[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar Giallo » 16 Fév 2018, 10:29

Baratte a écrit:Quand le roi aura foutu du privé partout tu crois tout de même pas que les trains arriveront à l'heure ! Et les morts dans les accidents à cause du matériel pas entretenu par souci de rentabilité , c'est toi qui ira les ramasser ?


Là on est quand même dans le domaine du fantasme, rien ne permet de démontrer ça. Le transport ferroviaire japonais est privé et c'est le meilleur du monde, en revanche Trenitalia c'est public et ça se passe de commentaire. Tout cela ne veut absolument rien dire et n'a surtout rien à voir avec le statut des cheminots.

De même dans les autres moyens de transport, as-tu constaté que les avions d'Air France se crashaient d'avantage depuis qu'ils sont privatisés ?
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Messagepar Baratte » 16 Fév 2018, 13:21

@giallo , il date de quand le réseau ferroviaire japonais ? Dès le développement du rail ... après la seconde guerre mondiale ( eh ouais ! ) ce sont effectivement de sociétés privées qui l'ont développé et entretenu .
Je n'ai pas dit que j'étais opposé à la réforme du statut des cheminots , j'ai simplement dit que ce n'était sûrement pas par des privatisations à outrance , qui plus est en chiant dans la bouche des actuels cheminots ( comme ça a été fait avec la réforme du travail ) que des solutions constructives débouchant sur des réformes structurelles intelligentes que les choses pourraient changer .

Ce gouvernement qui veut prendre le max aux travailleurs pour enrichir les plus riches ça me dérange .
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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Messagepar krouw2 » 16 Fév 2018, 15:56

la dernière fois qu'il a chassé c'était une milf, suçage de bite à l' élysée

Macron réaffirme son soutien aux chasseurs

Pendant campagne présidentielle, Emmanuel Macron défendu chasses traditionnelles nom protection patrimoine français.
Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait défendu toutes les chasses traditionnelles au nom de la protection du patrimoine français.
Le chef de l'Etat a rencontré à l'Elysée le président de la Fédération nationale des chasseurs. Il a défendu la pratique de la chasse à courre.

Durant la campagne présidentielle, le candidat Emmanuel Macron s'était fait l'ardent défenseur de la chasse, n'hésitant pas à agiter ce traditionnel chiffon rouge pour les soutiens de la cause animale. En poste à l'Elysée, ses convictions ne semblent pas avoir changé.

Ce jeudi, le président de la République a en effet réaffirmé son soutien à la chasse à courre, comme l'a déclaré la Fédération nationale des chasseurs (FNC).

« Pour le président, c'est un non-sujet », a dit à des journalistes le président du lobby des chasseurs, Willy Schraen, à l'issue de sa rencontre avec le chef de l'Etat à l'Elysée. « Il soutient la globalité de ce qui se passe au niveau de la ruralité en matière de chasse et la chasse à courre en fait partie. Pour lui il n'y a aucune ambiguïté là-dessus ».
« Preuve de bon sens »

Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait créé la surprise et fait forte impression à une partie du 1,3 million de chasseurs, en défendant toutes les chasses traditionnelles au nom de la protection du patrimoine français.

Son plaidoyer en faveur d'un retour des chasses présidentielles - supprimées et remplacées par des « battues de régulation » sous la présidence de Nicolas Sarkozy - n'était pas non plus passé inaperçu, tout comme son déplacement à Chambord en décembre dernier pour un week-end privé au cours duquel il avait rencontré des membres de la FNC.

« Le président n'est pas chasseur, mais c'est quelqu'un qui fait preuve de bon sens et d'ouverture d'esprit comme peu d'hommes politiques à son niveau », a estimé Willy Schraen. « Il s'intéresse à la ruralité, il sait qu'il y a des problèmes, des frustrations et qu'aujourd'hui il faut passer au-dessus des combats d'arrière-garde ».
Des débats passionnés

La pratique de la chasse à courre - qui compte 10.000 pratiquants et 100.000 sympathisants en France - continue de susciter des débats passionnés entre chasseurs et défenseurs de la cause animale.

Fin janvier, une proposition de loi relative à l'interdiction de ce type de chasse a été déposée à l'Assemblée nationale par La France insoumise et signée par des élus d'autres groupes parlementaires.

Le député du MoDem Erwan Balanant a pointé le « retard » de la France en la matière, citant pour exemple l'Angleterre, où cette pratique a été interdite en 2015, et l'Allemagne.

Le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, a lui dénoncé l'année dernière une pratique prolongeant selon lui « l'agonie et le stress de l'animal » tout en estimant que la France n'était « pas encore prête à l'abandonner ».
Une réunion nationale en juin

Autre sujet sensible abordé lors de l'entretien avec le chef de l'Etat, jeudi, celui de l'interdiction de la chasse des oies au-delà du 31 janvier. La décision du ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot de ne pas accorder de dérogation à ce qui est l'application d'une directive européenne avait fait descendre les chasseurs dans la rue début février.

A rebours de son ministre, Emmanuel Macron a annoncé que ce type de chasse pourrait se poursuivre en février grâce à une dérogation et limitée par des quotas, a indiqué Willy Schraen. « Nous sommes sur une espèce en surabondance », a justifié le président de la FNC. « La diplomatie française sera saisie de ce sujet, l'Etat français parlera à l'Europe. »

Au-delà de la question de la chasse aux oies, l'ensemble des sujets liés à la chasse française devrait faire l'objet d'une grande réunion nationale en juin. Emmanuel Macron a également donné jeudi, selon la FNC, son feu vert à la réforme de la chasse en France, et validé le permis à 200 euros - contre 400 euros actuellement - que réclamaient les chasseurs.

En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/politique-socie ... uLFJghA.99
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Messagepar Giallo » 16 Fév 2018, 18:56

Baratte a écrit:@giallo , il date de quand le réseau ferroviaire japonais ? Dès le développement du rail ... après la seconde guerre mondiale ( eh ouais ! ) ce sont effectivement de sociétés privées qui l'ont développé et entretenu .
Je n'ai pas dit que j'étais opposé à la réforme du statut des cheminots , j'ai simplement dit que ce n'était sûrement pas par des privatisations à outrance , qui plus est en chiant dans la bouche des actuels cheminots ( comme ça a été fait avec la réforme du travail ) que des solutions constructives débouchant sur des réformes structurelles intelligentes que les choses pourraient changer .

Ce gouvernement qui veut prendre le max aux travailleurs pour enrichir les plus riches ça me dérange .


ce qui me dérange c'est que tu établisses un lien direct entre privatisation et baisse de qualité du service/sécurité sans avancer aucun argument. En clair ça m'a tout l'air d'un "commentaire avisé digne de BFM" pour reprendre ta propre expression.
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Messagepar Baratte » 16 Fév 2018, 19:05

Giallo a écrit:
Baratte a écrit:@giallo , il date de quand le réseau ferroviaire japonais ? Dès le développement du rail ... après la seconde guerre mondiale ( eh ouais ! ) ce sont effectivement de sociétés privées qui l'ont développé et entretenu .
Je n'ai pas dit que j'étais opposé à la réforme du statut des cheminots , j'ai simplement dit que ce n'était sûrement pas par des privatisations à outrance , qui plus est en chiant dans la bouche des actuels cheminots ( comme ça a été fait avec la réforme du travail ) que des solutions constructives débouchant sur des réformes structurelles intelligentes que les choses pourraient changer .

Ce gouvernement qui veut prendre le max aux travailleurs pour enrichir les plus riches ça me dérange .


ce qui me dérange c'est que tu établisses un lien direct entre privatisation et baisse de qualité du service/sécurité sans avancer aucun argument. En clair ça m'a tout l'air d'un "commentaire avisé digne de BFM" pour reprendre ta propre expression.

J'ai expliqué au-dessus en 2 mots , il me semble .
Résumé : Privatisation = rentabilité maximale recherchée et ça passe par des économies avec des réductions du nombre d'employés , moins de contrôles de sécurité , moins d'heures de maintenance et du matériel low-cost pour le remplacement , genre des éclisses made in roumanie .
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Messagepar krouw2 » 16 Fév 2018, 19:13

Il n'y a qu'à voir la privatisation des autoroutes ça donne envie.
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Messagepar Dageek » 16 Fév 2018, 19:15

c'est juste un énorme cadeau aux boites gérées par le copains de promo.
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Messagepar Giallo » 16 Fév 2018, 19:18

j'avais bien lu la première fois et je répète que c'est ton argumentaire n'est pas vraiment convaincant. La preuve c'est que le Schtroumpf te parle des avantages du statut des cheminots et tu lui réponds en établissant un lien avec la sécurité des passagers :"Quand le roi aura foutu du privé partout tu crois tout de même pas que les trains arriveront à l'heure ! Et les morts dans les accidents à cause du matériel pas entretenu par souci de rentabilité , c'est toi qui ira les ramasser ?".

En réalité, le statut des cheminots personnellement je m'en cogne comme de ta première sortie en paddle, néanmoins ce genre de raccourci douteux est un peu étonnant de la part d'un esthète de l'information et du débat dans ton genre, non ?
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Messagepar Giallo » 16 Fév 2018, 19:20

krouw2 a écrit:Il n'y a qu'à voir la privatisation des autoroutes ça donne envie.


Justement, ce sont les routes les plus sûres.

Donc l'argument privatisation = danger de mort, c'est assez rigolo.

Bien sûr on peut discuter sur plein d'autres points, je ne suis pas en train de défendre les fdp de sociétés d'autoroute (j'ai déjà soutenu Bielsa ici, je peux pas être sur tous les dossiers indéfendables quand même).
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Messagepar fernando » 16 Fév 2018, 19:57

=)
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar Baratte » 16 Fév 2018, 21:07

Giallo a écrit:j'avais bien lu la première fois et je répète que c'est ton argumentaire n'est pas vraiment convaincant. La preuve c'est que le Schtroumpf te parle des avantages du statut des cheminots et tu lui réponds en établissant un lien avec la sécurité des passagers :"Quand le roi aura foutu du privé partout tu crois tout de même pas que les trains arriveront à l'heure ! Et les morts dans les accidents à cause du matériel pas entretenu par souci de rentabilité , c'est toi qui ira les ramasser ?".

En réalité, le statut des cheminots personnellement je m'en cogne comme de ta première sortie en paddle, néanmoins ce genre de raccourci douteux est un peu étonnant de la part d'un esthète de l'information et du débat dans ton genre, non ?

Mais c'est un tout ! Dézinguer le statut des cheminots c'est le début de toute la casse et c'est pas un raccourci !
C'est sûr , dans 15 ans , quand un TGV se plantera et fera , allez j'vais être gentil , 350 morts , bah finalement ce sera pas grave puisque durant les 15 années précédentes la SNCF aura résorbé son déficit . Hey 350 morts contre X myards , c'est jouable touts les 10 - 15 ans non ?
Si ces putains d'enculés de technocrates énarques de mes couilles avaient un minimum d'honnêteté , avant de coller la responsabilité du déficit sur le dos des cheminots , ils poseraient leurs youks et diraient que depuis plus de 20 ans , de Le Floch-Prigeant à cette buse de Pépy , cette boite a été dirigée par des crétins dépourvus de bon-sens et les taux d'occupation des TGV et leur rentabilité en sont la preuve .
Et je ne parle même pas des gares fantômes en cambrousse qui ont coûté un bras . Et le pire étant que ces crétins imbus de leur personne ont claqué et claquent du blé dans ce genres de trucs inutiles et que dans le même temps en investissant plus dans le matériel , ils ont flingué quasiment toute l'activité de fabrication ferroviaire en France et , a fortiori dans la région Nord .
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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Messagepar krouw2 » 16 Fév 2018, 21:48

Oue tsé y a Casim à la sncf, c'est loin d'être qualitatif
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Messagepar laurentlille1 » 16 Fév 2018, 21:49

Nan, rien en fait...

Image

Et bon courage à toute entreprise devant augmenter automatiquement ses salariés de 2% chaque année quelque soit leur travail ou les résultats.
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Messagepar Baratte » 17 Fév 2018, 08:36

Mais bien sûr ... et ce le torchon de gauche , aka Le Figaro qui confirme ... 23 juin 2017

La SNCF n'augmentera pas collectivement les salaires de ses 149.000 salariés en 2017, une troisième année d'"austérité" dénoncée ce vendredi par les syndicats

Et comme chacun sait que les salaires sont très élevés à la SNCF ... si je comprends bien l'article ci-dessous , avec le gel de 3 ans , les plus bas salaires étaient même en-dessous du SMIC "courant " ! Toujours extrait de la presse coco ...


Selon les syndicats, le groupe a également annoncé une enveloppe de 11 millions d'euros annuels pour revaloriser au 1er janvier 2018 les 46.000 plus bas salaires. Mais pour 15.000 salariés, il s'agit "juste" de remettre à niveau les grilles de salaires passées sous le salaire minimum du fait des trois ans de gel, selon SUD et l'Unsa. "L'entreprise payait déjà le complément de rémunération pour être au Smic, c'est un ajustement administratif, il n'y a pas de gain pour l'agent", a commenté Roger Dillenseger (Unsa). Pour certains salariés, cela fera "moins de 1 euro" en plus, selon la CFDT.
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Messagepar Dageek » 17 Fév 2018, 10:07

ruissellement qu'on te dit
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Messagepar Baratte » 17 Fév 2018, 11:36

Dageek a écrit:ruissellement qu'on te dit

'tain , 15 000 cheminots nantis payés en-dessous du SMIC c'est à peine un écoulement dans un caniveau .
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Messagepar krouw2 » 17 Fév 2018, 11:55

https://www.20minutes.fr/politique/2222 ... ce-tout-va

Tiens on en a pas parlé depuis longtemps :

VIDEO. Sarkozy mettait ses ministres sur écoutes, Macron responsable du fiasco Fillon, Darmanin pire que Cahuzac… Wauquiez balance à tout va !


Enregistré à son insu lors d’un cours donné dans une école de management de Lyon, le président du parti Les Républicains tacle durement des membres du gouvernement mais aussi sa propre famille politique…
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Messagepar Dageek » 17 Fév 2018, 12:07

C 'est vrai que niveau raclure il se pose là, à mi chemin entre Copé et Buisson
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Messagepar Giallo » 19 Fév 2018, 21:08

LOUL Wauquiez, encore un qui aurait dû rester calme.
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Messagepar fernando » 19 Fév 2018, 21:59

kékiafé encore?
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Messagepar Giallo » 19 Fév 2018, 23:20

LE SCAN POLITIQUE - L'émission Quotidien, sur TMC, a diffusé, ce lundi soir, les propos tenus par le chef des Républicains lors de sa deuxième journée de cours, vendredi. L'ancien ministre épingle notamment Valérie Pécresse, Alain Juppé, les députés En marche ou encore les syndicats.

La polémique autour des propos de Laurent Wauquiez devant les élèves de l'École de management de Lyon n'en finit pas. L'émission Quotidien , sur TMC, a diffusé, vendredi, des extraits d'un enregistrement d'un cours donné par le chef des Républicains dans lequel il tenait des propos polémiques vis-à-vis de Gérald Darmanin, Nicolas Sarkozy ou encore Emmanuel Macron. Ces déclarations chocs ont été tenues jeudi dernier. Mais le cours de Laurent Wauquiez durait deux jours, et l'émission a diffusé, ce lundi soir, de nouveaux extraits du cours enregistré à son insu vendredi dernier.

Dans ce nouvel enregistrement, diffusé à la veille de la réunion du bureau politique, Laurent Wauquiez s'en prend aux membres de sa formation politique, notamment Valérie Pécresse et Alain Juppé. Le chef des Républicains s'étonne qu'une étudiante sortant d'une prépa littéraire ait pu entrer dans une école de commerce comme celle de Lyon. «C'est Valérie [Pécresse] qui avait mis ça en place?», demande-t-il. Un étudiant répond par l'affirmative. «Ah, le nombre de conneries qu'elle peut faire!», lance alors Laurent Wauquiez à l'adresse de la présidente LR de la région Île-de-France.
Le maire de Bordeaux n'est pas non plus épargné par le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. «Alain Juppé, qui est une personnalité éminemment respectable, il a totalement cramé la caisse. À Bordeaux, il a fait des miracles, Bordeaux est géniale, est très bien gérée... Mais il a fait exploser les impôts, et il a fait exploser la dépense publique, et il a fait exploser l'endettement. Moi, ma conviction, c'est que quand vous faites ça, vous n'avez, à l'arrivée, plus aucune forme de crédit. Parce que si vous êtes de droite et que vous voulez dire aux gens: “Si vous me faites confiance, moi j'augmente pas les impôts, je lutte contre le gaspillage de l'argent public et je remets de l'ordre dans mes finances”, bah commencez par le faire dans vos responsabilités. Et qu'on puisse commencer à vous faire confiance.»

● La France est «une dictature»

Laurent Wauquiez tire également à boulets rouges sur l'Assemblée nationale qu'il juge inefficace. Selon lui, l'équilibre des pouvoirs est «une illusion» en France. «Vous pensez vraiment qu'un parlementaire a le moindre pouvoir aujourd'hui?», demande-t-il. «Vous avez vu les guignols d'En marche, là? Ils sont tous avec le petit doigt sur la couture, et ils doivent tous voter la même chose. Quand ils osent apporter la moindre dissonance, ils se font taper dessus avec une matraque. Il n'y a aucun équilibre des pouvoirs en France», ajoute-t-il. L'ancien député, entre 2012 et 2017, juge même qu'il y a «une totale dictature en France».

● La CGT, le Medef et la CGPME épinglés

«La seule chose qu'ils veulent, c'est encaisser l'argent»
Laurent Wauquiez à propos du Medef et de la CGPME
Au-delà des politiques, Laurent Wauquiez étrille également les syndicats d'Auvergne-Rhône-Alpes. «Les associations syndicales recevaient à peu près 5 millions d'euros chaque année de la région. La CGT se faisait un joli chèque de 3 millions d'euros sur le budget de la région, chaque année. Moi, je les ai reçus, je leur ai dit: “Je suis extrêmement attaché à l'indépendance des syndicats. Et donc, comme je ne veux surtout pas que vous dépendiez de moi, et bah c'est zéro”.» Pourtant, le «pire», «les plus catastrophiques», selon l'ancien ministre, c'est «le Medef et la CGPME». «Eux, ils en ont rien à foutre de savoir si on augmente les cotisations sur les entreprises, si on augmente le truc. La seule chose qu'ils veulent, c'est encaisser l'argent», ajoute-t-il.
● Justin Trudeau jugé trop «mainstream»

Enfin, après avoir dénigré le charisme de la chancelière allemande, Angela Merkel, lors de son premier cours, Laurent Wauquiez a critiqué, cette fois, le côté «mainstream» du premier ministre canadien, Justin Trudeau. «Lui en gros, c'est simple: tout ce qui est mainstream, tout ce qui est bonne pensée, je prends tout. Et donc l'objectif, c'est: je suis à fond dans tout, tout est nickel, tout est ripoliné, il n'y a pas un cheveu qui dépasse, je suis le mec cool, gentil, complètement dans le mainstream du média.»
Un peu plus tôt ce lundi, Les Républicains avaient commencé la contre-attaque, jugeant, par la voix de leur porte-parole, Gilles Platret, que la diffusion de ces extraits n'était pas du journalisme, mais «un exercice au niveau CAP d'ajusteur-monteur».
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Messagepar fernando » 20 Fév 2018, 14:28

Barroso chez Goldman Sachs: l’affaire rebondit

20 février 2018| Par Ludovic Lamant


L’ex-président de la Commission, parti chez Goldman Sachs à l’été 2016, a rencontré en tête-à-tête un commissaire de l’équipe Juncker, à sa demande, dans un hôtel luxueux à Bruxelles. Mais José Manuel Barroso avait assuré que Goldman ne l’avait pas embauché pour des activités de lobbying… Sa défense vacille.

Un collectif d’ONG exhorte la Commission de Jean-Claude Juncker, dans un courrier 3 rendu public mardi 20 février, à rouvrir le dossier sulfureux de l’embauche de José Manuel Barroso chez Goldman Sachs. Le contrat passé par le Portugais avec le géant de la finance, après dix années à la tête de l’exécutif européen (2004-2014), avait déclenché une longue polémique à l’été 2016. L’affaire avait ravivé les inquiétudes sur l’emprise des lobbys financiers dans la capitale belge.

Un nouvel élément vient de s’ajouter au dossier : une rencontre, qui aurait dû rester secrète, entre Barroso et le conservateur finlandais Jyrki Katainen, actuel vice-président de la Commission, détenteur du portefeuille de l’emploi et de la croissance. Les deux hommes se sont vus dans un hôtel luxueux du quartier européen, l’ex-Berlaymont Silken, le 25 octobre 2017. Le site d’info Politico avait signalé 3 cette entrevue dès octobre. Bousculé sur les réseaux sociaux, Katainen avait été contraint de signaler, après coup, l’existence de cette réunion dans son registre de transparence 3 (extrait du registre ci-dessous).


Les commissaires de l’exécutif Juncker sont censés rendre public leur agenda chaque semaine, en amont de leurs rendez-vous. Mais il reste, dans la pratique, très difficile de contrôler le degré de transparence auquel ils se soumettent.

Interrogé par des ONG en début d’année, Katainen a confirmé, dans un courrier daté du 31 janvier 2018, cette rencontre. Surtout, il a apporté des précisions qui mettent à mal la défense de Barroso en 2016. Katainen explique que cette réunion s’est déroulée à la demande de José Manuel Barroso, sur un simple appel téléphonique, sans aucun conseiller présent. « M. Barroso et moi étions les seuls participants de cette réunion, durant laquelle nous avons évoqué des dossiers de commerce et de défense », écrit le Finlandais, qui fut aussi un éphémère commissaire européen, sous le second mandat de Barroso (en 2014).

Bref, cela ressemble à une réunion de lobbying de haut rang. Or, José Manuel Barroso avait expliqué, dans une lettre envoyée en septembre 2016 à Jean-Claude Juncker 3, que son poste n’avait rien à voir avec un travail de lobbyiste. Il n’était pas non plus question, d’après lui, de conseiller Goldman Sachs sur les conséquences du Brexit, comme cela fut dit dès juillet 2016. Il s’était « contenté » de prendre la présidence non exécutive du conseil d’administration de Goldman Sachs International (GSI). « Je n’ai pas été engagé pour faire du lobbying pour le compte de Goldman Sachs et je n’en ai pas l’intention », avait écrit le Portugais.

Cette défense avait permis, en partie, de faire redescendre la pression et de tasser l’affaire. « La lettre du commissaire Katainen laisse penser fortement que Barroso utilise effectivement sa position privilégiée pour exercer du lobbying au profit de Goldman Sachs », s’inquiète Margarida Silva, une activiste de Corporate Europe Observatory (CEO), l’une des ONG qui réclament davantage de transparence dans la bulle bruxelloise, à l’origine de la démarche.

« Cette réunion est l’exemple parfait de la manière dont les portes tournantes [“revolving doors” – ndlr] entre la politique et le monde de l’entreprise servent les intérêts des grands groupes privés. Barroso a été capable de convoquer un rendez-vous en tête-à-tête avec un commissaire en poste, par un simple coup de fil. Ils se sont vus dans un hôtel et aucun écrit n’a été conservé, qui permettrait de restituer tout ou partie de la discussion », constate, de son côté, Myriam Douo, des Amis de la Terre-Europe.

Près d’un mois après l’annonce de l’embauche de Barroso chez Goldman Sachs, Jean-Claude Juncker avait fini par réagir, en août 2016, et par désavouer son prédécesseur. « Je ne l’aurais pas fait, avait-il tranché. Le fait que Barroso travaille pour une banque ne me gêne pas trop. Mais pour celle-là, cela me pose problème. […] Il faut choisir son employeur. »

Mais la commission insistait aussi sur la légalité de cette embauche. Après tout, le fameux « code de conduite » 3 – qui oblige l’exécutif à valider les embauches des anciens commissaires, au cas par cas, et à bloquer d’éventuels conflits d’intérêts – s’appliquait seulement lors des 18 mois suivant le départ du commissaire en question. Or, l’embauche de Barroso est intervenue 20 mois après son départ de la Commission.

Mais cette défense n’avait pas suffi à apaiser les esprits. Des fonctionnaires européens, choqués, étaient sortis de leur réserve. Dans une pétition 3 (signée par plus de 150 000 personnes), ils plaidaient pour des « sanctions exemplaires » contre Barroso, par exemple la suspension du versement de sa retraite de président de la Commission. D’après eux, Barroso avait peut-être respecté le code de conduite interne à la Commission, mais il avait enfreint un texte bien plus important, les traités européens (en l’occurrence l’article 245, lire l’article de Mediapart publié à l’époque).

Ce débat sur le non-respect des traités reste ouvert. D’autant que les mêmes ONG ont déjà sollicité l’avis de la médiatrice de l’UE, estimant que la Commission n’avait pas suffisamment enquêté pour savoir si, oui ou non, l’embauche de Barroso contredisait les traités. Cette procédure 3 est toujours en cours.

Après la confirmation du tête-à-tête Barroso-Katainen, les ONG exhortent désormais la présidence de la Commission à réunir, de nouveau, son comité d’éthique interne, pour évaluer l’affaire. Un an et demi après le scandale, elles ne lâchent pas et restent convaincues qu’il devrait y avoir des conséquences légales, à l’encontre de Barroso, pour ce cas spectaculaire de « pantouflage ». La perspective des élections européennes, en mai de l’an prochain, pourrait convaincre Juncker de durcir le ton.
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Messagepar rodolfo » 20 Fév 2018, 21:43

Darmanin, il n’est vraiment pas bio.
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Messagepar fernando » 20 Fév 2018, 22:07

Giallo a écrit:LE SCAN POLITIQUE - L'émission Quotidien, sur TMC, a diffusé, ce lundi soir, les propos tenus par le chef des Républicains lors de sa deuxième journée de cours, vendredi. L'ancien ministre épingle notamment Valérie Pécresse, Alain Juppé, les députés En marche ou encore les syndicats.

La polémique autour des propos de Laurent Wauquiez devant les élèves de l'École de management de Lyon n'en finit pas. L'émission Quotidien , sur TMC, a diffusé, vendredi, des extraits d'un enregistrement d'un cours donné par le chef des Républicains dans lequel il tenait des propos polémiques vis-à-vis de Gérald Darmanin, Nicolas Sarkozy ou encore Emmanuel Macron. Ces déclarations chocs ont été tenues jeudi dernier. Mais le cours de Laurent Wauquiez durait deux jours, et l'émission a diffusé, ce lundi soir, de nouveaux extraits du cours enregistré à son insu vendredi dernier.

Dans ce nouvel enregistrement, diffusé à la veille de la réunion du bureau politique, Laurent Wauquiez s'en prend aux membres de sa formation politique, notamment Valérie Pécresse et Alain Juppé. Le chef des Républicains s'étonne qu'une étudiante sortant d'une prépa littéraire ait pu entrer dans une école de commerce comme celle de Lyon. «C'est Valérie [Pécresse] qui avait mis ça en place?», demande-t-il. Un étudiant répond par l'affirmative. «Ah, le nombre de conneries qu'elle peut faire!», lance alors Laurent Wauquiez à l'adresse de la présidente LR de la région Île-de-France.
Le maire de Bordeaux n'est pas non plus épargné par le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. «Alain Juppé, qui est une personnalité éminemment respectable, il a totalement cramé la caisse. À Bordeaux, il a fait des miracles, Bordeaux est géniale, est très bien gérée... Mais il a fait exploser les impôts, et il a fait exploser la dépense publique, et il a fait exploser l'endettement. Moi, ma conviction, c'est que quand vous faites ça, vous n'avez, à l'arrivée, plus aucune forme de crédit. Parce que si vous êtes de droite et que vous voulez dire aux gens: “Si vous me faites confiance, moi j'augmente pas les impôts, je lutte contre le gaspillage de l'argent public et je remets de l'ordre dans mes finances”, bah commencez par le faire dans vos responsabilités. Et qu'on puisse commencer à vous faire confiance.»

● La France est «une dictature»

Laurent Wauquiez tire également à boulets rouges sur l'Assemblée nationale qu'il juge inefficace. Selon lui, l'équilibre des pouvoirs est «une illusion» en France. «Vous pensez vraiment qu'un parlementaire a le moindre pouvoir aujourd'hui?», demande-t-il. «Vous avez vu les guignols d'En marche, là? Ils sont tous avec le petit doigt sur la couture, et ils doivent tous voter la même chose. Quand ils osent apporter la moindre dissonance, ils se font taper dessus avec une matraque. Il n'y a aucun équilibre des pouvoirs en France», ajoute-t-il. L'ancien député, entre 2012 et 2017, juge même qu'il y a «une totale dictature en France».

● La CGT, le Medef et la CGPME épinglés

«La seule chose qu'ils veulent, c'est encaisser l'argent»
Laurent Wauquiez à propos du Medef et de la CGPME
Au-delà des politiques, Laurent Wauquiez étrille également les syndicats d'Auvergne-Rhône-Alpes. «Les associations syndicales recevaient à peu près 5 millions d'euros chaque année de la région. La CGT se faisait un joli chèque de 3 millions d'euros sur le budget de la région, chaque année. Moi, je les ai reçus, je leur ai dit: “Je suis extrêmement attaché à l'indépendance des syndicats. Et donc, comme je ne veux surtout pas que vous dépendiez de moi, et bah c'est zéro”.» Pourtant, le «pire», «les plus catastrophiques», selon l'ancien ministre, c'est «le Medef et la CGPME». «Eux, ils en ont rien à foutre de savoir si on augmente les cotisations sur les entreprises, si on augmente le truc. La seule chose qu'ils veulent, c'est encaisser l'argent», ajoute-t-il.
● Justin Trudeau jugé trop «mainstream»

Enfin, après avoir dénigré le charisme de la chancelière allemande, Angela Merkel, lors de son premier cours, Laurent Wauquiez a critiqué, cette fois, le côté «mainstream» du premier ministre canadien, Justin Trudeau. «Lui en gros, c'est simple: tout ce qui est mainstream, tout ce qui est bonne pensée, je prends tout. Et donc l'objectif, c'est: je suis à fond dans tout, tout est nickel, tout est ripoliné, il n'y a pas un cheveu qui dépasse, je suis le mec cool, gentil, complètement dans le mainstream du média.»
Un peu plus tôt ce lundi, Les Républicains avaient commencé la contre-attaque, jugeant, par la voix de leur porte-parole, Gilles Platret, que la diffusion de ces extraits n'était pas du journalisme, mais «un exercice au niveau CAP d'ajusteur-monteur».


Wauquiez, le Trump du pauvre.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar krouw2 » 20 Fév 2018, 22:13

Par contre le chèque de 3 miyons qu'il a fait pour les chasseurs de sa région ça ne le dérange pas
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Messagepar Giallo » 21 Fév 2018, 08:49

"Quotidien" : Nicolas Sarkozy a "pulvérisé" Laurent Wauquiez au téléphone

Furieux en découvrant les propos polémiques de Laurent Wauquiez, l'ancien chef de l'État aurait profité d'un coup de fil pour "pulvériser" son ancien ministre, selon "le Canard enchaîné".

Les propos tenus par Laurent Wauquiez devant des élèves de l'EM Lyon et dévoilés par l'émission Quotidien ont provoqué une onde de choc dans le monde politique. Pressé de s'expliquer, le président des Républicains s'est défendu mardi 20 février, annonçant qu'il allait porter plainte et saisir le CSA.

S'il dit assumer tous ses propos, Laurent Wauquiez a tout de même regretté la partie concernant Nicolas Sarkozy, expliquant s'être excusé auprès du principal intéressé. En public, tout semble donc aller pour le mieux entre l'ex-président de la République et son ancien ministre.

Mais selon le Canard enchaîné, les relations entre les deux hommes sont loin d'être apaisées. Vendredi 16 février, et alors que les premiers propos de Laurent Wauquiez sont diffusés, ce dernier aurait décroché son téléphone pour s'excuser auprès de celui qui l'a fait émerger sur la scène politique des années auparavant. À l'autre bout du fil, Nicolas Sarkozy est cinglant.

"Je l’ai pulvérisé. Il m’a présenté ses excuses. Il était piteux. Ensuite, je ne l’ai pas laissé en placer une", aurait ainsi raconté Nicolas Sarkozy à son entourage. Le journal affirme que Nicolas Sarkozy ne se serait pas arrêté là et aurait lancé : "Beaucoup de monde me disait que tu n’étais grosse merde. Aujourd’hui, je n’ai d’autre choix que de penser comme eux". Et d'ajouter : "Il paraît que tu as des ambitions présidentielles. Si j’étais toi, je trouverais un autre métier."

Nicolas Sarkozy aurait également abordé les propos de Laurent Wauquiez sur Gérald Darmanin, à qui il ne prêtait pas "un grand avenir". Une position loin de plaire à l'ancien chef de l'État. "Tu prétends que Darmanin n’a plus d’avenir politique, mais, toi, quand je vois que, sitôt à la tête du parti, tu commences comme ça, je me dis que tu n’iras pas loin. L’électorat des Républicains va t’en vouloir, et, sans lui, tu ne pèses pas grand-chose."

Nicolas Sarkozy ne croit pas que les propos de Laurent Wauquiez s'inscrivent dans une stratégie de communication. "Grisé par ses succès, il est parti en vrille", aurait-il analysé après ce coup de fil.
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar Baratte » 21 Fév 2018, 08:59

M'est d'avis que Paul Bismuth a envie de pendre Wauquiez à un croc de boucher .
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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Messagepar Dageek » 21 Fév 2018, 09:06

Cheurrrrrr.
Se faire remettre en place par le FDP d honneur ça pique
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Messagepar fernando » 21 Fév 2018, 11:49

tain loul
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar krouw2 » 21 Fév 2018, 12:08

Fillon l'aurait arrêté
Hollande 2027
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