Tain.
Une société Luxembourgeoise, des financiers, des ex-Sachs/Brothers, des pros quoi et qui laissent la gestion quotidienne à Martel et ses ardoises au PMU/tabac de Courchelettes ou de Hénin-Beaumont...
J'y crois moyen à leur truc.
Et en plus, on n'y est pas encore, s'il y a une coupe d'Europe dans un avenir proche, Lens ne pourra la jouer car conflit d’intérêt selon les règles de l'UEFA.
Moué.
[O1T] jE SeNs dE la CrAinTe
par fernando » 25 Mai 2016, 11:32
Ligue 2 : le RC Lens auditionné par la DNCG
L'audition du RC Lens (L2) devant le gendarme financier du football français, la DNCG, «s'est bien passée», a assuré mardi le président lensois Gervais Martel.
L'audition par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) était un passage obligé pour prouver la viabilité économique du club, en difficulté depuis des mois mais repris par de nouveaux actionnaires. Gervais Martel, le président, était accompagné mardi devant les "gendarmes financiers" par l'Espagnol Ignacio Aguillo, en charge du développement à l'international de l'Atletico Madrid, qui détiendra 35% du capital dans le projet de reprise du club nordiste, confirmé lundi par le tribunal de commerce de Paris.
«Je n'ai pas beaucoup d'expérience (pour ce genre d'audition) mais les gens étaient plutôt gentils et c'était positif, maintenant on attend la décision [de la DNCG d'approuver ou non le schéma financier présenté pour la prochaine saison]», a expliqué M. Aguillo. «On avait travaillé avec les dirigeants sur le budget à présenter à la DNCG, donc on était familiarisés, maintenant tout s'est fait un peu en vitesse. Il faut assurer le budget pour la saison prochaine. Sera-t-il en hausse ? En baisse ? On verra», a-t-il conclu.
Gervais Martel resterait le patron
Lundi, le RC Lens avait officialisé sa reprise par la société luxembourgeoise Solferino, à hauteur de 65% du capital, associée à l'Atletico Madrid (35%). Cette holding, composée de cinq investisseurs, dont deux membres de l’Atlético de Madrid et deux dirigeants du fonds spéculatif Amber Capital UK, a racheté celle du club artésien 660 000 €. Elle a aussi déposé 5 615 000 € à la Caisse des dépôts et consignations pour en racheter le compte courant. Cette somme servira d’augmentation de capital et assurera la trésorerie d’une saison. Le club finaliste de la C1 rachètera ensuite 34,6 % de la SASP d’ici fin juin.
Gervais Martel resterait, selon Ignacio Aguillo, le "boss" du club et aucun salarié (150 personnes) ne serait remercié. Objectif des repreneurs : retrouver la L1 «à moyen terme».
L'audition du RC Lens (L2) devant le gendarme financier du football français, la DNCG, «s'est bien passée», a assuré mardi le président lensois Gervais Martel.
L'audition par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) était un passage obligé pour prouver la viabilité économique du club, en difficulté depuis des mois mais repris par de nouveaux actionnaires. Gervais Martel, le président, était accompagné mardi devant les "gendarmes financiers" par l'Espagnol Ignacio Aguillo, en charge du développement à l'international de l'Atletico Madrid, qui détiendra 35% du capital dans le projet de reprise du club nordiste, confirmé lundi par le tribunal de commerce de Paris.
«Je n'ai pas beaucoup d'expérience (pour ce genre d'audition) mais les gens étaient plutôt gentils et c'était positif, maintenant on attend la décision [de la DNCG d'approuver ou non le schéma financier présenté pour la prochaine saison]», a expliqué M. Aguillo. «On avait travaillé avec les dirigeants sur le budget à présenter à la DNCG, donc on était familiarisés, maintenant tout s'est fait un peu en vitesse. Il faut assurer le budget pour la saison prochaine. Sera-t-il en hausse ? En baisse ? On verra», a-t-il conclu.
Gervais Martel resterait le patron
Lundi, le RC Lens avait officialisé sa reprise par la société luxembourgeoise Solferino, à hauteur de 65% du capital, associée à l'Atletico Madrid (35%). Cette holding, composée de cinq investisseurs, dont deux membres de l’Atlético de Madrid et deux dirigeants du fonds spéculatif Amber Capital UK, a racheté celle du club artésien 660 000 €. Elle a aussi déposé 5 615 000 € à la Caisse des dépôts et consignations pour en racheter le compte courant. Cette somme servira d’augmentation de capital et assurera la trésorerie d’une saison. Le club finaliste de la C1 rachètera ensuite 34,6 % de la SASP d’ici fin juin.
Gervais Martel resterait, selon Ignacio Aguillo, le "boss" du club et aucun salarié (150 personnes) ne serait remercié. Objectif des repreneurs : retrouver la L1 «à moyen terme».
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par manulosc » 30 Mai 2016, 17:28
Foot : la DNCG valide le bugdet du RC Lens « dans son intégralité »
Officiellement racheté par Solferino, détenu en partie par l’Atlético Madrid, lundi dernier, les dirigeants lensois (Gervais Martel et Ignacio Aguillo, représentant Solferino) étaient passés devant la DNCG, gendarme financier du football français dès le lendemain.
Officiellement racheté par Solferino, détenu en partie par l’Atlético Madrid, lundi dernier, les dirigeants lensois (Gervais Martel et Ignacio Aguillo, représentant Solferino) étaient passés devant la DNCG, gendarme financier du football français dès le lendemain.
par manulosc » 04 Juin 2016, 14:56
Libre de tout contrat depuis son éviction du Stade Rennais, Philippe Montanier était à Athènes ces derniers jours afin de rencontrer les dirigeants de l'AEK... Le coach français ne devrait pas donner suite aux propositions du club grec. Dimanche, Philippe Montanier aurait un rendez-vous avec le RC Lens, un club qui lui offre un challenge très intéressant, celui de construire une équipe pour retrouver la Ligue 1. Montanier n'est évidemment pas le seul technicien approché par les nouveaux propriétaires, qui ont sondé Éric Roy, Jean-Pierre Papin mais aussi Alain Casanova...
par John Holmes » 13 Juin 2016, 11:56
Du beau jeu en perspective !
Miam sont gâtés les Racleux.
Miam sont gâtés les Racleux.
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
ChevalierBlanc - janvier 2021
par Giallo » 04 Août 2016, 14:30
Le 23 mai dernier, le tribunal de commerce de Paris cédait la SASP Racing Club de Lens à la société luxembourgeoise Solferino SARL dans le cadre de la liquidation de RCL Holding, société détenue à 99,99% par l'homme d'affaires azerbaïdjanais Hafiz Mammadov. Seuls deux actionnaires de cette société créée début 2016 s'étaient présentés aux différentes audiences : l'Espagnol Ignacio Aguillo, responsable du développement international de l'Atlético de Madrid, et le Français Gilles Fretigne, l'un des dirigeant du fonds spéculatif Amber Capital, installé à Londres.
Aujourd'hui, on en sait un peu plus sur Solferino, qui détient 65,4% de la SASP Racing Club de Lens (l'Atlético de Madrid possédant depuis le 11 juillet les 34,6% restant). La société a déposé mercredi ses nouveaux statuts auprès du registre de commerce et des sociétés luxembourgeois. Jusqu'à présent en effet, seul le nom de T&F Luxembourg, une société de domiciliation, apparaissait. Désormais, on connait les noms des associés qui détiennent son capital chiffré à 5 662 501 euros.
Un actionnaire majoritaire nommé Joseph Oughourlian
Ignacio Aguillo détient ainsi 8,9% du capital de Solferino, Gilles Fretigne en possède 2% et les 89,1% restant sont détenus par une société luxembourgeoise baptisée J4A Holdings II SARL. Créée en 2013, cette drernière est domiciliée à la même adresse que Solferino (4, rue Albert Borschette à Luxembourg). Comme dans un jeu de poupées russes, elle est elle-même détenue par une autre holding sise au même endroit : J4A Holdings I SARL, propriété de Joseph Oughourlian. Ce Français d'origine arménienne, âgé de 44 ans et ancien collaborateur la Société Générale, est le fondateur d'Amber Capital, le fonds spéculatif (hedge fund) pour lequel travaille Gilles Fretigne. C'est donc lui qui pèse le plus lourd désormais parmi les nouveaux actionnaires du RC Lens.
Amber Capital détient de nombreuses parts minoritaires dans des entreprises aussi diverses qu'Ubisoft et Gameloft (jeux vidéo), Prisa (groupe de presse espagnol qui édite notamment le quotidien El Pais), Nexans (industrie du câble) ou encore Parmalat (entreprise italienne de produits laitiers). Ce fonds possède aussi le club de football colombien des Millonarios. J4A Holdings II est la société personnelle de Joseph Oughourlian, via laquelle l'homme d'affaires détenait déjà 15,19% d'Ecoslops, une entreprise qui produit des carburants à partir de résidus pétroliers maritimes.
Lors de sa première conférence de presse, Ignacio Aguillo n'avait pas souhaité donné le nom des différents actionnaires de Solferino, évoquant seulement "un certain nombre d'investisseurs internationaux". Cinq associés au total, alors qu'il ne semble n'y en avoir finalement que trois selon les documents déposés au registre du commerce luxembourgeois. Lors de la cession du RC Lens, une source judiciaire avait évoqué parmi ces associés le nom de Miguel Angel Gil Marin, directeur général et actionnaire majoritaire de l'Atlético de Madrid. Mais l'Espagnol n'est pas cité dans les documents relatifs à Solferino, ni dans ceux relatifs à J4A Holdings I et II.
Aujourd'hui, on en sait un peu plus sur Solferino, qui détient 65,4% de la SASP Racing Club de Lens (l'Atlético de Madrid possédant depuis le 11 juillet les 34,6% restant). La société a déposé mercredi ses nouveaux statuts auprès du registre de commerce et des sociétés luxembourgeois. Jusqu'à présent en effet, seul le nom de T&F Luxembourg, une société de domiciliation, apparaissait. Désormais, on connait les noms des associés qui détiennent son capital chiffré à 5 662 501 euros.
Un actionnaire majoritaire nommé Joseph Oughourlian
Ignacio Aguillo détient ainsi 8,9% du capital de Solferino, Gilles Fretigne en possède 2% et les 89,1% restant sont détenus par une société luxembourgeoise baptisée J4A Holdings II SARL. Créée en 2013, cette drernière est domiciliée à la même adresse que Solferino (4, rue Albert Borschette à Luxembourg). Comme dans un jeu de poupées russes, elle est elle-même détenue par une autre holding sise au même endroit : J4A Holdings I SARL, propriété de Joseph Oughourlian. Ce Français d'origine arménienne, âgé de 44 ans et ancien collaborateur la Société Générale, est le fondateur d'Amber Capital, le fonds spéculatif (hedge fund) pour lequel travaille Gilles Fretigne. C'est donc lui qui pèse le plus lourd désormais parmi les nouveaux actionnaires du RC Lens.
Amber Capital détient de nombreuses parts minoritaires dans des entreprises aussi diverses qu'Ubisoft et Gameloft (jeux vidéo), Prisa (groupe de presse espagnol qui édite notamment le quotidien El Pais), Nexans (industrie du câble) ou encore Parmalat (entreprise italienne de produits laitiers). Ce fonds possède aussi le club de football colombien des Millonarios. J4A Holdings II est la société personnelle de Joseph Oughourlian, via laquelle l'homme d'affaires détenait déjà 15,19% d'Ecoslops, une entreprise qui produit des carburants à partir de résidus pétroliers maritimes.
Lors de sa première conférence de presse, Ignacio Aguillo n'avait pas souhaité donné le nom des différents actionnaires de Solferino, évoquant seulement "un certain nombre d'investisseurs internationaux". Cinq associés au total, alors qu'il ne semble n'y en avoir finalement que trois selon les documents déposés au registre du commerce luxembourgeois. Lors de la cession du RC Lens, une source judiciaire avait évoqué parmi ces associés le nom de Miguel Angel Gil Marin, directeur général et actionnaire majoritaire de l'Atlético de Madrid. Mais l'Espagnol n'est pas cité dans les documents relatifs à Solferino, ni dans ceux relatifs à J4A Holdings I et II.
ce message ne vient pas de moi
par gblosc » 04 Août 2016, 14:37
Giallo a écrit:Le 23 mai dernier, le tribunal de commerce de Paris cédait la SASP Racing Club de Lens à la société luxembourgeoise Solferino SARL dans le cadre de la liquidation de RCL Holding, société détenue à 99,99% par l'homme d'affaires azerbaïdjanais Hafiz Mammadov. Seuls deux actionnaires de cette société créée début 2016 s'étaient présentés aux différentes audiences : l'Espagnol Ignacio Aguillo, responsable du développement international de l'Atlético de Madrid, et le Français Gilles Fretigne, l'un des dirigeant du fonds spéculatif Amber Capital, installé à Londres.
Aujourd'hui, on en sait un peu plus sur Solferino, qui détient 65,4% de la SASP Racing Club de Lens (l'Atlético de Madrid possédant depuis le 11 juillet les 34,6% restant). La société a déposé mercredi ses nouveaux statuts auprès du registre de commerce et des sociétés luxembourgeois. Jusqu'à présent en effet, seul le nom de T&F Luxembourg, une société de domiciliation, apparaissait. Désormais, on connait les noms des associés qui détiennent son capital chiffré à 5 662 501 euros.
Un actionnaire majoritaire nommé Joseph Oughourlian
Ignacio Aguillo détient ainsi 8,9% du capital de Solferino, Gilles Fretigne en possède 2% et les 89,1% restant sont détenus par une société luxembourgeoise baptisée J4A Holdings II SARL. Créée en 2013, cette drernière est domiciliée à la même adresse que Solferino (4, rue Albert Borschette à Luxembourg). Comme dans un jeu de poupées russes, elle est elle-même détenue par une autre holding sise au même endroit : J4A Holdings I SARL, propriété de Joseph Oughourlian. Ce Français d'origine arménienne, âgé de 44 ans et ancien collaborateur la Société Générale, est le fondateur d'Amber Capital, le fonds spéculatif (hedge fund) pour lequel travaille Gilles Fretigne. C'est donc lui qui pèse le plus lourd désormais parmi les nouveaux actionnaires du RC Lens.
Amber Capital détient de nombreuses parts minoritaires dans des entreprises aussi diverses qu'Ubisoft et Gameloft (jeux vidéo), Prisa (groupe de presse espagnol qui édite notamment le quotidien El Pais), Nexans (industrie du câble) ou encore Parmalat (entreprise italienne de produits laitiers). Ce fonds possède aussi le club de football colombien des Millonarios. J4A Holdings II est la société personnelle de Joseph Oughourlian, via laquelle l'homme d'affaires détenait déjà 15,19% d'Ecoslops, une entreprise qui produit des carburants à partir de résidus pétroliers maritimes.
Lors de sa première conférence de presse, Ignacio Aguillo n'avait pas souhaité donné le nom des différents actionnaires de Solferino, évoquant seulement "un certain nombre d'investisseurs internationaux". Cinq associés au total, alors qu'il ne semble n'y en avoir finalement que trois selon les documents déposés au registre du commerce luxembourgeois. Lors de la cession du RC Lens, une source judiciaire avait évoqué parmi ces associés le nom de Miguel Angel Gil Marin, directeur général et actionnaire majoritaire de l'Atlético de Madrid. Mais l'Espagnol n'est pas cité dans les documents relatifs à Solferino, ni dans ceux relatifs à J4A Holdings I et II.
"Armenia, Land of Fire"
par fernando » 21 Nov 2016, 23:14
pendant ce temps-là, chez le meilleur public de Fransse...
Six mois ferme pour deux supporters lensois jugés pour violences
Deux supporters du RC Lens ont été condamnés à six mois ferme et un troisième à six mois avec sursis pour violences commises le 22 octobre avant Lens-Reims (1-1) par le tribunal correctionnel de Béthune. Les trois hommes, âgés de 25 à 30 ans étaient accusés d'avoir lancé des projectiles sur des membres des forces de l'ordre. Ils ne pourront ni se rendre au stade ni détenir d'arme pendant une période de trois ans.
Six mois ferme pour deux supporters lensois jugés pour violences
Deux supporters du RC Lens ont été condamnés à six mois ferme et un troisième à six mois avec sursis pour violences commises le 22 octobre avant Lens-Reims (1-1) par le tribunal correctionnel de Béthune. Les trois hommes, âgés de 25 à 30 ans étaient accusés d'avoir lancé des projectiles sur des membres des forces de l'ordre. Ils ne pourront ni se rendre au stade ni détenir d'arme pendant une période de trois ans.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par John Holmes » 22 Nov 2016, 08:05
C'est de la médisance....
Les Lensois restent des bons fdp's malgré tout !
Les Lensois restent des bons fdp's malgré tout !
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
ChevalierBlanc - janvier 2021
par fernando » 29 Oct 2019, 14:20
Elections municipales : « Si on perd Lens, d’autres bastions vont tomber aux mains du Rassemblement national »
La ville est socialiste depuis soixante-dix ans. Un « parachuté » d’extrême droite la convoite.
Et si le stade Bollaert, propriété municipale et maison du Racing Club de Lens, passait aux mains de l’extrême droite ? Tout un symbole. « Vous imaginez l’objet de promotion que ce serait pour le Rassemblement national ? », s’inquiète l’ancien député du Pas-de-Calais, Guy Delcourt. A 72 ans, l’ex-maire socialiste de Lens qui a passé la main à Sylvain Robert (PS) en 2013 aborde les prochaines municipales avec angoisse : « Ça va être très compliqué… »
Depuis soixante-dix ans, Lens est une terre socialiste. En 1966, André Delelis avait succédé à Ernest Schaffner, maire SFIO pendant dix-neuf ans. Leur héritier, M. Robert préside toujours l’agglomération Lens-Liévin, mais le cœur du bassin minier a doucement cessé de battre pour le parti à la rose. La puissante fédération PS du Pas-de-Calais ne pèse plus lourd, moins de 5 000 militants contre 12 000 cartes en 2004. « A la section de Lens, on compte une cinquantaine de camarades contre 1 200 en 2001 », soupire Guy Delcourt. Les affaires judiciaires (Mellick, Kucheida, Dallongeville) ont plombé le parti et mis fin à un demi-siècle de mainmise du PS sur le département. « Aujourd’hui, il n’y a plus de tribuns, plus de leaders, regrette l’ancien député. Or le peuple des mines aime les discours qui emballent et c’est ce qui a fait notre force. Sans compter que François Hollande, qui était un ami, nous a emmenés droit dans le mur. »
Une triangulaire serait mortifère
Le décor est posé. Les roses sont fanées et la terre noire du bassin minier est désormais prête à être foulée par le Rassemblement national. Leur étendard, c’est la mairie d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), à dix kilomètres de Lens. Steeve Briois y a été élu maire en 2014, dès le premier tour, avec 50,2 % des voix. A Lens, Marine Le Pen a décroché 53,6 % des suffrages au second tour de la présidentielle, et 41,4 % aux dernières européennes. « Lens, c’est le même arrondissement et la même population qu’Hénin-Beaumont, estime Bruno Bilde, député RN du Pas-de-Calais. Et le maire actuel est un technicien qui n’a pas d’empathie, pas méchant, mais dans le bassin minier les gens demandent de l’écoute et de la proximité. »
Le RN a donc trouvé son candidat pour aller serrer des mains sur les marchés : un homme du Sud pour qui être maire « c’est d’abord la proximité et l’écoute ». Bruno Clavet, 30 ans, chargé de communication à la mairie d’Hénin-Beaumont, a quitté sa vie natale de Marseille pour Lens en 2018. En 2014, il était déjà candidat aux municipales, à Paris. Une expérience qui lui a tanné le cuir, dit-il, à la suite de son « lynchage médiatique ». L’homme est connu pour ses photos dénudées alors qu’il était mannequin et sa participation à l’émission de télé « X Factor ». Bruno Clavet préfère de son côté mettre en avant son Master 2 en communication, son « virus de la politique », et sa « vision pour la France, comme Marine Le Pen ».
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les communes que le Rassemblement national est en mesure de gagner
Sur le papier, pas de quoi effrayer la mairie en place. « Une liste électorale, ce n’est pas le concours de Mister France », ironise Guy Delcourt. « Bruno Clavet, je ne sais pas s’il a encore l’accent marseillais mais il n’est pas de Lens », ajoute le maire Sylvain Robert. L’édile est peu bavard quand il s’agit d’aborder les prochaines élections. « Je ne suis pas en campagne, je suis dans l’action et la poursuite des projets pour lesquels nous avons été élus », dit-il. Mais en coulisses, sa candidature n’est plus un secret pour personne. La véritable inconnue est de savoir avec qui il va s’allier pour contrer le RN. L’ancien maire Guy Delcourt, qui lui avait passé la main en cours de mandat pour rester député, prône une liste élargie concentrée autour de personnalités fortes. « Le PS ne veut plus dire grand-chose mais l’idéal socialiste est toujours là, explique l’ancien élu, militant d’une social-démocratie. Si on perd Lens, d’autres bastions vont tomber aux mains du RN à l’échelle départementale. »
A la mairie de Lens, le socialiste Sylvain Robert reconnaît qu’une triangulaire serait mortifère. « Ça va être dur, estime celui qui avait été élu en 2014 à 42 % face au FN et une liste de droite, et le PS n’est pas le parti le plus dynamique en termes d’adhésions, mais il y a encore un foyer militant autour d’une section qui existe ».
Le Louvre-Lens, le programme Odyssée qui vise à partager avec les habitants et les visiteurs les transformations du bassin minier, ou le projet Apollo, future vitrine du centre-ville, répondent-ils aux attentes des Lensois ? Dans la commune constituée par près de 60 % de logements sociaux, héritage de l’exploitation houillère, les collections du Louvre-Lens n’affectent pas le quotidien des habitants. Or, « ces générations de fils de mineurs veulent l’immédiateté de mesures sociales et de quoi finir leurs mois, soupire Guy Delcourt. Ici, on était des “gilets jaunes” avant l’heure, la grève des mineurs de 1963, c’était des gilets noirs ». Des gilets noirs prêts à oublier les grandes luttes sociales de la gauche pour exprimer leur colère par un bulletin de vote RN ?
La ville est socialiste depuis soixante-dix ans. Un « parachuté » d’extrême droite la convoite.
Et si le stade Bollaert, propriété municipale et maison du Racing Club de Lens, passait aux mains de l’extrême droite ? Tout un symbole. « Vous imaginez l’objet de promotion que ce serait pour le Rassemblement national ? », s’inquiète l’ancien député du Pas-de-Calais, Guy Delcourt. A 72 ans, l’ex-maire socialiste de Lens qui a passé la main à Sylvain Robert (PS) en 2013 aborde les prochaines municipales avec angoisse : « Ça va être très compliqué… »
Depuis soixante-dix ans, Lens est une terre socialiste. En 1966, André Delelis avait succédé à Ernest Schaffner, maire SFIO pendant dix-neuf ans. Leur héritier, M. Robert préside toujours l’agglomération Lens-Liévin, mais le cœur du bassin minier a doucement cessé de battre pour le parti à la rose. La puissante fédération PS du Pas-de-Calais ne pèse plus lourd, moins de 5 000 militants contre 12 000 cartes en 2004. « A la section de Lens, on compte une cinquantaine de camarades contre 1 200 en 2001 », soupire Guy Delcourt. Les affaires judiciaires (Mellick, Kucheida, Dallongeville) ont plombé le parti et mis fin à un demi-siècle de mainmise du PS sur le département. « Aujourd’hui, il n’y a plus de tribuns, plus de leaders, regrette l’ancien député. Or le peuple des mines aime les discours qui emballent et c’est ce qui a fait notre force. Sans compter que François Hollande, qui était un ami, nous a emmenés droit dans le mur. »
Une triangulaire serait mortifère
Le décor est posé. Les roses sont fanées et la terre noire du bassin minier est désormais prête à être foulée par le Rassemblement national. Leur étendard, c’est la mairie d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), à dix kilomètres de Lens. Steeve Briois y a été élu maire en 2014, dès le premier tour, avec 50,2 % des voix. A Lens, Marine Le Pen a décroché 53,6 % des suffrages au second tour de la présidentielle, et 41,4 % aux dernières européennes. « Lens, c’est le même arrondissement et la même population qu’Hénin-Beaumont, estime Bruno Bilde, député RN du Pas-de-Calais. Et le maire actuel est un technicien qui n’a pas d’empathie, pas méchant, mais dans le bassin minier les gens demandent de l’écoute et de la proximité. »
Le RN a donc trouvé son candidat pour aller serrer des mains sur les marchés : un homme du Sud pour qui être maire « c’est d’abord la proximité et l’écoute ». Bruno Clavet, 30 ans, chargé de communication à la mairie d’Hénin-Beaumont, a quitté sa vie natale de Marseille pour Lens en 2018. En 2014, il était déjà candidat aux municipales, à Paris. Une expérience qui lui a tanné le cuir, dit-il, à la suite de son « lynchage médiatique ». L’homme est connu pour ses photos dénudées alors qu’il était mannequin et sa participation à l’émission de télé « X Factor ». Bruno Clavet préfère de son côté mettre en avant son Master 2 en communication, son « virus de la politique », et sa « vision pour la France, comme Marine Le Pen ».
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Sur le papier, pas de quoi effrayer la mairie en place. « Une liste électorale, ce n’est pas le concours de Mister France », ironise Guy Delcourt. « Bruno Clavet, je ne sais pas s’il a encore l’accent marseillais mais il n’est pas de Lens », ajoute le maire Sylvain Robert. L’édile est peu bavard quand il s’agit d’aborder les prochaines élections. « Je ne suis pas en campagne, je suis dans l’action et la poursuite des projets pour lesquels nous avons été élus », dit-il. Mais en coulisses, sa candidature n’est plus un secret pour personne. La véritable inconnue est de savoir avec qui il va s’allier pour contrer le RN. L’ancien maire Guy Delcourt, qui lui avait passé la main en cours de mandat pour rester député, prône une liste élargie concentrée autour de personnalités fortes. « Le PS ne veut plus dire grand-chose mais l’idéal socialiste est toujours là, explique l’ancien élu, militant d’une social-démocratie. Si on perd Lens, d’autres bastions vont tomber aux mains du RN à l’échelle départementale. »
A la mairie de Lens, le socialiste Sylvain Robert reconnaît qu’une triangulaire serait mortifère. « Ça va être dur, estime celui qui avait été élu en 2014 à 42 % face au FN et une liste de droite, et le PS n’est pas le parti le plus dynamique en termes d’adhésions, mais il y a encore un foyer militant autour d’une section qui existe ».
Le Louvre-Lens, le programme Odyssée qui vise à partager avec les habitants et les visiteurs les transformations du bassin minier, ou le projet Apollo, future vitrine du centre-ville, répondent-ils aux attentes des Lensois ? Dans la commune constituée par près de 60 % de logements sociaux, héritage de l’exploitation houillère, les collections du Louvre-Lens n’affectent pas le quotidien des habitants. Or, « ces générations de fils de mineurs veulent l’immédiateté de mesures sociales et de quoi finir leurs mois, soupire Guy Delcourt. Ici, on était des “gilets jaunes” avant l’heure, la grève des mineurs de 1963, c’était des gilets noirs ». Des gilets noirs prêts à oublier les grandes luttes sociales de la gauche pour exprimer leur colère par un bulletin de vote RN ?
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par fernando » 29 Oct 2019, 16:54
OK super. On attend tes exemples "d'anciens élus PS ayant déjà retourné leurs vestes et maintenant RNs dans le Pas-De-Calais".
Vu qu'ils sont nombreux, ça en devrait pas être difficile à trouver.
Vu qu'ils sont nombreux, ça en devrait pas être difficile à trouver.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par rodolfo » 29 Oct 2019, 21:17
fernando a écrit:OK super. On attend tes exemples "d'anciens élus PS ayant déjà retourné leurs vestes et maintenant RNs dans le Pas-De-Calais".
Vu qu'ils sont nombreux, ça en devrait pas être difficile à trouver.
Tu me prends pour Baratte là ou bien ?
J’ai lu un article de la VDN à l’epoque, édition du boulonnais. Ils prenaient l’exemple de 3 cas. 1 à Boulogne, l’autre Dans la banlieue Lensoise et un troisième je ne sais où.
PS ou Pc en effet.
Désolé si ça fait saigner ton petit cœur ou égratigne tes idéaux de gauche.
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