Un topic romophobe sur l'autre passion.losc ?

Messagepar laurentlille1 » 20 Déc 2013, 16:23

Du coup vous avez d'autres adresses pour flwz? c'est bientôt Noël, il va venir fêter ça en famille.
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laurentlille1
 
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Messagepar ursulet » 20 Déc 2013, 16:24

GilbertSedman a écrit:Clair que le pré catelan était envahie de putes leonarda...


pas à 8h30 du matin, donc prostiputes roms = grosses feignasses leve tard...
Toi qui entre au grand Stade, abandonne tout espoir...
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ursulet
 
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Messagepar Flwz » 20 Déc 2013, 16:35

laurentlille1 a écrit:Du coup vous avez d'autres adresses pour flwz? c'est bientôt Noël, il va venir fêter ça en famille.


lol beru.
Stoi.
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Flwz
 
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Messagepar GilbertSedman » 20 Déc 2013, 20:34

ursulet a écrit:
GilbertSedman a écrit:Clair que le pré catelan était envahie de putes leonarda...

pas à 8h30 du matin, donc prostiputes roms = grosses feignasses leve tard...

J'ai toujours été épaté par le nombre de mec qui les faisaient monter. Payer pour se taper une rom.... déprogression + rachoumade = Bichon
Parler à un con c'est un peu comme se masturber avec une râpe à fromage, beaucoup de douleurs pour peu de résultats (Desproges)
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GilbertSedman
 
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Messagepar ursulet » 20 Déc 2013, 20:47

Suis pas sur que les putes soient roms. Des roumaines pas des roms à mon avis.
Toi qui entre au grand Stade, abandonne tout espoir...
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ursulet
 
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Messagepar bitadmin » 21 Déc 2013, 00:12

Connaisseur ursulet....
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bitadmin
 
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Messagepar wipoLEgonbou » 21 Déc 2013, 00:37

Pas sur, je crois qu'elles récupèrent le latex pour le vendre aux fabricants de pneu.
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wipoLEgonbou
 
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Messagepar otto » 11 Jan 2014, 19:04

otto a écrit:Nan ! Stilal a 4 pattes.

Sinon, le maire mérite sa place dans le topic Fdp...

Samedi, j'ai donné mon premier cours à une jeune migrante (incapable de dire si c'est une Rom ou non...). Rien à faire durant ce cours : juste à relire sa rédaction, all was perfect.
M'a fait sourire quand elle s'insurgeait de voir sur une table de son bahut, le nom d'un de ses profs suivi de la mention "Fdp"...
Elle regrettait aussi de ne pas assez étudier de poésie et de ne pas avoir assez de bouquins à lire...


Diantre, aujourd'hui, elle m'a dit qu'elle devait être en forme demain car elle a fait le pari avec sa mère qu'elle pouvait lire un certain bouquin en 24 h.
Je lui demande combien de pages fait ce bouquin. "un peu plus de 400"...

Comme je ne connais pas, je lui demande de me raconter un peu l'histoire. Chose qu'elle fait mais avec des phrases du genre que c'est pas son langage habituel.
En fait, elle m'explique que c'est ce qui est écrit au dos du bouquin. Elle l'avait lu une fois. Et elle me le ressort texto :/
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otto
 
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Messagepar fernando » 11 Jan 2014, 19:11

Rain Woman.

T'as fait le test de la boîte d'allumettes?
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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fernando
 
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Messagepar laurentlille1 » 11 Jan 2014, 19:13

"Les métaux dans la vie courante en France"

Aux éditions Plon.
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laurentlille1
 
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Messagepar otto » 11 Jan 2014, 19:16

:)

Et pour Nando : j'évite les alumettes chez moi depuis le 10/01/13...
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otto
 
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Messagepar fernando » 11 Jan 2014, 19:21

loul laurent
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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fernando
 
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Messagepar fernando » 03 Fév 2014, 15:01

Roms: le plan du gouvernement pour en finir avec les bidonvilles

Le gouvernement finalise un plan national d'hébergement des personnes vivant en bidonville. Cécile Duflot a prévu d'en évoquer les grandes lignes ce vendredi. Mediapart en dévoile les détails.

En finir avec les bidonvilles, de la même manière que la France des années 1960-70 s’est donné les moyens de résorber – partiellement tout du moins – l’habitat indigne. Tel est l’objectif ambitieux que se fixe le gouvernement de Jean-Marc Ayrault à travers la mise en place d’un plan national qui vise, sans le dire, principalement ces Européens démunis, issus le plus souvent de la minorité rom, installés dans des cabanons de fortune le long du périphérique, à proximité des axes routiers ou sur des friches industrielles.

À l’occasion de la présentation du rapport annuel sur l’état du mal-logement organisé par la fondation Abbé-Pierre, ce vendredi 31 janvier, au Palais des expositions de la Porte de Versailles, la ministre de l’égalité des territoires et du logement a prévu d’évoquer cette initiative d’envergure. Ce n’est pas un hasard : la journée de débats s’ouvre par une commémoration de l’appel lancé il y a soixante ans par l’abbé Pierre, qui a été l’un des premiers, à l’hiver 1954, à faire entendre la voix des familles vivant dans les bidonvilles. Selon nos informations, l’ensemble des préfets devraient « prochainement » être destinataires d’une lettre les informant de la mise à disposition de nouveaux outils pour les aider à trouver des solutions de logement aux sans-abri vivant dans des campements et menacés d’expulsion. Le premier ministre a donné son aval à l’envoi de ces instructions qui devraient être cosignées par la ministre du logement et le ministre de l’intérieur, en charge des questions d’immigration et d’intégration.


Un rôle majeur de coordination, d’ingénierie et de mise à disposition de chambres et studios est confié au bailleur « très social » Adoma, qui n’est autre que l’ex-Sonacotra, structure toujours majoritairement détenue par l’État, à laquelle les pouvoirs publics avaient fait confiance il y a quarante ans pour leur politique de relogement. À l’époque, la population résidant dans les taudis était estimée à 100 000 personnes, parmi lesquelles beaucoup d’Algériens et de Portugais, à Nanterre, Noisy-le-Grand ou Champigny-sur-Marne. Aujourd’hui, le nombre de migrants concernés est nettement inférieur. Selon les estimations du préfet Alain Régnier, délégué interministériel à l’hébergement et à l’accès au logement des personnes sans abri ou mal logées (Dihal), qui rassemble les données fournies par l’ensemble des préfectures, ils seraient environ 17 000, dont 25 % d’enfants, répartis dans 400 campements informels. L’objectif, indique-t-on au ministère du logement, est de faire entrer ces personnes dans le droit commun. Aucun dispositif particulier n’est prévu pour elles. Autrement dit, l’approche consiste à traiter cette question comme un problème de bidonvilles, plutôt qu’un problème de Roms.

Malgré un premier été du quinquennat socialiste marqué par la multiplication des expulsions encouragées par le ministre de l’intérieur, sept ministres du gouvernement, dont Manuel Valls, avaient signé, selon la volonté du premier ministre, une circulaire du 26 août 2012 visant à anticiper les évacuations afin que soient proposées des solutions de relogement. Un an après, le constat a été fait que des efforts sont réalisés ici et là mais qu’ils restent insuffisants pour changer la donne.

Récemment, la Ligue des droits de l’homme (LDH), le European Roma Rights Centre (ERRC) et Romeurope ont observé que les démantèlements de campements illégaux ont atteint un record en 2013, 21 537 personnes ayant été délogées (certaines l’ayant été plusieurs fois). À l’automne, les propos du ministre de l’intérieur martelant que les Roms ne souhaitent pas s’intégrer en France pour des raisons culturelles et qu’ils ont « vocation » à retourner en Roumanie et Bulgarie ont suscité la polémique. Cécile Duflot, lors des journées parlementaires d’Europe Écologie-Les Verts, a accusé son collègue d’être allé « au-delà de ce qui met en danger le pacte républicain ». Elle en a appelé à « la responsabilité du président de la République », comparant ces déclarations au discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy de l’été 2010. À son tour, Manuel Valls a jugé « insupportables » ces critiques, contraignant François Hollande à rappeler à l’ordre ses ministres lors de la réunion hebdomadaire à l’Élysée.

Conçue au ministère du logement alors que la tension était à son comble, la mission confiée à Adoma, élaborée dans un cadre interministériel sous l’égide de Matignon, a obtenu le soutien de Manuel Valls, ce qui était indispensable pour qu’elle ne reste pas lettre morte. Mine de rien, Cécile Duflot impose toutefois sa vision du dossier. « Nous voulions sortir d’une approche ethnicisée. Vivre dans un taudis n’est pas le résultat d’un mode de vie, c’est la conséquence d’une extrême pauvreté. Pour nous, la question est celle de l’habitat. Le problème, ce ne sont pas les personnes qui y vivent, mais les bidonvilles eux-mêmes », indique-t-on dans son entourage, où l’on rappelle le caractère inconditionnel de l’accueil par l’État en hébergement d’urgence.


Ce projet s’inscrit dans le cadre de la circulaire du 26 août 2012. Sans empêcher les expulsions, il renforce les mesures de prévention et d’accompagnement social en donnant aux préfets des moyens d’intervention supplémentaires. Depuis un an et demi, les représentants de l’État ont mis en œuvre de manière très inégale les préconisations officielles. Des « diagnostics » sociaux ont été réalisés (des fonds avaient été dégagés à cet effet), mais souvent trop tardivement et trop succinctement pour permettre aux intéressés de trouver une solution durable. Dans de nombreux cas, lorsque les expulsions interviennent, quelques nuits d’hôtels sont proposées aux familles. Il n’est pas rare que celles-ci les refusent pour différentes raisons : l’éloignement des écoles et des lieux de travail, la dispersion des familles, la saleté, l’impossibilité de faire la cuisine et de laver le linge.

Sachant qu’au bout d’une poignée de jours les occupants sont renvoyés vers le 115, saturé, beaucoup préfèrent retrouver un emplacement dans un campement. À chaque fois, le temps perdu pour les pouvoirs publics est énorme, il faut tout reprendre de zéro, de l’école à la médecine de ville, en passant par la protection maternelle et infantile (PMI). « Nous ne nions pas les difficultés, Manuel Valls a su faire entendre la parole des maires et des riverains, mais nous tenons à montrer que les expulsions en soi ne règlent rien. Elles sont parfois indispensables, mais il faut ne pas perdre de vue que le circuit démantèlement, errance, réinstallation, expulsion, est un cercle vicieux qui met à bas tout le travail social », affirme-t-on au ministère.

La mission d’Adoma, qui doit encore faire l’objet d’une convention avec l’État validée en conseil d’administration, est détaillée dans une annexe à la lettre que recevront les préfets. Elle comporte deux volets : d’une part « une intervention globale d’ingénierie sociale », selon ce document ministériel, qui vise à coordonner l’action des acteurs concernés sur le département (services de l’État, collectivités, associations) afin d’actualiser les diagnostics sociaux et mobiliser les ressources de logement existantes. Sont listées les possibilités : centres d’hébergement ; logements familiaux dans le diffus, dans le parc des bailleurs sociaux ; logements relevant du patrimoine de l’État, des collectivités locales, des hôpitaux publics, des comités d’entreprise, de La Poste, de la SNCF, de RFF, etc. ; logements modulaires préfabriqués sur des terrains publics disponibles ; ou encore places en hôtels « pour faire face à des situations de crise et d’urgence ». L’ensemble du territoire est mis à contribution, afin que les zones moins touchées par la crise du logement viennent en aide aux régions les plus concernées (Île-de-France, Nord-Pas-de-Calais, Rhône-Alpes et PACA).

Un peu à la manière d’une Mission de maîtrise d’œuvre urbaine et sociale (Mous), Adoma est aussi chargé de « s’assurer de l’accès effectif (de ces personnes) au droit commun », notamment en matière de couverture santé, de prévention et soins, d’aides sociales, d’aide alimentaire et vestimentaire et de scolarisation des enfants.

D’autre part, l’opérateur s’engage à « mettre à disposition ses capacités vacantes existantes en mobilisant l’ensemble de son parc » d'une capacité totale de près de 70 000 logements. Alors qu’un vaste plan de rénovation des foyers de travailleurs migrants est en cours depuis plusieurs années, le document précise que la nouvelle mission ne doit pas se faire au détriment des précédentes, en particulier la prise en charge des immigrés âgés et des demandeurs d’asile. Prendre appui sur les partenariats existants et impliquer les collectivités territoriales : telles sont, en terme de méthode, quelques-unes des règles établies. « La mission s’attachera à prendre en compte la situation spécifique de chacune des familles, leur souhait de s’intégrer, leur situation au regard du droit au séjour et ne devra pas faire obstacle à l’éloignement des familles ou des personnes lorsque celui-ci sera requis », note le document.

Le gouvernement espère une relative discrétion en matière de communication. « Il a été question de reporter la mise en œuvre de ce projet après les élections municipales, mais on ne peut pas tout décaler. Suffisamment de temps a été perdu, il y a urgence, nous devons avancer », indique-t-on au ministère du logement. « On va tout faire pour ne pas alimenter la pompe à haine », ajoute-t-on.

D’où un certain flou sur les contours budgétaires. Programmé pour trois ans, avec une montée en charge progressive, ce plan devra relever plusieurs défis : faire face aux critiques qui ne manqueront pas de lui être adressées, à tort ou à raison, de favoriser un « appel d’air » des populations pauvres venues de l’Est de l’Europe ; obtenir la mobilisation des préfets sans lesquels rien ne bougera ; et prendre en compte les expérimentations locales, afin de profiter des savoir-faire des acteurs engagés, parfois de longue date, sur le terrain.


l’approche consiste à traiter cette question comme un problème de bidonvilles, plutôt qu’un problème de Roms.


Ca me semble être la bonne approche.

Vazy Mike88, tu peux poster tes liens ci-dessous.
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fernando
 
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Messagepar fernando » 24 Mars 2014, 14:54

Tiens ça va plaire à KK ça.


Tourcoing: les Roms aux urnes, des Tourquennois comme les autres

Dimanche, une vingtaine de Roms, qui vivent sur le campement près de la gare, sont allés voter. Citoyens européens, résidant à Tourcoing depuis plus de six mois, ils ont fait valoir leur droit, dimanche.

Elle s’appelle Emmanuela, elle est Roumaine et n’a pas osé décacheter l’enveloppe qui avait été déposée pour elle au CCAS. Une missive avec le cachet de la République française, qu’elle regarde d’un air mi-incrédule, mi-admiratif. À l’intérieur : une carte d’électeur qu’Emmanuela a tendu aux assesseurs du bureau de vote de l’école Bonnot de Tourcoing. Ils sont vingt-deux Roms installés sur le campement Chateaubriand, près de la gare, à avoir sollicité le droit de voter aux élections municipales et européennes. « C’est parce qu’ils sont Européens qu’ils ont ce droit de vote», rappelle Christine Mathieu, présidente du Collectif Roms Citoyen et Solidaire Tourcoing Vallée de la Lys.

À la fin de l’année dernière, elle les a accompagnés en mairie pour s’inscrire. « Je m’étais renseignée auparavant au service élections ; ils m’ont dit que c’était possible.» Ils sont allés armés de leur passeport et d’une attestation de domiciliation au centre communal d’action sociale ou au foyer Bethel.


À Tourcoing, depuis deux ans

« Lorsqu’ils sont arrivés, ils devaient inscrire leurs enfants à l’école. C’est pour cela qu’ils ont eu une domiciliation via le CCAS ou le foyer Bethel.» La date leur permet de prouver qu’ils sont sur le territoire depuis plus de six mois. « Il faut se rappeler que certains sont arrivés, il y a déjà plus de deux ans. Ceux qui sont arrivés plus récemment ne peuvent pas voter. Mais il y a eu un vrai enthousiasme à aller s’inscrire.»

Les Roms de Tourcoing ne sont pas les seuls : à Villeurbanne, à Saint-Denis, à Vitry… ils ont aussi voulu faire jouer leur droit européen pour aller voter. Certains y ont eu accès ; d’autres ont vu leur demande être refusée sous prétexte qu’ils n’ont pas d’habitation fixe. Les militants tourquennois auraient bien aimé, eux, pouvoir inscrire les Roumains et les Bulgares installés à Roncq et Halluin. « Mais ils sont là depuis moins de six mois…» Alors, ceux de Tourcoing vont porter le flambeau. « Ils veulent montrer qu’ils ont une volonté d’intégration et qu’ils résident à Tourcoing, qu’ils sont citoyens d’ici.»

Samedi matin, avant le traditionnel cours de français dispensé par le collectif, il y a eu un petit cours d’éducation civique mené par le collectif Rom citoyen. « Vous devez choisir une liste et la mettre sous enveloppe après être passé par l’isoloir ! Il faudra bien les plier car les listes sont longues !» Jonathan, 26 ans, traduit pour le petit groupe. Tous écoutent attentivement.


Un seul objectif : du travail

En Roumanie, ils avaient l’habitude de voter, « même si ce n’était pas obligatoire», précise Jonathan. Lui ne sait pas encore pour qui il votera et roule des yeux lorsqu’on lui demande ; avant de mettre un doigt sur sa bouche. En revanche, ils savent ce qu’ils veulent, ces électeurs de Roumanie : du travail. Le mot est scandé par plusieurs d’entre eux. L’un d’eux, dans un français balbutiant, dit aussi qu’il voudrait une maison ; « parce que là-bas, près de la gare, c’est la misère de vivre dans une caravane !»

Christine Mathieu a essayé de leur expliquer la différence entre la gauche et la droite. « Ce n’est pas facile. Ensuite, je leur ai dit ce que chaque candidat proposait pour les Roms dans son programme ; pour que ce soit plus concret.»

Dimanche, les hommes avaient endossé leur costume et les femmes avaient trouvé de nouvelles robes. Ils ont eu un peu de mal à trouver le chemin de l’école Bonnot. Mais arrivés au bureau de vote 116, ils se sont glissés dans l’isoloir avant d’attendre leur tour dans la file des électeurs. Des citoyens comme les autres. Les assesseurs ont été étonnés de voir des cartes d’identité roumaine mais les noms de Varga, Emmanuela… étaient bien sur les listes d’émargement. Le « a voté » a retenti pour chacun d’eux.
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fernando
 
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Messagepar fernando » 16 Avr 2014, 13:44

Le droit des roms de vivre en France


16 avril 2014 | Par entraides-citoyennes

Hébergement d'urgence ? Pas de place ! Vous mendiez dans la rue avec vos enfants ? On risque de vous les placer ! Pas de quoi manger ? Vous êtes une charge pour la société ! Vous êtes rom ? Rentrez chez vous !
C'est reparti pour un tour. Mais est-ce que ça s'est jamais arrêté ? On essaye de faire peur aux braves gens en tentant de leur faire croire que les roms vont envahir le pays. On les stigmatise sur fond de crise en oubliant bien de signaler que des fonds européens existent pour aider à leur intégration.
Gilles Devers, notre avocat, pousse un coup de gueule bien argumenté et bien senti.


Cette histoire des Roms commence à vraiment me chauffer. Ce que fait mon pays, La France, est illégal et ignoble : illégal car la France s’est inscrite dans un plan européen d’inclusion des Roms, plan cohérent et financé, qui a force obligatoire, et qu’elle refuse d’appliquer ; ignoble, car les dirigeants politiques, par un consensus parfait entre le PS, l’UMP et le FN, agitent la haine des pauvres, comme si la pauvreté était la source de nos malheurs.




Hier, le cafard de service était un petit marquis de la Hollanderie, Le Foll : «Il faut chercher à les faire retourner d’où ils viennent, en Roumanie ou en Bulgarie, et éviter qu’il y en ait qui reviennent ou qui viennent ».

Alors, Le Foll, s’il te plait, arrête tes conneries, qui sont cruelles car tu plonges des familles, des enfants, dans la misère. Calme-toi.




Les Roms en France




On compte environ 15.000 à 20.000 Roms migrants en France, ce nombre étant stable depuis plusieurs années. Plus de 90% d’entre eux viennent de Roumanie, plusieurs groupes de Bulgarie et quelques familles des pays de l’ex-Yougoslavie. La plupart de ces Roms vivent avec leurs familles, y compris des enfants, enfants qui représentent le tiers de cette population.




Les Roms migrants d’origine roumaine et bulgare, en tant que citoyens de l’Union, ont le droit d’accès au territoire français. Ils peuvent ensuite manifester la volonté de s’y installer, dans le cadre des politiques définies par l’Union européenne (Directive 2004/38/CE du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 relative au droit des citoyens de l'Union et des membres de leurs familles de circuler et de séjourner librement sur le territoire des Etats membres, art. 6).




Pour la France, ce projet est entièrement réaliste. Si toute situation peut-être améliorée, d’autre pays européens ont obtenu de vraies réussites, notamment l’Allemagne avec 70.000 Roms et l’Espagne avec 100.000 Roms. La situation bloque en France car les pouvoirs publics, pour s’attirer le vote xénophobe, refusent de mettre en œuvre les politiques européennes aux quelles sil se sont pourtant engagés.




Une politique européenne très claire




Devant la mauvaise volonté de France et de quelques autre Etats, la Commission européenne, en 2011, a défini une politique générale d’intégration des Roms pour la période allant jusqu’à 2020 (COM(2011) 173 final, du 5 avril 2011).

Comme tous les Etats européens, la France a répondu en prenant des engagements par une communication du 6 janvier 2012 (Une place égale dans la société française : Stratégie du gouvernement français pour l’inclusion des Roms dans le cadre de la communication de la Commission du 5 avril 2011 et des conclusions du Conseil du 19 mai 2011).




Aussi, le ministre machin ou le sous-ministre bidule ne vont pas nous gaver en inventant tous les jours de nouveaux plans pour les Roms.




La France a pris un engagement devant l’Europe, et cette politique européenne est financée. Elle doit donc être mise en œuvre. Il n’y a ni à tergiverser, ni à financer, ni à brasser la mélasse xénophobe. Comme disait avant-hier, l’autre rigolo, la France a une signature et l’honore. Oui, mais pas pour les Roms.




Le refus de la France de respecter ses engagements




La situation bloque en France du fait du refus des pouvoirs public de respecter leurs engagement, et cela résulte d’un point très clair : la France refuse de mobiliser les fonds européens disponibles, et qui seraient amplement suffisant pour réussir l’inclusion des 15 000 Roms qui souhaitent vivre en France. C’est un choix politique totalement pourri, mais il fait consensus entre le PS de l’UMP et le FN.




Alors, après c’est très simple. Vous venez à la télé prendre l’air outragé genre : « La France ne pas accueillir toute la misère du monde, nos budgets sociaux sont à secs, et ces gens doivent rentrer chez eux ». Là aussi, consensus entre le PS de l’UMP et le FN.




Pour la période 2007-2013, l’UE a programmé 26,5 milliards € pour l’intégration sociale, soit 9,6 milliards pour le FSE, et 16,8 milliards pour le FEDER, et au sein de ces prévisions, des fonds sont disponibles pour l’inclusion des Roms dans les Etats européens, comme cela est explicité par une note « Les Roms au sein du Fonds social européen 2007-2013 ».




La non-utilisation des fonds alloués par la France est régulièrement dénoncée par Madame Reding, Commissaire européen pour la Justice. En septembre 2013, elle a clairement dénoncé la volonté de la France de pas mettre en œuvre son plan d'intégration des Roms conclu avec l'UE (Le Point, 25 septembre 2013).




On retrouve la même analyse dans trois rapports récents, et du plus haut sérieux, qui tous confirment que non seulement cet argent n’est pas mobilisé, mais de plu il sera perdu car non affecté.

- Rapport de la Cour des Comptes sur l’utilisation des crédits du FSE, de février 2012, extrait du rapport annuel (p. 159 et p. 165 s.) ;

- Rapport du Sénateur M. Michel Billout, du 6 décembre 2012 (p. 63 s.) ;

- Rapport des députés Mme Marietta Karmanli et M. Didier Quentin, du 18 septembre 2013 (p. 73 s.).



Une organisation de l’échec




Cette « organisation de l’échec » est donc très simple : l’inclusion dans la société française étant financée par les fonds européens, il suffit de ne pas mobiliser ces fonds, et de dire que les services sociaux sont à secs. La cause : la xénophobie d’Etat contre les Roms, par consensus entre le PS de l’UMP et le FN.




Ce blocage intentionnel a été bien décrit par le préfet Alain REGNIER, préfet délégué en charge notamment de l’inclusion des Roms, un honnête homme (Le Monde, 29 septembre 2013). A la question « Quels sont les obstacles à l'insertion des migrants roms ? », la réponse n’est pas que la solution serait impossible, bien au contraire.




« Au plan national, les familles roms qui remplissent les conditions pour rester en France doivent pouvoir être éligibles au droit au logement opposable (DALO). Ce qui suppose qu'ils obtiennent des préfets un titre de séjour selon les mêmes critères que les autres ressortissants de l’Union européenne. Ils seraient ainsi soumis aux mêmes conditions que les autres ménages reconnus prioritaires parmi les mal-logés. Les Roms doivent pouvoir être dans les mêmes starting-blocks que les autres exclus. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Toute mon action vise à faire en sorte que cette population avant tout victime du mal-logement puisse être traitée selon le droit commun. Car il ne faut surtout pas de traitement ou filière spécifiques pour les Roms, sous peine de renforcer encore la stigmatisation dont ils sont de plus en plus victimes ».




Des condamnations internationales unanimes




La xénophobie des gouvernements français est unanimement dénoncée dans le monde.

Le 29 août 2012, quatre rapporteurs spéciaux de l’ONU ont dénoncé la politique de la France vis-à-vis des Roms, qui ont estimé la situation française assez grave pour publier une dénonciation des quatre rapporteurs concernés contre « Ces évictions et expulsions alimentent inévitablement le climat d'hostilité déjà préoccupant à l'égard des Roms en France » :François Crépeau, rapporteur spécial sur les droits des migrants ; Rita Izsak, rapporteure sur la question des minorités ; Raquel Rolnik, rapporteure sur le droit au logement ; Mutuma Ruteere, rapporteur sur le racisme.




De très nombreux organismes publics font les mêmes critiques :

- Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme, Avis sur le respect des droits des « gens du voyage » et des Roms migrants au regard des réponses récentes de la France aux instances internationales, 22 mars 2012 ;

- Collectif National Droits de l’Homme Romeurope, Rapport 2010-2011, Les Roms, boucs-émissaires d’une politique sécuritaire qui cible les migrants et les pauvres, février 2012 ;

- Observatoire régional de santé d’Ile-de-France, Situation sanitaire et sociale des “Roms migrants” en Ile-de-France, janvier 2012 ;

- Centre européen des Droits des Roms, rapport pour la Commission européenne concernant la légalité de la situation des Roms en France, septembre 2010 ;

- Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI), Rapport sur la France, 29 avril 2010, CRI(2010)16 ;

- Amnesty International, rapports de 2011 et 2013;

- Médecins du Monde, rapport sur les conditions de vie des Roms en France), juillet 2011 ;

- Romeurope, rapport de février 2010 sur la non-scolarisation en France des enfants roms migrants.




Des condamnations en justice permanentes




Du fait du consensus PS-UMP-FN, l’ambiance est bonne en France pour tomber sur les Roms, coupables de tous nos maux. Salauds de pauvres ! Mais dès qu’on s’adresse aux juridictions internationales, la France est condamnée comme voyouse.




Il faut dire que cette xénophobie d’Etat va à l’exact encontre de l’excellente jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme :

« Du fait de leur histoire, les Roms constituent un type particulier de minorité défavorisée et vulnérable. Ils ont dès lors besoin d'une protection spéciale. Cela implique d'accorder une attention spéciale à leurs besoins et à leur mode de vie propre tant dans le cadre réglementaire considéré que lors de la prise de décisions dans des cas particuliers, non seulement dans le but de protéger les intérêts des minorités elles-mêmes mais aussi pour préserver la diversité culturelle qui est bénéfique à la société dans son ensemble » (CEDH, 16 mars 2010 [GC] Oršuš et autres c. Croatie, n° 15766/03, §§ 147 et 148).

Le Comité Européen des droits sociaux a souvent condamné la France pour sa politique xénophobe :

- Centre européen des Droits des Roms c. France, n° 51/2008, 19 octobre 2009 ;

- Centre sur les droits au logement et les expulsions (COHRE) c. France, n° 63/2010, 28 juin 2011 ;

- Forum européen des Roms et des Gens du Voyage c. France, n° 64/2011, 24 janvier 2012 ;

- Médecins du Monde International c. France, n° 67/2011, 11 septembre 2012)

Le CEDS a demandé à La France d’être honnête :

« L'un des principaux éléments de la stratégie globale de lutte contre l'exclusion sociale doit être la mise à disposition de ressources suffisantes, qui doivent être affectées aux objectifs de la stratégie. Enfin, il faut que les mesures répondent qualitativement et quantitativement à la nature et à l’ampleur de l’exclusion sociale dans le pays concerné » (CEDS, Centre européen des Droits des Roms c. France, n° 51/2008, 19 octobre 2009, §§93-94).

La CEDH est régulièrement amenée a condamner la France pour sa pratique de destruction de camps Roms (CEDH, Winterstein, n° 27013/07, 17 octobre 2013, § 121).






Alors, deux questions à l’andouille Le Foll : tu attends quoi pour mettre en œuvre la politique à laquelle la France s’est engagée, et tu attends quoi pour mobiliser les fonds sociaux européens, réservés et alloués, qui permettront de régler le problème ?

Tant de malhonnêteté, ça me rend malade.
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Messagepar W » 16 Avr 2014, 13:47

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Messagepar laurentlille1 » 16 Avr 2014, 13:57

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laurentlille1
 
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Messagepar fernando » 14 Mai 2014, 16:29

Le diocèse de Lille refuse d'accueillir un campement de Roms

Le Monde.fr | 14.05.2014 à 15h24• Mis à jour le 14.05.2014 à 15h33


Le diocèse de Lille a annoncé mercredi 14 mai qu'il ne lui est « pas possible d'accueillir dans de bonnes conditions, de sécurité et d'hygiène » la quarantaine de Roms qui se sont installés mardi sur le terrain de l'église Notre-Dame-des-Victoires, après avoir été évacués d'autres campements.

Ces deux familles roms originaires de Roumanie, 15 adultes et 25 enfants, dont le plus jeune n'a que trois semaines, avaient été évacuées le 6 mai d'un terrain appartenant à la communauté urbaine de Lille à Roncq, dans la banlieue nord de Lille, selon Bruno Mattéi, membre d'ATD Quart Monde. Elles se sont ensuite installées sur un terrain appartenant à la mairie dans le quartier d'Euralille avant d'en être chassées mardi et de s'installer près de l'église.

« CE N'EST PAS UNE ABSENCE DE CHARITÉ »

« L'Eglise n'a pas les moyens humains ni les ressources financières nécessaires pour apporter des solutions stables sur le long terme à ces familles », explique l'archevêché dans un communiqué. « Cela ne signifie pas que nous sommes indifférents à leur sort ! Nous avons une équipe qui pourrait accompagner ces familles. »

« Nous ne pouvons pas les garder. On n'est pas dans une absence de charité (...). On est à la recherche de solutions de terrains et on n'en a pas », a déclaré l'archevêque de Lille, Mgr Laurent Ulrich, sur RCF Nord de France, qui déplore l'attitude des associations ou des particuliers qui ont aiguillé les familles sur le terrain paroissial. « On est quand même dans une manière de se comporter qui n'est pas tout à fait légitime », a-t-il jugé.


Des Roms avaient déjà campé autour de Notre-Dame-des-Victoires en 2012, sans se faire évacuer. Selon les calculs des collectifs de soutien aux Roms actifs dans la métropole lilloise, entre 700 et 800 Roms – sur les 1 300 à 1 500 qui vivent actuellement dans la métropole – devraient être expulsés d'ici à juillet, à la suite de décisions de justice.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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fernando
 
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Messagepar pepito_banzaï » 14 Mai 2014, 16:36

2 familles 40 personnes, tain faut arrêter là !
La vie est une pute qui te veut pas que du bien.
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pepito_banzaï
 
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Messagepar ursulet » 14 Mai 2014, 17:30

pepito_banzaï a écrit:2 familles 40 personnes, tain faut arrêter là !



encore un (enfin des) coup(s) de bijams!
Toi qui entre au grand Stade, abandonne tout espoir...
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ursulet
 
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Messagepar fernando » 14 Mai 2014, 18:53

pepito_banzaï a écrit:2 familles 40 personnes, tain faut arrêter là !


2 familles, 40 personnes, et la même carte vitale pour tout le monde.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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fernando
 
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Messagepar guinness » 14 Mai 2014, 19:36

ben, ouais, ils ont le meme nom ....... veridique, ma femme "bosse" au conseil general pour le rsa
Dernière édition par guinness le 15 Mai 2014, 08:17, édité 1 fois.
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Messagepar John Holmes » 15 Mai 2014, 08:02

Hamidovic ???
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
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John Holmes
 
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Messagepar Dageek » 15 Mai 2014, 08:05

ouaip, grande famille, ils ont beaucoup baisés entre couz1
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Messagepar Giallo » 15 Mai 2014, 08:11

bah ça fait une moyenne de 3.33 enfants par couple c'est pas une équipe de foot non plus...
ce message ne vient pas de moi
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Giallo
 
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Messagepar stikky » 26 Juin 2014, 17:00

Un touriste belge visite l'Australie... Le guide explique:
-« Dans ce pays, l'animal le plus répandu est le kangourou.C'est un animal qui marche sur la queue.»
- « Ah! je connais », fait le belge.
-« Chez nous, ça s'appelle un morpion ››
Men look at breasts the way women look at babies
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Messagepar n.iiicolas » 05 Juil 2014, 15:02

Leonarda Dibrani et sa famille vont-elles bientôt revenir en France ? Contacté par Le Figaro, le père de la lycéenne expulsée l'année dernière évoque un retour dans une quinzaine de jours. Depuis son expulsion, la famille a entrepris des démarches pour obtenir des passeports croates. Leonarda, sa mère et trois de ses frères se trouvent d'ailleurs en Croatie actuellement.

"Lundi, ils auront les passeports. Et dans une semaine, quinze jours, on partira, toute la famille ensemble ! Comme ça, ma femme – enceinte de huit mois et demi – accouchera à l'hôpital de Pontarlier", jubile Resat Dibrani.

"On va leur montrer à Hollande et à Valls, qui est le chef ! On va leur dire en face ! Ils ne me croyaient pas quand on disait qu'on était européens ! Ils nous ont renvoyé au Kosovo comme des animaux, avec de faux papiers ! Ah le préfet du Doubs, il va être bien dans la merde", s'emporte-t-il.

Un possible retour en France
Fin mai, les Dibrani avaient demandé à l'ambassade de Croatie au Kosovo des passeports croates. Ils ont obtenu des titres de voyage et devront achever cette procédure en Croatie. La mère, Xhemila Dibrani, et quatre des six enfants possédaient des passeports croates dont la validité avait expiré. De surcroit, Xhemila Dibrani possède un certificat de citoyenneté croate dit "domovnica" délivré le 17 janvier 1973 à Vinkovci (est de la Croatie) sous son nom de jeune fille, Braimi.

La famille va désormais lutter sur le plan juridique pour obtenir un passeport croate pour la plus jeune des Dibrani et, d'un autre côté, pour légaliser le mariage entre Resat et Xhemila ce qui permettrait au père de famille d'obtenir lui aussi un passeport croate et rejoindre les siens à Sisak.

En devenant des ressortissants croates, les Dibrani pourraient théoriquement revenir en France en raison du principe de la libre circulation des personnes dans l'espace Schengen.
Je crois que le bonheur c'est d'être autiste.
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n.iiicolas
 
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Messagepar gblosc » 05 Juil 2014, 15:12

n.iiicolas a écrit:Leonarda Dibrani et sa famille vont-elles bientôt revenir en France ? Contacté par Le Figaro, le père de la lycéenne expulsée l'année dernière évoque un retour dans une quinzaine de jours. Depuis son expulsion, la famille a entrepris des démarches pour obtenir des passeports croates. Leonarda, sa mère et trois de ses frères se trouvent d'ailleurs en Croatie actuellement.

"Lundi, ils auront les passeports. Et dans une semaine, quinze jours, on partira, toute la famille ensemble ! Comme ça, ma femme – enceinte de huit mois et demi – accouchera à l'hôpital de Pontarlier", jubile Resat Dibrani.

"On va leur montrer à Hollande et à Valls, qui est le chef ! On va leur dire en face ! Ils ne me croyaient pas quand on disait qu'on était européens ! Ils nous ont renvoyé au Kosovo comme des animaux, avec de faux papiers ! Ah le préfet du Doubs, il va être bien dans la merde", s'emporte-t-il.

Un possible retour en France
Fin mai, les Dibrani avaient demandé à l'ambassade de Croatie au Kosovo des passeports croates. Ils ont obtenu des titres de voyage et devront achever cette procédure en Croatie. La mère, Xhemila Dibrani, et quatre des six enfants possédaient des passeports croates dont la validité avait expiré. De surcroit, Xhemila Dibrani possède un certificat de citoyenneté croate dit "domovnica" délivré le 17 janvier 1973 à Vinkovci (est de la Croatie) sous son nom de jeune fille, Braimi.

La famille va désormais lutter sur le plan juridique pour obtenir un passeport croate pour la plus jeune des Dibrani et, d'un autre côté, pour légaliser le mariage entre Resat et Xhemila ce qui permettrait au père de famille d'obtenir lui aussi un passeport croate et rejoindre les siens à Sisak.

En devenant des ressortissants croates, les Dibrani pourraient théoriquement revenir en France en raison du principe de la libre circulation des personnes dans l'espace Schengen.

Marine Le Pen se réjouit d'avance de la tribune de presse qui s'offre à elle.
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Messagepar otto » 05 Juil 2014, 17:53

Elle fera rien. Elle fera comme d'hab', elle laissera les médias travailler pour elle.
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otto
 
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Messagepar King Kong » 05 Juil 2014, 21:50

dehors les pouilleux de dibrani!!!
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
King Kong
 
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