C'est juste du bon sens.
Fin bon. (200M€/an ils disaient à la radio ce midi)
[01T] Politix, fonctionnaire et Cie
par fernando » 11 Juil 2017, 21:34
1ère intervention de notre député rouquemoute à l'assemblée, il n'est pas là pour faire de la figuration, contrairement aux députés zombies de Macron.
Ca fait plaisir de voir un type jeune (et employé) à l'assemblée. Ca change des vieux blancs multi-cumulards. Intervention solide et censée en tous cas, il a l'air de faire son job de député.
Ca fait plaisir de voir un type jeune (et employé) à l'assemblée. Ca change des vieux blancs multi-cumulards. Intervention solide et censée en tous cas, il a l'air de faire son job de député.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par rodolfo » 11 Juil 2017, 22:31
krouw2 a écrit:t'as bien réussi à te palucher sur un discours de Fillon , fais un effort
Non, non, pas plus de 10 minutes pour comprendre que l'on partage les mêmes valeurs, de droite.
Enfin de Macron quoi.
Après c'est plus possible intellectuellement.
par laurentlille1 » 11 Juil 2017, 22:47
On dirait un élève de seconde qui présente un exposé devant sa classe.
par fernando » 12 Juil 2017, 09:17
laurentlille1 a écrit:On dirait un élève de seconde qui présente un exposé devant sa classe.
T'exagères. Faire un discours d'une 1/2h, pour une première prise de parole à l'assemblée nationale, avec tout ce que ça peut avoir d'intimidant, je trouve qu'il s'en sort très bien pour un novice de 26 ans.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par John Holmes » 12 Juil 2017, 10:12
Il a un côté Feyd-Rautha...
... le Mélenchon ne peut être que son Baron Harkonen
... le Mélenchon ne peut être que son Baron Harkonen
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
ChevalierBlanc - janvier 2021
par krouw2 » 12 Juil 2017, 12:12
De toute façon quand des pays ont encore sept à huit enfants par femme, vous pouvez décider d'y dépenser des milliards d'euros, vous ne stabiliserez rien.
bon visiblement la stratégie des exposés de classe semble porteuse, mais lol quand même les Franssais, un mois et ça grogne déjà
Sondages. Selon une étude Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, le président connaît un coup de mou dans les sondages.
10 points de moins en deux mois. C'est le terrible constat du baromètre Ifop-Fiducial pour Paris match et Sud Radio concernant Emmanuel Macron. Arrivé à l’Élysée avec une cote de popularité record - 66 % des Français approuvaient son action - le président de la République enchaîne pour l'instant les déconvenues. Après avoir perdu six points en juin, il dévisse de nouveau ce mois-ci, perdant quatre points de plus. A 56 %, il se trouve au même niveau que François Hollande deux mois après sa victoire en 2012.
Près d'un Français sur deux pense qu'il n'est pas proche de leurs préoccupations
Bien sûr, il n'y a pas encore le feu à l’Élysée. Mais force est de constater que les Français semblent de plus en plus se méfier d'Emmanuel Macron : ils ne sont plus que 54 % à estimer qu'il est proche des préoccupations des Français, soit huit points de moins qu'il y a un mois. Même Édouard Philippe convainc de moins en moins : s'ils sont encore 60 % à approuver son action, la part de ceux qui le croient capable de réformer le pays s'effrite : 56 %, soit sept points de moins.
La critique du pouvoir en place bénéficie largement à l'opposition, et tout particulièrement à la France insoumise. Le parti de Jean-Luc Mélenchon, extrêmement offensif depuis son entrée à l'Assemblée nationale, est considéré par 40 % des personnes interrogées comme la première force d'opposition (+6 points), loin devant Les Républicains (26 %, -4 points) et le Front national (21 %, -7 points).
bon visiblement la stratégie des exposés de classe semble porteuse, mais lol quand même les Franssais, un mois et ça grogne déjà
Sondages. Selon une étude Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, le président connaît un coup de mou dans les sondages.
10 points de moins en deux mois. C'est le terrible constat du baromètre Ifop-Fiducial pour Paris match et Sud Radio concernant Emmanuel Macron. Arrivé à l’Élysée avec une cote de popularité record - 66 % des Français approuvaient son action - le président de la République enchaîne pour l'instant les déconvenues. Après avoir perdu six points en juin, il dévisse de nouveau ce mois-ci, perdant quatre points de plus. A 56 %, il se trouve au même niveau que François Hollande deux mois après sa victoire en 2012.
Près d'un Français sur deux pense qu'il n'est pas proche de leurs préoccupations
Bien sûr, il n'y a pas encore le feu à l’Élysée. Mais force est de constater que les Français semblent de plus en plus se méfier d'Emmanuel Macron : ils ne sont plus que 54 % à estimer qu'il est proche des préoccupations des Français, soit huit points de moins qu'il y a un mois. Même Édouard Philippe convainc de moins en moins : s'ils sont encore 60 % à approuver son action, la part de ceux qui le croient capable de réformer le pays s'effrite : 56 %, soit sept points de moins.
La critique du pouvoir en place bénéficie largement à l'opposition, et tout particulièrement à la France insoumise. Le parti de Jean-Luc Mélenchon, extrêmement offensif depuis son entrée à l'Assemblée nationale, est considéré par 40 % des personnes interrogées comme la première force d'opposition (+6 points), loin devant Les Républicains (26 %, -4 points) et le Front national (21 %, -7 points).
Hollande 2027
par ancien posteur » 12 Juil 2017, 13:13
krouw2 a écrit:mais lol quand même les Franssais, un mois et ça grogne déjà....Sondages. Selon une étude Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, le président connaît un coup de mou dans les sondages.
Je suis assez déçu par Macron. Je le trouve trop implique. Sa séquence avec le discours de confiance est bizarre. Il s'affiche ostensiblement durant le discours de son premier ministre puis reprends les choses en main face aux réactions négatives. Il se Hollandise.
- ancien posteur
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par rodolfo » 12 Juil 2017, 13:57
Ce qui a de bien avec Macron, c'est qu'il pourrait dire n'importe quelle connerie que tout le monde s'en fouterait toujours.
Du coup, on est un peu plus focalisé sur les mesures et moins de blabla.
Pour l'Afrique, il a entièrement raison au passage.
Du coup, on est un peu plus focalisé sur les mesures et moins de blabla.
Pour l'Afrique, il a entièrement raison au passage.
par Baratte » 12 Juil 2017, 14:35
Bah , en même temps , un français sur deux qui estime qu'il n'est pas proche de leurs préoccupations n'est guère surprenant .
Beaucoup de ses électeurs se rendent compte qu'ils vont prendre 1.7% de CSG en plus , mais que dans le même temps la baisse des charges est reportée , que la suppression de la taxe d'habitation c'est pas pour tout de suite non plus , mais que par contre ses riches amis ( ou bienfaiteurs , c'est selon ) peuvent être satisfaits avec la suppression confirmée de l'ISF ...
Moralité : Ce seront encore et toujours les mêmes qui vont payer .
Ceci étant , les râleurs n'avaient qu'à aller voter ou réfléchir avant .
Beaucoup de ses électeurs se rendent compte qu'ils vont prendre 1.7% de CSG en plus , mais que dans le même temps la baisse des charges est reportée , que la suppression de la taxe d'habitation c'est pas pour tout de suite non plus , mais que par contre ses riches amis ( ou bienfaiteurs , c'est selon ) peuvent être satisfaits avec la suppression confirmée de l'ISF ...
Moralité : Ce seront encore et toujours les mêmes qui vont payer .
Ceci étant , les râleurs n'avaient qu'à aller voter ou réfléchir avant .
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
par fernando » 12 Juil 2017, 14:47
Le Sénat, what else?
Le Sénat ne veut pas interdire les emplois familiaux chez les collaborateurs parlementaires
Le Sénat s’est prononcé dans la nuit de mardi 11 à mercredi 12 juillet contre une mesure phare du projet de loi de moralisation de la vie politique : l’interdiction des emplois familiaux pour les parlementaires.
Le gouvernement aura la possibilité de réintroduire cette disposition, conséquence de l’affaire Fillon, qui avait marqué la campagne présidentielle, lors de la lecture du texte à l’Assemblée nationale.
« Bonnes intentions »
Contre l’avis du gouvernement et de la commission des lois, les sénateurs ont adopté un amendement de retrait de Jacques-Yves Collombat (RDSE, à majorité PRG) qui estime que « cette disposition n’offre pas une solution satisfaisante à l’objectif du texte, qui vise à rétablir la confiance des citoyens dans l’action publique ». « La priorité est plutôt de s’assurer que les moyens alloués aux parlementaires pour rémunérer leurs collaborateurs soient utilisés à rémunérer des personnes qui assistent effectivement les parlementaires dans leurs fonctions, plutôt que d’introduire des dispositions discriminantes dont les effets sur l’amélioration du travail législatif sont hypothétiques », a-t-il ajouté.
« Alors que ce texte part d’une bonne intention, je ne le voterai pas : l’enfer est pavé de bonnes intentions, a déclaré Catherine Tasca (PS), élue des Yvelines. Nous critiquons depuis des années la tentation de légiférer d’après des faits divers. Là nous avons un texte tiré de l’affaire des emplois de la famille Fillon. Plus que d’emplois familiaux, il s’agit d’emplois fictifs et hors normes. Il suffirait plutôt d’encadrer les emplois familiaux comme le fait le Sénat. »
« Ne pas abattre le troupeau »
« Ce n’est pas le fait d’employer des membres de sa famille qui est blâmable, c’est de le faire de manière fictive », a renchéri Maurice Antiste (PS). « Au lieu d’abattre le troupeau à cause de quelques brebis galeuses, instituons un véritable contrôle », a lancé Hervé Maurey (UC), qualifiant la disposition gouvernementale d’« excessive » et « discriminatoire ».
Auparavant, les sénateurs avaient adopté à l’unanimité, et contre l’avis de la ministre, un amendement de la commission des lois précisant le cadre juridique d’emploi des collaborateurs parlementaires et prévoyant la mise en œuvre d’un dialogue entre collaborateurs et parlementaires. « De nombreux collègues ont déposé des amendements sur la définition légale du rôle des collaborateurs » tandis que ces derniers « ont regretté, à juste titre, que le projet de loi n’évoque leurs fonctions qu’à l’occasion de l’interdiction des emplois parlementaires », a souligné le président de la commission Philippe Bas (LR) en défendant l’amendement.
Les sénateurs ont également modifié l’intitulé du titre du projet de loi prévoyant ces mesures, « dispositions relatives à l’interdiction de l’emploi de membres de la famille des élus et des membres du gouvernement », en « dispositions relatives aux emplois de collaborateur parlementaire à l’Assemblée et au Sénat, de collaborateur de ministre et de collaborateur d’élu local ».
Le Sénat ne veut pas interdire les emplois familiaux chez les collaborateurs parlementaires
Le Sénat s’est prononcé dans la nuit de mardi 11 à mercredi 12 juillet contre une mesure phare du projet de loi de moralisation de la vie politique : l’interdiction des emplois familiaux pour les parlementaires.
Le gouvernement aura la possibilité de réintroduire cette disposition, conséquence de l’affaire Fillon, qui avait marqué la campagne présidentielle, lors de la lecture du texte à l’Assemblée nationale.
« Bonnes intentions »
Contre l’avis du gouvernement et de la commission des lois, les sénateurs ont adopté un amendement de retrait de Jacques-Yves Collombat (RDSE, à majorité PRG) qui estime que « cette disposition n’offre pas une solution satisfaisante à l’objectif du texte, qui vise à rétablir la confiance des citoyens dans l’action publique ». « La priorité est plutôt de s’assurer que les moyens alloués aux parlementaires pour rémunérer leurs collaborateurs soient utilisés à rémunérer des personnes qui assistent effectivement les parlementaires dans leurs fonctions, plutôt que d’introduire des dispositions discriminantes dont les effets sur l’amélioration du travail législatif sont hypothétiques », a-t-il ajouté.
« Alors que ce texte part d’une bonne intention, je ne le voterai pas : l’enfer est pavé de bonnes intentions, a déclaré Catherine Tasca (PS), élue des Yvelines. Nous critiquons depuis des années la tentation de légiférer d’après des faits divers. Là nous avons un texte tiré de l’affaire des emplois de la famille Fillon. Plus que d’emplois familiaux, il s’agit d’emplois fictifs et hors normes. Il suffirait plutôt d’encadrer les emplois familiaux comme le fait le Sénat. »
« Ne pas abattre le troupeau »
« Ce n’est pas le fait d’employer des membres de sa famille qui est blâmable, c’est de le faire de manière fictive », a renchéri Maurice Antiste (PS). « Au lieu d’abattre le troupeau à cause de quelques brebis galeuses, instituons un véritable contrôle », a lancé Hervé Maurey (UC), qualifiant la disposition gouvernementale d’« excessive » et « discriminatoire ».
Auparavant, les sénateurs avaient adopté à l’unanimité, et contre l’avis de la ministre, un amendement de la commission des lois précisant le cadre juridique d’emploi des collaborateurs parlementaires et prévoyant la mise en œuvre d’un dialogue entre collaborateurs et parlementaires. « De nombreux collègues ont déposé des amendements sur la définition légale du rôle des collaborateurs » tandis que ces derniers « ont regretté, à juste titre, que le projet de loi n’évoque leurs fonctions qu’à l’occasion de l’interdiction des emplois parlementaires », a souligné le président de la commission Philippe Bas (LR) en défendant l’amendement.
Les sénateurs ont également modifié l’intitulé du titre du projet de loi prévoyant ces mesures, « dispositions relatives à l’interdiction de l’emploi de membres de la famille des élus et des membres du gouvernement », en « dispositions relatives aux emplois de collaborateur parlementaire à l’Assemblée et au Sénat, de collaborateur de ministre et de collaborateur d’élu local ».
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par krouw2 » 12 Juil 2017, 16:07
Baratte a écrit:Bah , en même temps , un français sur deux qui estime qu'il n'est pas proche de leurs préoccupations n'est guère surprenant .
Beaucoup de ses électeurs se rendent compte qu'ils vont prendre 1.7% de CSG en plus , mais que dans le même temps la baisse des charges est reportée , que la suppression de la taxe d'habitation c'est pas pour tout de suite non plus , mais que par contre ses riches amis ( ou bienfaiteurs , c'est selon ) peuvent être satisfaits avec la suppression confirmée de l'ISF ...
Moralité : Ce seront encore et toujours les mêmes qui vont payer .
Ceci étant , les râleurs n'avaient qu'à aller voter ou réfléchir avant .
lol tu trouveras toujours quelqu'un pour te dire qu'aucun candidat ne correspondait à sa pensée profonde..du coup il est pas allé voter..bah oué on en a pas parlé beaucoup de cette élection.
Je crois que le coup du déficit caché en a bien calmé plus d'un, le même coup de Hollande en 2012 avec Ayrault et 2 ans de hausses d'impôt. Macron l'a compris et a repris la main sur la suppression de la TH.
Ah oui les retraités râlent, pour un fois qu'ils passent pas entre les gouttes, ils ont préféré voter CSG que sortie de l'euro, tout en oubliant que les plus "pauvres" d'entre eux bénéficieront de l'augmentation du minimum vieillesse et de la suppression de la TH. J'ai eu cette discussion avec un vioc sur ce sujet, 70 ans, qui a évolué à l'ancienneté , 2 boulots dans sa vie , passé cadre au bout de 30 ans..pré-retraité à 59 ans... Il n'a que 1600 euros net de retraite mais oublie de préciser qu'il est proprio de sa belle propriété et de son pied à terre en Normandie. J'ai failli le plaindre jusqu'à ce qu'il me dise qu' à notre époque les magasins devraient être ouvert tous les dimanches, lui qui n'a jamais bossé au delà de 16h un vendredi. Aucun de ses gosses (+de 35 ans) n'est proprio, ni dans une situation professionnelle confortable. Mais Il n'a pas voté "Fillon" car il n'est pas honnête et on a une morale dans la famille !!
tiendez faisez vous plaisir:
http://www.francetvinfo.fr/economie/imp ... 79507.html
Hollande 2027
par Baratte » 12 Juil 2017, 16:17
Euh , le coup du déficit caché ... encore une belle escroquerie du puceau gérontophile . Qui était ministre des finances en 2016 ?
Quant aux retraités qui gagneront peut-être quelque chose ce sont ceux en-dessous de 1200 balles , les autres se font fister comme tout un chacun .
Et j'éviterais le sujet du canal Seine-Nord abandonné parce que ça dessert les intérêts de ce port de merde qu'est Le Havre dont l'ancien maire est le premier cardinal ...
Quant aux retraités qui gagneront peut-être quelque chose ce sont ceux en-dessous de 1200 balles , les autres se font fister comme tout un chacun .
Et j'éviterais le sujet du canal Seine-Nord abandonné parce que ça dessert les intérêts de ce port de merde qu'est Le Havre dont l'ancien maire est le premier cardinal ...
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
par ursulet » 12 Juil 2017, 17:02
fernando a écrit:Le Sénat, what else?
Le Sénat ne veut pas interdire les emplois familiaux chez les collaborateurs parlementaires
Le Sénat s’est prononcé dans la nuit de mardi 11 à mercredi 12 juillet contre une mesure phare du projet de loi de moralisation de la vie politique : l’interdiction des emplois familiaux pour les parlementaires.
Le gouvernement aura la possibilité de réintroduire cette disposition, conséquence de l’affaire Fillon, qui avait marqué la campagne présidentielle, lors de la lecture du texte à l’Assemblée nationale.
« Bonnes intentions »
Contre l’avis du gouvernement et de la commission des lois, les sénateurs ont adopté un amendement de retrait de Jacques-Yves Collombat (RDSE, à majorité PRG) qui estime que « cette disposition n’offre pas une solution satisfaisante à l’objectif du texte, qui vise à rétablir la confiance des citoyens dans l’action publique ». « La priorité est plutôt de s’assurer que les moyens alloués aux parlementaires pour rémunérer leurs collaborateurs soient utilisés à rémunérer des personnes qui assistent effectivement les parlementaires dans leurs fonctions, plutôt que d’introduire des dispositions discriminantes dont les effets sur l’amélioration du travail législatif sont hypothétiques », a-t-il ajouté.
« Alors que ce texte part d’une bonne intention, je ne le voterai pas : l’enfer est pavé de bonnes intentions, a déclaré Catherine Tasca (PS), élue des Yvelines. Nous critiquons depuis des années la tentation de légiférer d’après des faits divers. Là nous avons un texte tiré de l’affaire des emplois de la famille Fillon. Plus que d’emplois familiaux, il s’agit d’emplois fictifs et hors normes. Il suffirait plutôt d’encadrer les emplois familiaux comme le fait le Sénat. »
« Ne pas abattre le troupeau »
« Ce n’est pas le fait d’employer des membres de sa famille qui est blâmable, c’est de le faire de manière fictive », a renchéri Maurice Antiste (PS). « Au lieu d’abattre le troupeau à cause de quelques brebis galeuses, instituons un véritable contrôle », a lancé Hervé Maurey (UC), qualifiant la disposition gouvernementale d’« excessive » et « discriminatoire ».
Auparavant, les sénateurs avaient adopté à l’unanimité, et contre l’avis de la ministre, un amendement de la commission des lois précisant le cadre juridique d’emploi des collaborateurs parlementaires et prévoyant la mise en œuvre d’un dialogue entre collaborateurs et parlementaires. « De nombreux collègues ont déposé des amendements sur la définition légale du rôle des collaborateurs » tandis que ces derniers « ont regretté, à juste titre, que le projet de loi n’évoque leurs fonctions qu’à l’occasion de l’interdiction des emplois parlementaires », a souligné le président de la commission Philippe Bas (LR) en défendant l’amendement.
Les sénateurs ont également modifié l’intitulé du titre du projet de loi prévoyant ces mesures, « dispositions relatives à l’interdiction de l’emploi de membres de la famille des élus et des membres du gouvernement », en « dispositions relatives aux emplois de collaborateur parlementaire à l’Assemblée et au Sénat, de collaborateur de ministre et de collaborateur d’élu local ».
la famille et les emplois fictifs avant tout.
Toi qui entre au grand Stade, abandonne tout espoir...
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