[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar Baratte » 03 Oct 2016, 17:55

Extrait mediapart ... cette Catherine Nay , à chaque fois que je la vois sur un plateau TV , j'ai envie de sortir la tronçonneuse !

J’ai eu Catherine Nay au téléphone. La raison ? La célèbre éditorialiste d’Europe 1 a réalisé, mercredi 28 septembre, un triple boucle piqué journalistique sur le plateau de C’est dans l’air (France 5) pour s’essuyer les pieds sur Mediapart.

L’émission, dont Mme Nay est une chroniqueuse régulière, était consacrée aux embarras de Nicolas Sarkozy, qui a connu, il faut bien le dire, une semaine toute pourrie entre nos révélations sur l’affaire libyenne, la sortie du livre de Patrick Buisson, les mises en causes judiciaires de ses deux “grands flics” préférés et la diffusion, ce soir, d’un Envoyé Spécial sur le scandale Bygmalion.

S’agissant de l’affaire libyenne, Mme Nay est revenue avec cet air débonnaire qu’on lui connaît sur un premier document compromettant que Mediapart avait révélé en 2012 concernant un accord de financement par le régime Kadhafi du clan Sarkozy, à l’occasion de l’élection présidentielle de 2007. Manifestant une connaissance pointue du dossier, l’éditorialiste a lâché une petite bombe : « Même des juges qui sont très proches de l’affaire savent que c’est un faux et le disent. Enfin, en privé au moins ». Ce grand instant de patinage est visible ici, à partir de la 35ème minute.

Bon, alors là, comment vous dire ? Ça m’a mis les abeilles, mais sévèrement. Un journaliste de Mediapart (dont je tairais le nom) avait dans son répertoire le “06” de Mme Nay. Je ne sais pas si vous avez des enfants, mais j’étais avant de l’appeler à peu près dans l’état du petit Robert dans le livre Grosse colère, au moment où il s’apprête à expulser son ire toute rouge.

Après m’avoir expliqué — je vous jure que c’est vrai — qu’elle était en train de se faire masser par « (son) kiné préféré », suivi d’un délicat « donc, c’est pour quoi ? », la journaliste m’a raconté au téléphone avoir croisé un jour un juge parisien sur un trottoir — quand ? —, qu’elle ne connaissait pas, mais avec qui elle avait papoté Libye. Normal, quoi. Ce magistrat, dont elle m’a donné le nom, lui aurait alors dit qu’il pensait que le document était un faux. Waouh !

Seulement voilà : le magistrat en question — si tant est que ce qu’elle raconte soit vrai ; j’ai envie de dire : « Où sont les preuves ? » — n’a jamais été saisi de l’information judiciaire sur les financements libyens, ni sur le fond (c’est le juge Serge Tournaire), ni sur le document révélé par Mediapart argué de « faux grossier » par Nicolas Sarkozy (c’étaient les juges René Cros et Emanuelle Legrand).

J’avoue qu’une telle puissance d’enquête de ma consœur m’a décroché la mâchoire. Je lui ai donc appris qu’après trois ans d’investigations judiciaires consécutives à la plainte de Sarkozy contre Mediapart, nous avions bénéficié avant l’été d’un non lieu, dont les termes ont permis de siffler la fin de la récréation dans cette histoire. Ce n’est pas comme si tout cela avait été raconté en long, en large et en travers dans Mediapart, le 3 juin 2016, avec des morceaux de l'ordonnance des juges dedans.

Là, Mme Nay, auteure en mars 2012 d’un livre sur Sarkozy plein de miel (L’Impétueux, chez Grasset), m’a fait une réponse de toute beauté : « Je ne lis jamais Mediapart, ah ça, non »


C’est dans l’ire, sur France 5
29 SEPT. 2016 PAR FABRICE ARFI BLOG : LE BLOG DE FABRICE ARFI
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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Messagepar SAV » 04 Oct 2016, 08:35

J'aime bcp les chroniques de Catherine Nay sur Ropain.
Et j'aime pas trop Plenel et Mediapart
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Messagepar fernando » 04 Oct 2016, 14:44

Ah oui ça a l'air d'être une sacrée journaliste cette poufiasse, et pas servile pour un sou.

toi tu seras tondu à la libération
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Messagepar Dogue-son » 04 Oct 2016, 15:01

attention, éditorialiste, spa pareil ^^
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Messagepar fernando » 04 Oct 2016, 15:07

Ah oui l'éditorialiste franssais, ou plutôt éditocrate, spécialiste en tout, une grande spécialité de notre paysage médiatique. Je ne la connaissais pas celle-là, mais elle a l'air d'être de la trempe d'un Christophe Barbier ou d'un Yves Thréard.
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Messagepar Dageek » 04 Oct 2016, 15:44

Bah c est l incarnation de la vieille bourgeoise qui n est jamais sorti du microcosme parisien, des salons et des soirées mondaines. Groupie de Sarkozy. Elle avait été lancée dans le grand bain par JJSS et la mère d Olivier Giroud a l express pour plaire aux vieux croutons de droite qui se lacheraient plus spontanément face à une belle femme ( de la a parler de confidences de sous l oreiller ...)
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Messagepar Baratte » 05 Oct 2016, 07:32

'tain .... la mère d'Olivier Giroud ... Dageek m'a tuer .
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Messagepar Dageek » 05 Oct 2016, 07:48

[Denisot] désolé [/Denisot]
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Messagepar ancien posteur » 06 Oct 2016, 11:34



Mouais. Des journalistes de France 2 avaient la même chose avec le Supreme NTM. Avec un beau petit montage, tu ne pouvais pas voir que cétaient les journalistes qui avaient provoque l'esclandre. Par ailleurs, si tu essaies de filmer un village en Corse, tu pourrais avoir le même problème. D un autre cote, si ca peut faire chier les enfants de choeur gauchiste ....
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Messagepar fernando » 06 Oct 2016, 13:50

Trixt bilan.



Après un an au pouvoir, Alexis Tsipras n'a pas pu appliquer ses réformes


Un an après la réélection d’un Syriza débarrassé de son aile gauche, où en est le gouvernement Alexis Tsipras ? Mediapart a décidé de reprendre les promesses de campagne de septembre 2015 et de les comparer avec les mesures réellement mises en place par l’exécutif grec. De la dette aux dossiers sociaux, les politiques imposées par l'Europe et les marchés se poursuivent pour l'essentiel.



« Débarrassons-nous du passé, conquérons le lendemain. » Tel était le slogan de Syriza pendant la campagne électorale de septembre 2015. La « coalition de la gauche radicale » (signification de Syriza en grec), qui avait accédé aux plus hautes fonctions de l’État neuf mois plus tôt, sortait d’un été harassant. Après avoir échoué à négocier un accord favorable à Bruxelles et accepté un troisième mémorandum d’austérité en échange de nouveaux prêts européens, le parti d’Alexis Tsipras faisait scission : son aile gauche partait pour former « Unité Populaire ».

Le 20 septembre pourtant, Syriza remportait son pari. Des élections législatives anticipées convoquées par Tsipras afin de clarifier la ligne politique, le donnaient vainqueur du scrutin. Reconduit au poste de premier ministre, il reformait alors une coalition gouvernementale avec la droite des Grecs Indépendants. Et il y a précisément un an, dans son discours de politique générale du 5 octobre 2015, il prenait toute une série d’engagements pour lutter contre le désastre économique et social dans lequel s’est enfoncé le pays.

Depuis, le grand tournant radical est-il arrivé ? Syriza se distingue-t-il encore des partis sociaux-démocrates européens ?

Pour y répondre, Mediapart a décidé de reprendre, point par point, le programme électoral de Syriza et le discours de politique générale de Tsipras. Et de le comparer avec les mesures mises en place par l’exécutif grec.

La restructuration de la dette

« Voulons-nous que ceux qui négocient la dette soient ceux qui toutes ces années ont clamé qu’elle était viable, ou ceux qui ont renvoyé la nécessité de sa réduction aux créanciers ? », écrit Syriza dans un tract électoral de septembre 2015. Dans son discours de politique générale le 5 octobre suivant, Alexis Tsipras promet un « allègement substantiel de la dette » et annonce les propositions qu’il fera aux créanciers : « allongement des maturités, baisse des taux d’intérêt et courte période de grâce ».

> Un an plus tard, après d’innombrables annonces, les négociations sur l’allègement de la dette publique (176 % du PIB) sont toujours au point mort. Les deux créanciers de la Grèce, Commission européenne et FMI, défendent des positions contraires : la première, alignée sur l’hostilité de Berlin à un tel scénario, n’y est pas favorable, tandis que le second – moins exposé à la dette grecque – pousse dans le sens d’une restructuration. L’Allemagne bloque d’autant plus qu’elle ne voudra pas avancer sur ce dossier sensible avant les élections législatives prévues outre-Rhin à l’automne 2017. Parallèlement, les finances de la Grèce sont toujours sous l’examen étroit des institutions européennes qui versent les tranches des prêts promis à l’été 2015 en fonction de l’avancée des réformes. Athènes attend ainsi le feu vert de l’Eurogroupe, lundi prochain, pour le décaissement de 2,8 milliards d’euros. Une fois celui-ci réalisé, Alexis Tsipras espère encore ouvrir le chapitre de la dette d’ici à la fin de l’année.

La relance de l’économie

C’est l’un des premiers objectifs annoncés dans le discours de politique générale d’Alexis Tsipras. Le chef de gouvernement propose alors un « renforcement de la technologie et de l’innovation » et se fixe comme priorité d’encourager « les investissements privés ». Il promet pour cela la création d’un « département spécial pour attirer les investissements », chargé d’un plan de développement des investissements, de la création de « marques grecques » et de nouvelles entreprises. Il promet également la fondation d’« une nouvelle banque de développement ».

> Rien de tout cela n’est mis en œuvre aujourd’hui. En juin dernier, Alexis Tsipras a dévoilé une « feuille de route », mais depuis, les créanciers ont rendu un avis négatif sur la création d’une nouvelle banque, arguant du fait qu’ils financent déjà les banques grecques. Parallèlement, l’imposition sur les entreprises a été renforcée.

Les droits des travailleurs

« Voulons-nous que ce soit Syriza qui négocie le droit du travail, la protection et les libertés des travailleurs ainsi que les conventions collectives, ou ceux qui ont provoqué le retour à un monde du travail moyenâgeux ? », feint de s’interroger le parti de Tsipras dans son tract électoral de septembre 2015. Dans son discours de politique générale, le premier ministre grec veut, face à « l’échec de la recette néolibérale », introduire un « nouveau modèle » basé sur « le renforcement et la protection du salaire et de l’emploi ». Il promet notamment une « hausse progressive du salaire minimum » et « l’annulation des discriminations visant les jeunes travailleurs ».

> Le salaire mensuel minimum est toujours au même niveau (établi dans le mémorandum de 2012) : 586 euros brut ; et 510 euros brut pour les plus jeunes jusqu’à l’âge de 25 ans. Les conventions collectives, remises en cause sous les gouvernements précédents qui les avaient fait passer au second niveau derrière les accords d’entreprise, existent toujours sur le papier. Mais elles n’ont pas de caractère obligatoire : leur application est laissée au libre choix des employeurs.


Pour la première fois, les chaînes privées payent leurs licences

La lutte contre l’exclusion

« Voulons-nous que ce soit la gauche de la société ou la droite des voleurs qui négocie les emprunts rouges [les emprunts non remboursés – ndlr] des maisons convoitées par les banques ? » dit Syriza dans son tract électoral. Dans son discours de politique générale, Tsipras précise qu’il a pour objectif de supprimer le risque de saisie immobilière visant les foyers qui ne parviennent plus à rembourser leur emprunt immobilier.

Le premier ministre promet en outre des abonnements dans les transports pour les personnes handicapées, les familles nombreuses, les chômeurs et les retraités de plus de 65 ans touchant de faibles pensions. Il promet également une couverture santé à tous ceux qui sont sortis du système public d’assurance santé, l’embauche de 1 093 employés et 2 500 médecins et infirmiers, ainsi que l’évaluation du fonctionnement des hôpitaux. En bref, il veut un « nouveau modèle de soins primaires ».

Côté chômage, le premier ministre annonce que des programmes vont être mis sur pied afin d’embaucher 100 000 chômeurs « dans les six mois ». Et 150 000 de plus entre mars 2016 et la fin de l’année.

> Pour l’heure, aucune loi n’a été votée pour interdire la saisie par les banques des habitations principales.

> Des abonnements pour les transports ont été mis en place à Athènes et à Thessalonique pour les chômeurs enregistrés, ainsi que pour les personnes handicapées – grecques et réfugiées – qui ne gagnent pas plus de 23 000 euros par an. En province, ces personnes peuvent bénéficier d’une réduction de 50 % sur les réseaux d’autocar. Les retraités à faibles ressources ne bénéficient pas du dispositif.

> Tout le monde a maintenant accès aux urgences dans les hôpitaux publics, le ticket modérateur de 5 euros mis en place par les gouvernements précédents a été supprimé. Mais le problème de l’accès aux soins reste entier pour tous ceux qui ont besoin d’être hospitalisés ou doivent subir des traitements dans la durée. Les médicaments ne sont pas remboursés.


> Les embauches promises dans le secteur de la santé n’ont pas été effectuées. Le gouvernement a réitéré en ce début de semaine sa volonté d’embaucher du personnel et annonce le recrutement de 4 000 médecins et infirmiers d’ici au mois de janvier.

> Le projet de budget 2017 déposé lundi au parlement prévoit une allocation de solidarité destinée à 270 000 ménages démunis. Montant total : 760 millions d’euros. Parallèlement, ce projet envisage de nouvelles coupes dans les pensions de retraite complémentaire ainsi qu’une réduction de l’EKAS – une allocation pour les retraités les plus modestes –, tandis qu’une première « réforme » des retraites a déjà été votée en mai, après des mois de négociations avec les créanciers : d’ici à 2022, l’âge légal de départ à la retraite sera repoussé de 65 à 67 ans, et de nouvelles cotisations sont introduites dans les pensions.


La transparence dans le paysage audiovisuel

Le 5 octobre 2015, Alexis Tsipras promet, entre autres mesures destinées à lutter contre la corruption et la fraude fiscale, l’aboutissement du processus d’attribution des licences aux chaînes de télévision privée et l’encaissement par l’État des recettes correspondantes.

> Un an plus tard, l’appel d’offres est mené à son terme : début septembre, quatre licences sont attribuées, pour un montant total de 246 millions d’euros. Les magnats grecs restent dans le paysage, mais c’est la première fois que les chaînes privées du pays vont s’acquitter de leur dû auprès de l’État.

La réforme de l’administration

Dans son discours de politique générale, Alexis Tsipras parle de « réforme radicale de l’administration publique avec un combat simultané contre la corruption et la bureaucratie » ; il annonce « un changement profond des processus de l’administration publique ».

> Aucune réforme, pour l’heure, ne va dans ce sens.


Les privatisations continuent

Le retour sur les marchés

« Objectif, dans les vingt prochains mois, le rétablissement de la liquidité, et la récupération de l’accès aux marchés », dit le premier ministre devant les députés en octobre 2015.

> Aujourd’hui, la Grèce est encore très loin de revenir sur les marchés. Son financement est assuré par l’ensemble des prêts décidés à l’été 2015 par la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Mécanisme européen de solidarité (MES). Un contrôle strict des capitaux est par ailleurs toujours en place : les habitants du pays ne peuvent retirer plus de 840 euros en liquide toutes les deux semaines. Les entreprises ayant des capitaux à l’étranger sont, elles, limitées à des retraits correspondant à 30 % de ce capital.

Le dossier des privatisations

Dans son discours de politique générale, Tsipras se dit attaché au caractère public des compagnies d’électricité DEI et ADMIE. Il promet « un plan réaliste, alternatif, qui garantira l’ouverture du marché de l’énergie sans mettre en danger le caractère public des réseaux d’énergie électrique ».Il annonce parallèlement la création d’une nouvelle « agence de valorisation du patrimoine public », afin de définir les conditions des privatisations et de valoriser le patrimoine de l’État « suivant le principe de l’intérêt public ».

> Les privatisations des entreprises publiques (lancées avec le mémorandum de 2012) continuent. L’organisme chargé des appels d’offres est effectivement refondu, en septembre : le TAIPED (Fonds de valorisation de la propriété publique) devient EESP (Société grecque des participations et propriétés). Un Français – Jacques Le Pape, ex-numéro 2 de Christine Lagarde au ministère des finances et ancien dirigeant d'Air France KLM – est nommé à sa tête. Et fin septembre, le parlement grec transfère à cette agence les compagnies publiques d’eau et d’électricité, premier pas vers la privatisation. Quelques mois plus tôt, la privatisation de l’ensemble du port du Pirée a par ailleurs été achevée au profit du géant chinois Cosco (avril 2016), ainsi que celle de 14 aéroports régionaux, rachetés par l’allemand Fraport (décembre 2015). Enfin, la vente de l’autoroute Egnatia, dans le nord du pays, est enclenchée, de même que celle du distributeur de gaz DESFA.

La fiscalité


Comme tous les gouvernements précédents, Tsipras annonce une réforme fiscale : « pour un système fiscal simple, stable et juste », assure-t-il devant la Vouli le 5 octobre 2015.

> Un an plus tard, le système fiscal reste le même. Mais la pression fiscale s’est renforcée sans distinction. Conformément au mémorandum signé en août 2015 à Bruxelles, la TVA a été augmentée en juin, passant de 23 à 24 %, et le taux réduit de TVA en vigueur sur certaines îles a été supprimé. Le taux d’impôt sur les bénéfices des entreprises, de son côté, est passé de 26 à 29 %. Et l’impôt sur le revenu des professions libérales a été fortement augmenté, poussant de plus en plus de professionnels à travailler au noir. Ainsi, un contribuable déclarant 24 000 de revenus annuels touchera, une fois ses revenus déduits des impôts, 9 046 euros – soit une imposition à hauteur de 62 %. Par ailleurs, dans le projet de budget 2017 déposé ce lundi, de nouvelles hausses de taxes sont prévues sur les impôts indirects. Selon ce projet, les contribuables grecs payeront au total 2,5 milliards d’euros en impôts supplémentaires.

L’accueil des réfugiés

Le 5 octobre 2015, Tsipras déclare : « Face à la logique des forteresses et des barbelés, face à la logique qui veut transformer les frontières européennes en champ de bataille, nous devons travailler dur pour démontrer que l’humanité, la solidarité, la fraternité ne sont pas des utopies mais peuvent devenir une action politique. » Il promet la création de 5 hotspots (centres d’enregistrements des demandeurs d’asile) sur les îles où arrivent la plupart des migrants, et la poursuite des négociations avec les partenaires du pays et les institutions européennes afin de renforcer la solidarité sur le continent et d’établir de nouvelles règles pour remplacer l’accord de Dublin II (accord qui implique le renvoi des demandeurs d’asile dans le premier pays européen dans lequel ils ont été enregistrés).

> Les cinq hotspots sont entrés en fonction sur les îles de Leros, Lesbos, Chios, Samos et Kos.

> La solidarité européenne que Tsipras appelait de ses vœux ne s’est pas concrétisée. Au contraire, aucun État membre de l’Union n’a respecté ses engagements en termes de quotas de réfugiés. Différents pays, notamment ceux des Balkans, ont fermé leurs frontières les unes après les autres. Un accord a été signé en mars entre l’UE et la Turquie afin de stopper au maximum l’arrivée des migrants sur le continent et déléguer à Ankara l’accueil et le « tri » des réfugiés. Plus de 60 000 exilés en transit sont maintenant coincés en Grèce. Face à cette situation, le gouvernement grec continue de demander du soutien en Europe, ainsi que nous l’expliquait dernièrement le ministre grec délégué à la politique migratoire, Yannis Mouzalas. Mais l’aide sollicitée n’est pas au rendez-vous, et Dublin II est toujours en vigueur.
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Messagepar ancien posteur » 06 Oct 2016, 14:25

Source Mediapart. (edit)
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Messagepar bijams » 06 Oct 2016, 19:11

Je voterai pour Macron.
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Messagepar krouw2 » 06 Oct 2016, 23:09

Juppé est autant à doite que Sarko en fait..mais il est plus calme
Hollande 2027
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Messagepar Dageek » 06 Oct 2016, 23:14

bijams a écrit:Je voterai pour Macron.



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Messagepar SAV » 07 Oct 2016, 08:48

bijams a écrit:Je voterai pour Macron.

Il é dan le vré économiquement mais il fera 3% comme Madelin en son temps.
Brigitte Macron 2027.
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Messagepar fernando » 07 Oct 2016, 09:32

Il n'aura pas ses signatures surtout.

Et y'a pas de place dans nos institutions en dehors du bipartisme, Bayrou a déjà testé.
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Messagepar Dageek » 07 Oct 2016, 09:34

Bien sur qu' il les aura
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Messagepar SAV » 07 Oct 2016, 09:39

fernando a écrit:Et y'a pas de place dans nos institutions en dehors du bipartisme, Bayrou a déjà testé.

+1.
Et il l'a payé très cher.
Brigitte Macron 2027.
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Messagepar fernando » 07 Oct 2016, 09:40

krouw2 a écrit:Juppé est autant à doite que Sarko en fait..mais il est plus calme


Dans tous les cas, on va se prendre une bonne cure de libéralisme, Hollande a bien préparé les esprits.

La grosse différence c'est que Juppé, bien que déjà condamné, est infiniment plus honnête (judiciairement et intellectuellement) que Sarko. Il a aussi, je pense, bcp plus le sens de l'état et, je l'espère, de l'intérêt collectif. Il n'a pas ce côté vulgaire.
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Messagepar Giallo » 07 Oct 2016, 09:52

+1

je me souviens d'un plateau lors de résultats d'élections avec Juppé assis juste à côté de la grosse Morano.... le choc des styles.... ça serait quand même pas mal d'avoir quelqu'un qui s"exprime convenablement...
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar Dageek » 07 Oct 2016, 09:54

mais Juppé ne donne pas l impression de se projetter dans l avenir, d incarner le futur et de porter de gros changements. Globalement ça serait peut être un Hollande bis. Son programme me semble pas ouf.
Il ne dégage pas non plus le côté securisant qu'attendent les électeurs
Pour ses condamnations, on sait aussi qu' il a beaucoup porté le chapeau pour les emplois fictifs ( sans être totalement blanc )
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Messagepar Giallo » 07 Oct 2016, 10:04

Personnellement aucun candidat ne semble avoir de projet qui me convienne, donc le choix se fera sûrement comme en 2012, par élimination...

Je suis plutôt de gauche mais elle me semble éliminée dès le premier tour, donc ça nous laisse le FN inconcevable ou les ripoublicains...

Juppé, à défaut d'avoir un programme qui me convienne, semble quand même plus raisonnable et mesuré que les autres. Et puis comme Nando l'a dit ça ferait du bien de faire un pause dans la gesticulation médiatique entre le bling bling Sarkozien et les histoires de cul d'Hollande...

En revanche si au deuxième tour c'est Sarkozy-Le Pen je pense que je n'irai pas voter
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar Dageek » 07 Oct 2016, 10:09

Tout pareil
Mais je comprend la hype sur Macron vu que c est le seul candidat nouveau. Ce non renouvellement des têtes est pénible
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Messagepar fernando » 07 Oct 2016, 10:15

Peut-être que Giscard va sortir du bois pour mettre tout le monde d'accord.
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Messagepar Dageek » 07 Oct 2016, 10:23

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Messagepar krouw2 » 07 Oct 2016, 23:19

fernando a écrit:
krouw2 a écrit:Juppé est autant à doite que Sarko en fait..mais il est plus calme


Dans tous les cas, on va se prendre une bonne cure de libéralisme, Hollande a bien préparé les esprits.

La grosse différence c'est que Juppé, bien que déjà condamné, est infiniment plus honnête (judiciairement et intellectuellement) que Sarko. Il a aussi, je pense, bcp plus le sens de l'état et, je l'espère, de l'intérêt collectif. Il n'a pas ce côté vulgaire.


si tu as l'occasion de revoir l'émission de France 2 jeudi...franchement le mec est dépassé, rigide.

Sa visite dans un pole emploi, on aurait dit RDV en terre inconnu.

Le seul qui est crédible (sans parler du programme) c'est Fion et il fera 8%...
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Messagepar ancien posteur » 07 Oct 2016, 23:25

En revanche si au deuxième tour c'est Sarkozy-Le Pen je pense que je n'irai pas voter

Moi, je ne voterai pas Sarkozy....
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Messagepar krouw2 » 07 Oct 2016, 23:37

quel scoop
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Messagepar fernando » 08 Oct 2016, 09:04

krouw2 a écrit:si tu as l'occasion de revoir l'émission de France 2 jeudi...franchement le mec est dépassé, rigide.


Bah il a 70 ans quoi. C'est marrant de voir qu'en 95, il passait pour un ayatollah ultralibéral, il a mis une bonne partie de la Fransse dans la rue, et maintenant sans avoir changé d'idées c'est un modéré dans con camp. Ca en dit long sur l'évolution de l'échiquier politique.
C'est un homme du passé, comme la plupart des candidats, après ça dépendra de qui il s'entoure. Personnellement j'en attends rien de toutes façons, ni de lui ni d'aucun autre (Hollande, Montebourg, Macron, Fillon, Le Maire...), pour des raisons éthiques je ne veux pas de Sarko, épicez tout.

krouw2 a écrit:Le seul qui est crédible (sans parler du programme) c'est Fion et il fera 8%...


Fion qui nous promet une cure de tatcherisme bien brutale, de la sueur, du sang et des larmes, miam miam.
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