par Dageek » 30 Sep 2024, 10:14
hmmmmm ça sent booooooooon le caca
A l’approche de l’ouverture de la session ordinaire et de la déclaration de politique de Michel Barnier, la tension semble monter d’un cran entre une partie du gouvernement et certains parlementaires du camp présidentiel, que ce soit sur les questions des hausses d’impôts ou de l’immigration.
Au lendemain de la sortie du ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, qui s’est de nouveau dit favorable à un référendum sur l’immigration dénonçant un « maquis de règle juridique », la présidente de l’Asemblée nationale s’est dite « assez inquiète », lundi matin sur France 2. « Faire évoluer les lois, oui. Mais, en revanche, il ne faut pas toucher à nos lois fondamentales », a-t-elle défendu.
Mme Braun-Pivet a également tancé le ministre de l’intérieur pour ses propos rapportés par Le Journal du dimanche, où il revient notamment sur le meurtre de la jeune étudiante Philippine. L’ancien président du groupe LR au Sénat y estime notamment que l’Etat de droit « n’est pas intangible, ni sacré ». « C’est un ensemble de règles, une hiérarchie de normes, un contrôle juridictionnel une séparation des pouvoirs. Mais la source de l’Etat de droit, c’est la souveraineté, c’est le peuple souverain », a-t-il développé. Une conception de l’Etat de droit dénoncée par Mme Braun-Pivet. Pour la présidente de l’Assemblée nationale, « l’Etat de droit, c’est ce qui protège nos citoyens, c’est l’égalité de tous devant la loi, c’est la hiérarchie des normes ». « Lorsque la situation est tendue, il ne faut surtout pas remettre en question l’Etat de droit, c’est ce qui protège notre démocratie », a-t-elle ajouté.
Sur la question des impôts, et d’une éventuelle annonce de hausse par le premier ministre, Michel Barnier, Yaël Braun-Pivet va à rebours de la position affichée dimanche par Gérald Darmanin et une partie du camp présidentiel, se montrant favorable à une éventuelle augmentation des contributions pour les plus aisés. « J’ai toujours dit que je n’étais pas opposée à travailler sur les recettes à partir du moment où les Français ont la perception d’un effort partagé », a-t-elle plaidé.