[o1t] prénom de merde pour vos mioches
par Midas » 15 Nov 2016, 21:13
http://madame.lefigaro.fr/enfants/ces-prenoms-incroyables-qui-existent-reellement-281016-117537?xtor=EPR-211
L'Anti-guide des prénoms recense les prénoms les plus surprenants trouvés dans la presse locale, les registres d'état civil ou sur les réseaux sociaux. Extraits.
En ce moment
Il y a ceux qui suivent la tendance et choisissent des prénoms classiques comme Louise, Gabriel, Paul, Emma, ou Alice. Puis, il y a les autres, ceux pour qui leur progéniture est si exceptionnelle qu'elle mérite un prénom re-mar-qua-ble, coûte que coûte. Si Fraise et Nutella ont été rejetés en 2015, d'autres tentatives farfelues sont passées entre les mailles des filets du service public. Depuis 2012, le blog La Ligue des officiers d'état civil recense ces perles en collectant les annonces de naissance dans la presse locale, les registres d'état civil, les listes de classe, les mentions sur le Web ou dans les fichiers clients. Ce travail minutieux d'archiviste est désormais récompensé par la publication le 22 novembre d'un Anti-guide des prénoms (1), réunissant « la quintessence » de ces quatre années de collecte. Pour le meilleur comme pour le pire, florilège en avant-première de ces prénoms qui décoiffent et reposent l'éternelle question fatidique : « Peut-on vraiment donner n'importe quel prénom à son enfant ? »
Athéna Cherokee. Croisement entre la déesse grecque et un peuple indien d'Amérique du Nord, on lui souhaite d'avoir du caractère pour tenir bon.
Merdive. Pour se sentir toujours au top, même loin des Maldives.
Allowin. Ou comment s'attirer la lose chaque 31 octobre.
Alkapone. Un hommage à l'histoire, sans doute, pas à l'orthographe.
Arcangela. Pour une famille qui ne se satisfait pas des Emma ou Louise, bien trop légers.
Auralune ou Perle-Étoile. Luna peut aller se rhabiller.
Beltrich Blessing. En pratique, on choisira « BB ».
Benjapaul. Eh bien oui, c'est peut-être le cousin de Valenlouis ?
Blocus. Un passage à l'adolescence serein en prévision.
Boghosse. En espérant que la nature soit de son côté.
Chachaille. Si ce n'est pas chouchouille ?
Degaulle. Pour les parents coincés dans le passé.
Djémission. Fatigués de chercher un prénom, les parents ont abandonné, l'officier d'état civil aussi. Tant pis pour l'enfant.
Euthanasia. Pour célébrer la vie.
Feïléacan. On ne vous explique même pas la prononciation en anglais.
Frendjy. Kendji était déjà pris, dommage.
Jahlove. Un prénom plein d'amour et de spiritualité.
Jalilaparaense. Pour rendre fous les serveurs de Starbucks.
Jean-Bryan. Très bien.
Jenifael. Pourquoi choisir entre Jennifer et Raphaëlle quand vous pouvez avoir Jenifael.
Jiscadestin. Pour un avenir radieux... à la Giscard d'Estaing ?
Koeurtina. Le trop plein d'hormones post-accouchement, sans doute.
Lola-Poupoune. La petite pourra toujours se consoler au côté de son partenaire d'infortune, Moineloulou.
Marveen Jean-Claude Junior. Car un prénom composé ne suffisait pas.
Néméhotatsé. Un futur adepte des diminutifs ridicules.
Ortie. Une petite qui aura du piquant.
Ritz. Un futur paria des auberges de jeunesse.
Roi-David. Pour asseoir naturellement son pouvoir sur la cour de récréation.
Yalguuntugs. Le futur caillou dans la chaussure des professeurs au moment de l'appel.
Winner. Un grand gagnant.
Trusted. « Fiable » en anglais. Parce que, malheureusement, les parents ne sont pas toujours dignes de confiance.
(1) L'Anti-guide des prénoms, par La Ligue des Officiers d'État Civil, aux Éd. First, parution le 22 novembre, 7,95 euros.
L'Anti-guide des prénoms recense les prénoms les plus surprenants trouvés dans la presse locale, les registres d'état civil ou sur les réseaux sociaux. Extraits.
En ce moment
Il y a ceux qui suivent la tendance et choisissent des prénoms classiques comme Louise, Gabriel, Paul, Emma, ou Alice. Puis, il y a les autres, ceux pour qui leur progéniture est si exceptionnelle qu'elle mérite un prénom re-mar-qua-ble, coûte que coûte. Si Fraise et Nutella ont été rejetés en 2015, d'autres tentatives farfelues sont passées entre les mailles des filets du service public. Depuis 2012, le blog La Ligue des officiers d'état civil recense ces perles en collectant les annonces de naissance dans la presse locale, les registres d'état civil, les listes de classe, les mentions sur le Web ou dans les fichiers clients. Ce travail minutieux d'archiviste est désormais récompensé par la publication le 22 novembre d'un Anti-guide des prénoms (1), réunissant « la quintessence » de ces quatre années de collecte. Pour le meilleur comme pour le pire, florilège en avant-première de ces prénoms qui décoiffent et reposent l'éternelle question fatidique : « Peut-on vraiment donner n'importe quel prénom à son enfant ? »
Athéna Cherokee. Croisement entre la déesse grecque et un peuple indien d'Amérique du Nord, on lui souhaite d'avoir du caractère pour tenir bon.
Merdive. Pour se sentir toujours au top, même loin des Maldives.
Allowin. Ou comment s'attirer la lose chaque 31 octobre.
Alkapone. Un hommage à l'histoire, sans doute, pas à l'orthographe.
Arcangela. Pour une famille qui ne se satisfait pas des Emma ou Louise, bien trop légers.
Auralune ou Perle-Étoile. Luna peut aller se rhabiller.
Beltrich Blessing. En pratique, on choisira « BB ».
Benjapaul. Eh bien oui, c'est peut-être le cousin de Valenlouis ?
Blocus. Un passage à l'adolescence serein en prévision.
Boghosse. En espérant que la nature soit de son côté.
Chachaille. Si ce n'est pas chouchouille ?
Degaulle. Pour les parents coincés dans le passé.
Djémission. Fatigués de chercher un prénom, les parents ont abandonné, l'officier d'état civil aussi. Tant pis pour l'enfant.
Euthanasia. Pour célébrer la vie.
Feïléacan. On ne vous explique même pas la prononciation en anglais.
Frendjy. Kendji était déjà pris, dommage.
Jahlove. Un prénom plein d'amour et de spiritualité.
Jalilaparaense. Pour rendre fous les serveurs de Starbucks.
Jean-Bryan. Très bien.
Jenifael. Pourquoi choisir entre Jennifer et Raphaëlle quand vous pouvez avoir Jenifael.
Jiscadestin. Pour un avenir radieux... à la Giscard d'Estaing ?
Koeurtina. Le trop plein d'hormones post-accouchement, sans doute.
Lola-Poupoune. La petite pourra toujours se consoler au côté de son partenaire d'infortune, Moineloulou.
Marveen Jean-Claude Junior. Car un prénom composé ne suffisait pas.
Néméhotatsé. Un futur adepte des diminutifs ridicules.
Ortie. Une petite qui aura du piquant.
Ritz. Un futur paria des auberges de jeunesse.
Roi-David. Pour asseoir naturellement son pouvoir sur la cour de récréation.
Yalguuntugs. Le futur caillou dans la chaussure des professeurs au moment de l'appel.
Winner. Un grand gagnant.
Trusted. « Fiable » en anglais. Parce que, malheureusement, les parents ne sont pas toujours dignes de confiance.
(1) L'Anti-guide des prénoms, par La Ligue des Officiers d'État Civil, aux Éd. First, parution le 22 novembre, 7,95 euros.
par John Holmes » 15 Nov 2016, 21:35
J'ai choisi mon favori...
Boghosse.
Boghosse."Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
ChevalierBlanc - janvier 2021
par Der » 15 Nov 2016, 21:50
Ils sont tous exceptionnels, mais
Bordel, les parents devraient aller en taule.
Celui-là m'a fait craché sur mon écran. =)Djémission. Fatigués de chercher un prénom, les parents ont abandonné, l'officier d'état civil aussi. Tant pis pour l'enfant
Bordel, les parents devraient aller en taule.
On se fait des bisous et on s'encule.
par fernando » 16 Nov 2016, 10:48
pfff... a écrit:Marveen Jean-Claude Junior et Merdive, mes préférés.
J'aime bcp aussi. J'ai également une faiblesse pour Athéna-Cherokee et Boghosse.
Si Macron propose de légiférer sur la stérilisation sur ce genre de critères objectifs, je suis prêt à voter pour lui.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par John Holmes » 16 Nov 2016, 12:30
Celui là m'avait échappé
Yalguuntugs
Yalguuntugs
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
ChevalierBlanc - janvier 2021
par fernando » 16 Nov 2016, 16:33
Ceux qui vont de l'autre côté du Voile ne peuvent jamais revenir car, dans ces espaces infinis qui dépassent notre monde, il y a des ténèbres qui saisissent et qui lient. L'être qui, pas à pas, avance au hasard dans la nuit, le Mal qui défie les Anciens Signes, le Troupeau qui monte la garde dont on connaît l'existence dans chaque tombeau et vit de ce qui pousse des morts - tous ces êtres du monde des ténèbres sont de loin inférieurs de Celui qui garde la porte ; de Celui qui guidera l'imprudent par-delà l'univers dans l'abîme où gîtent des formes innommables toujours prêtes à dévorer. Celui-là, le très ancien, c'est Yalguuntugs, nom que le scribe a traduit par "Celui dont la vie a été prolongée".
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par John Holmes » 17 Nov 2016, 08:24
J'suis pas un fake de Nando...'culé va !!
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
ChevalierBlanc - janvier 2021
par gblosc » 07 Jan 2017, 14:45
Le Prénom (Paris Première) : tour d'horizon des prénoms improbables
Alors que Paris Première diffuse la pièce Le Prénom ce samedi 7 janvier à 2045, nous nous sommes penchés sur le livre L'Anti-Guide des prénoms, qui recense les plus incroyables donnés en France ces dernières années. Et ça fait froid dans le dos !
L'avenir des blagues commençant par "Monsieur et madame X ont un fils, comment l'appellent-ils ?" semble s'obscurcir. Car aujourd'hui, plus besoin d'accoler un patronyme farfelu, de plus en plus de prénoms sont déjà des blagues en soi. Depuis l’adoption de la loi du 8 janvier 1993 modifiant le Code civil, les officiers d’état civil sont dans l’obligation d’inscrire sur les registres les prénoms que les heureux parents ont choisis. Et s'ils sont parfois amusants, il faut avouer qu'ils frisent bien souvent le ridicule.
Certes, quand un enfant est prénommé Lola-Poupoune, Alowin, Marveen Jean-Claude Junior, Clochette ou Aboubacar-Jacky, on peut invoquer la niaiserie. Mais quand un bout de chou est appelé Chiasse, Boghosse, Clitorine, Euthanasia, Fuk, Anisette ou Cervelle, on est à la limite de la maltraitance ! Comment résisteront-ils aux quolibets sur les bancs de l’école et, un peu plus tard, au moment de présenter son CV ?
Heureusement, ces “prénoms“ n’ont été donnés qu’à quelques enfants. Mais les nouveau-nés sont de plus en plus nombreux à être gratifiés de noms pour le moins originaux. Il suffit de jeter un coup d’œil à L’Anti-Guide des prénoms qu’Antoine et Pierre, deux illustres membres de l’énigmatique Ligue des officiers d’état civil, viennent de publier : "L’idée de la collecte nous est venue en feuilletant des journaux locaux. On y a découvert des prénoms incroyables dans les avis de naissance", explique Pierre. Tellement qu'ils ont ouvert un site il y a quatre ans qui en recense des milliers.
“Les parents choisissent des prénoms venus de tous les horizons et, depuis quelque temps, les inventent carrément ! L’originalité est, semble-t-il, leur seul critère. Or, ils oublient que leurs enfants le porteront toute leur vie“, ajoute notre interlocuteur. Car changer de prénom est un parcours du combattant : il faut saisir l'officier d'état civil qui, lui-même, saisit le procureur de la République. Si ce dernier s'y oppose, un recours peut être fait auprès d'un juge aux affaires familiales. Ensuite, il n'y a plus qu'à patienter, parfois longtemps, sans forcément obtenir gain de cause. Alors, parents, réfléchissez !
Allez, florilège !
Les politiques : Degaulle, Jicadestin, Jaurès, Marx, Reagane...
Les composés : Joe-Dalton, King-Love, Malcolm-Mackenzy-Beni, Rafaelo-Elvis, Perle-Étoile.
Les presque vrais : Isabelly, Jésunette, Péline, Robertin, Imilie...
Les improbables : Nutella, Ritz, Idem, Iban, Caresse, Léonidas...
Iban Martel et Iban Mammadov, c'est swag !
Alors que Paris Première diffuse la pièce Le Prénom ce samedi 7 janvier à 2045, nous nous sommes penchés sur le livre L'Anti-Guide des prénoms, qui recense les plus incroyables donnés en France ces dernières années. Et ça fait froid dans le dos !
L'avenir des blagues commençant par "Monsieur et madame X ont un fils, comment l'appellent-ils ?" semble s'obscurcir. Car aujourd'hui, plus besoin d'accoler un patronyme farfelu, de plus en plus de prénoms sont déjà des blagues en soi. Depuis l’adoption de la loi du 8 janvier 1993 modifiant le Code civil, les officiers d’état civil sont dans l’obligation d’inscrire sur les registres les prénoms que les heureux parents ont choisis. Et s'ils sont parfois amusants, il faut avouer qu'ils frisent bien souvent le ridicule.
Certes, quand un enfant est prénommé Lola-Poupoune, Alowin, Marveen Jean-Claude Junior, Clochette ou Aboubacar-Jacky, on peut invoquer la niaiserie. Mais quand un bout de chou est appelé Chiasse, Boghosse, Clitorine, Euthanasia, Fuk, Anisette ou Cervelle, on est à la limite de la maltraitance ! Comment résisteront-ils aux quolibets sur les bancs de l’école et, un peu plus tard, au moment de présenter son CV ?
Heureusement, ces “prénoms“ n’ont été donnés qu’à quelques enfants. Mais les nouveau-nés sont de plus en plus nombreux à être gratifiés de noms pour le moins originaux. Il suffit de jeter un coup d’œil à L’Anti-Guide des prénoms qu’Antoine et Pierre, deux illustres membres de l’énigmatique Ligue des officiers d’état civil, viennent de publier : "L’idée de la collecte nous est venue en feuilletant des journaux locaux. On y a découvert des prénoms incroyables dans les avis de naissance", explique Pierre. Tellement qu'ils ont ouvert un site il y a quatre ans qui en recense des milliers.
“Les parents choisissent des prénoms venus de tous les horizons et, depuis quelque temps, les inventent carrément ! L’originalité est, semble-t-il, leur seul critère. Or, ils oublient que leurs enfants le porteront toute leur vie“, ajoute notre interlocuteur. Car changer de prénom est un parcours du combattant : il faut saisir l'officier d'état civil qui, lui-même, saisit le procureur de la République. Si ce dernier s'y oppose, un recours peut être fait auprès d'un juge aux affaires familiales. Ensuite, il n'y a plus qu'à patienter, parfois longtemps, sans forcément obtenir gain de cause. Alors, parents, réfléchissez !
Allez, florilège !
Les politiques : Degaulle, Jicadestin, Jaurès, Marx, Reagane...
Les composés : Joe-Dalton, King-Love, Malcolm-Mackenzy-Beni, Rafaelo-Elvis, Perle-Étoile.
Les presque vrais : Isabelly, Jésunette, Péline, Robertin, Imilie...
Les improbables : Nutella, Ritz, Idem, Iban, Caresse, Léonidas...
Iban Martel et Iban Mammadov, c'est swag !
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