[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar Dageek » 22 Août 2016, 17:09

Sarkozy est plus proche du mec qui passait son temps à faire le larbin du grand costaud
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Messagepar fernando » 22 Août 2016, 17:10

Baratte a écrit:Il a pas fait un chapitre " Le défi de la justice " ?


Incroyap' comême. Dans la plupart des pays civilisés, un gars cité dans 11 (onze) procédures judiciaires ne pourrait même pas imaginer se représenter.

Ici tous les journalistes lui servent la soupe tranquillement.
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Messagepar Baratte » 22 Août 2016, 17:18

Dageek a écrit:Sarkozy est plus proche du mec qui passait son temps à faire le larbin du grand costaud

+1 . Celui-là j'aimais bien pisser dans son sac ou arracher ses pages de cahier pendant qu'il était au tableau .
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Messagepar rodolfo » 22 Août 2016, 22:11

Alice Cooper candidat à la présidentielle américaine .

En même temps, Hollande a bien été élu et Martine Aubry est maire de Lille...
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Messagepar fernando » 22 Août 2016, 22:19

Alice Cooper a été maire d'une ville (il l'est ptet toujours?).
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Messagepar Baratte » 23 Août 2016, 08:20

fernando a écrit:Alice Cooper a été maire d'une ville (il l'est ptet toujours?).

Tu dois confondre avec Yves Duteil !
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Messagepar Baratte » 23 Août 2016, 08:21

rodolfo a écrit:Alice Cooper candidat à la présidentielle américaine .

En même temps, Hollande a bien été élu et Martine Aubry est maire de Lille...

Alles ... on fait un concours ?
En même temps , Sarko a bien été élu et Darmanin est maire de trou de coin ...
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Messagepar Giallo » 23 Août 2016, 08:55

Jello Biafra aussi avait tenté d'être élu maire de San Francisco puis candidat à la présidentielle
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar fernando » 23 Août 2016, 09:05

Baratte a écrit:
fernando a écrit:Alice Cooper a été maire d'une ville (il l'est ptet toujours?).

Tu dois confondre avec Yves Duteil !


Au temps pour moi, je les confonds souvent.
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Messagepar fernando » 23 Août 2016, 09:12

Baratte a écrit:
rodolfo a écrit:Alice Cooper candidat à la présidentielle américaine .

En même temps, Hollande a bien été élu et Martine Aubry est maire de Lille...

Alles ... on fait un concours ?
En même temps , Sarko a bien été élu et Darmanin est maire de trou de coin ...


Nan mais tu comprends pas Baratte. Quelqu'un de gauche qui gagne une élection, c'est forcément sur un malentendu voire par effraction, et c'est par nature illégitime.
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Messagepar rodolfo » 23 Août 2016, 09:34

Sans la crucifixion médiatique de Sarkozy, Hollande ne passait pas.

Quant à Aubry parachutée de Paris à Lille, si elle passe aussi facilement c'est sans doute que la droite a déserté et qu'elle a annexé autocratiquement Lomme et Hellemmes à la mairie de Lille.

Elle aurait aussi pu bien annexé Marcq-en-Baroeul ou Bondues, mais le courage politique de cette femme a fait que......
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Messagepar fernando » 23 Août 2016, 09:39

rodolfo a écrit:Quant à Aubry parachutée de Paris à Lille, si elle passe aussi facilement c'est sans doute que la droite a déserté


C'était Lecerf en 2014. Pas n'importe qui mais pas un poids lourd non plus. Daubresse n'a jamais voulu y aller.
En tous cas le PS recule à chaque municipale, et ils pourraient bien finir par perdre Lille en continuant sur cette lancée.
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Messagepar Dageek » 23 Août 2016, 09:41

Sarkozy a eu les médias a sa botte comme quasiment personne avant lui.
Ils lui sucaient les orteils depuis son passage à l Interieur jusqu à la moitié de son mandat. Après c est la presse de gauche quins est acharnée
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Messagepar fernando » 23 Août 2016, 09:43

Une bonne partie des médias est toujours fascinée par Sakozy. Il a le même programme qu'il y a 10 ans, des tas de casseroles au cul, et les journalistes lui servent la soupe pour qu'il présente son plan pour sauver la patrie, sans jamais le questionner sur son bilan et ses multiples citations judiciaires. Consternant.

On dirait du Berlusconi.
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Messagepar Baratte » 23 Août 2016, 09:44

fernando a écrit:
Baratte a écrit:
fernando a écrit:Alice Cooper a été maire d'une ville (il l'est ptet toujours?).

Tu dois confondre avec Yves Duteil !


Au temps pour moi, je les confonds souvent.

C'est passke dans le temps ils avaient le même coiffeur .
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Messagepar Baratte » 23 Août 2016, 09:48

rodolfo a écrit:Sans la crucifixion médiatique de Sarkozy, Hollande ne passait pas.

Quant à Aubry parachutée de Paris à Lille, si elle passe aussi facilement c'est sans doute que la droite a déserté et qu'elle a annexé autocratiquement Lomme et Hellemmes à la mairie de Lille.

Elle aurait aussi pu bien annexé Marcq-en-Baroeul ou Bondues, mais le courage politique de cette femme a fait que......

Comme tu y vas ! Crucifixion médiatique de Sarko par les medias ... il a fourni lui même le bois et le verni pour la croix ainsi les clous pour mieux se poser en victime ensuite , alors qu'en fait son bilan était tellement catastrophique qu'il savait que , de toute manière , avec ou sans medias , il se serait fait botter le cul !
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Messagepar rodolfo » 23 Août 2016, 09:58

Baratte a écrit:
rodolfo a écrit:Sans la crucifixion médiatique de Sarkozy, Hollande ne passait pas.

Quant à Aubry parachutée de Paris à Lille, si elle passe aussi facilement c'est sans doute que la droite a déserté et qu'elle a annexé autocratiquement Lomme et Hellemmes à la mairie de Lille.

Elle aurait aussi pu bien annexé Marcq-en-Baroeul ou Bondues, mais le courage politique de cette femme a fait que......

Comme tu y vas ! Crucifixion médiatique de Sarko par les medias ... il a fourni lui même le bois et le verni pour la croix ainsi les clous pour mieux se poser en victime ensuite , alors qu'en fait son bilan était tellement catastrophique qu'il savait que , de toute manière , avec ou sans medias , il se serait fait botter le cul !


Quand tu vois l'écart au final, permets moi d'avoir des doutes. Après, il a effectivement donné le baton pour se faire battre mais à ce point là, c'était quand même un peu too much.

Au final, pas mal de type comme moi ne sont pas allés voter au second tour et François est passé dans un mouchoir de poche. Ca fera la bite à Sarko, certes, mais au final, c'est la Fransse et les gens qui bossent (ou bossaient) qui trinquent....
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Messagepar fernando » 23 Août 2016, 10:27

Deux fois mis en examen, l'ex-chef de l'Etat est visé par d'autres enquêtes



Candidat déclaré à la primaire de droite, Nicolas Sarkozy est mis en examen dans deux affaires politico-judiciaires sérieuses. Il est encore visé par d’autres enquêtes en cours. Un cas unique qui pose question.


«Ce livre est un point de départ», annonce-t-il sur son compte Facebook 3. Pour donner un peu de sel à une candidature connue de fait depuis des mois, Nicolas Sarkozy n'a donc pas choisi un communiqué ou un JT de 20h mais un livre-programme, Tout pour la France. Il sera publié mercredi chez Plon mais est déjà abondamment cité sur les réseaux sociaux. Le livre se décline en cinq chapitres, qui donne le ton de ce que sera la campagne de l'ex-chef d'Etat: « Le défi de la vérité », « Le défi de l’identité », « Le défi de la compétitivité » « Le défi de l’autorité », « Le défi de la liberté ».

Lundi 22 août, Sarkozy a annoncé qu'il quittait la présidence de LR (Les Républicains) -celle-ci devrait revenir à Laurent Wauquiez. Jeudi, il tiendra son premier meeting de campagne. «Il devrait pas être en prison, lui?», lance un commentaire sur son site Facebook. Candidat déclaré à la primaire de droite, faute de pouvoir sauter directement à la case élection présidentielle, Nicolas Sarkozy se présentera aux suffrages des citoyens en étant lesté de quelques casseroles judiciaires de taille respectable.

Il est en effet le seul candidat à la candidature qui est mis en examen dans deux affaires politico-judiciaires. D’autres enquêtes le concernant suivent par ailleurs leur cours, et il est permis de se demander si tous ses soucis judiciaires n’entrent pas en ligne de compte dans la décision de Sarkozy de revenir en politique après l’avoir quittée.

L’ancien président de la République est mis en examen pour « corruption », « trafic d’influence » et « recel de violation du secret professionnel » depuis le 1er juillet 2014 dans l’affaire Paul Bismuth. Il est fortement soupçonné d’avoir corrompu le haut magistrat Gilbert Azibert pour que celui-ci intervienne dans une autre affaire (la restitution de ses agendas présidentiels, saisis dans l’affaire Bettencourt et qui risquaient alors d’être versés au dossier Christine Lagarde). Le pot aux roses avait été révélé lors d’écoutes téléphoniques judiciaires effectuées dans un autre dossier.

Selon des sources proches du dossier, Nicolas Sarkozy et son avocat et ami Thierry Herzog ont été réentendus récemment dans cette affaire plus qu’embarrassante, après que leurs auditions ont été annulées pour un motif procédural en mai dernier. L’ensemble de la procédure avait auparavant été validé par la cour d’appel de Paris, puis par la Cour de cassation.

Sauf nouveaux actes d’enquête ou confrontations entre les trois mis en examen (Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert), les juges d’instruction Patricia Simon et Claire Thépaut pourraient prochainement signifier à nouveau la fin de leurs investigations 3 – ce qu’elles avaient déjà fait une première fois en début d’année. Les avocats auront alors un délai de trois mois pour formuler de nouvelles observations, avant que le Parquet national financier (PNF) ne rende son réquisitoire. À terme, Nicolas Sarkozy risque sérieusement un renvoi devant le tribunal correctionnel. Mais un éventuel procès ne pourrait matériellement pas avoir lieu avant la présidentielle de 2017.


L’autre chape judiciaire qui pèse sur « Sarkozy 2017 », c’est « Sarkozy 2012 », qui lui vaut depuis février une mise en examen pour « financement illégal de campagne électorale » dans l'affaire Bygmalion. Depuis, ses lieutenants retiennent surtout que Nicolas Sarkozy a échappé à toute mise en examen pour « faux » ou « escroquerie », l’instruction n’ayant pas démontré qu’il aurait donné l’ordre de bidonner son compte de campagne, ni même qu’il aurait été informé du système de fausse facturation mis en place entre Bygmalion et l’UMP pour dissimuler l’explosion de ses frais de meeting. Cherchant à relativiser le « financement illégal », ils matraquent qu’il s’agirait d’une infraction « informelle », sinon « automatique », liée au seul fait que le plafond de dépenses a été enfoncé.

Mais selon le juge Serge Tournaire qui l’a mis en examen, Nicolas Sarkozy ne pouvait ignorer le dérapage de ses dépenses. Contre l’ex-candidat, il retient deux alertes rouges adressées par ses experts-comptables, ainsi qu’un mail du directeur général de l’UMP rapportant, en mars 2012, le « souhait du Président de tenir une réunion publique chaque jour », soit d’accélérer la campagne.


Jugé dans quel délai?

Nicolas Sarkozy sera-t-il jugé un jour pour ce « financement illégal », puni d’un an d’emprisonnement et 3 750 euros d’amende ? Surtout, dans quel délai ? Les juges d’instruction ayant signifié la fin de leurs investigations au début du mois de juin, le parquet de Paris devra rendre d’ici au début du mois de septembre (soit un délai de trois mois) ses propres réquisitions, demandant ou non le renvoi de Nicolas Sarkozy devant un tribunal correctionnel. Les avocats de l’ancien chef d’État, comme des treize autres mis en examen, disposeront encore d'un mois pour faire des observations.

Les juges d’instruction seront alors libres de suivre ou non les réquisitions du parquet. Eux seuls sont chargés de rédiger l’ordonnance finale, décidant d’accorder un non-lieu ou d’expédier au tribunal. Serge Tournaire ayant mis l’ancien président en examen, on voit mal qu’il renonce à un procès. Mais une incertitude pèse sur la position qu’adoptera Renaud Van Ruymbeke, le second juge ayant instruit le dossier depuis 2014 (un troisième, Roger Le Loire, en est dessaisi depuis qu’il a fait état de ses ambitions politiques auprès de sa hiérarchie).

En février dernier, en effet, Renaud Van Ruymbeke avait fait part en coulisse de son désaccord avec la mise en examen de Nicolas Sarkozy, signée du seul Serge Tournaire. Si Renaud Van Ruymbeke devait se désolidariser de son confrère, celui-ci pourrait tout de même parapher une ordonnance de renvoi pour « financement illégal » de sa seule main, pour la raison qu’il est le premier juge saisi. Possiblement avant la fin 2017 si des avocats soucieux (entre autres) de gagner du temps n’ont pas obtenu de nouveaux actes d’enquête.

Dans le volet financier de l’affaire Karachi, les juges d’instruction ont transmis voici deux ans à la Cour de justice de la République (CJR) les cas des ministres de l’époque : ils ont estimé que Nicolas Sarkozy (ministre du budget à l'époque des faits) était susceptible d’être placé sous le statut de témoin assisté, Édouard Balladur et François Léotard sous celui de mis en examen. Mais connaissant l’extrême prudence de la CJR, qui étudie toujours ce dossier, il semble peu probable que les charges pesant contre Nicolas Sarkozy soient revues à la hausse.

D’autres affaires suivent par ailleurs leur cours judiciaire, dans lesquelles Nicolas Sarkozy est cité sans que l’on sache à coup sûr s’il pourrait ou non être inquiété. Il en va ainsi de l’affaire du possible financement par la Libye de Kadhafi de sa campagne présidentielle de 2007. Une instruction longue, dont on ne peut deviner l'issue.

Autre dossier épineux, l’affaire des ventes d’hélicoptères et des possibles rétrocommissions au Kazakhstan (en 2011) a valu une mise en examen à plusieurs proches de Nicolas Sarkozy (Aymeri de Montesquiou et Jean-François Étienne des Rosaies), et suit actuellement son cours. Dans cette affaire, l'ex-chef de l'État est notamment soupçonné d’être intervenu en faveur d’un oligarque kazakh auprès des autorités belges, mais il pourrait bénéficier de l’immunité présidentielle.

Cette même immunité présidentielle lui est également garantie dans le dossier des sondages coûteux commandés par l'Élysée pendant son quinquennat, où plusieurs de ses proches sont mis en examen. Il en va de même dans l’affaire de l’arbitrage frauduleux rendu en faveur de Bernard Tapie (en 2008), dans laquelle Christine Lagarde est renvoyée devant la CJR et plusieurs personnalités (dont Stéphane Richard) sont mises en examen dans le volet non ministériel du dossier.

D’autres affaires sensibles sont, en revanche, définitivement terminées en ce qui concerne la situation personnelle de Nicolas Sarkozy. Il a ainsi obtenu (en octobre 2013) un non-lieu aigre-doux de la part des juges d’instruction dans l’affaire Bettencourt, où il avait été mis en examen pour abus de faiblesse.

L’ancien président a également bénéficié, en septembre 2015, d’un non-lieu dans l’affaire du remboursement par l’UMP de l’amende pour dépassement de frais de campagne de 2012, affaire dans laquelle il avait été placé sous le statut de témoin assisté six mois plus tôt (un non-lieu général a bénéficié aux mis en examen, dont Jean-François Copé).

Toujours prompt à dénoncer la supposée partialité des juges et à se présenter comme la victime d’un hypothétique complot, dès qu’une enquête judiciaire le menace, Nicolas Sarkozy ne rechignait pourtant pas à aller en justice lorsqu’il était au pouvoir. Il a déposé plainte et s’est constitué partie civile plusieurs fois lorsqu’il était ministre de l’intérieur puis président de la République, à la différence notable de ses prédécesseurs.

Les moyens de l’État (police et justice) ont ainsi été mis à contribution pour retrouver le voleur du scooter d’un de ses fils, les auteurs du piratage de son compte bancaire, les propagateurs de rumeurs sur sa vie privée, sans oublier l’interdiction de la poupée vaudou, et les poursuites pour offense au chef de l’État. Le climax a été atteint avec l’affaire Clearstream, dans laquelle Nicolas Sarkozy a pesé de tout son poids pour essayer de faire condamner Dominique de Villepin, en vain.

Le quinquennat Sarkozy a également été marqué par une réduction des effectifs de magistrats et un projet avorté de suppression du juge d’instruction, sur fond d’instrumentalisation politique à répétition des faits-divers. Le paradoxe n’est qu’apparent : pour Nicolas Sarkozy, qui ne goûte guère l'indépendance, la justice ne fonctionne bien que lorsqu’elle lui obéit et lui donne raison.
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Messagepar Baratte » 23 Août 2016, 10:29

Tttttt ... la Fransse a trinqué sous Sarko et elle a bu la tasse cul sec sous Hollande . Nuance !
Et pour ce qui est complot médiatique , faut les comprendre les journaleux ! Ils pouvaient encore faire leur job d'information et le gros a continué à laisser les medias s'exprimer librement , mais on sait que ça ne va pas durer . Suffit de voir comment Bolloré a fait le ménage à C+ en éliminant tous ceux qui osaient s'exprimer ... on a aucun mal à imaginer ce que fera ce bon Martin Bouygues quand son ami sera revenu aux affaires . La TV à la botte et censurée comme avant 68 .
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Messagepar Dageek » 23 Août 2016, 10:50

Il a l air sympa son programme cette fois. Il revient , et il va cogner bien fort. 2007 et 2012 c était du socialimse à côté
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Messagepar Baratte » 23 Août 2016, 11:19

Dageek a écrit:Il a l air sympa son programme cette fois. Il revient , et il va cogner bien fort. 2007 et 2012 c était du socialimse à côté


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Messagepar fernando » 23 Août 2016, 16:09

miam miam



Présidentielle : ce que propose Sarkozy dans son livre

LE MONDE | 23.08.2016 à 10h40 • Mis à jour le 23.08.2016 à 15h14 | Par Matthieu Goar et Alexandre Lemarié

Islam, immigration, sécurité… Nicolas Sarkozy tente de surfer sur l’actualité marquée par la menace terroriste, dans son livre Tout pour la France (Plon), à paraître mercredi 24 août, où il officialise sa candidature à la primaire à droite pour l’élection présidentielle de 2017. Si ce livre-programme de plus de 230 pages contient quelques idées nouvelles, il reprend pour une bonne part des propositions qu’il a déjà formulées.

■Immigration : « suspendre le regroupement familial »

Convaincu que l’identité nationale « sera bien l’un des tout premiers débats de la prochaine campagne présidentielle », M. Sarkozy durcit encore un peu plus ses propositions en matière d’immigration et de lutte contre l’islam radical. Sa proposition phare consiste à « suspendre » le regroupement familial – décidé par Valéry Giscard d’Estaing en 1976 – jusqu’à l’adoption d’un nouveau traité européen. La mesure concernerait près de 20 000 personnes par an. S’il avait déjà préconisé de restreindre les conditions du regroupement familial, l’ex-chef de l’Etat n’était jamais allé aussi loin sur ce sujet.

S’engageant à « stopper » l’immigration économique pendant le prochain quinquennat, il répète sa volonté de durcir les conditions d’accès à la nationalité en faisant passer de cinq à dix ans la durée de résidence pour devenir français, ainsi qu’en réformant le droit du sol. Il plaide de nouveau pour une politique de quotas, qui verrait le gouvernement « exposer ses objectifs chiffrés d’accueil d’étrangers, catégorie par catégorie, pour l’année suivante ». Objectif : « réduire drastiquement (…) le nombre d’étrangers que nous aurons à accueillir chaque année » car, selon lui, « la grande problématique de notre politique d’immigration est d’abord celle du nombre ».

Répétant qu’un étranger devra avoir cinq ans de résidence sur le sol français pour bénéficier d’une allocation sociale, il s’engage de nouveau à supprimer l’aide médicale d’Etat, alors qu’il s’y refusait lors de la campagne de 2012.

■Religions : interdiction du voile à l’université

Fustigeant à nouveau la « tyrannie des minorités », il redit vouloir instaurer « un nouveau pacte d’assimilation » – un concept qu’il oppose à celui d’« intégration », cher à son rival Alain Juppé – dans lequel « le nouveau venu » devrait « apprendre la langue et se conformer au mode de vie national ». Résolu à « engager un combat déterminé contre le multiculturalisme », M. Sarkozy « refuse de prendre en compte chaque différence ».

Pour se démarquer de « l’identité heureuse », un objectif assumé par le maire de Bordeaux, il confirme vouloir la suppression des menus de substitution dans les cantines scolaires et l’interdiction du voile à l’université.

Réaffirmant sa volonté de voir émerger « un islam de France », il pointe du doigt la seconde religion la plus pratiquée en France : « Ce n’est pas avec les religions que la République a aujourd’hui des difficultés, mais avec l’une d’entre elles. » Voulant permettre au Conseil français du culte musulman (CFCM) d’habiliter les imams sous le contrôle du ministère de l’intérieur, il se dit favorable à l’expulsion des imams radicaux et veut mettre fin à la pratique des imams dits « détachés » par les gouvernements étrangers pour intervenir dans les mosquées en France. Chose nouvelle : il souhaite « suspendre toute aide sociale et familiale » pour les femmes portant le voile intégral, en cas de récidive.

■Sécurité : une cour spéciale antiterroriste

Nicolas Sarkozy, qui avait diminué les postes de policiers et de militaires pendant son quinquennat, veut aussi axer sa campagne sur « l’autorité ». L’ancien président propose pour la première fois de « créer une Cour de sûreté antiterroriste à l’image de la Cour de sûreté de l’Etat créée par le général de Gaulle contre l’OAS en 1963 et abrogée par François Mitterrand en 1981, à laquelle serait adossé un parquet national spécialement dédié ».

Déterminé à adapter l’Etat de droit à la menace djihadiste, il répète sa volonté de « placer dans un centre de rétention fermé ou d’assigner à résidence, sous surveillance électronique, tous les individus français fichés et susceptibles de constituer une menace pour la sécurité nationale ». Autres propositions : expulser tout suspect étranger, ainsi que « pérenniser les possibilités de perquisitions administratives ». Il préconise aussi l’expulsion du territoire des étrangers condamnés à une peine d’emprisonnement de plus de cinq ans, à l’issue de leur détention.

■Justice : des peines planchers exponentielles

En matière de justice, M. Sarkozy ne se contente pas de promettre le rétablissement des peines planchers. Pour la première fois, il propose de créer des peines planchers dont les risques encourus seraient « exponentiels » : « Après trois condamnations pour des crimes et des délits, le quantum de la peine sera automatiquement majoré de 25 % (…) pour la quatrième. Après cinq condamnations, de 50 %. Et après dix condamnations, de 100 %. »

Autre idée nouvelle : confier au parquet l’application des peines pour en faire « le bras armé de la politique pénale du gouvernement ». Comme lors de ses campagnes de 2007 et 2012, il répète également sa volonté d’abaisser la majorité pénale à 16 ans au lieu de 18.

S’engageant à construire 20 000 nouvelles places en prison, il veut rétablir les jurés populaires au sein des tribunaux correctionnels.

■Travail : retraite à 64 ans et « heures sup » défiscalisées

Le candidat Sarkozy, qui remet la valeur travail au cœur de son projet, réhabilite son « travailler plus pour gagner plus ». Il confirme sa volonté de rétablir les heures supplémentaires défiscalisées et de laisser le choix aux entreprises qui le souhaiteraient de s’affranchir des 35 heures, à la condition de rémunérer le temps de travail supplémentaire.

Sur les retraites, il réitère son objectif de reporter l’âge légal de départ à 63 ans en 2020 et à 64 ans en 2025, plaide pour la suppression des régimes spéciaux et pour que les règles de calcul de la retraite dans la fonction publique soient alignées sur le régime général.

Concernant la fonction publique, il réaffirme son souhait de supprimer 300 000 postes de fonctionnaires en promettant une augmentation de la durée de travail à 37 heures payées 37 dans la fonction publique d’Etat.

■Fiscalité : suppression de l’ISF

Evoquant la dégressivité des allocations-chômage au bout d’un an, il s’engage à une « suppression immédiate » de l’impôt sur la fortune (ISF) et à « une baisse immédiate, dès juillet 2017, de 10 % de l’impôt sur le revenu ». Une mesure dénoncée par Alain Juppé et François Fillon, au motif qu’elle ferait exploser les déficits.

Les seules nouvelles propositions concernent la fiscalité : « La transmission d’entreprise fera l’objet d’une exonération de 85 %, voire d’une exonération totale, si l’activité est maintenue pendant cinq ans au minimum, avec le maintien de la majorité des emplois correspondants. » S’il propose à nouveau une « exonération totale des charges au niveau du smic, qui diminuerait pour s’annuler progressivement à 1,6 smic », il s’engage pour la première fois à coupler cette mesure au Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) sous réserve de doubler le montant des sommes dédiées à ce dispositif mis en place par François Hollande.

« Il s’agira donc de pas moins de 34 milliards d’euros », précise-t-il. Autre nouvelle mesure : défiscaliser 50 % de l’argent investi dans une start-up. L’ex-chef de l’Etat confirme par ailleurs son souhait de supprimer toutes les charges sur les emplois à domicile.

■Europe, écologie, éducation…

Il répète par ailleurs sa volonté de « reprendre l’investissement dans la filière nucléaire », sans fermer la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), et de remplacer le principe de précaution par celui de la responsabilité. Sans interdire les recherches sur le gaz de schiste.

En matière sociale, il propose de nouveau de mettre fin « dès l’été 2017 » au « monopole » des syndicats lors des élections professionnelles. « Les candidatures seront libres comme il se doit dans une démocratie digne de ce nom », juge-t-il au sujet de cette idée déjà défendue par plusieurs candidats à la primaire, notamment Bruno Le Maire et François Fillon.

Sur l’éducation, il redit vouloir revenir sur la réforme des collèges et sur celle des rythmes scolaires, en instaurant l’autonomie des établissements scolaires et des primes au mérite pour les enseignants.

Quant à l’Europe, il n’exclut pas l’organisation d’un référendum, comme l’a proposé Bruno Le Maire et réitère sa volonté de refonder l’Europe, en instaurant un « Schengen 2 » sur les frontières.

Il redit enfin vouloir organiser un référendum le jour du second tour des élections législatives, en juin 2017, pour dans le même temps faire approuver la suppression de la loi sur le non-cumul des mandats et faire valider la baisse du nombre de parlementaires à l’horizon 2022.
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Messagepar Baratte » 23 Août 2016, 16:14

'tain ... il veut rétablir les jurys populaires dans les tribunaux correctionnels ... c'est un joueur , lui ! Il sait que beaucoup de franssais blancs et catholiques , y compris des sympathisants et des membres des ripoublicains , veulent sa peau ?
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Messagepar fernando » 23 Août 2016, 16:15

Spafo. Il va finir comme Louis Croivé-Bâton.
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Messagepar rodolfo » 23 Août 2016, 16:26

Il cherche à rameuter les sympathisants de droite partis au FN.
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Messagepar Giallo » 23 Août 2016, 16:29

Baratte a écrit:'tain ... il veut rétablir les jurys populaires dans les tribunaux correctionnels ... c'est un joueur , lui ! Il sait que beaucoup de franssais blancs et catholiques , y compris des sympathisants et des membres des ripoublicains , veulent sa peau ?

ça existe encore l'immunité présidentielle non ?
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Messagepar Baratte » 23 Août 2016, 16:33

Giallo a écrit:
Baratte a écrit:'tain ... il veut rétablir les jurys populaires dans les tribunaux correctionnels ... c'est un joueur , lui ! Il sait que beaucoup de franssais blancs et catholiques , y compris des sympathisants et des membres des ripoublicains , veulent sa peau ?

ça existe encore l'immunité présidentielle non ?

Il me semble que oui mais il avait été question de la supprimer ... Monsieur 49-3 , aka Manu le Catalan , a du y penser !
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Messagepar Baratte » 23 Août 2016, 17:37

Suis tombé là-dessus (même pas mal )...

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Le sens du timing. Alors que Nicolas Sarkozy a mis fin lundi à un interminable faux suspense autour de sa candidature à la primaire de la droite et du centre, le baromètre mensuel Ipsos crédite l'ancien chef de l'Etat de 55% d'opinions favorables chez les sympathisants Les Républicains. Une chute de 13 points.

Désormais Nicolas Sarkozy n'est que la sixième personnalité préférée des sympathisants de son propre parti, loin derrière François Fillon, Xavier Bertrand et même... Emmanuel Macron.

Sa côte d'amour auprès des Français n'est pas plus reluisante : Nicolas Sarkozy n'est classé que 16e - en recul de 3 points sur un mois - largement devancé par son rival à la primaire Alain Juppé qui caracole en tête avec 48% d'opinions favorables.

Ses équipes de campagne ont du boulot.
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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Messagepar krouw2 » 23 Août 2016, 20:53

le gars a ruiné la France ...depuis 2002 il est là, incapable de passer à autre choses.
Hollande 2027
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krouw2
 
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Messagepar Dageek » 23 Août 2016, 21:43

c est ce que disait nando, le mec est incapable de tourner la page,là ou normalement il devrait disparaitre du jeu il revient juste prendre sa revanche sur un Hollande au fond du trou...waw le courage... faudra déjà qu'il passe les primaires ce fdp
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Dageek
 
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