[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar fernando » 27 Oct 2016, 16:51

Rodolfo, si Hollande propose l'instauration du revenu universel, tu voteras pour lui au 1er tour?
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Messagepar Giallo » 27 Oct 2016, 16:52

le revenu universel c'est ce que touche Marvinou ? si oui je suis pour.
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar Dogue-son » 27 Oct 2016, 16:57

fernando a écrit:
Dogue-son a écrit:z'êtes au courant que l'UE est une zone exportatrice (et d'autant plus si on met de côté les énergies) ?


On a besoin de leurs tribunaux d'arbitrage privés à la con pour faire du commerce avec le reste du monde? Y'a des gros obstacles (douaniers ou autre) au commerce avec l'Amérique du Nord actuellement?


accès aux marchés publics, normes différentes, non reconnaissance des appellations...

et puis le Canada c'est 40% du PIB de l'Allemagne, et il faudrait avoir peur ? Sérieusement ?
Les Etats-Unis et TAFTA, je veux bien, mais le Canada...
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Messagepar Giallo » 27 Oct 2016, 17:07

le CETA c'est justement probablement le cheval de Troie du TAFTA
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar rodolfo » 27 Oct 2016, 17:10

fernando a écrit:Rodolfo, si Hollande propose l'instauration du revenu universel, tu voteras pour lui au 1er tour?


NON. Y'aura la même chose à droite le cas échéant.
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Messagepar fernando » 27 Oct 2016, 17:16

rodolfo a écrit:
fernando a écrit:Rodolfo, si Hollande propose l'instauration du revenu universel, tu voteras pour lui au 1er tour?


NON. Y'aura la même chose à droite le cas échéant.


T'as encore quelques mois pour réfléchir.
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Messagepar fernando » 27 Oct 2016, 17:18

Dogue-son a écrit:et puis le Canada c'est 40% du PIB de l'Allemagne, et il faudrait avoir peur ? Sérieusement ?


De plus, en foot comme en rugby on les marave.
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Messagepar Dogue-son » 27 Oct 2016, 17:34

Giallo a écrit:le CETA c'est justement probablement le cheval de Troie du TAFTA


Très douteux.
Les Etats-Unis ont posé de telles conditions que le TAFTA est devenu impossible de toutes façons.
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Messagepar rodolfo » 27 Oct 2016, 18:56

fernando a écrit:
rodolfo a écrit:
fernando a écrit:Rodolfo, si Hollande propose l'instauration du revenu universel, tu voteras pour lui au 1er tour?


NON. Y'aura la même chose à droite le cas échéant.


T'as encore quelques mois pour réfléchir.



Fin à priori, le PS est déjà en train de marcher sur le projet originel du revenu UNIVERSEL.

Là, ils ne le donneraient qu'aux assistés Bordelais à priori.........
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Messagepar Baratte » 27 Oct 2016, 20:12

fernando a écrit:
Dogue-son a écrit:z'êtes au courant que l'UE est une zone exportatrice (et d'autant plus si on met de côté les énergies) ?


On a besoin de leurs tribunaux d'arbitrage privés à la con pour faire du commerce avec le reste du monde? Y'a des gros obstacles (douaniers ou autre) au commerce avec l'Amérique du Nord actuellement?

Ya plein d'obstacles douaniers et autres pour faire du business avec les états -unis . C'est con , j'avais pondu un beau pavé , ya disparu .
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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Messagepar ancien posteur » 27 Oct 2016, 22:29

Dogue-son a écrit:
Giallo a écrit:Très douteux.
Les Etats-Unis ont posé de telles conditions que le TAFTA est devenu impossible de toutes façons.


Doit y avoir moyen de moyenner en ouvrant une chtite adresse fiscale au Canada.
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Messagepar Dogue-son » 27 Oct 2016, 22:52

bien sûr.
aussi simple d'en ouvrir une dans les pays de l'UE, non ?
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Messagepar ancien posteur » 27 Oct 2016, 23:10

Dogue-son a écrit:bien sûr.
aussi simple d'en ouvrir une dans les pays de l'UE, non ?


Je n ai pas l expertise d un El Jano mes couilles. Mais j imaginais plutot un truc illegal qui permet de faire de la remballe. Je vends au canada mon poulet au javel. Celui ci peut ensuite l exporter en Europe sans restrictions. Sachant que la bas les exploitatipns st sans commune mesure avec l europe, c est le tabassage assuré.
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Messagepar Dogue-son » 27 Oct 2016, 23:25

Toujours possible, mais les escrocs n'ont pas attendu le CETA pour le faire. Entre les céréales non bio qui deviennent bio après une escale dans un pays producteur ou qui sont mélangés avec une cargaison bio, le thon qui est pêché là où c'est interdit mais qui retrouve une virginité en arrivant dans un port de l'UE, de préférence un port surchargé....

Exemple en 2011: "En décembre, la police italienne a démantelé un énorme trafic de faux produits bio. Les margoulins, soupçonnés d'être liés à la mafia, avaient trouvé la combine: acheter en Roumanie des céréales et des fruits secs bon marché, transformés en produits bio grâce à de faux documents, et revendus quatre fois plus cher à des grossistes qui n'y voyaient que du feu. Neuf pays européens, dont la France, ont profité de ces marchandises pleines de pesticides, dûment étiquetées « bio ». Depuis cinq ans que durait le trafic, des milliers de tonnes de faux produits bio auraient ainsi été écoulées pour un paquet d'oseille, au moins 220 millions d'euros. Parmi les fraudeurs, cinq dirigeants italiens d'entreprises agroalimentaires et ça ne s'invente pas - deux responsables d'organismes de certification censés contrôler la filière bio... "
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Messagepar ancien posteur » 27 Oct 2016, 23:31

Dans le même genre, je connais une entreprise française qui a ouvert une filiale a Singapour pour mieux vendre ses detecteurs infrarouges à la Russie. Detecteurs qu on retrouve ds les mines anti personnel...

La difference avec le Ceta est qu il y a un risque de mouvement massif du à de petits arrangements avec les textes. Par exemple, google qui ne paie pas ou peu d impots en france ou en europe, mais seulement en Irlande. Legal ou pas legal?...
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Messagepar ancien posteur » 27 Oct 2016, 23:55

Avec 4% d'opinions favorables, le chef de l'État est en passe de redevenir «Monsieur 3%», comme en 2011.

Lu dans un journal centriste. Dur mais juste.
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Messagepar Baratte » 28 Oct 2016, 08:07

Je pourrais faire 10 pages sur les p'tits arrangements du même genre que ceux cités au-dessus , auxquels j'ai assisté depuis les Maastricht et l'ouverture des frontières européennes ... quant aux échanges extra-communautaires , il ya des moyens techniques ( documentaires ) pour cacher la provenance d'un produit sans que les autorités douanières puissent soupçonner quoi que ce soit , en particulier la provenance physique du dit produit .
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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Messagepar gblosc » 30 Oct 2016, 14:43

Le "Didn't read" du jour ...

Sur le Facebook de Bayrou :

Après les attaques et les insultes, ma réponse à Nicolas Sarkozy :

UN AFFRONTEMENT FONDATEUR

On ne peut qu’être frappé par l’obsession Bayrou qui chez Nicolas Sarkozy, alors qu’il est en perdition devant Alain Juppé dans les sondages, a envahi tous les discours et toutes les émissions, et les tribunes signées de ses séides rameutés.
Des heures de diatribes, culminant à Marseille en ce cri enfin arraché à la foule et rapporté par une journaliste présente : « Bayrou saloperie ! ».

À cette obsession, d’abord, on a peine à croire, on s’interroge sur la stratégie : comment une force qui se croit si considérable se sent-elle menacée à ce point par ce qu’elle prétend mépriser ? N’y aurait-il pas là en réalité un dangereux et révélateur aveu de faiblesse ? Et puis l’on réfléchit, et l’on se dit que si la question a pris une telle importance, c’est qu’elle doit couvrir un affrontement fondateur, une confrontation essentielle qui appelle à trancher d’une ligne politique et de l’avenir d’un pays.

On doit donc entrer dans le fond de cet affrontement, car il est porteur de sens. On doit le faire sérieusement car c’est un affrontement sérieux, et sans ire superflue : en démocratie, il n’est pas besoin de se haïr pour se combattre.

J’appartiens aux trois millions de Français qui n’étaient pas de gauche et qui ont voté contre le renouvellement du mandat de Nicolas Sarkozy. Mon vote a eu un écho, un retentissement que j’assume. En 2007, j’avais voté blanc. Mais l’exercice des cinq années de mandat et la conduite de la campagne de 2012 m’ont convaincu, comme ces millions de compatriotes, qu’une réélection du président sortant ouvrirait la porte à des dérives encore accentuées et que nous ne voulions pas voir.
Et ce n’est pas parce que le quinquennat suivant a été porteur de tant de faiblesse et de tant d’errances que cela efface les raisons de notre choix.

Nous n’avons rien oublié de la gravité des raisons qui nous ont convaincus à l’époque : les atteintes graves et répétées aux principes de notre vie en commun, les abus de pouvoir et l’orientation de la campagne entièrement conduite pour opposer les Français entre eux. Ces raisons étaient impérieuses. Elles reposaient toutes non pas sur des a priori, mais sur des faits indiscutables et désormais prouvés. Elles faisaient craindre pour l’intégrité de notre pays, pour l’image de nos institutions, pour notre démocratie. Elles étaient fondées : qui sait où nous en serions arrivés si une réélection-surprise avait livré le pays à l’ivresse d’un succès construit sur tant de dérives ?

Ce qu’il y a de fascinant aujourd’hui, c’est que ces traits de caractère, ces pratiques, tous les concurrents de la primaire les dénoncent aujourd’hui, peu ou prou, chacun à leur manière, mais à l’unisson, eux qui ont vu de près l’ambiance et la manière de ces cinq années de pouvoir. Ce qui devrait faire réfléchir y compris les esprits partisans.

Mais l’affrontement ne porte pas sur le passé seulement, ce serait trop simple. En ce qu’il porte sur l’avenir, il est encore plus grave et plus profond. Comment quelqu’un qui a été président de la République et qui aspire à le redevenir peut-il se comporter de la sorte ? Comment peut-il en arriver à cette violence de chaque minute, lâchant des insultes avec un mépris affiché, crachant sur ceux qui ne votent pas pour lui, n’hésitant pas à leur enjoindre sans crainte du ridicule de « se taire », n’hésitant pas en un moment où la sécurité est menacée et la police déstabilisée à qualifier Bernard Cazeneuve de « ce qui nous sert de ministre de l’intérieur » ?

J’essaie de comprendre ce qui sous-tend ce mépris, cette violence, cette perpétuelle exagération de caricature et j’y découvre des différences de conception qu’il convient d’assumer.

C’est de la démocratie d’abord qu’il est question dans cet affrontement. Pour Nicolas Sarkozy, visiblement, la fin justifie toujours les moyens. Pour moi, je crois que les moyens utilisés, quand ils sont bas, contaminent le but qu’on prétend atteindre. Pour lui, le pouvoir est une domination, et la conquête des électeurs se paie par l’hystérie… C’est exactement le contraire de ce que je pense et d’ailleurs aussi le contraire de la ligne qu’il affichait dans les discours qu’on lui faisait lire en 2007 : « je demande à mes amis de me laisser libre, libre d’aller vers les autres, vers celui qui n’a jamais été mon ami, qui n’a jamais appartenu à notre camp, à notre famille politique et qui parfois nous a combattus. Parce que lorsqu’il s’agit de la France, il n’y a plus de camp ! » Voilà ce qu’il piétine !

L’excitation du sectarisme et de l’intolérance, c’est aussi un affrontement sur la conception même du pouvoir présidentiel. Pour moi, un chef d’État est un chef de famille. Les chefs de famille, au masculin comme au féminin, ont souvent à prendre des décisions rudes, sans se laisser détourner de leur devoir, des décisions franches, sans se laisser impressionner par des résistances infondées.

Mais il est une chose que chef de famille on n’a pas le droit de faire, c’est d’asseoir son pouvoir sur la division de la famille, de la susciter et de l’entretenir, de monter le frère contre le frère, les proches les uns contre les autres.

La ligne stratégique de Nicolas Sarkozy a constamment été, pour gagner des voix, pour mobiliser des foules d’électeurs autour de lui, de faire flamber la division dans son pays. Au service de ce choix, il a fait feu de tout bois : les partis, la gauche, la droite, la nationalité, l’origine, la religion, le vêtement, la nourriture, l’Islam toujours.

Faire de la division du pays le principe de l’action présidentielle, c’est manquer à la mission première qui est d’assurer la concorde civile, de rassembler les forces et de les ordonner pour faire face aux tempêtes. L’écriture le dit depuis la nuit des temps : « toute demeure divisée contre elle-même périra ».

C’est pourquoi, pour moi, un président qui n’est pas un rassembleur n’est pas un président.

Et cela a une traduction simplement politique. Ce qu’affirme Nicolas Sarkozy à longueur de meetings, c’est que le pouvoir qu’il ambitionne, il veut le construire contre, contre le centre indépendant, contre la gauche quelle qu’elle soit, contre ceux qui n’auraient pas voté pour lui à telle ou telle échéance, et que ce pouvoir doit s’exercer, tout le temps qu’il durera, contre ceux qu’il doit réduire et en fait soumettre.

C’est le contraire de ce que je pense. Encore davantage dans les temps que nous vivons. J’affirme qu’une telle conception du pouvoir serait demain vouée à l’échec. Nous vivons une des crises les plus graves et les plus décourageantes que notre pays ait connues depuis longtemps. Six millions de Français l’éprouvent dans le chômage, tout le monde s’interroge sur les régimes sociaux, la menace terroriste est partout présente, l’éducation nationale est déstabilisée. Qui peut prétendre que ce soit par le sectarisme, appuyé sur un parti politique agressif à l’égard de tout ce qui n’est pas strictement aligné sur ses ukases, donc par définition minoritaire, qu’un exécutif, quel qu’il soit, redressera le pays ?

Face à Nicolas Sarkozy j’affirme que cette ligne politique est nuisible à la France, et qu’il convient de choisir la ligne exactement inverse : trancher, oui, avancer, oui, décider oui. Mais prendre au sérieux et respecter même les autres, les grands courants du pays, même ceux avec qui on est en désaccord, même ceux que l’on a combattus ou qu’on combat, rassembler tous ceux qui acceptent de participer à la reconstruction, affirmer leur légitimité, convaincre chaque fois que nécessaire, plutôt que contraindre.

J’affirme même, à l’encontre de Nicolas Sarkozy, et je défendrai cette ligne, que tous ces grands courants du pluralisme français, très à droite, très à gauche ou très au centre, doivent être représentés dans nos institutions, même ceux avec lesquels je suis le plus en désaccord et en affrontement. D’abord parce qu’ils représentent bien plus de citoyens que ceux qui nous gouvernent depuis des décennies, mais surtout parce que c’est leur droit imprescriptible de citoyens de défendre des idées différentes. C’est leur droit de citoyens d’avoir leur mot à dire lorsque les décisions se prennent, même s’ils ont des nuances, ou des divergences. Rien ne justifie que la règle majoritaire empêche la représentation des minorités. La démocratie aide souvent à prendre de meilleures décisions que le pouvoir dérisoirement autoritaire.

Enfin il y a, si possible, encore plus grave à mes yeux : il y a un contresens sur l’idée même de peuple. Nicolas Sarkozy évoque dans cette campagne, jour après jour, un peuple frustré, dont il prétend s’appuyer pour justifier sa violence sur la prétendue réalité de la vie et dont il exprimerait tout haut ce que ce peuple penserait tout bas ; en réalité, il y a dans cette vision un profond mépris du peuple.

Il y a une idée péjorative, une condescendance, une mésestime consciente ou inconsciente, pour le peuple considéré comme une troupe qu’il convient de mener par les plus bas des sentiments, ceux du rejet et de l’insulte, du fanatisme et de l’aboiement contre les boucs émissaires.

J’affirme au contraire que ce peuple que Sarkozy n’a jamais approché, au milieu duquel il n’a jamais vécu, avec lequel il n’a jamais passé ni une semaine, ni un jour sans caméras, ni en une ferme, ni en un quartier ouvrier, ni en une famille d’enseignants, ni chez des artisans, le peuple chez nous, qui y sommes nés, qui y avons grandi et travaillé, le peuple n’est pas ce qu’il veut en faire. Le peuple, contrairement à ce qu’il croit, n’est pas une masse qu’il convient de fouetter de passions et de prendre par le bas, par les instincts, par les mots qu’on jette avec un rictus, par l’excitation contre les boucs émissaires que l’on livre l’un après l’autre en pâture. C’est le contraire.

En face de lui, j’affirme ceci qui est l’essentiel, pour un président de la République comme pour un citoyen : le peuple a besoin d’être estimé et d’estimer, le peuple, le vrai et le seul, mérite qu’on lui parle à la hauteur de son histoire et de la dignité de ses enfants.

Et contrairement à ce que croit Nicolas Sarkozy, tout cela est parfaitement compris, parfaitement ressenti. Et je crois qu’il se trompe sur le fond. Je crois que Nicolas Sarkozy, abusé par sa propre angoisse et sa propre fuite en avant, passe à côté de l’essentiel. Je crois que ce qu’il agresse et qu’il stigmatise dans le soutien que j’ai décidé d’apporter à Alain Juppé, c’est précisément ce qu’un grand nombre de Français cherche et attend : des politiques qui soient animés d’esprit civique, qui soient capables de s’unir et de se rassembler quand l’essentiel est en jeu. Et par là-même, ces millions de Français comprennent que cette entente est une promesse : une fois l’élection acquise, ils auront une garantie, le nouveau Président de la République les entendra et on les respectera. Ce n’est pas la brutalité qu’ils veulent, ce n’est pas la violence, c’est la volonté et la compréhension des difficultés et des attentes de chacun.

Les Français ont tout saisi sans avoir besoin d’explications complémentaires. Ce n’est pas parce qu’il n’est pas assez violent, assez clivant, assez injurieux que Sarkozy décroche, c’est précisément parce que tout le monde voit toute la faiblesse que révèle un tel comportement. Et c’est pour cette raison que les Français, de droite, du centre et d’ailleurs, malgré la logique partisane de la primaire, s’apprêtent à lui dire non. Une deuxième fois.
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Messagepar Dageek » 30 Oct 2016, 14:51

je l'ai vu...enfin j'ai tenu 5 lignes et je me suis assoupi
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Messagepar fernando » 31 Oct 2016, 08:59

Ouf, le CETA est signé, tout va bien. L'UE résumée en 1 phrase : « Le libre-échange et la mondialisation protègent, mais peu de gens le comprennent et le croient, a déclaré M. Tusk.


L’avenir incertain du CETA après la signature du traité

Officiellement signé dimanche, le traité de libre-échange entre l’UE et le Canada devra maintenant être ratifié par les Parlements nationaux et régionaux des pays de l’Union.


Marquée « pas de chance ». La signature officielle du CETA, le traité global de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, a dû être une fois encore retardée, dimanche 30 octobre, à la suite d’un incident technique survenu après le décollage de l’avion du premier ministre canadien, Justin Trudeau. L’appareil a dû rebrousser chemin pour être réparé. Et à son arrivée au Conseil européen, à Bruxelles, le dirigeant canadien a pu constater que l’euphorie n’était pas de mise : quelques centaines de manifestants avaient badigeonné de rouge la façade et le service d’ordre. Une dizaine de protestataires ont été appréhendés après avoir pénétré dans le sas de sécurité de l’immeuble.

C’est donc finalement sur le coup de 14 heures qu’a été entériné cet accord décrit comme « historique » par tous les participants au cours d’une réunion baptisée « sommet », davantage en raison de sa portée symbolique que de son contenu. Les chefs d’Etat européens étaient absents − ils avaient marqué leur accord par une procédure écrite à la fin de la semaine − et représentés par le président du Conseil, Donald Tusk.

L’opposition farouche de la Wallonie et de son ministre-président, Paul Magnette, avait entraîné un premier report de la réunion euro-canadienne, initialement prévue jeudi. Les institutions européennes voulaient dès lors faire absolument oublier au plus vite cet échec. D’où l’organisation très inhabituelle, un dimanche midi, de cette séance de signature, que rien ne justifiait vraiment. Hormis la volonté d’occuper, de part et d’autre, le terrain médiatique.

« Le libre-échange et la mondialisation protègent »

Lors de la conférence de presse qui a suivi la signature, M. Trudeau, M. Tusk et M. Juncker, le président de la Commission européenne, ont souligné tous les bienfaits présumés du CETA et de l’accord de « partenariat stratégique » qui lui est associé : fin des barrières douanières, relance des investissements, création d’emplois « de meilleure qualité », défense des services publics et de la protection de l’environnement, etc. « Je suis vexé qu’on ait pu penser que nous voulions sacrifier les droits des travailleurs », a ajouté M. Juncker.

Interrogés sur les oppositions à ce traité et à d’autres qui pourraient suivre − toute mention du TTIP, ou Tafta, qui pourrait unir un jour Américains et Européens a été évitée −, les trois dirigeants ont adopté un ton modéré. « Le libre-échange et la mondialisation protègent, mais peu de gens le comprennent et le croient, a déclaré M. Tusk. Il faut les convaincre. » « Je ne critique pas ceux qui ne cessent de nous critiquer. Mais ceux qui sont dans la rue doivent entendre et, si possible, écouter aussi. Nous n’avons rien cédé sur nos principales valeurs », a renchéri M. Juncker.

Concernant les vives réticences exprimées par la Wallonie, M. Trudeau a habilement botté en touche, ne répondant pas à l’affirmation selon laquelle le CETA pourrait être le « cheval de Troie » du TTIP. M. Tusk juge, lui, que le débat engendré par M. Magnette a même été « profitable », forçant à délivrer des « informations crédibles » aux citoyens.

M. Juncker en revanche s’est emporté. S’il s’est dit « reconnaissant » envers M. Magnette pour avoir remercié la Commission pour son rôle positif dans la négociation, il a concentré le tir sur le Centre démocrate humaniste, associé au pouvoir en Wallonie. Le président de celui-ci, Benoît Lutgen, avait dénoncé les menaces exercées sur les francophones belges et le comportement « délinquant » de la Commission. « Nous n’avons jamais menacé », a affirmé M. Juncker, qui a invité la Belgique à « réfléchir à son mode de fonctionnement institutionnel pour ce qui est les relations internationales ».

38 assemblées doivent se prononcer

Le texte du CETA devra désormais être ratifié par le Parlement européen, sans doute au début de 2017, ce qui permettra une mise en œuvre provisoire et partielle. Ensuite, pas moins de 38 assemblées, nationales ou régionales, devront se prononcer dans les pays de l’Union. Des procédures qui pourraient prendre plusieurs années et semblent, désormais, pleines d’incertitudes : l’examen approfondi du texte initial par les Wallons va sans doute réveiller les ardeurs de certains parlementaires qui n’avaient, jusque-là, pas prêté une grande attention au CETA.

En Allemagne, le Bundestag devrait dire oui, les deux membres de la « grande coalition » y étant favorables. Au SPD, les opposants ont été mis en minorité à la suite d’un vote obtenu par Sigmar Gabriel, président du parti et ministre de l’économie. Le Bundesrat devra également se prononcer selon une procédure qui n’est pas déterminée. L’une d’entre elles permettrait aux Verts et à Die Linke, qui participent à 12 gouvernements régionaux sur 16, de bloquer le processus.

En Autriche, où de fortes réticences se sont exprimées, le Parlement devrait adopter le CETA, même si les syndicats, très puissants, y sont encore opposés. Le parti ÖVP (conservateur) est aux commandes du ministère de l’économie, mais le parti d’extrême droite FPÖ est contre le projet et réclame un référendum. Le Parlement devrait donc ratifier le texte rapidement, en tout cas avant les prochaines législatives anticipées que le FPÖ est presque sûr de remporter.

En Hongrie, le parti Fidesz du premier ministre, Viktor Orban, a longtemps entretenu le flou sur sa position. Il affiche désormais son soutien au texte, le gouvernement estimant finalement que l’accord bénéficiera aux entreprises hongroises.

Mécanismes d’arbitrage

Aux Pays-Bas, où des agriculteurs et des mouvements altermondialistes ont soutenu le combat de la Wallonie, le texte devrait récolter une large majorité au Parlement. Le gouvernement n’est toutefois pas à l’abri d’une surprise si une mobilisation s’organise pour exiger un référendum. Les mouvements antieuropéens ont bloqué, depuis avril, un autre traité, celui qui devait associer l’Union européenne et l’Ukraine.

Au Luxembourg, les élus devraient ratifier le traité, même si une récente mobilisation rassemblant 5 000 personnes, impressionnante étant donné les dimensions du pays, a pesé sur les discussions. Les Verts, au pouvoir, risquent de payer cher au plan électoral leur ralliement. Les socialistes, autres partenaires du libéral Xavier Bettel, cachent mal leurs divisions.

La consultation, exigée par la Wallonie puis l’ensemble de la Belgique, de la Cour européenne de justice à propos des mécanismes d’arbitrage (avec des juges nommés par les Etats mais présumés indépendants) fait peser une autre menace sur l’entrée en vigueur de l’accord : si les juges de Luxembourg rendent un arrêt négatif − dans un an au mieux, et seulement si la procédure est accélérée −, c’est l’une des bases principales du traité qui pourrait s’effondrer.
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Messagepar John Holmes » 31 Oct 2016, 09:15

A nous le poulet au chlore et le boeuf ultra-hormoné
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
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John Holmes
 
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Messagepar fernando » 31 Oct 2016, 09:18

C'est bon pour toi John, même si tu ne le comprends pas.
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Messagepar SAV » 31 Oct 2016, 09:47

Arrêtez la barbaque épicez tout.
Brigitte Macron 2027.
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SAV
 
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Messagepar John Holmes » 31 Oct 2016, 11:43

fernando a écrit:C'est bon pour toi John, même si tu ne le comprends pas.


Tu as surement raison !

SAV a écrit:Arrêtez la barbaque épicez tout.


Faut bien caner de quelque chose !
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
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John Holmes
 
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Messagepar ancien posteur » 31 Oct 2016, 11:54

fernando a écrit:C'est bon pour toi John, même si tu ne le comprends pas.


Oui. C'est exactement ça.
ancien posteur
 
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Messagepar rhazelle » 31 Oct 2016, 12:42

John Holmes a écrit:A nous le poulet au chlore et le boeuf ultra-hormoné


Pour connaître "un peu" le truc, c'est tout à fait ça. De la barbak moins chère et élevée on ne sait comment, les éleveurs chez nous vont tirer la langue mais l'Europe leur filera des subventions, tout va bien.
Et la photo de ta collection de godes que John Holmes a posté l'autre jour , ça vient du Journal de Mickey ?
rhazelle
 
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Messagepar fernando » 31 Oct 2016, 13:22

pfff... a écrit:
fernando a écrit:C'est bon pour toi John, même si tu ne le comprends pas.


Oui. C'est exactement ça.


La phrase de Tusk est magnifique. On ne saurait mieux résumer la doxa européenne.
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Messagepar ancien posteur » 31 Oct 2016, 13:37

Bon bah plus d autre choix que de voter anti européen.
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Messagepar fernando » 31 Oct 2016, 13:58

Cool. Du coup ce sera Mélenchon, la Grosse ou NDA?
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Messagepar Dogue-son » 31 Oct 2016, 14:01

John Holmes a écrit:A nous le poulet au chlore et le boeuf ultra-hormoné


l'importation de ces produits en Europe par le Canada est interdite
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