Giallo a écrit:Bordel le clip de l'insoumis Ugo Bernalicis.. j’étais pas prêt
https://twitter.com/ugobernalicis/statu ... W_yfxCkUGQ
Bordel, ça fait pitié comême o_O
Giallo a écrit:Bordel le clip de l'insoumis Ugo Bernalicis.. j’étais pas prêt
https://twitter.com/ugobernalicis/statu ... W_yfxCkUGQ
Giallo a écrit:1) faire un alliance avec LR (peu probable)
2) faire des alliances de circonstances en fonction des lois qu'il veut passer (le plus probable au début)
3) jouer de l'immobilisme en victimisant l'opposition qui paralyse le pays et dissoudre au moment opportun (le plus risqué)
Nougets a écrit:J'ai lu que LR n'avait pas d’intérêt à former une alliance avec Macron puisqu'il ne pourra pas se représenter en 2027.
Et que, donc, capitaliser sur le naming Macron d'ici là ne les serviraient pas.
Giallo a écrit:j'aurais fait pareil sans être pour autant macroniste,je ne conçois pas de donner ma voix aux extrêmes.
Roussel a déjà fait des déclarations dans le sens où il est à deux doigts de partir et hier Manon Aubry a refusé de répondre à la question centrale : "allez vous gouverner en un ou plusieurs groupes ?" pour moi ça va voler en éclats, si pas tout de suite, au premier débat épineux sur des thèmes comme l'Europe, la laïcité ou la police.
1) faire un alliance avec LR (peu probable)
2) faire des alliances de circonstances en fonction des lois qu'il veut passer (le plus probable au début)
3) jouer de l'immobilisme en victimisant l'opposition qui paralyse le pays et dissoudre au moment opportun (le plus risqué)
Nougets a écrit:La Nupes est un rassemblement politique de gauche basé sur... ben des idées de gauche quoi. Point.
Alors oui, ça fait longtemps qu'on en a pas vu des idées de gauche, donc ça fait un peu bizarre au début.
Quand on vient de se taper 5 ans (voir 10 si on compte FH) de libéralisme à fond de balle et de nivellement par le bas des droits sociaux... Peut être là oui, on peut trouver ça extrême.
Mais en fait non, c'est juste du bon vieux socialisme à papa et ça me fait du bien.
Nougets a écrit:Écouter les soutiens de Macron analyser le scrutin est affolant.
Tellement aveuglés par leur haine de méluche qu'ils l'attaque encore ce matin et dès qu'on les interroge sur le choix des mots et les consignes illisibles qui ont fait péter le barrage républicain, ils buguent.
Aucune remise en question.
Pourtant 3/4 des électeurs macroniste se sont abstenus dans les duels RN/Nupes. Quelle honte.
On se retrouve avec une AN quasi totalement hostile à Macron, parfaitement ingouvernable.
Il est temps de remettre en question le fonctionnement de notre institution et surtout de trouver des réponse à l'abstentionnisme. Parce qu'avec ce taux là, que sait on vraiment de la couleur politique du pays ?
Je pense qu'il y a des sujets qu'il faut mettre sur la table pour endiguer ce désintérêt massif. La proportionnelle, le vote blanc ou le vote obligatoire.
J'ai dû mal à comprendre pourquoi on ne cherche pas à ramener les électeurs aux urnes et surtout les jeunes.
Bref, notre République est malade, au bout du rouleau. Cette situation ne profite à personne. Pas plus à la Nupes (dont je ne crois pas à l'explosion), ni auLe RN va buter sur son plafond de verre RN qui va devoir former en vitesse les bas du front élus s'ils veulent pas passer pour des branques.
fernando a écrit:Les MILFs Aurore Bergé et Violette Spillebout arrivent à l'assemblée !
Nougets a écrit:Je peux comprendre que la figure de Meluche irrite passablement. C'était le cas pour moi en 2017. J'avais bloqué sur le ni-ni au second tour. Il s'est rattrapé sur ce sujet au soir du 1er tour des présidentielles 2022.
Si son objectif d'être "élu" 1er ministre a pu chagriner des consciences politiques, il a eu au moins le mérite d'apporter un véritable moteur à la gauche.
Je comprends que la formation politique LFI puisse être qualifiée d'extrême. Je dirais plutôt radicale.
En revanche, la LFI a tendu la main et fait des compromis afin de pouvoir bâtir la Nupes. Ben moi, un parti qui fait des compromis, j'ai dû mal à y voir de l’extrême. Pour l'extrême gauche faut aller du côté de FO, du NPA en fait... Là y a zéro de compromis.
Mélenchon présente bien un boulard de l'espace, oui, des idées radicales issues d'LFI, oui MAIS il a réussi a réunir une famille politique autour de valeurs dont on pensait qu'elles avaient disparu depuis l'élection de François Hollande en générale et depuis la déflagration politique du PS liées aux attentats de 2015 en particulier.
La Nupes est un rassemblement politique de gauche basé sur... ben des idées de gauche quoi. Point.
Alors oui, ça fait longtemps qu'on en a pas vu des idées de gauche, donc ça fait un peu bizarre au début.
Quand on vient de se taper 5 ans (voir 10 si on compte FH) de libéralisme à fond de balle et de nivellement par le bas des droits sociaux... Peut être là oui, on peut trouver ça extrême.
Mais en fait non, c'est juste du bon vieux socialisme à papa et ça me fait du bien.
Nougets a écrit:Au fond de moi, je pensais naïvement que le barrage républicain fonctionnait dans les deux sens... nop.Et ça c'est le résultat des discours confusants, du sens des mots politiques violés par Blanquer, Darmanin et Macron (j'en oublie plein).
Nougets a écrit:2/ Enfin, la laïcité ou la sécurité (puisqu'on c'est ce que j'entends par le terme police ici) ne sont PAS DES PUTAINS DE SUJET DE GAUCHE !
Pour la gauche, la laïcité c'est la loi 1901. Point. Chacun est libre de pratiquer son culte comme il veut. En burkini, avec une Kipa, en toge, à poil. On s'en bat les couilles. En tous cas, moi je m'en bat les couilles très très fort. C'est tout rouge.
La gauche a mis les pieds dans le plat après les attentats de 2015 et c'est VRAIMENT là que le PS est parti en couille (Valls).
Nougets a écrit:Sur le point de la police, puisque je pense que tu veux en venir à la sortie de Mélenchon qui a dit "la police tue", ben j'étais pas choqué en fait.
La police tue, blesse et sûr-réagit. Et je trouve les réactions des ministres assez timorées (euphémisme). J'ai parfois l'impression que l'Etat, sous ces airs de soutien aux forces de l'ordre, flippe de sa police. Ça me met mal à l'aise.
Nougets a écrit:Sur l'Europe, j'en reviens aux compromis réalisés par LFI sous l'impulsion d'EELV et du PS : on touche pas au symbole, à la protection que représente l'EU, on en sort pas. Mais on essaierait pas de mettre un peu de social dedans pour voir ? Parce que la régularisation / homogénéisation des marchés tout ça c'est chouette hein... m'enfin si ça empêche des états de gauche de mener des politiques sociales, c'est un peu ballot.
Giallo a écrit:Pour moi y a aussi un énorme problème au niveau économique, d'une part dans son raisonnement, quand on lit leur programme, on a l'impression que l'économie n'est jamais globalisée pour eux, la France semble pouvoir prendre toutes les mesures qu'elle souhaite, y compris au détriment de ses partenaires, sans jamais en subir les conséquences, ce qui est totalement utopiste et irréaliste (c'est pareil dans le programme du RN). Mais dans l'économie moderne, aucune décision ne peut être prise unilatéralement sans conséquences parfois dramatiques. On le constate d'ailleurs actuellement avec la crise du conflit ukrainien. Et je ne parle même pas des effets sur l'inflation d'un tel programme.
L'autre problème du programme LFI se situe du point de vue du chiffrage, souvent sous-estimé du côté des dépenses, et sur gonflé du côté des recettes : gestion farfelue de la dette, ou encore laisser penser qu'il suffit de lutter contre la fraude fiscale ou de saigner les riches à blanc pour financer un programme aussi coûteux (spoiler : c'est comme le ruissellement, ça ne marche pas comme ça).
Et bien moi je suis choqué, non pas parce qu'il n'y a pas de sujet, il y en a un vrai et c'est bien ça le problème, c'est trop sérieux pour être balayé de la main d'une généralité populiste. Un responsable politique qui prétend à un poste sérieux ne peut décemment pas dire ça, il doit prendre de la hauteur, pas s'abaisser au niveau du caniveau.
Giallo a écrit:
Au contraire la Laicité c'est justement un sujet historiquement de gauche ! La loi de 1905 a d'ailleurs été élaborée par Émile Combes membre de la coalition des blocs de gauche. Ensuite le thème a souvent été repris par la gauche jusque dans les années 70 (bien sûr les autres partis se sont aussi emparés du sujet au fur et à mesure du temps), c'est dans les années 80 que la gauche a commencé à s'écharper sur le sujet, notamment avec l'affaire bien connue des "foulards de Creil" de 1989. C'est seulement à cette époque qu'on commence avoir plusieurs courants de la gauche à ce niveau. Et encore, la vision plus "stricte" de l'application de la laicité restera très longtemps majoritaire, je rappelle quand même que la loi sur les signes religieux dans les écoles publiques françaises en 2004 a été votée massivement par le PS à l'époque.
Et bien moi je suis choqué, non pas parce qu'il n'y a pas de sujet, il y en a un vrai et c'est bien ça le problème, c'est trop sérieux pour être balayé de la main d'une généralité populiste. Un responsable politique qui prétend à un poste sérieux ne peut décemment pas dire ça, il doit prendre de la hauteur, pas s'abaisser au niveau du caniveau.
Le problème encore une fois, c'est quand Mélenchon parle de "désobéissance européenne", il n'est pas du tout dans le compromis dont tu parles, et il agit, encore une fois, comme si on pouvait faire ce qu'on voulait, sans conséquences.
9h50 : Elisabeth Borne a remis sa démission à Macron, qui l’a refusée
Le président a justifié cette décision en assurant que le gouvernement devait « demeurer à la tâche et agir en ces jours ».
Nougets a écrit:Il n'est pas question de balayer ou de généralité.
Il est question de savoir pourquoi la Police jouit d'une forme de bienveillance de l'Etat sur ses actions et qu'on ne parle pas de formation des agents et de sa politisation qui me pose un sérieux problème.
L'épisode de la finale de la LDC est un exemple soft.
Nougets a écrit:Pourquoi est-ce problématique de désobéir vis à vis du programme économique et sociale de JLM ? Qu'on soit d'accord ou non avec ses ambitions, elles vont, par nature, à l'encontre des règles économiques actuelles de l'UE. Forcément ça induit la désobéissance.
Elle est presque annoncée depuis la signature de l’union de la gauche, la fin de la Nupes. Et lundi, les observateurs ont bien cru la tenir, quand Jean-Luc Mélenchon a proposé que les quatre composantes de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale ne forment qu’un seul groupe à l’Assemblée nationale. Histoire de ne pas se faire chiper le titre de premier groupe d’opposition par le RN. Les réactions des socialistes, communistes et écologistes ont été aussi rapides que négatives.
De toute part on s’est empressé de rappeler que ce n’est pas ce que prévoit le texte d’alliance signé, et que pour des raisons politiques mais aussi organisationnelles, la pertinence du projet peut être largement questionnée. En effet, si le symbole d’avoir le premier groupe de l’opposition peut s’entendre, avec un seul groupe au lieu de quatre, la gauche « diviserait par quatre [ses] droits de tirage de commission d’enquête et d’ordre du jour, divise par deux leur financement des groupes et par trois leur temps de parole », indiquait lundi le journaliste parlementaire Pierre Januel.
Circulez, y’a rien à voir
Mais la Nupes n’est pas tombée, pas du tout même. Chez les partenaires de l’alliance, l’ambiance était à surtout minimiser ce désaccord et ménager le leader insoumis. « Franchement, je ne comprends même pas comment on peut faire la une avec cette question purement administrative », soufflait, très relativiste, Sandra Regol, nouvelle députée écologiste de Strasbourg. « On est quelques heures après le scrutin, tout le monde doit se caler », temporisait aussi Pierre Jouvet, le responsable des élections au PS. Et pour bien souligner qu’il n’y avait pas de malaise, Olivier Faure, le patron des socialistes, est venu partager la photo de famille des insoumis devant l’Assemblée nationale.
Côté insoumis, justement, on a bien compris qu’on avait un peu brusqué tout le monde. Raquel Garrido, députée de Bobigny, met ça sur le compte de la fougue insoumise. « On apprend encore à travailler ensemble ! Il n’y a pas lieu d’être inquiet », relativise-t-elle. « On ne veut forcer personne, indique, un peu plus loin, Alexis Corbière, qui insiste sur les biens faits de la campagne commune : « Un mec comme Olivier Faure, je l’ai découvert positivement, par exemple. »
Un résultat qui valide la stratégie
Sincères ou pas, toutes ces papouilles montrent quand même une volonté partagée de ne pas casser l’outil Nupes, d’autant qu’il paraît évident qu’on n’attendra pas cinq ans avant les prochaines législatives. Même si Jean-Luc Mélenchon a admis une déception sur les résultats de dimanche, chez les membres de l’alliance, les législatives valident sa stratégie. Certes, la Nupes obtient moins que les meilleures projections des instituts de sondage (au-dessus de 200 sièges). Mais c’était un énorme défi : elle n’avait que 60 sortants et sortantes, avec autour de 150 sièges, elle fait plus que doubler sa force. La gauche n’a pas fait que du surplace pendant ces législatives, malgré plusieurs défaites de justesse qui ont rapetissé son score.
Il a en fait manqué 16.504 voix à la gauche dans 57 circonscriptions pour avoir une majorité relative. Un souffle. « Le rassemblement a créé l’espoir, si on le déçoit ça sera vraiment terrible, on sera dans les poubelles de l’histoire », assure, tranchant, Benjamin Lucas, élu député écolo des Yvelines.
Le défi de la structuration face au RN
Depuis dimanche, et chez EELV et au PS on semble toujours s’en tenir au programme partagé de la Nupes. Seul Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), a continué de donner un son de cloche un peu différent, comme pendant la campagne. Il s’est montré ouvert à un gouvernement d’union nationale, contrairement à Julien Bayou, le patron d’EELV, et Olivier Faure, mais cela ne paraît pas être l’hypothèse la plus crédible pour la suite. Le problème de la Nupes, c’est moins son résultat ou les tensions qui pourront naître ici où là, mais l’explosion inattendue du nombre de députés et députées RN à l’Assemblée nationale. C’est ce score qui fait passer les 150 députés Nupes au second plan et peut mettre à mal l’ambition de contraindre la Macronie à un vrai débat gauche-droite à la chambre basse.
« On ne doit pas rester inactif devant les évènements », à savoir l’entrée de 89 députés et députées d’extrême droite, prévient Corbière. « Dans la gravité de ce moment, on doit se parler. » Ça doit être le but, à défaut de groupe unique, de l’intergroupes prévu par l’accord de la Nupes. Cette instance, même si elle ne supprime pas l’indépendance de vote de chaque groupe, se veut une instance de dialogue permanent, mais pas seulement.
Pour Julien Bayou, désormais député de Paris, « vouloir autant travailler en cohésions c’est inédit. On va travailler par thèmes, par régions… On sera complémentaire ! » Si elle veut continuer, la Nupes, créée à la va-vite début mai, devra de toute façon de se structurer. Avant une éventuelle dissolution mais aussi avant les congrès des différents partis. PS, PCF et EELV doivent en tenir un avant la fin de l’année. On saura là plus clairement si la Nupes est partie pour durer.
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