Elles sont où les preuves, M.Plenel?
[01T] Politix, fonctionnaire et Cie
par fernando » 08 Déc 2016, 13:22
ouch le réquisitoire
Le tribunal a suivi à la lettre les réquisitions contre l'ancien ministre
L'ancien ministre du budget a été condamné, jeudi 8 décembre, à trois ans de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité pour fraude fiscale et blanchiment. Il ne bénéficiera d’aucun aménagement de peine. Son épouse et la banque Reyl sont également condamnés.
C'est une chute dont l'homme aura du mal à se relever. L'ancien ministre (PS) du budget Jérôme Cahuzac a été reconnu coupable de fraude fiscale et de blanchiment de fraude fiscale, ce jeudi 8 décembre, et a été condamné à une peine de trois ans de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité par la XXXIIe chambre du tribunal de grande instance de Paris, présidée par Peimane Ghaleh-Marzban. Il ne bénéficiera d’aucun aménagement de peine.
Cette condamnation correspond exactement aux réquisitions faites par le parquet national financier (PNF), le 14 septembre dernier. Sévère, la procureure Eliane Houlette avait alors balayé les écrans de fumée mis en place par l'ancien ministre (le compte suisse prétendument ouvert pour le courant Rocard, invérifiable), et pointé sans détour son « refus perpétuel de l’impôt ». Ayant pourtant reçu des vertus familiales et une bonne éducation, l'ex-ministre a « abaissé tous [ses] dons pour les mettre au service du mensonge, de la tromperie et de l’appât du gain », avait-elle asséné.
« C’est le procès de la trahison, avait poursuivi Éliane Houlette, en fixant Jérôme Cahuzac de son œil bleu. Trahison de votre éducation, de vos devoirs de citoyen, de votre serment de médecin, de la confiance de vos électeurs, et surtout des institutions républicaines, en acceptant des fonctions éminentes. »
« Ce qui ne pourra pas être réparé, c'est l'atteinte à l'image et à la réputation de ce pays, qui a été la risée de l'Europe, et apparaissant comme corrompu. Dans vos fonctions vous avez porté une atteinte considérable à la France », lui reprochait encore Éliane Houlette. « Les citoyens ont besoin de croire à la grandeur de leur pays. Vous avez flétri l'honneur de ce pays. Vous avez sacrifié tous les principes, par recherche d'ambition personnelle et par appât du gain », avait-elle conclu.
« La fraude fiscale, en France, coûte de 60 à 80 milliards d'euros par an », avait rappelé Eliane Houlette. « C’est un acte antisocial par excellence. Frauder l’impôt est manquer à son devoir de citoyen, et il n’y a aucune bienveillance à attendre de notre part ».
Le législateur a prévu que les peines puissent aller jusqu'à 7 ans de prison. « La fraude fiscale et le blanchiment sont des infractions plus graves que l'abus de confiance ou le vol simple », avait poursuivi la procureure. Pas de pitié pour la délinquance en col blanc, et stop à la justice à plusieurs vitesses qui épargne souvent les élites. « Chaque jour, ce même tribunal prononce des peines de prison ferme avec mandat de dépôt pour des vols aggravés, et il y aurait d’autres exemples à la XXIIIe chambre correctionnelle [celle des comparutions immédiates – ndlr], qui prononce chaque jour des peines de prison ferme. Il est impossible de ne pas comparer », avait lancé Éliane Houlette.
« La répression doit-elle être plus douce pour la délinquance économique et financière ? La délinquance de droit commun causerait-elle un plus grand préjudice à la société ? Non », répondait la magistrate. Les affaires de fraude et de corruption, qui se finissent souvent en queue de poisson, font aussi naître des « inégalités », des « frustrations », « une idée d'impunité » qui, chez certains, « peut favoriser des comportements de rupture », soulignait-elle.
Selon les calculs du PNF, le couple Cahuzac a dissimulé un patrimoine d'au moins 3,5 millions d'euros au fisc pendant vingt ans. À savoir 600 000 euros sur le compte caché de Jérôme Cahuzac, 239 000 euros versés sur les comptes bancaires de sa mère, et 2,7 millions d'euros sur les comptes cachés de son épouse. « C'est Jérôme Cahuzac qui remplissait et signait la déclaration d'impôts chaque année », avait rappelé le vice-procureur Jean-Marc Toublanc. Et d'ailleurs, le patrimoine dissimulé est « en réalité beaucoup plus important, car nous n'avons que le solde, et il y a eu beaucoup de dépenses ».
Contre Patricia Cahuzac, qui a « surpassé » son mari dans l'importance des sommes dissimulées, versant espèces et chèques sur des comptes étrangers « sans aucun scrupule », et « au mépris du serment prononcé »(le serment d'Hippocrate), le PNF avait réclamé une peine de deux ans de prison. Réquisitions également suivie par le tribunal qui l'a condamnée à deux ans de prison ferme.
Contre la banque Reyl, qui a effectué tous les montages financiers pour Jérôme Cahuzac, et a « porté une atteinte grave à l'institution bancaire », le PNF avait requis l'amende maximale de 1,875 million d'euros, et une interdiction d'exercer sur le sol français pendant cinq ans. Là encore, le tribunal a suivi les réquisitions. Contre François Reyl, patron éponyme de la banque suisse, et présent à presque tous les stades du blanchiment, 18 mois de prison avec sursis avaient été requis. Même peine demandée contre Philippe Houman, un cadre dirigeant de la banque Reyl en poste à Dubaï.
Aujourd'hui retraité, Jérôme Cahuzac avait expliqué à la fin du procès qu'il ne pouvait plus travailler en France, toutes les entreprises qui l'avaient payé comme consultant après le scandale ayant dû s'en justifier auprès de la brigade financière. « Ma vie politique est terminée », avait-il également précisé, avec regret.
Jérôme Cahuzac pourrait remplacer un médecin manquant dans le village corse où ses parents ont une maison, avait plaidé son avocat et ami Jean-Alain Michel, le 15 septembre, en demandant une « peine juste » contre un homme qui a déjà beaucoup payé. « On manque de places en prison. Je ne voudrais pas que mes impôts servent à enfermer Jérôme Cahuzac, payer ses gardiens, l'hôtellerie et la restauration », avait lancé pour sa part Jean Veil, son autre avocat. Le tribunal en a décidé autrement en envoyant en prison l'homme qui fut ministre.
Le tribunal a suivi à la lettre les réquisitions contre l'ancien ministre
L'ancien ministre du budget a été condamné, jeudi 8 décembre, à trois ans de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité pour fraude fiscale et blanchiment. Il ne bénéficiera d’aucun aménagement de peine. Son épouse et la banque Reyl sont également condamnés.
C'est une chute dont l'homme aura du mal à se relever. L'ancien ministre (PS) du budget Jérôme Cahuzac a été reconnu coupable de fraude fiscale et de blanchiment de fraude fiscale, ce jeudi 8 décembre, et a été condamné à une peine de trois ans de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité par la XXXIIe chambre du tribunal de grande instance de Paris, présidée par Peimane Ghaleh-Marzban. Il ne bénéficiera d’aucun aménagement de peine.
Cette condamnation correspond exactement aux réquisitions faites par le parquet national financier (PNF), le 14 septembre dernier. Sévère, la procureure Eliane Houlette avait alors balayé les écrans de fumée mis en place par l'ancien ministre (le compte suisse prétendument ouvert pour le courant Rocard, invérifiable), et pointé sans détour son « refus perpétuel de l’impôt ». Ayant pourtant reçu des vertus familiales et une bonne éducation, l'ex-ministre a « abaissé tous [ses] dons pour les mettre au service du mensonge, de la tromperie et de l’appât du gain », avait-elle asséné.
« C’est le procès de la trahison, avait poursuivi Éliane Houlette, en fixant Jérôme Cahuzac de son œil bleu. Trahison de votre éducation, de vos devoirs de citoyen, de votre serment de médecin, de la confiance de vos électeurs, et surtout des institutions républicaines, en acceptant des fonctions éminentes. »
« Ce qui ne pourra pas être réparé, c'est l'atteinte à l'image et à la réputation de ce pays, qui a été la risée de l'Europe, et apparaissant comme corrompu. Dans vos fonctions vous avez porté une atteinte considérable à la France », lui reprochait encore Éliane Houlette. « Les citoyens ont besoin de croire à la grandeur de leur pays. Vous avez flétri l'honneur de ce pays. Vous avez sacrifié tous les principes, par recherche d'ambition personnelle et par appât du gain », avait-elle conclu.
« La fraude fiscale, en France, coûte de 60 à 80 milliards d'euros par an », avait rappelé Eliane Houlette. « C’est un acte antisocial par excellence. Frauder l’impôt est manquer à son devoir de citoyen, et il n’y a aucune bienveillance à attendre de notre part ».
Le législateur a prévu que les peines puissent aller jusqu'à 7 ans de prison. « La fraude fiscale et le blanchiment sont des infractions plus graves que l'abus de confiance ou le vol simple », avait poursuivi la procureure. Pas de pitié pour la délinquance en col blanc, et stop à la justice à plusieurs vitesses qui épargne souvent les élites. « Chaque jour, ce même tribunal prononce des peines de prison ferme avec mandat de dépôt pour des vols aggravés, et il y aurait d’autres exemples à la XXIIIe chambre correctionnelle [celle des comparutions immédiates – ndlr], qui prononce chaque jour des peines de prison ferme. Il est impossible de ne pas comparer », avait lancé Éliane Houlette.
« La répression doit-elle être plus douce pour la délinquance économique et financière ? La délinquance de droit commun causerait-elle un plus grand préjudice à la société ? Non », répondait la magistrate. Les affaires de fraude et de corruption, qui se finissent souvent en queue de poisson, font aussi naître des « inégalités », des « frustrations », « une idée d'impunité » qui, chez certains, « peut favoriser des comportements de rupture », soulignait-elle.
Selon les calculs du PNF, le couple Cahuzac a dissimulé un patrimoine d'au moins 3,5 millions d'euros au fisc pendant vingt ans. À savoir 600 000 euros sur le compte caché de Jérôme Cahuzac, 239 000 euros versés sur les comptes bancaires de sa mère, et 2,7 millions d'euros sur les comptes cachés de son épouse. « C'est Jérôme Cahuzac qui remplissait et signait la déclaration d'impôts chaque année », avait rappelé le vice-procureur Jean-Marc Toublanc. Et d'ailleurs, le patrimoine dissimulé est « en réalité beaucoup plus important, car nous n'avons que le solde, et il y a eu beaucoup de dépenses ».
Contre Patricia Cahuzac, qui a « surpassé » son mari dans l'importance des sommes dissimulées, versant espèces et chèques sur des comptes étrangers « sans aucun scrupule », et « au mépris du serment prononcé »(le serment d'Hippocrate), le PNF avait réclamé une peine de deux ans de prison. Réquisitions également suivie par le tribunal qui l'a condamnée à deux ans de prison ferme.
Contre la banque Reyl, qui a effectué tous les montages financiers pour Jérôme Cahuzac, et a « porté une atteinte grave à l'institution bancaire », le PNF avait requis l'amende maximale de 1,875 million d'euros, et une interdiction d'exercer sur le sol français pendant cinq ans. Là encore, le tribunal a suivi les réquisitions. Contre François Reyl, patron éponyme de la banque suisse, et présent à presque tous les stades du blanchiment, 18 mois de prison avec sursis avaient été requis. Même peine demandée contre Philippe Houman, un cadre dirigeant de la banque Reyl en poste à Dubaï.
Aujourd'hui retraité, Jérôme Cahuzac avait expliqué à la fin du procès qu'il ne pouvait plus travailler en France, toutes les entreprises qui l'avaient payé comme consultant après le scandale ayant dû s'en justifier auprès de la brigade financière. « Ma vie politique est terminée », avait-il également précisé, avec regret.
Jérôme Cahuzac pourrait remplacer un médecin manquant dans le village corse où ses parents ont une maison, avait plaidé son avocat et ami Jean-Alain Michel, le 15 septembre, en demandant une « peine juste » contre un homme qui a déjà beaucoup payé. « On manque de places en prison. Je ne voudrais pas que mes impôts servent à enfermer Jérôme Cahuzac, payer ses gardiens, l'hôtellerie et la restauration », avait lancé pour sa part Jean Veil, son autre avocat. Le tribunal en a décidé autrement en envoyant en prison l'homme qui fut ministre.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par Gohan » 08 Déc 2016, 13:34
« On manque de places en prison. Je ne voudrais pas que mes impôts servent à enfermer Jérôme Cahuzac, payer ses gardiens, l'hôtellerie et la restauration »
Sublime ligne de défense.
Sublime ligne de défense.
Il garde cependant une très bonne image auprès des supporters lillois lors de son passage au club, fervante popularité qu'il doit grâce à sa technique flamboyante et à sa classe naturelle.
par fernando » 08 Déc 2016, 23:10
lawl
Michèle Alliot-Marie à son tour candidate à l’élection présidentielle
L’ancienne ministre affirme avoir la moitié des promesses de parrainages de maires requis pour mener à bien sa candidature.
A peine dix jours après que François Fillon a été choisi pour représenter le parti Les Républicains à l’élection présidentielle, la droite compte une nouvelle candidate à l’investiture suprême. Michèle Alliot-Marie a annoncé jeudi 8 décembre dans un entretien au journal 20 Minutes qu’elle entrait dans la course à l’Elysée pour « renouer avec un esprit de conquête pour la France et pour chacun des Français ».
L’ancienne ministre affirme avoir « la moitié des promesses des 500 parrainages requis » pour mener à bien sa candidature.
« Surprise » par les choix libéraux de Fillon
Mme Alliot-Marie, qui se revendique du gaullisme, affirme qu’elle n’a « jamais nui à [s]a famille politique » et qu’« ne le [fera] jamais » même en se présentant. « Je connais François Fillon depuis très longtemps. Je suis d’accord avec lui sur les domaines régaliens inspirés du gaullisme », poursuit-elle. Mais elle se dit « surprise par ses choix libéraux, que certains qualifient d’ultralibéraux. On ne peut marginaliser le rôle de l’Etat au nom d’une théorie libérale. »
« C’est l’Etat qui permet à la France de préparer l’avenir et lancer les investissements nécessaires pour les cinq, dix, quinze, vingt prochaines années. Beaucoup font l’impasse sur le rôle essentiel de l’Etat stratège. Un Etat doit rassurer les Français pour leur permettre d’être plus libres et pour que chacun réussisse. »
Un autre candidat à la présidentielle issu des rangs des Républicains a décidé de s’affranchir aussi de la primaire de la droite : il s’agit d’Henri Guaino.
Michèle Alliot-Marie à son tour candidate à l’élection présidentielle
L’ancienne ministre affirme avoir la moitié des promesses de parrainages de maires requis pour mener à bien sa candidature.
A peine dix jours après que François Fillon a été choisi pour représenter le parti Les Républicains à l’élection présidentielle, la droite compte une nouvelle candidate à l’investiture suprême. Michèle Alliot-Marie a annoncé jeudi 8 décembre dans un entretien au journal 20 Minutes qu’elle entrait dans la course à l’Elysée pour « renouer avec un esprit de conquête pour la France et pour chacun des Français ».
L’ancienne ministre affirme avoir « la moitié des promesses des 500 parrainages requis » pour mener à bien sa candidature.
« Surprise » par les choix libéraux de Fillon
Mme Alliot-Marie, qui se revendique du gaullisme, affirme qu’elle n’a « jamais nui à [s]a famille politique » et qu’« ne le [fera] jamais » même en se présentant. « Je connais François Fillon depuis très longtemps. Je suis d’accord avec lui sur les domaines régaliens inspirés du gaullisme », poursuit-elle. Mais elle se dit « surprise par ses choix libéraux, que certains qualifient d’ultralibéraux. On ne peut marginaliser le rôle de l’Etat au nom d’une théorie libérale. »
« C’est l’Etat qui permet à la France de préparer l’avenir et lancer les investissements nécessaires pour les cinq, dix, quinze, vingt prochaines années. Beaucoup font l’impasse sur le rôle essentiel de l’Etat stratège. Un Etat doit rassurer les Français pour leur permettre d’être plus libres et pour que chacun réussisse. »
Un autre candidat à la présidentielle issu des rangs des Républicains a décidé de s’affranchir aussi de la primaire de la droite : il s’agit d’Henri Guaino.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par fernando » 11 Déc 2016, 11:29
Il est à fond dedans Macron. J'aime bien la 2ème vidéo avec la musique rajouté :
https://twitter.com/malaisetele/status/807643374622674944
https://twitter.com/malaisetele/status/807643374622674944
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par kaptn_kvern » 11 Déc 2016, 12:52
Ma femme est persuadée qu'il bandait comme un âne quand il gueule "vive la république et vive la France". Suis plutôt d'accord.
I don't always listen to Pantera...but when I do, I get fucking hostile.
par John Holmes » 11 Déc 2016, 16:33
Je commence à penser comme Bij'...
Et je m'y connais en comédia del art... euh en politique
Et je m'y connais en comédia del art... euh en politique
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
ChevalierBlanc - janvier 2021
par rodolfo » 11 Déc 2016, 21:26
bijams a écrit:Y a déjà plus de 100 000 adhérents à son parti/mouvement, il se débrouille pas trop mal le newbie.
Il a l'air sincère le gars lorsqu'il beugle.
Loul, son jeu de scène carrément forcé.
J'ai trouvé ca vraiment médiocre mais Je ne dois pas être objectif
par fernando » 11 Déc 2016, 21:52
Ca commence bien la campagne de Valls...
Pour Ségolène Royal, Emmanuel Macron « amène de l’air à la vie politique »
« Je m’impliquerai forcément dans la campagne […], de quelle façon et [pour] qui, je ne sais pas encore », a dit la ministre de l’environnement.
Pour qui va rouler la ministre de l’environnement ? Assurément pour quelqu’un, mais pas forcément parmi les candidats déclarés à la primaire de la gauche. « Je m’impliquerai forcément dans la campagne […], de quelle façon et [pour] qui, je ne sais pas encore. (…) Rien n’est fermé », a dit Ségolène Royal, dimanche 11 décembre, dans l’émission « Punchline » sur C8.
Une façon de dire qu’elle n’exclut pas de se ranger derrière l’ancien ministre Emmanuel Macron, qui a tenu, le 10 décembre, le premier grand meeting de son mouvement à Paris. « Il fait un effort sur comment penser l’avenir de la France dans un monde qui bouge », a-t-elle noté à propos de son ancien collègue de gouvernement, en qui elle voit quelqu’un qui « amène de l’air à la vie politique ».
Quant à l’ex-premier ministre Manuel Valls, qui, contrairement à M. Macron, se lance dans le cadre de la primaire de gauche, Mme Royal s’est contentée de dire qu’elle a eu avec lui des « divergences très fortes sur la vision du futur et notamment sur la place des choix environnementaux ».
Pour Ségolène Royal, Emmanuel Macron « amène de l’air à la vie politique »
« Je m’impliquerai forcément dans la campagne […], de quelle façon et [pour] qui, je ne sais pas encore », a dit la ministre de l’environnement.
Pour qui va rouler la ministre de l’environnement ? Assurément pour quelqu’un, mais pas forcément parmi les candidats déclarés à la primaire de la gauche. « Je m’impliquerai forcément dans la campagne […], de quelle façon et [pour] qui, je ne sais pas encore. (…) Rien n’est fermé », a dit Ségolène Royal, dimanche 11 décembre, dans l’émission « Punchline » sur C8.
Une façon de dire qu’elle n’exclut pas de se ranger derrière l’ancien ministre Emmanuel Macron, qui a tenu, le 10 décembre, le premier grand meeting de son mouvement à Paris. « Il fait un effort sur comment penser l’avenir de la France dans un monde qui bouge », a-t-elle noté à propos de son ancien collègue de gouvernement, en qui elle voit quelqu’un qui « amène de l’air à la vie politique ».
Quant à l’ex-premier ministre Manuel Valls, qui, contrairement à M. Macron, se lance dans le cadre de la primaire de gauche, Mme Royal s’est contentée de dire qu’elle a eu avec lui des « divergences très fortes sur la vision du futur et notamment sur la place des choix environnementaux ».
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