficier d’« un régime spécial de couverture accrue ».

Plus grande mise à contribution des malades

Autre point majeur du programme « santé » de François Fillon, les Français seraient davantage mis à contribution. Selon la ministre de la santé, les propositions du candidat de la droite engendreraient un surcoût de 3 200 euros de plus par an pour chaque foyer (un chiffre obtenu en prenant le montant total de l’Ondam, 190 milliards d’euros, en soustrayant la part des affections de longue durée, 100 milliards d’euros, et en divisant le reste par les 28 millions de foyers français).

Cette mise à contribution passerait par :

■une « franchise médicale universelle, en fonction des revenus » : en d’autres termes, une somme déduite des remboursements effectués par la caisse d’Assurance-maladie. Il s’agirait de fusionner la franchise qui existe déjà – pour les médicaments et les actes paramédicaux (50 centimes d’euro) et pour les transports (2 euros) – avec le ticket modérateur ;
■un basculement des cotisations maladie patronales vers un mix CSG/TVA, deux impôts payés directement par les particuliers (la contribution sociale généralisée est prélevée à la source sur les revenus et la taxe sur la valeur ajoutée sur chaque bien ou service consommé) ;
■une suppression du tiers payant généralisé chez le médecin, alors que la dispense d’avance de frais supplémentaires doit se mettre en place en 2017 ; une étude réalisée en Midi-Pyrénées montre pourtant que la dispense d’avance de frais est une pratique très courante : 94,5 % des médecins la proposent en dehors des cas obligatoires ;
■un frein à l’aide médicale d’Etat, l’AME, qui s’adresse principalement aux résidents étrangers en situation irrégulière et précaire qui sont en France depuis au moins trois mois et aux ressources limitées ; mais l’opportunité de cette mesure est battue en brèche par plusieurs études et expérimentations, notamment parce que l’AME est déjà réservée aux soins les plus urgents.

La fin de l’« hospitalocentrisme »

L'hôpital est aussi dans la ligne de mire de François Fillon, avec un retour annoncé aux trente-neuf heures, sans contrepartie annoncée :

« L’application des trente-cinq heures et sa gestion comptable du temps de travail à l’hôpital a été une source de désorganisation majeure. »

On sait aussi que la suppression des 500 000 postes de fonctionnaires touchera la fonction publique hospitalière… sans qu’on connaisse exactement la proportion. Le candidat de droite insiste en outre sur la « complémentarité », la coordination entre public et privé, qui passe notamment par un renforcement du parcours de soins et une « médecine connectée ».

Mais cette « interopérabilité » a-t-elle des chances de convaincre des hôpitaux où les moyens seront réduits et des libéraux qui, comme le reconnaît François Fillon, « craignent une fonctionnarisation rampante qui rigidifierait encore davantage leurs pratiques pourtant déjà très encadrées » ?

Les solutions alternatives proposées comme faire retravailler des médecins retraités dans les « territoires déficitaires où ils se seraient retirés » et l’augmentation des maisons de santé sont, elles, déjà mises en œuvre.

Flous, renoncements et contradictions

« Nous allons remettre sur le métier tous les éléments de son programme, dont la santé », s’il est désigné candidat, avait affirmé aux Echos la semaine dernière Dominique Stoppa-Lyonnet, porte-parole santé de François Fillon. La professeur de génétique à l’université Paris-Descartes a d’ores et déjà écarté certaines propositions : « Il est possible que nous renoncions à cette franchise universelle pour revenir à un système plus classique. »

Quant à la fin du remboursement des actes courants par la Sécurité sociale, c’est un thème récurrent à droite : déjà en 2002, le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Jacques Barrot, estimait qu’il fallait « différencier risques lourds et petits risques » et qu’il convenait « de responsabiliser les Français sur les petits risques afin de pouvoir perpétuer la solidarité nationale sur les risques lourds, c’est-à-dire être tous traités de la même manière pour ceux-ci ».

Sauf que personne n’a jamais réussi à définir la catégorie des « petits risques » : Jean-François Mattéi, ministre de la santé à l’époque, s’était d’ailleurs refusé à faire cette distinction. Dominique Stoppa-Lyonnet évoque parmi les risques légers « le désordre digestif temporaire, la grippe – encore qu’une grippe peut être dramatique », et explique au final que « tout cela sera à définir en concertation ».

D’autant qu’afin de contrôler la mise en place de cette nouvelle couverture, il faudra commencer par créer une nouvelle instance, une « Agence de contrôle et de régulation de l’assurance-santé privée », bénéficiant d’une délégation de service public, pour définir un contrat type avec les assureurs. Enfin, il faudrait savoir aussi si le monde mutualiste pourra supporter ce transfert massif de compétences sans être profondément déstabilisé : les mutuelles ont des frais de gestion quatre fois plus élevés que l’Assurance-maladie.


Bah oui, faut réformer. Bon j'ai lu 1 ligne sur 3 sinon, j'suis pas fonctio moi ^^
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Messagepar Baratte » 01 Déc 2016, 16:58

gblosc a écrit:Manu n'est pas dans la marine, il est nègre.

Ah ben voilà qui tombe bien ! J'en cherchais un pour écrire mes mémoires . Tu prends en sténo , Manu ?
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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Messagepar Der » 01 Déc 2016, 17:05

Manu te prends dans toutes les positions, c'est un athlète.
On se fait des bisous et on s'encule.
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Messagepar ancien posteur » 01 Déc 2016, 17:14

L'hôpital est aussi dans la ligne de mire de François Fillon, avec un retour annoncé aux trente-neuf heures, sans contrepartie annoncée

Euh, sans contrepartie?..... J y crois pas un seul instant. Moralement inacceptable, j'imagine que ce doit être légalement inapplicable ('fin bon j'espère).
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Messagepar fernando » 01 Déc 2016, 17:51

Il va envoyer les CRS sur les infirmières. Fillon c'est un dur, un vrai, il est pas là pour rigoler.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar ancien posteur » 01 Déc 2016, 18:06

fin la je suis surpris que David Pujadas, notre Pulitzer a nous, n apporte pas de contradiction.
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Messagepar Baratte » 01 Déc 2016, 18:15

pfff... a écrit:fin la je suis surpris que David Pujadas, notre Pulitzer a nous, n apporte pas de contradiction.

P'têt qu'il vise un job de conseiller communication du cabinet Fillon comme naguère son confrère Sérillon auprès de mi-molette !
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Messagepar rodolfo » 01 Déc 2016, 18:29

Bah les 35h sont ingérables dans les hopitaux.

Il faut les repasser aux 39h comme partout d'ailleurs. Après, bien évidemment, il faudra proposer une augmentation salariale à tous ces planqués, je ne vois pas comment autrement.
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Messagepar fernando » 01 Déc 2016, 18:52

rodolfo a écrit:Bah les 35h sont ingérables dans les hopitaux.


Ca c'est vrai.

Aussi non, augmenter le temps de travail des fonctionnaires, et donc augmenter leurs rémunérations, il compte faire beaucoup d'économies avec ça?
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Messagepar Baratte » 01 Déc 2016, 19:02

rodolfo a écrit:Bah les 35h sont ingérables dans les hopitaux.

Il faut les repasser aux 39h comme partout d'ailleurs. Après, bien évidemment, il faudra proposer une augmentation salariale à tous ces planqués, je ne vois pas comment autrement.

TOUS ces planqués ? Tu connais des infirmières ( ers ) qui bossent aux urgences , gériatrie , cardio-réa ? Moi , oui . En plus de leur job , elles exécutent parfois ( ou souvent ) des actes médicaux ainsi que du boulot d'aide-soignant .
Par contre , je confirme que dans les services administratifs hospitaliers , c'est la glande , et là aussi j'en connais pas mal , au CHR et ailleurs ...
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Messagepar John Holmes » 01 Déc 2016, 19:02

Un bon virus doublé d'un superbe canicule et une bonne guerre, on se débarrasse des vieux et des d'jeun's et après on sera peinard !
"Connard =)"
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