[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar rodolfo » 24 Jan 2017, 14:51

C'est quoi encore, cette histoire de bureaux de votes non comptabilisés????

Vlà les professionnels de la politique......
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rodolfo
 
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Messagepar fernando » 24 Jan 2017, 14:59

tiens kdo rofoldo




Primaire du PS: l’amateurisme au pouvoir



Toute la journée de lundi, les socialistes ont laissé prospérer l’hypothèse d’une triche sur les résultats du premier tour. Selon plusieurs sources, il s’agit plutôt d’une série de bourdes, sans incidence fondamentale sur la réalité du scrutin, mais qui dénote une sérieuse désorganisation.


C’est franchement tordu. Mais comme ça concerne le vote de centaines de milliers de personnes, qui ont pris la peine de se déplacer un dimanche et de débourser un euro, ça vaut quand même le coup de comprendre. Lundi, le Parti socialiste a été incapable, pendant de longues heures, de communiquer des résultats fiables sur le premier tour de sa primaire. Tricherie ou incompétence ? Seule la publication des résultats, bureau par bureau, promise lundi soir dans les 24 heures, permettra d’en avoir le cœur net. Mais, selon les sources interrogées par Mediapart, c’est la seconde option qui l’emporte, avec une série de bourdes parfois grotesques.

Tout commence dimanche soir. Vers 20 h 30, le président de la Haute autorité des primaires citoyennes (HAPC), chargée du contrôle du scrutin, annonce les résultats sur les 3 000 premiers bureaux. « Nous serons entre 1,5 million et 2 millions de votants, sans doute plus proche de 2 millions », explique Thomas Clay. Ça tombe bien : c’est l’objectif que s’est fixé le Parti socialiste 3.


Le problème est qu’à 20 h 30, dimanche, Clay fait un pari : selon plusieurs témoins interrogés par Mediapart, l’extrapolation des premières remontées donnait alors une participation « comprise entre 1,6 et 1,7 million de votants ». C’est d’ailleurs ce qui s’est réellement produit – j’y reviendrai plus tard. Mais les données concernaient surtout les plus petits bureaux, dont les dépouillements avaient été les plus rapides. Le président de la HAPC pense que les plus gros bureaux vont permettre d’accrocher les 2 millions. En fait, ça n’arrivera pas. Première erreur.

Il y a ensuite « le » tweet de 0 h 07 : la Haute autorité poursuit sa validation des résultats. Elle annonce « 1 485 318 votants sur 87,68 % des bureaux de vote » et détaille par candidat. Sauf que personne ne songe à actualiser son site Internet, qui ne donne pas les mêmes chiffres. Deuxième erreur.

Lundi, au réveil, c’est le grand n’importe quoi. Le site lesprimairescitoyennes.fr 3 a finalement été rafraîchi. « À 10 h 00 », est-il précisé. Cette fois, la participation atteint 1 601 138 votants. C’est cohérent avec le tweet de la veille de la Haute autorité donnant près d’1,5 million. Mais plus personne ne s’en souvient (du tweet) puisque le site, lui, n’a pas été actualisé depuis le chiffre provisoire à environ 1,3 million. En clair : ça donne l’impression que 350 000 voix ont été rajoutées dans la nuit, discrètement, histoire de gonfler la participation et de sauver l’honneur du Parti socialiste.

Pire encore : plusieurs médias découvrent que le détail des scores par candidat a carrément été bidonné. Les 350 000 voix supplémentaires ont été ventilées par candidat, au prorata de leur pourcentage de la veille. Comme si les 350 000 votants avaient choisi Hamon, Valls, Montebourg, Peillon, Rugy, Pinel et Bennahmias exactement dans la même proportion que le 1,3 million déjà dépouillé. Cela n’a aucun sens.

Libération 3 s’aperçoit dans la foulée qu’il manque 160 voix dans les résultats publiés sur le site de la primaire. Qu’à cela ne tienne : le PS les offre dans la foulée à Sylvia Pinel. Ça y est, c’est grotesque.

Dans l’après-midi, le PS finit par admettre « un bug ». Et finalement « l’erreur d’un permanent ». Joint au téléphone, le patron du Comité national d’organisation de la primaire (Cnop), Christophe Borgel, rapporte sa version : « Ce matin, quand je me réveille à 6 heures, je vois que tout le monde s’affole sur la participation à seulement 1,3 million. Je demande alors que cela soit actualisé. D’autant qu’entre-temps on a plus de 90 % des bureaux qui sont remontés et on est à 1,6 million. Après, c’est l’erreur d’un permanent… » Selon Borgel, la personne chargée d’entrer le nouveau chiffre de participation sur le site n’a pas actualisé le nombre de voix par candidat mais l’a ventilé automatiquement.

Quand on insiste pour comprendre, il ajoute : « Et puis qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Voilà c’est une erreur. Mais m’accuser de ne pas être transparent, moi, c’est lunaire. » Il raccroche en promettant un communiqué de la Haute autorité dans la soirée.

En attendant, on n’a toujours pas les bons chiffres. Et on n’est quand même pas vraiment sûrs que ce soit si « lunaire » d’imaginer une triche au Parti socialiste. Cela a même été longtemps une tradition maison.


J’appelle alors plusieurs sources au PS et à la Haute autorité. Elles me disent toutes la même chose : il y a bien autour d’1,6 million de votants ; les 350 000 électeurs ajoutés lundi à 10 heures ne sont pas des fantômes ; leurs votes existent dans la base sécurisée de remontée des résultats. Ces sources, qui ont requis l’anonymat, évoquent une série de « bourdes », de « maladresses », de « dysfonctionnements ». Cela va, pour les plus polis, du « professionnalisme à demi » à « une équipe de bras cassés » pour les plus remontés.

En plus de la communication sur le site www.lesprimairescitoyennes.fr 3 qui a complètement déraillé, le processus de remontée des résultats a parfois connu des ratés. D’après les récits recueillis lundi, il était très complexe, avec un double comptage par bureau et par département, qui a parfois embrouillé les esprits dans la “war room” chargée de valider les données.

Plusieurs présidents de bureaux de vote ont eu des difficultés avec l’application (ou l’audiotel) sur laquelle ils devaient renseigner les résultats : certains avaient des identifiants qui ne fonctionnaient pas ; d’autres ne parvenaient pas à enregistrer les données.

Quant aux référents départementaux de la Haute autorité, ils n’arrivaient pas toujours à ouvrir les PV scannés envoyés bureau de vote par bureau de vote : « Cela prenait dix minutes. On était obligé d’utiliser les données papier », explique l’avocat Florian Borg, qui a participé à la validation des résultats dans le Nord. Or, témoigne-t-il, « plusieurs présidents de bureaux de vote ont mis les PV avec les feuilles d’émargement sous scellés ». Pour son département, les résultats de 15 bureaux (sur 230) sont manquants. « Ce n’est pas de la triche, c’est de la désorganisation et un manque de préparation. »


Elle précise : « Force est de constater que les écarts sont marginaux », avec les résultats précédemment annoncés. C’est vrai. Mais ce n’est pas le problème : on voulait juste des chiffres, même provisoires, qui soient fiables. Et ce n’est pas encore complètement le cas : le total des pourcentages annoncé lundi soir n’atteint pas 100 % mais 97,97 %. Il manque les votes blancs et les nuls – c’est sans doute l’explication. Enfin, on l’espère. La Haute autorité n’a pas confirmé. Tout comme elle n’a pas donné le nombre de voix par candidat. Le PS a promis, sous 24 heures, la publication détaillée des résultats, bureau par bureau.

En attendant, le président de la HAPC, Thomas Clay, a osé dire au Monde 3: « J’insiste sur le fait que tout a bien fonctionné. » Et un des conseillers du premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, Pierre Kanuty, s’est fait menaçant sur Twitter 3: « Toute mise en cause [des résultats – ndlr] sera passible des tribunaux. » Personne, en revanche, n’a apparemment songé à s’excuser auprès des électeurs.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar rodolfo » 24 Jan 2017, 15:51

Ouais, tout ça pour dire que l'on est à 1,6 Millions d'électeurs.......

Ca reste peu quand même.
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Messagepar fernando » 24 Jan 2017, 15:56

C'est pas beaucoup mais je m'attendais à moins. Le vainqueur quel qu'il soit se fera étriller, et la question de son maintien se posera de plus en plus à l'approche du 1er tour si les sondages restent les mêmes.
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Messagepar Baratte » 24 Jan 2017, 16:27

D'toute façon , avec un grec à la tête du PS ça peut être que le bordel .
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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Messagepar krouw2 » 25 Jan 2017, 02:48

du mourd dans le canard enchainé sur madame Fion

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Messagepar gblosc » 25 Jan 2017, 09:08

Elle est dans le projet.
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Messagepar fernando » 25 Jan 2017, 11:51

Et alors c'est quoi ces 600 000 boules?
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Messagepar guinness » 25 Jan 2017, 12:02

assistante de son mari député sans y aller
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Messagepar ursulet » 25 Jan 2017, 12:07

fernando a écrit:Et alors c'est quoi ces 600 000 boules?


la juste rémunération d'assistante parlementaire, elle se coltine fillon depuis 36 ans, elle mérite quand même quelques compensations.
Toi qui entre au grand Stade, abandonne tout espoir...
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Messagepar fernando » 25 Jan 2017, 12:15

Hé ben putain, le chantre de la gestion rigoureuse des deniers publics, celui qui annonce à tout le monde ou presque qu'il va falloir se serrer la ceinture, il file 5-7000 boules d'argent public par mois à sa femme pour ne rien foutre. Remarque c'est tellement courant en France ce genre d'utilisation des réserves parlementaires qu'il ne doit même pas voir ce qu'il y a de choquant là-dedans. Et puis un château c'est des frais d'entretien, faut bien des à côté.
J'espère que ça va bien lui pourrir sa campagne à ce FDP. Ca me dégoûte.



L’épouse de François Fillon a perçu 500 000 euros comme attachée parlementaire

Réputée se tenir en dehors des affaires politiques de son mari, Penelope Fillon a été rémunérée comme collaboratrice de celui-ci, d’après « Le Canard enchaîné ».

Penelope Fillon a perçu quelque 500 000 euros brut en tant qu’attachée parlementaire, révèle dans son édition à paraître mercredi 25 janvier Le Canard enchaîné. Il n’est pas interdit aux parlementaires de faire embaucher des proches comme collaborateurs, à condition qu’il ne s’agisse pas d’emplois fictifs. Mais l’épouse de François Fillon – candidat du parti Les Républicains à l’élection présidentielle et élu à l’Assemblée depuis 1981 – est plutôt connue pour ne pas intervenir dans les affaires politiques de son mari.

Interrogée par l’hebdomadaire satirique, une ancienne collaboratrice parlementaire de M. Fillon dit d’ailleurs « n’avoir jamais travaillé avec elle ».

D’après « les feuilles de paie » que s’est procurées l’hebdomadaire, Mme Fillon a été rémunérée de 1998 à 2002 par son mari, député de la Sarthe, sur l’enveloppe réservée aux députés et aux sénateurs. A partir de 2002, après l’entrée de M. Fillon au gouvernement, Mme Fillon devient collaboratrice de Marc Joulaud, suppléant de son mari. D’après les chiffres obtenus par Le Canard enchaîné, c’est à cette période qu’elle a été le mieux rémunérée (de 6 900 à 7 900 euros mensuels).

« Je n’ai jamais rencontré Penelope Fillon »

En 2012, Le Canard enchaîné affirme que Mme Fillon a de nouveau été rémunérée « pendant six mois au moins » quand son mari est devenu député de Paris, après cinq ans à Matignon. « Au total, Penelope aura perçu environ 500 000 euros brut sur les caisses parlementaires » en huit ans, écrit l’hebdomadaire.

Le Canard enchaîné affirme par ailleurs que Mme Fillon fut aussi salariée, du 2 mai 2012 à décembre 2013, de La Revue des Deux Mondes, propriété de Marc Ladreit de Lacharrière (président-directeur général de Fimalac), un ami de M. Fillon. Elle touchait alors environ 5 000 euros brut par mois.

Interrogé par l’hebdomadaire, l’ancien directeur de la revue, Michel Crépu, se dit « sidéré » : « Je n’ai jamais rencontré Penelope Fillon et je ne l’ai jamais vue dans les bureaux de la revue. » Il précise toutefois que Mme Fillon a signé « deux ou peut-être trois notes de lecture ».

L’entourage de l’ancien premier ministre a réagi auprès du Monde, jugeant que M. Crépu était « mal renseigné » : « Oui, Mme Fillon a été la collaboratrice de François Fillon ; oui, elle a travaillé pour La Revue des Deux Mondes ; et oui, c’est fréquent que les conjoints des parlementaires soient leur collaborateur, à gauche comme à droite. Mme Fillon a fait des études de droit et de littérature. Elle a toujours travaillé dans l’ombre, car ce n’est pas son style de se mettre en avant. »

Candidats malheureux à la primaire de la droite, Jean-François Copé et Bruno Le Maire avaient eux aussi été épinglés pour avoir rémunéré leurs épouses sans que l’on sache vraiment s’il s’agissait d’un emploi fictif.
Dernière édition par fernando le 25 Jan 2017, 12:17, édité 1 fois.
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Messagepar ancien posteur » 25 Jan 2017, 12:16

Impossible qu'il se fasse élire. Chirac rule.
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Messagepar krouw2 » 25 Jan 2017, 12:39

son job d 'assistante parlementaire, elle s'en sortira, par contre 5000 boules pour 3-4 lignes chez le pote de son mari, là c 'est cho
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Messagepar ancien posteur » 25 Jan 2017, 12:45

krouw2 a écrit:son job d 'assistante parlementaire, elle s'en sortira, par contre 5000 boules pour 3-4 lignes chez le pote de son mari, là c 'est cho


Nan mais, c'est du détournement d'argent public pour et simple. Sans ironie aucune. C'est juste inacceptable.
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Messagepar Baratte » 25 Jan 2017, 12:49

Z'allez rire ... Mediapart , sissi , eux ... avait déjà sorti un truc là-dessus , il ya plus de 2 ans .


PARLEMENT : L'URGENCE DE LA TRANSPARENCE
L'Assemblée a rémunéré 52 épouses, 28 fils et 32 filles de députés en 2014
27 JUILLET 2014 PAR MATHILDE MATHIEU
Mediapart a épluché la liste, désormais publique, des collaborateurs de députés, complétée de nos propres informations. En 2014, au moins 20 % des députés ont rémunéré un membre de leur famille proche.
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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Messagepar fernando » 25 Jan 2017, 12:50

pfff... a écrit:
krouw2 a écrit:son job d 'assistante parlementaire, elle s'en sortira, par contre 5000 boules pour 3-4 lignes chez le pote de son mari, là c 'est cho


Nan mais, c'est du détournement d'argent public pour et simple. Sans ironie aucune. C'est juste inacceptable.


Oh t'enflamme pas pour rien! Tout s'explique

Interrogés sur le peu de traces retrouvées de ses activités professionnelles auprès de son mari ou à La Revue des deux mondes, Thierry Solère, Benoist Apparu et un autre membre de l'équipe de François Fillon ont répondu : « Pénélope Fillon a travaillé dans l'ombre car ce n'est pas son style de se mettre en avant. »
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar Giallo » 25 Jan 2017, 12:51

les Balkany aussi travaillent dans l'ombre, arrêtez avec l'acharnement.
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar fernando » 25 Jan 2017, 13:03

Baratte a écrit:Z'allez rire ... Mediapart , sissi , eux ... avait déjà sorti un truc là-dessus , il ya plus de 2 ans .


PARLEMENT : L'URGENCE DE LA TRANSPARENCE
L'Assemblée a rémunéré 52 épouses, 28 fils et 32 filles de députés en 2014
27 JUILLET 2014 PAR MATHILDE MATHIEU
Mediapart a épluché la liste, désormais publique, des collaborateurs de députés, complétée de nos propres informations. En 2014, au moins 20 % des députés ont rémunéré un membre de leur famille proche.


MDP en remet une couche aujourd'hui sur le Sénat, à gerber.



Des millions d’euros ont été siphonnés par des sénateurs UMP
24 janvier 2017 Par Mathilde Mathieu

Confrontée depuis deux ans à une affaire de détournements de fonds publics, la droite sénatoriale serre les dents, espérant la circonscrire à une poignée de cas individuels. En réalité, le scandale est systémique et des millions d'euros ont été détournés de leur objet initial entre 2003 et 2014. Révélations sur un « casse » inédit.


Il n’y a pas que les dealers de shit qui créent un argot imagé pour tromper la police et euphémiser leurs délits. Pendant des années, au sein du groupe UMP du Sénat, on s’est aussi inventé des noms de code en pagaille, entre soi, pour évoquer l’indicible. Entre 2003 et 2014, sous les dorures de la République, on parlait ainsi de « ristournes » (ou « pizzas »), de la tradition des « étrennes » ou des « bouilleurs de cru ». Derrière ces mots désuets, presque gentillets, se cachaient des rallonges sonnantes et trébuchantes.

Chacun de ces termes désignait en fait un dispositif mis en place au sein du groupe UMP pour détourner des millions d’euros de subventions publiques de leur objet initial, au profit d’élus qui les encaissaient en plus de leurs indemnités légales.


Jusqu’ici, seul le rituel des « étrennes » (8 000 euros par tête à Noël, soit 15 millions d’euros sur douze ans) avait été détaillé par Mediapart (lire ici). Ce n’était pas le plus scandaleux. D’après nos informations, une partie des sénateurs UMP a bénéficié en parallèle du système des « ristournes » et de celui des « bouilleurs de cru », qui ont permis à des dizaines de parlementaires d’empocher des chèques à répétition (souvent des milliers d’euros par trimestre) pour un usage totalement discrétionnaire, y compris leur train de vie personnel. D’après nos estimations, les fonds publics ainsi redistribués ont sans doute dépassé les 10 millions d’euros sur douze ans, au bas mot.

Pour reconstituer cet alambic à plusieurs branches, ce goutte-à-goutte clandestin, il nous aura fallu des mois d’une enquête fondée sur des témoignages et des liasses de documents comptables (relevés bancaires, photocopies de chèques, courriers, etc.). Le calcul s’avère d’autant plus difficile que les « règles » appliquées au sein du groupe UMP ont varié au fil des ans et des humeurs des chefs, au gré des chantages politiques aussi. Quel que soit le butin exact, ce casse « tranquille » a été rendu possible par l’absence totale de garde-fou au sein du palais du Luxembourg.

Jusqu’en 2015, le Sénat a en effet prodigué quelque 10 millions d’euros par an à ses « groupes politiques » (structures chargées d’organiser le travail collectif entre élus d’une même étiquette, de salarier des collaborateurs, d’acheter des conseils extérieurs, etc.), sans qu’aucun contrôle sur leurs dépenses ne soit esquissé, ni leurs comptes publiés.

Aujourd’hui, seule une partie des faits se retrouve dans le viseur des juges d’instruction René Cros et Emmanuelle Legrand, chargés d’enquêter sur des soupçons de « détournements de fonds publics » et de « recel », à cause des délais de prescription et des difficultés à saisir certains abus pénalement. Malgré tout, les convocations ne cessent de pleuvoir. Alors que cinq personnes sont déjà mises en examen (deux parlementaires en poste et un ex-sénateur, ainsi que deux anciens collaborateurs du groupe UMP), d’autres élus devraient être interrogés dans les prochaines semaines, dont plusieurs ténors de droite.

Au-delà du scandale financier, cette affaire révèle, comme aucune autre, la médiocrité d’un personnel politique qui a couru après les « petits » arrangements de coulisse pour arrondir ses fins de mois, si enkysté dans ses mandats qu’il a perdu de vue la frontière entre argent public et privé. Pire : la plupart des bénéficiaires n’ont jamais compris que loin de contrôler ce système, ce système les tenait.

Le privilège des « bouilleurs de cru » :

Toute l’affaire commence en novembre 2002, lorsque Alain Juppé et Jacques Chirac créent l’UMP pour rassembler « toutes les droites ». Au Sénat, il s’agit de fusionner trois groupes rivaux : celui du RPR (gaulliste), celui des « Républicains et indépendants » (giscardien libéral) et l’« Union centriste ». Sur le plan financier, les négociations sont tendues.

Pour permettre au groupe UMP de démarrer, chacun daigne verser une partie de son trésor de guerre au pot commun. Mais les anciens RPR et RI (Républicains indépendants), pilotés respectivement par un duc et un marquis, Josselin de Rohan et Henri de Raincourt, disposent encore de millions d’euros de réserves. Qu’en faire ? Le bon sens voudrait, s’agissant de fonds publics, qu’ils soient remis à la trésorerie du Sénat. Au contraire, un pacte est conclu pour taire l’existence de ces cagnottes, placées sur des comptes ad hoc. Dès lors, certains ténors de la droite sénatoriale pourront y piocher sans avoir de comptes à rendre à personne, ni à l’institution, ni à la base du groupe UMP d’ailleurs – nous y reviendrons.

Mais en ce mois de décembre 2002, les tractations ne s’arrêtent pas là. Des sénateurs « non gaullistes », inquiets à l’idée de perdre leur identité, d’être engloutis par la machine RPR, rechignent et posent leurs conditions. Ils savent que l’État finance les partis politiques en fonction du nombre de parlementaires qui s’y rattachent – plus de 30 000 euros par signature. Contre leur adhésion à l’UMP, alors présidée par le gaulliste Alain Juppé, les sénateurs RI et centristes exigent qu’une partie des fonds publics alloués au parti leur revienne chaque année dans les poches, officiellement pour des activités politiques de terrain. Le « deal » est immoral ? Il est pourtant scellé.

Entre 2003 et 2008, le trésorier de l’UMP, Éric Woerth, va ainsi rétrocéder une somme astronomique de 4 à 5 millions d’euros aux sénateurs issus des rangs RI et centristes (ainsi que quelques autres chapelles). Dans un courrier de septembre 2007 en possession de Mediapart, Éric Woerth évoque noir sur blanc un « soutien financier » versé « à hauteur de 13 720 euros par an et par sénateur ». Sollicité par Mediapart, il n’a pas répondu à nos questions.


L’argent ne leur est pas viré directement mais transite par le groupe UMP du Sénat, puis une association créée pour l’occasion : l’URS (Union républicaine du Sénat), une sorte d’amicale présidée par le chef de file des RI (Henri de Raincourt), avec un centriste pour trésorier (André Dulait).


Par exception, quelques « ayants droit » refusent-ils d’entrer dans la danse ? Possible. Que fait la grande majorité de son argent ? Ce que bon lui semble. Rapidement, ces dizaines de bénéficiaires acquièrent le surnom de « bouilleurs de cru », en référence aux campagnards ayant obtenu le droit de distiller de l’alcool sans payer de taxes – un privilège attribué une fois pour toutes et appelé à s’éteindre avec eux. Ici, c’est la même chose : seuls les sénateurs RI et centristes élus avant 2002 seront servis. D’après nos informations, les versements ont finalement cessé en 2009.


Aujourd’hui, les uns et les autres voudraient faire croire que cet argent a financé exclusivement « des activités locales », « des journaux », « des repas de maires », sans compter « des associations » dont personne ne veut livrer le nom – des pratiques souvent clientélistes, destinées à faire bouillir la marmite des « grands électeurs »… En réalité, en l’absence de surveillance et de la moindre consigne, ce trésor a aussi couvert moult dépenses à caractère privé. « Je vois bien, peut-être, qu’il y a eu des excès, admet un ponte du centrisme. Mais je n’étais pas contrôleur, je n’ai pas de jugement à porter sur ce que des collègues ont pu faire. »

Interrogé par Mediapart, l’ancien patron du groupe UMP de 2002 à 2008 Josselin de Rohan, issu des rangs RPR donc plus loquace, reconnaît que ce système « n’était pas normal ». « Mes amis [gaullistes – ndlr] et moi ne touchions pas cet argent, jamais, j’y ai veillé, clame-t-il auprès de Mediapart. Avec Woerth, nous avions demandé que ça cesse. » « Ça » a pourtant duré six ans.

Les « ristournes » ou « pizzas » :

À l’époque, la gourmandise de certains va plus loin. Une fois l’URS créée et domiciliée dans le château du marquis de Raincourt, autant qu'elle serve à d’autres faims ! L’amicale des anciens RI se lance donc dans « les ristournes », une activité qui cessera en 2014 seulement, après l’intervention de la justice. Le principe est astucieux.


Il suffit de savoir que le Sénat met 7 500 euros par mois à disposition de tout sénateur pour qu’il salarie des assistants personnels – c’est le « crédit collaborateurs ». Quand il n’épuise pas son enveloppe, l’élu peut déléguer ses restes à son groupe politique, plutôt que de les « perdre » (dans la limite de 4 000 euros par mois). Si l’institution tolère ce transfert, c’est qu’il permet aux groupes d’embaucher des conseillers supplémentaires, donc d’améliorer le travail parlementaire. En théorie.

Car à droite, le système est perverti : grosso modo, seul un tiers du montant reste dans les caisses du groupe UMP, tandis que le reste fuite secrètement vers l’URS, qui en conserve un tiers pour elle-même et reverse un tiers au sénateur en personne. C’est la « ristourne », sorte de commission qui permet aux élus de récupérer jusqu’à 16 000 euros par an sous forme de chèques. Dans les couloirs, on parle aussi de « pizzas », chacun grignotant sa part au détriment du Sénat, c’est-à-dire des contribuables.

Évidemment, des dizaines de sénateurs « adhèrent », non seulement issus des rangs RI et centristes, mais aussi d’anciens RPR peu regardants, au point que l’URS opère ses livraisons trimestre par trimestre pour limiter la paperasse.

Au sein du groupe UMP, c’est un simple salarié, Michel Talgorn, ex-secrétaire général du groupe RI, aujourd’hui mis en examen, qui se charge de raffiner le système. Une comptabilité spéciale est ainsi mise en place, avec des tableaux pour lister les élus et les montants, tenue au centime près.

À titre d’exemple, le document ci-dessous montre qu’en avril 2012, 52 806 euros de « crédits collaborateurs » ont été délégués par des sénateurs RI ou centristes au groupe UMP, qui a ensuite reversé la bagatelle de 32 273 euros dans les caisses de l’URS, en douce.


D’après les pièces consultées par Mediapart et recoupées par des témoignages, il est possible d’affirmer qu’au moins 4 ou 5 millions d’euros ont ainsi été détournés de la trésorerie du Sénat en douze ans.

Au bout d’un certain temps, il semble par ailleurs que le groupe UMP ait proposé un système de « ristournes » alternatif pour ceux qui ne voulaient pas s’acoquiner avec l’URS (car issus du RPR ou fraîchement arrivés). Pour toucher « son tiers », il suffisait de fournir des « notes de frais » d’un montant équivalent et le groupe remboursait directement, qu'il s'agisse de factures de fleurs ou de dîners. Plus sophistiqué ? Plus prudent, surtout.

Interrogé par Mediapart, l’ancien patron du groupe UMP Josselin de Rohan reconnaît la pratique des « ristournes », tout en affirmant qu’elle se serait installée « dans [son] dos ». « Au début, en ma naïveté, j’ai cru que les “crédits assistants” restaient intégralement au groupe, j’ignorais que certains se faisaient ristourner », déclare le duc. « C’est Talgorn qui donnait les instructions. Quand j’ai eu connaissance du mécanisme, plus que critiquable, je l’ai viré mais il est resté [dans les parages]. » Confirme-t-il que d’anciens RPR ont touché ? « Il y en a certainement qui ont cédé aux avances de Talgorn… » Un collaborateur aux épaules décidément bien larges.

« J’ai la certitude que [les ristournes ont] existé, et c’est parfaitement scandaleux », déclare aussi Gérard Longuet, président du groupe de 2009 à 2011. À l’entendre, elles étaient particulièrement appréciées de ses collègues en fin de carrière, moins travailleurs, qui pouvaient allègrement se passer d’assistants et déléguer un maximum de « crédits collaborateurs » au groupe. « J’ai observé que les sénateurs en fin de mandat avaient tendance à économiser sur tout, pour affronter les âges avec un peu d’argent », lâche cet ancien ministre du gouvernement Fillon.

Relancé sur sa responsabilité, Gérard Longuet s’agace : « Je ne suis concerné en rien, ça n’était pas sous la responsabilité du groupe. » D’ailleurs, cet ancien RI jure n’avoir jamais bénéficié de la moindre « ristourne ». S’il concède avoir touché 2 000 euros de l’URS, ça n’était « pas à titre individuel » mais pour les élections, « au moment de [son] renouvellement » en 2011 – le législateur a en effet attendu 2014 pour encadrer le financement des sénatoriales et imposer un compte de campagne.

Ces 2 000 euros viennent en tout cas rappeler que l’URS a distribué, à côté des « ristournes », bien d’autres faveurs en pagaille, grâce au troisième tiers des « crédits collaborateurs » qu’elle pompait en toute tranquillité. À qui a bénéficié ce magot ? Difficile à retracer. Non seulement l’argent s’est évaporé pour partie sous forme d’espèces (lire ici), mais l’URS a jonglé entre des comptes à la Société générale et chez HSBC (où la cagnotte historique du groupe RI était en plus hébergée…). Bref, plus personne ne s’y retrouve. Littéralement.

Au point qu’il faudra des mois encore à la justice et aux policiers de la Brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA) pour terminer la cartographie de cette gigantesque tuyauterie et cerner les principaux bénéficiaires, aux côtés de Jean-Claude Gaudin (le sénateur et maire de Marseille) ou Hubert Falco (le sénateur et maire de Toulon). À ce stade, le système des « ristournes » vaut en tout cas des mises en examen pour « détournement de fonds publics » et/ou « recel » à Jean-Claude Carle (l’ancien trésorier du groupe UMP), André Dulait (son homologue de l’URS) et Henri de Raincourt (son fondateur).


Tous contestent fermement, avec le même argumentaire juridique : la Constitution prévoit que les groupes politiques « exercent leur activité librement » (article 4), de façon autonome et souveraine. Autrement dit : les groupes disposent des fonds publics à leur guise dès lors que ces derniers tombent dans leurs tiroirs-caisses.

Les plus gros bénéficiaires de « ristournes », s’ils sont interrogés, ne manqueront pas d’asséner par ailleurs qu’elles ont alimenté des activités politiques, jamais leur train de vie personnel. Mais comment les croire ? Sous couvert d'anonymat, un sénateur confie par exemple à Mediapart que ses chèques ont contribué à l’achat d’une voiture en 2012 ou 2013 – lui a d'ailleurs renoncé aux « ristournes » au bout de quelques trimestres, craignant « qu’on essaye de [le] coincer avec ce truc pas clair ». Ou alors, les citoyens sont-ils priés de considérer que la vie d'un parlementaire est intégralement politique ?

En réalité, les sénateurs touchent déjà, en plus de leur traitement de base, une « indemnité de frais de mandat » de 6 000 euros net par mois (l’IRFM) censée couvrir leurs repas de travail, déplacements, impressions, etc. Sans compter le train gratuit en première classe, les voyages en avion, un crédit informatique, des « bonus » pour les dignitaires (présidents de groupe, etc.). Alors certes, jusqu'en 2014, aucune règle écrite n’interdisait aux groupes politiques de rallonger la sauce, à base de fonds publics.


Il a fallu l'ouverture d'une enquête judiciaire (et surtout sa révélation par la presse en 2014) pour que le Sénat signe la fin des « ristournes » et impose que « les aides consenties aux groupes soient [désormais] exclusivement destinées aux dépenses nécessaires à leurs activités ainsi qu'à la rémunération de leurs collaborateurs ». C'était une évidence. Mais illico, le montant des crédits délégués au groupe UMP par les sénateurs a chuté. À quoi bon désormais ?

Le cérémonial des « étrennes » :

Là encore, le secret a été bien gardé. La scène vaut pourtant son pesant d’or. Chaque veille de Noël, entre 2003 et 2014, les sénateurs ont défilé dans le bureau de la comptable du groupe UMP pour récupérer leurs « étrennes », un chèque d’environ 8 000 euros par personne, soit 15 millions d’euros en tout. Dévoilé par Mediapart en juin 2015, supprimé dans la foulée, ce rituel suscite aujourd'hui la curiosité des juges.

En face, les élus dégainent un argument qui se veut « imparable » : ces 8 000 euros correspondaient, à peu de chose près, aux cotisations que chaque membre versait au groupe UMP au fil de l’année (720 euros tous les mois). En clair, les « étrennes » permettaient juste aux sénateurs de récupérer leur propre monnaie, dans un jeu à somme nulle. Mais alors, pourquoi avoir cotisé ? « Parce que le groupe avait besoin d’un fonds de roulement », répondent en chœur les intéressés, qui bannissent soudain le mot « cotisation » de leur vocabulaire, préférant parler d’« avances de trésorerie ». Quand on connaît les réserves financières du groupe UMP (plus de 6 millions d’euros cumulés à la fin 2015), on comprend toutefois mal où était le besoin de liquidités.

Dès lors, les raisons de cette tambouille sont peut-être à chercher ailleurs : d’un côté, les 720 euros mensuels étaient prélevés sur l’IRFM des sénateurs (destinée aux frais de mandat) ; de l’autre, ils consommaient les « étrennes » à leur guise, y compris pour des dépenses privées. Autrement dit : 8 000 euros d’IRFM blanchis ?

« Fausse route ! », nous rétorquent encore les élus : pourquoi se seraient-ils compliqué la vie ainsi, alors que le Sénat ne s’est jamais donné la peine de contrôler l’usage réel de l’IRFM ? On se pince. Mais de fait, l'institution a attendu 2015 pour cadrer l’utilisation de cette enveloppe et lister les dépenses autorisées.

L'association anticorruption Anticor a en tout cas déposé plainte pour « détournement de fonds publics » à l’encontre de « tous les sénateurs en ayant bénéficié ». Et la liste est longue. « Bouilleurs », « ristournes », « étrennes » : il y a surtout beaucoup de listes, avec des cumulards présents sur chacune d'entre elles, pour ne pas dire des assistés.
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Messagepar guinness » 25 Jan 2017, 13:07

les sénateurs, encore une belle race de fainéants !!!
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Messagepar fernando » 25 Jan 2017, 13:13

putain ils ont pas une rémunération proportionnelle à leur utilité sociale...
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Messagepar laurentlille1 » 25 Jan 2017, 13:22

Marrant Kouchner qui était invité de l'émission politique de France 5 dimanche quand on lui parle du gendre de Trump positionné à un poste de conseiller à la Maison Blanche: "c'est inquiétant, scandaleux... blablabla"
Puis 2 minutes plus tard, le journaliste lui dit que 11% des parlementaires emploient un membre de leur famille comme conseiller, secrétaire...
Réponse de Kouchner: "non mais là c'est différent, c'est encadré..."

Ok on est pas sorti de l'auberge.
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Messagepar fernando » 25 Jan 2017, 13:31

A ce niveau là on est plus proche de l'Afrique subsaharienne que de l'europe du nord.
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Messagepar Dageek » 25 Jan 2017, 13:37

Fillon qui évoque " la misogynie " de cette accusation....ok
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Messagepar fernando » 25 Jan 2017, 14:02

"parce que c'est mon épouse elle n'aurait pas le droit de travailler?"

loul
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Messagepar ancien posteur » 25 Jan 2017, 14:05

fernando a écrit:Oh t'enflamme pas pour rien! Tout s'explique

Interrogés sur le peu de traces retrouvées de ses activités professionnelles auprès de son mari ou à La Revue des deux mondes, Thierry Solère, Benoist Apparu et un autre membre de l'équipe de François Fillon ont répondu : « Pénélope Fillon a travaillé dans l'ombre car ce n'est pas son style de se mettre en avant. »


Oh putain j ai eu peur. Tout est ok, carre, reglo. Limite mieux qu'en Italie ou en Russie. On progresse donc.
ancien posteur
 
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Messagepar fernando » 25 Jan 2017, 14:24

Si elle a bossé pdt des années pour lui, ça ne devrait pas être compliqué de fournir quantité de preuves. Il peut pas se contenter de balayer ça d'un revers de la main en prenant un air indigné.
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Messagepar Dageek » 25 Jan 2017, 14:30

Dommage que son épouse ne soit pas juive, il aurait hurlé à l antisémitisme
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Messagepar fernando » 25 Jan 2017, 14:34

Caution! Godwin Point ahead
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Messagepar ancien posteur » 25 Jan 2017, 14:40

Dageek a écrit:Dommage que son épouse ne soit pas juive on aurait pu la gaser cette salope


Ohlala
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Messagepar krouw2 » 25 Jan 2017, 14:46

Dageek a écrit:Dommage que son épouse ne soit pas Marseillaise, il aurait eu aucune défense
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