[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar fernando » 25 Oct 2018, 09:31

Recentrons le débat sur les vraies crapules :

Affaire Bygmalion : la justice confirme le renvoi en correctionnelle de Nicolas Sarkozy
Cette décision pourra encore être contestée par l’ex-président de la République devant la Cour de cassation.


Le 5 mars 2014, le parquet de Paris ouvrait une enquête préliminaire pour « faux », «abus de biens sociaux » et « abus de confiance » visant la société Bygmalion. L’UMP se disait alors « serein ». Quatre ans et demi plus tard, la chambre de l’instruction de la cour d’appel a décidé, jeudi 25 octobre, de confirmer l’ordonnance de renvoi devant le tribunal signée le 3 février 2017 par le juge d’instruction Serge Tournaire, conformément aux réquisitions de l’avocat général. A moins d’un pourvoi en cassation de Nicolas Sarkozy, plus rien ne s’oppose à son renvoi devant le tribunal correctionnel pour pour « financement illégal de campagne électorale ».
Cette affaire des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, impliquant notamment la société Bygmalion, avait vu la mise en place d’un système visant à dissimuler le dépassement du plafond légal par la minoration des dépenses déclarées, ceci par le biais d’une fausse facturation massive et l’inscription et la prise en charge par l’UMP de dépenses de campagnes.

L’unique but de ce contournement des lois était alors de permettre au candidat de rattraper son retard dans les sondages sur François Hollande. Nicolas Sarkozy a tenu 44 meetings au total entre janvier et mai 2012, explosant de plus de 20 millions d’euros environ le plafond légal de dépenses, fixé à 22,5 millions.
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Messagepar laurentlille1 » 25 Oct 2018, 09:43

fernando a écrit:
Ca vient d'un blog ça au moins?


A priori tiré d'un blog Mediapart d'une certaine Marie Rambeault. Blog completement neutre où on trouve d'autres billets parlant de la crise au Venezuela victime des pays occidentaux (malgré la "propagande de leurs médias") ou de Sophia Chikirou, "jolie femme energique et battante". Neutre quoi.
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laurentlille1
 
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Messagepar fernando » 29 Oct 2018, 23:14

Les folles dépenses du «Monsieur défense» de l’Assemblée nationale
29 OCTOBRE 2018 PAR ANTTON ROUGET ET ELLEN SALVI

Déjà soupçonné d'avoir cumulé illégalement ses indemnités, le député LREM Jean-Jacques Bridey, président de la commission défense à l'Assemblée nationale, a aussi laissé derrière lui une montagne de notes de frais en quittant ses fonctions locales à l’été 2017. À la tête d'une société d'économie mixte, l'élu a écumé les restaurants les mieux notés de Paris. Il ne se souvient plus du nom des personnes avec qui il dînait.


« Je pense qu’il y a encore quelques polémiques qui pourraient être suscitées, mais je ne cherche pas la polémique et s’il y a erreur, je réparerai l’erreur. » Vendredi 12 octobre, le député La République en marche (LREM) Jean-Jacques Bridey s’exprimait au micro de RFI sur l’enquête préliminaire qui le vise pour les 100 000 euros qu’il aurait indûment perçus grâce au cumul de ses différents mandats. Quelques jours après les révélations de Mediapart, ce fidèle de la première heure d’Emmanuel Macron tenait à faire part de sa « bonne foi » dans ce dossier, tout en prévenant d’éventuelles futures « polémiques ».

Sans doute pensait-il au rendez-vous qu’il avait eu, une semaine plus tôt, avec les auteurs de cet article, dans son bureau de président de la commission de la défense à l’Assemblée nationale. Car Jean-Jacques Bridey n’est pas seulement soupçonné d'avoir cumulé les indemnités de ses différents mandats au-delà des plafonds autorisés par la loi : l’ancien maire PS de Fresnes (Val-de-Marne) a aussi laissé derrière lui une montagne de notes de frais en quittant ses fonctions locales à l’été 2017.


Sur les seules années 2016 et 2017, ce sont en effet pas moins de 2 000 euros en moyenne qui ont été remboursés chaque mois à l’élu (en plus de ses indemnités, 2 000 euros mensuels également) par la Société d’économie mixte locale d’aménagement de Fresnes (Semaf) qu’il présidait depuis 2001, date de sa première élection municipale. Des déjeuners et des dîners partagés en semaine comme le week-end, le plus souvent dans de bons restaurants de Fresnes, Rungis, voire dans des établissements parisiens de luxe. Des verres de grands crus, des coupes de champagne, des pièces du boucher, des huîtres, des coquilles Saint-Jacques, des langoustines, voire du caviar.

Et in fine une ardoise de défraiements qui peut paraître bien lourde au regard de la taille de cette petite structure, chargée de projets d'aménagement d'une ville de 26 000 habitants et qui ne compte que 3 salariés. Mais que Jean-Jacques Bridey assume sans ambages, se montrant d’ailleurs assez fier d’avoir, grâce à ses rendez-vous réguliers avec « des investisseurs, des promoteurs, des architectes, des partenaires », « redressé » cette société d’économie mixte (SEM). Pour quel résultat concret ? Impossible de le savoir, nos demandes visant à connaître le nombre d'opérations réalisées étant restées sans réponse. Le directeur administratif et financier de la structure rappelle tout juste que tous les comptes de la Semaf, « équilibrés depuis 2003 », « sont certifiés sincères et conformes par le commissaire aux comptes, approuvés par notre conseil d’administration et notre assemblée générale, n’ont fait l’objet d’aucun commentaire lors des contrôles des organes fiscaux ou Urssaf ».

Pour l’élu, les sommes évoquées (150 euros en moyenne par repas, avec des additions qui grimpent jusqu’à plus de 500 euros) n’ont rien d’extraordinaire. Le détail des notes de frais que Mediapart a pu consulter a pourtant de quoi surprendre. D’abord, par la nature même de certains établissements que l’ancien maire de Fresnes fréquente avec ces fameux « partenaires » pour qui rien ne semble trop beau, comme le montre par exemple une facture de 712 euros en date du 6 juillet 2017.

Ce soir-là, Jean-Jacques Bridey dîne en tête-à-tête au restaurant du Park Hyatt, un hôtel 5 étoiles du deuxième arrondissement de Paris, où lui et son invité dégustent entre autres mets des ormeaux (75 euros), une fricassée de girolles (42 euros), des aiguillettes de homard bleu (85 euros)… Le tout arrosé d’une bonne bouteille de Meursault sous le Dos d’Ane à 250 euros. La veille, et alors qu’il était déjà sur le départ – sa démission de la Semaf sera effective le 19 juillet –, le député LREM dînait dans un autre établissement de luxe de Paris, l’Hôtel Royal Monceau, pour une note globale de 243 euros.

Si l’on en croit les différentes factures consultées par Mediapart, l’élu est un habitué de ce genre de restaurants chics. En 2016, on l’aperçoit notamment à la table de Bernard Loiseau (439 euros pour 4 couverts), à La Closerie des Lilas (193 euros pour 2 couverts), au Dôme (422,50 euros pour 3 couverts), à Ze Kitchen Galerie (382,80 pour 2 couverts), chez Helen (496 euros pour 4 couverts), à L’Abeille du palace parisien le Shangri-La (680 euros pour 2 couverts), chez Sormani (280 euros pour 2 couverts), au Ritz, où il commande, un matin de décembre, deux petits-déjeuners américains (120 euros)… Idem en 2017, où il retrouve la table de Bernard Loiseau (505 euros pour 4 couverts), mais aussi le Prince de Galles Hôtel (362 euros pour 2 couverts).


Un an après tous ces bons repas, Jean-Jacques Bridey est incapable de se rappeler avec qui il les a partagés. Pour quel partenaire privilégié a-t-il commandé, le 6 juillet 2017, cette bouteille de Meursault à 250 euros ? Il ne le sait pas. « Attendez, je ne vais pas… D’abord, le 6 juillet 2017, je ne sais plus avec qui j’étais, tranche-t-il. Vous me précisez des trucs, je ne sais pas. Si je l’ai pris, c’est que ça se justifie. Après vous pouvez dire, non ça ne se justifie pas… Si je l’ai fait, c’est que ça se justifie. » Le député LREM ne peut nous citer aucun nom, mais reste en revanche catégorique sur un point : toutes ces dépenses étaient « en lien avec la Semaf ».
Idem, assure-t-il, pour ce repas de 234,40 euros, partagé à deux, le vendredi 17 février 2017 au Caviar House de l’aéroport Charles-de-Gaulle. Crabe royal du Kamchatka, caviar et champagne au menu, mais aucun souvenir précis de l’occasion. « Oui, je m’arrête parfois dans ce self », se contente-t-il de balayer, expliquant que son activité de président de la Semaf le conduisait parfois à se déplacer le week-end, dans des salons, « des trucs comme ça ». C’était visiblement le cas ce week-end de février 2017 puisque parmi toutes les notes de frais remboursées par la structure d’aménagement de Fresnes figure aussi un ticket de 113 euros, correspondant à trois jours de parking à l’aéroport. Mais là encore, impossible pour Jean-Jacques Bridey de se rappeler la destination de ce déplacement, « évidemment professionnel », ni le nom de la personne qui l’accompagnait au Caviar House.

Impossible également de savoir à qui il a bien pu offrir un bouquet de fleurs le 28 janvier 2017 (90 euros) ou encore une affiche, achetée elle aussi aux frais de la Semaf à la boutique de l’Assemblée nationale (31,50 euros) le 23 février de la même année. Les fleurs, « c’était pour remercier quelqu’un qui avait un événement heureux ou quoi, dit-il. C’était un partenaire ou je sais pas quoi. Ça ne vous arrive pas, d’offrir des fleurs ? » Quand on lui répond « pas avec des frais professionnels », il rétorque : « Ben ça peut être des frais professionnels. Là j’ai une collaboratrice qui enterre son grand-père demain, eh ben je lui envoie des fleurs. Et je lui envoie en tant que président de la commission, voilà. C’est tout. Et je trouve ça normal. Alors si vous êtes à 80 € quand le société fait des millions de bénéfices… » Et l’affiche ? « Ça doit être un cadeau que j’ai dû faire à un partenaire. »

Derrière la Semaf, les entreprises et la réserve parlementaire financent la Semaf-Bamako

C’est aussi avec plusieurs « partenaires », dont l’identité nous restera là encore inconnue, que Jean-Jacques Bridey a bu quelques verres de chablis le soir du 12 juillet 2016, après 23 heures, au Café Saint-Victor, dans le Ve arrondissement de Paris. Une adresse inhabituelle pour l’élu. Il faut préciser que ce soir-là, non loin du Café Saint-Victor, Emmanuel Macron donnait son tout premier meeting à la Maison de la Mutualité pour lancer son mouvement.

« Marcheur » de la première heure, Jean-Jacques Bridey participait bien évidemment à l’événement. Quand on l’interroge sur les raisons pour lesquelles la Semaf a réglé les consommations de l’« after », l’élu s’agace franchement : « Attendez, si vous le prenez comme ça, je ne vais pas répondre. J’ai aussi des activités en dehors de mes activités politiques, voilà. Donc il y a des gens avec lesquels je discute de certains projets d’aménagement. Vous savez, quand vous êtes dans l’aménagement, c’est quasiment tous les jours que vous le faites », assure-t-il. Et à n'importe quelle heure visiblement.


Jean-Jacques Bridey est tellement investi dans l’aménagement que son engagement a franchi les frontières de sa ville de Fresnes. En 2010, l’élu local s’est en effet attelé à la construction d’un orphelinat au Mali, en créant la Semaf-Bamako. Tout laisse alors croire qu’il s’agit d’une filiale de la société d’économie mixte fresnoise. Les deux structures sont d’ailleurs domiciliées en mairie et le bureau de la Semaf-Bamako, présidé par Jean-Jacques Bridey, est un calque du personnel de la Semaf.

Mais il ne s’agit en réalité que d’une simple association loi 1901, sans aucun lien juridique avec la SEM. La Semaf a seulement participé au financement du projet d’orphelinat, en même temps que plusieurs partenaires locaux : promoteurs immobiliers, entreprises de BTP et architectes. « Pour financer ce projet, nous nous sommes tournés, en sus de la participation de la Semaf, vers des partenaires de notre milieu professionnel », explique Branko Borikic, directeur administratif et financier de la Semaf, et secrétaire de la Semaf-Bamako, qui précise avoir recueilli 477 000 euros de dons entre 2010 à 2017.

L’architecte Nikola Ilic fait partie des généreux donateurs. « La Semaf a demandé : “Qui peut apporter un peu d’argent pour que cet orphelinat puisse se faire ?” », raconte cet entrepreneur, qui a travaillé avec la société d’économie mixte et la ville de Fresnes. « Je suis très content et fier d’avoir fait cela. J’ai vu les photos de l’orphelinat après, c’est très bien », appuie-t-il.

Cette méthode a permis à l’association de financer les importants travaux au Mali (422 805 euros), d’accompagner des associations fresnoises et maliennes investies dans le projet (68 550 euros) et de payer les 53 909 euros de « déplacements et missions » nécessaires à la réalisation de l’orphelinat. Un cabinet d’architectes, tout juste fondé par le fils de la directrice générale des services de la mairie de Fresnes, a aussi travaillé pour le projet à titre gracieux, précise Jean-Jacques Bridey. La transparence s'arrête là : M. Bridey et M. Borikic ayant refusé de nous présenter le détail de la facturation de l'opération malienne. « Les factures et autres pièces sont en attente de contrôle de l'organe officiel qui se présentera », a justifié le secrétaire de l'association.

Pour boucler le budget de la Semaf-Bamako, le député Bridey a aussi mis à contribution sa propre réserve parlementaire, comme l'avait relevé Le Parisien en 2015. De 2013 à 2016, 99 000 euros d’argent public ont été versés à l'association, ce qui en fait, de loin, le projet le plus financé par le député lors du quinquennat précédent.


Un parlementaire attribuant une bonne partie de sa réserve à une association qu’il préside lui-même : la situation rappelle furieusement celle de François Grosdidier, sénateur-maire de Woippy qui avait versé, en 2009 et 2011, un total de 160 000 euros, prélevés sur sa réserve parlementaire, à l’association « Valeur écologique » qu’il présidait alors (relire ici notre enquête à l’origine de l'affaire).

Le dépôt d’une plainte par un opposant local pour « détournement de fonds publics » et « prise illégale d’intérêts » avait alors provoqué une information judiciaire, qui menace toujours l'élu, après des rebondissements procéduraux.

Avant de confier près de 100 000 euros d’argent public à l’association qu’il préside, Jean-Jacques Bridey s’est-il assuré que cela ne poserait aucun problème juridique ? Fidèle à sa méthode, le député du Val de Marne lâche à Mediapart : « Je prends mes risques. »
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Messagepar laurentlille1 » 29 Oct 2018, 23:36

Ca fait du bien de voir que la politique a changé en France.
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Messagepar fernando » 29 Oct 2018, 23:47

Le nouveau monde ça envoie du mourd.
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Messagepar guinness » 30 Oct 2018, 17:46

les médias nous rabâchent avec l'extreme droite au Brésil ..... mais continuez comme ça en France bande de fils de pute et il y aura un boulevard pour Marine !!!!
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Messagepar Baratte » 30 Oct 2018, 17:58

Pourquoi " Il y aura " ?
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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Messagepar laurentlille1 » 31 Oct 2018, 09:52

Des news des Balkany de gauche...


Le député LFI Alexis Corbière justifie l’aide pour « ménages modestes » reçue pour rénover son logement
« Le Canard enchaîné » assure que le parlementaire et sa compagne, Raquel Garrido, ont profité « d’une faille du dispositif » de l’Agence nationale de l’habitat.

Dans son édition à paraître mercredi 31 octobre, Le Canard enchaîné affirme que le député La France insoumise (LFI) de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière et sa compagne, Raquel Garrido (ancienne porte-parole de LFI), ont bénéficié d’une aide de l’Agence nationale de l’habitat, « au titre de l’aide aux ménages “très modestes” » pour rénover leur logement.

« Contraint de quitter son HLM parisien pour cause de revenus trop élevés, le couple a acheté, à la fin de 2017, une maison à Bagnolet (Seine-Saint-Denis), dont il fait payer la majeure partie de la rénovation par des fonds sociaux », affirme l’hebdomadaire satirique. Ces travaux portant sur « la chaudière, les radiateurs et les menuiseries », s’élevaient à 19 754 euros, précise le Canard qui poursuit :

« Plus de 60 % de la facture, soit très exactement 12 076,40 euros, ont été pris en charge par l’Agence nationale de l’habitat au titre de l’aide aux ménages “très modestes” »
Pour l’hebdomadaire, le député et l’avocate, qui est également chroniqueuse sur la chaîne C8, ont profité « d’une faille du dispositif » en jouant « sur le calendrier fiscal en déposant leur demande trois mois avant que les chiffres de 2017 soient communiqués par l’administration fiscale (en général à la mi-août) ».

Or à cette époque, le couple, selon le Canard, « ne disposait que des petits salaires de l’un (prof puis permanent de la campagne présidentielle [du chef de file de LFI] Jean-Luc Mélenchon) et des maigres honoraires d’avocate de l’autre ».

Des travaux réalisés après « un grave incendie »
Dans un communiqué diffusé mardi soir, Alexis Corbière confirme que « sa famille a sollicité et obtenu une subvention de l’Agence nationale de l’habitat dans le cadre du programme “Habiter mieux” destiné à inciter les particuliers à entreprendre des travaux de rénovation énergétique ».

Pour le député LFI :

« l’Agence m’a demandé, comme elle le fait avec les 60 000 autres personnes qui s’inscrivent chaque année dans ce dispositif, de lui indiquer le revenu fiscal de référence de mon foyer figurant sur notre dernier avis d’imposition. Ce chiffre était alors de 37 451 euros, bien inférieur aux plafonds. Il se trouve, en outre, qu’un ménage composé d’un couple et de trois enfants est classé par l’Agence comme “très modeste” lorsque son revenu fiscal de référence est inférieur à 47 279 euros ».
Pour M. Corbière, ces travaux ont été réalisés après « un grave incendie à son domicile en février 2018 provoqué par un poêle à bois qui était auparavant l’unique source de chauffage ». « Il m’est donc particulièrement insupportable de lire, dans ce journal satirique, que les travaux étaient en quelque sorte une filouterie préméditée de ma part », regrette-t-il.
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Messagepar fernando » 31 Oct 2018, 10:00

Le seul truc choquant là-dedans c'est d'être en couple en Raquel Garrido.
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Messagepar Baratte » 31 Oct 2018, 10:21

+1 , Nando . Choquant , limite indécent voire abject .
Pour ce qui est de l'aide de l'ANHA , n'importe qui peut faire une demande d'aide , et les critères d'obtention d'aide ou non , qui sont clairement définis et encadrés, peuvent aller jusqu'à 80% du montant HT des travaux effectués , plafonné à 20 000 euros .
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Messagepar ancien posteur » 31 Oct 2018, 11:14

laurentlille1 a écrit:Des news des Balkany de gauche...


Le député LFI Alexis Corbière justifie l’aide pour « ménages modestes » reçue pour rénover son logement
« Le Canard enchaîné » assure que le parlementaire et sa compagne, Raquel Garrido, ont profité « d’une faille du dispositif » de l’Agence nationale de l’habitat.
« Il m’est donc particulièrement insupportable de lire, dans ce journal satirique, que les travaux étaient en quelque sorte une filouterie préméditée de ma part », regrette-t-il.


Je devance nos amis stalinistes. Je dis complot, machination, étrange coïncidence., diversion politique et Raquel Garrido.
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Messagepar fernando » 31 Oct 2018, 11:38

Baratte a écrit:+1 , Nando . Choquant , limite indécent voire abject .
Pour ce qui est de l'aide de l'ANHA , n'importe qui peut faire une demande d'aide , et les critères d'obtention d'aide ou non , qui sont clairement définis et encadrés, peuvent aller jusqu'à 80% du montant HT des travaux effectués , plafonné à 20 000 euros .


J'aime pas spécialement Corbière mais là il a en effet simplement obtenu une aide selon les critères établis comme tout un chacun.
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Messagepar SAV » 31 Oct 2018, 12:17

fernando a écrit:
Baratte a écrit:+1 , Nando . Choquant , limite indécent voire abject .
Pour ce qui est de l'aide de l'ANHA , n'importe qui peut faire une demande d'aide , et les critères d'obtention d'aide ou non , qui sont clairement définis et encadrés, peuvent aller jusqu'à 80% du montant HT des travaux effectués , plafonné à 20 000 euros .


J'aime pas spécialement Corbière mais là il a en effet simplement obtenu une aide selon les critères établis comme tout un chacun.

Oui et comme ses revenus ont substantiellement augmenté depuis 2017, j’imagine qu’il mettra un point d’honneur à rembourser la somme.
Je ne doute pas une seconde de ce bon républicain irréprochable.
Brigitte Macron 2027.
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Messagepar fernando » 31 Oct 2018, 12:30

A partir du moment où la loi a été respectée et qu'il n'y a pas eu de passe-droit je ne vois pas le problème. A un moment donné il rentrait dans les clous pour obtenir telle aide, point barre.

Si tu bénéficies d'une aide ou d'un crédit d'impôt à l'année n, tu vas le rembourser à l'état l'année suivante si tu doubles tes revenus? Je ne pense pas.
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Messagepar laurentlille1 » 31 Oct 2018, 12:37

Et donc il a réussi, la même année, à être éligible à des aides pour revenus très modestes et à acheter une maison à Bagnolet (soit mini 500k€ et le prêt qui va avec...).
Dans ce cas, ne nous offusquons plus des HLM occupés par des personnes aux revenus élevés, des notes de frais payées par nos impôts... tant que ça reste dans les règles d'attribution. La morale est sauve.
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Messagepar Giallo » 31 Oct 2018, 12:40

D'autant que si je me trompe pas, la grosse Garrido avait "oublié" de déclaré ses revenus à cette période non ?

du coup forcément c'est plus facile de rentrer dans les clous de cette façon...
ce message ne vient pas de moi
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Giallo
 
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Messagepar fernando » 31 Oct 2018, 12:46

laurentlille1 a écrit:Et donc il a réussi, la même année, à être éligible à des aides pour revenus très modestes et à acheter une maison à Bagnolet (soit mini 500k€ et le prêt qui va avec...).
Dans ce cas, ne nous offusquons plus des HLM occupés par des personnes aux revenus élevés, des notes de frais payées par nos impôts... tant que ça reste dans les règles d'attribution. La morale est sauve.


Dans ce cas ce sont les critères d'attribution qui sont à revoir.

D'ailleurs peut-être que le prélèvement à la source va limiter ces situations où on obtient des aides par rapport à ses revenus de l'année n-2...
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Messagepar SAV » 31 Oct 2018, 14:38

Ouais, mais c'est typiquement le gars qui va hurler avec la meute (et sur toutes les ondes) au nom de la morale républicaine si la même chose se produit avec un élu de la majorité.
Et puis là on est pas en présence d'un simple quidam, mais d'un parlementaire à plus de 5.000 boules + bonus (euh...frais, pardon).
Brigitte Macron 2027.
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Messagepar ancien posteur » 31 Oct 2018, 14:55

fernando a écrit:
laurentlille1 a écrit:Et donc il a réussi, la même année, à être éligible à des aides pour revenus très modestes et à acheter une maison à Bagnolet (soit mini 500k€ et le prêt qui va avec...).
Dans ce cas, ne nous offusquons plus des HLM occupés par des personnes aux revenus élevés, des notes de frais payées par nos impôts... tant que ça reste dans les règles d'attribution. La morale est sauve.


Dans ce cas ce sont les critères d'attribution qui sont à revoir.

D'ailleurs peut-être que le prélèvement à la source va limiter ces situations où on obtient des aides par rapport à ses revenus de l'année n-2...


:)
Bah oui, quand tu simplifies les procédures, tu luttes aussi contre la fraude.
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Messagepar krouw2 » 31 Oct 2018, 20:57

Faire la comparaison avec Balkany fallait oser, Corbières est un espoir il faut attendre....on parle d'un appart à Bagnolet quand même

C'est peut-être pas moral mais c'est légal, comme quand une entreprise fait de l'optimisation fiscale.
ce n'est pas parce qu'on est de gauche qu'on ne peut pas être malin et un peu fils de pute par moment
Hollande 2027
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Messagepar laurentlille1 » 31 Oct 2018, 21:11

Il est quand même malchanceux, entre l'appart HLM du 12ème et les travaux de celui de Bagnolet, il ne fait que des choses légales mais tout le monde lui tombe dessus.

Mais tu as raison, la comparaison est mauvaise avec Balkany mais je me demande si je n'ai pas plus de respect pour ce dernier qui a déjà bossé dans sa vie.
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Messagepar krouw2 » 31 Oct 2018, 21:48

Balkany le dernier qui l'a vu bosser il doit être à la retraite,député depuis 1976....et c'est pas très sympa pour les enseignants
Hollande 2027
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Messagepar Baratte » 01 Nov 2018, 08:59

Avoir du respect pour Balkany ... ça situe ...
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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Messagepar fernando » 01 Nov 2018, 09:55

laurentlille1 a écrit:Mais tu as raison, la comparaison est mauvaise avec Balkany mais je me demande si je n'ai pas plus de respect pour ce dernier qui a déjà bossé dans sa vie.


ah ouais quand même...
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Messagepar laurentlille1 » 01 Nov 2018, 10:18

Je n'ai pas dit que j'avais du respect pour lui mais plus que pour Alexis Corbière, le choix entre la peste et le choléra quoi. Apprenez à lire. Ils sont aussi malhonnêtes l'un que l'autre, à des échelles différentes.
Rat d'égout>Balkany>Corbière>Oasis
Dernière édition par laurentlille1 le 01 Nov 2018, 10:45, édité 1 fois.
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Messagepar laurentlille1 » 01 Nov 2018, 10:20

Giallo a écrit:il n'est plus député depuis le 3 octobre


Tiens, Baratte, puisque tu es là et que tu es un grand connaisseur de la vie politique française, tu n'as pas répondu à ça concernant Valls. "Ca situe".
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Messagepar Giallo » 01 Nov 2018, 10:57

Moi je propose une taxe d'1 euro à chaque fois qu'ils sortent une connerie :


Les maires veulent instaurer une taxe de 1 euro pour chaque colis livré à domicile
31/10/2018 à 11h01

Un amendement, soutenu par l'Association des maires de France, a été déposé au projet de loi de Finances pour créer une taxe d'un euro sur chaque colis livré à domicile. Les fonds récoltés serviraient à alléger les charges des magasins, qui souffrent de la concurrence du commerce en ligne.

Le commerce de proximité traverse une crise majeure, et de plus en plus de boutiques baissent le rideau dans les centres-villes. La faute à des revenus grignotés par la concurrence du commerce en ligne et à des charges qui ne baissent pas. Pour rétablir la balance, David Lisnard, maire de Cannes (LR) et vice Président de l'Association des maires de France (AMF) souhaitent la création d'une taxe sur les colis livrés à domicile. Il a déposé un amendement en ce sens dans le projet de loi de Finances, soutenu par le député LREM du Pas-de-Calais Benoît Potteries, ou encore Charles de Courson (UDI) et Bruno Retailleau (LR), selon les Echos.

En clair, il s'agirait d'appliquer une taxe d'un euro sur les achats réalisés en ligne et livrés à domicile. Les livraisons effectuées dans les magasins, via les réseaux points de relais ou clic&collect seraient exonérées, car elles apportent des revenus complémentaires aux commerçants et leur assurent un passage de clientèle.

Cette taxe, baptisée "fiscalité locale commerciale équitable" (FCLE) serait collectée par le commerçant en ligne et reversée à l'Etat. Mais ce sont les collectivités qui en seraient les bénéficiaires.
Un coût de 335 millions d'euros

Car pour soutenir le petit commerce, David Linard souhaite alléger leurs charges en instaurant un abattement automatique de 10% de la taxe foncière des commerces inférieur à 400m². Cela représenterait une réduction fiscale de l’ordre de 335 millions d’euros à l’échelle nationale, a estimé l'AMF. "Dans le contexte budgétaire actuel, il n’est pas envisageable que les communes se privent de ces fonds, cette réduction serait compensée par la fiscalité locale commerciale équitable sur le e-commerce de livraison à domicile", justifie l'association des maires.

Ce dispositif permettrait aux communes de garder un volet de recettes équilibré "et les consommateurs seraient face à un choix commercial plus équitable, en faveur du dynamisme de leur cœur de ville", font valoir les maires, alors que "le e-commerce ne contribue pas autant à l’effort fiscal, fragilise les emplois locaux et consomme de l’espace public à la seule charge du contribuable". Pour informations, 505 millions de colis ont été livrés en 2017.
ce message ne vient pas de moi
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Giallo
 
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Messagepar Baratte » 01 Nov 2018, 11:08

laurentlille1 a écrit:
Giallo a écrit:il n'est plus député depuis le 3 octobre


Tiens, Baratte, puisque tu es là et que tu es un grand connaisseur de la vie politique française, tu n'as pas répondu à ça concernant Valls. "Ca situe".

C'était quoi la question au sujet du catalan au rabais ? Parce que je crois me souvenir de l'avoir qualifié de fdp de compet' , il y a quelques jours ...
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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Baratte
 
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Messagepar fernando » 01 Nov 2018, 11:12

laurentlille1 a écrit:Je n'ai pas dit que j'avais du respect pour lui mais plus que pour Alexis Corbière, le choix entre la peste et le choléra quoi. Apprenez à lire. Ils sont aussi malhonnêtes l'un que l'autre, à des échelles différentes.
Rat d'égout>Balkany>Corbière>Oasis


Arrête de dire n'importe quoi, Balkany c'est une des pires crapules de la vie politique française. On parle de millions détournés au travers qui différentes casseroles qu'il a au cul. Une villa au Maroc, une autre sur une île chépuoù, des flics municipaux de sa commune à son service l'été sur son yacht...
Corbière sauf erreur de ma part il n'a encore jamais été condamné ni mis en examen.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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fernando
 
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Messagepar fernando » 01 Nov 2018, 11:14

Fraude fiscale : Patrick et Isabelle Balkany renvoyés en correctionnelle
Le maire de Levallois-Perret et son épouse sont soupçonnés de fraude fiscale. Ils auraient dissimulé plusieurs millions d'euros au fisc. Source AFP

Ils auraient eu recours à des montages sophistiqués pour dissimuler trois villas à l'étranger et un riad à Marrakech.


C'est un nouvel épisode dans le feuilleton judiciaire des Balkany. Le maire de Levallois-Perret Patrick Balkany et son épouse Isabelle ont été renvoyés devant le tribunal pour fraude fiscale, a-t-on appris mercredi de sources proches du dossier. Le couple a été renvoyé le 22 février en correctionnelle dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en 2015 à la suite d'une plainte de l'administration fiscale, ont indiqué ces sources, confirmant une information d'Europe 1.

Les magistrats soupçonnent l'édile et son épouse de ne pas avoir déclaré au fisc plusieurs millions d'euros en dissimulant ou en sous-évaluant une partie de leur patrimoine. Ils auraient eu recours à des montages sophistiqués pour dissimuler trois villas à l'étranger : deux propriétés à Saint-Martin acquises via des sociétés du Liechtenstein dont ils seraient les ayants droit réels, et un riad à Marrakech. La propriété marocaine a été achetée en 2010 pour plus de 5,8 millions d'euros par une société civile immobilière marocaine, acquisition financée par deux sociétés panaméennes. La justice soupçonne le couple de s'être dissimulé derrière ces deux structures au Panama, en utilisant comme prête-nom l'un de leurs proches, Jean-Pierre Aubry, ex-directeur général de la société d'économie mixte d'aménagement de Levallois-Perret. Patrick et Isabelle Balkany sont aussi accusés d'avoir sous-évalué leur luxueux moulin de Giverny (Normandie) où ils résident et d'avoir dissimulé une partie de leurs revenus. Les enquêteurs ont ainsi relevé que sur les années 2010, 2011 et 2012, « le montant global des dépenses du couple dépasse le montant de leurs revenus », s'attardant sur de fréquents paiements en espèces.


Faits de corruption

Une autre procédure, ouverte en 2013 pour blanchiment et élargie par la suite à des faits de corruption, est toujours en cours. Dans cette enquête, le parquet national financier (PNF) a requis en juillet le renvoi du couple et de l'un de leurs enfants, Alexandre, pour blanchiment de fraude fiscale aggravée. Mais, depuis, de nouvelles pièces ont été versées à la procédure, obligeant les juges d'instruction à rouvrir leur enquête. Le dossier a été clos une seconde fois, le 5 mars, a appris l'AFP de source proche de l'enquête. Le PNF va, après avoir respecté un délai de quatre mois durant lequel les parties pourront faire des observations, rendre un nouveau réquisitoire avant un éventuel renvoi du couple en procès dans ce volet de l'affaire.« La justice pourrait décider de joindre les deux enquêtes qui sont extrêmement liées et un seul procès aurait alors donc lieu », d'après cette source.
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