par une des fakes de Der » 13 Nov 2012, 18:11
Pendant ce temps-là, à l'assemblée nationale :
A l'Assemblée nationale, Valls accuse la droite d'être responsable du "retour du terrorisme"
La séance a été levée mardi 13 novembre à l'Assemblée après que Manuel Valls a accusé la droite d'être responsable du "retour au terrorisme".
La séance a été levée à l'Assemblée nationale mardi 13 novembre, après que le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, a accusé la droite d'être responsable du "retour au terrorisme" en répondant à une question d'Eric Ciotti (UMP).
Ces tensions ont eu pour point de départ un tir nourri de l'UMP au sujet des chiffres de la délinquance, montrant une forte hausse au cours du mois d'octobre. Manuel Valls, qui dénonce une "instrumentalisation" de "statistiques tronquées", a alors répondu avec fougue à M. Ciotti.
"L'ESBROUFE, C'EST VOUS, L'ÉCHEC, C'EST VOUS"
"L'esbroufe c'est vous, l'échec, c'est vous, la hausse de la délinquance, c'est vous, les suppressions de postes de policiers et de gendarmes, c'est vous, le retour du terrorisme dans ce pays, c'est vous, la division des Français, c'est vous", a-t-il lancé lors de la séance de questions au gouvernement.
Des députés UMP qui s'étaient approchés des bancs du gouvernement aux cris de "Valls démission" ont été arrêtés par les huissiers jusqu'à ce que le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, décide de lever prématurément la séance. La déclaration du ministre a provoqué la fureur de l'opposition, comme en témoigne la journaliste Hélène Bekmezian sur son compte Twitter :
Hélène Bekmezian @Bekouz
Pour Lellouche (UMP) les propos de Valls "qui a fondu les plombs" sont "graves", une "insulte pour ceux qui combattent le terrorisme"
Hélène Bekmezian @Bekouz
Jacob (UMP) : "le président doit s'interroger sur le maintient de Valls au gouvernement"
"DÉRAPAGE MAJEUR"
"Les propos de M. Valls sont intolérables. Perdre son sang-froid, avoir de tels propos injurieux, jamais sous la Ve République un ministre de l'intérieur ne s'est permis de telles accusations. C'est irresponsable. Il convient que le président de la République se pose la question du maintien de M. Valls au gouvernement", a asséné le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Christian Jacob.
Pour la députée UMP Nathalie Kociusko-Morizet, il s'agit d'un "dérapage majeur", car un ministre "n'a pas à intrumentaliser" un sujet aussi grave que le terrorisme. "Il est à l'envers de tout ce qui est la responsabilité d'un politique".
Mais le chef du groupe socialiste à l'Assemblée, Bruno Le Roux, a abondé dans le même sens que Manuel Valls en faisant référence à l'affaire Mohamed Merah, le jeune homme qui a tué sept personnes à Toulouse et Montauban en mars dernier en se réclamant d'Al-Qaida. "Quand on voit ce qui s'est passé à Toulouse avec toutes les défaillances, il y a d'ailleurs une enquête aujourd'hui, je pense que la droite n'a pas à être fière sur aucun des domaines qui touchent à la sécurité des Français", a-t-il dit.