par fernando » 14 Avr 2016, 22:49
Les journalistes font le parallèle entre Benzema et 2 autres cas. Karabatic d'une part, et ce gars-là dont j'avais jamais entendu parler, mais ça a l'air d'être un tout bon :
Earvin Ngapeth, "une affaire privée"
les faits
Lui non plus n’a pas collectionné que les unes sportives. Comme Karim Benzema, le nom d’Earvin Ngapeth est apparu dans les colonnes faits divers. Et comme Karim Benzema, à plusieurs reprises. Le grand public se rappelle forcément de cette agression sur un contrôleur SNCF, le 21 juillet dernier, soit le surlendemain du sacre historique des Bleus en Ligue mondiale au Brésil, agression qui lui a valu d’être condamné au début du mois à trois mois de prisons avec sursis et 3 000 euros d’amende (verdict dont il a fait appel). Mais il y a aussi, à son palmarès, une condamnation judiciaire semblable en décembre 2013 pour une rixe survenue dans une boîte de nuit à Montpellier. Et cet incident à Modène, en novembre dernier, où il se présente spontanément au parquet italien après avoir renversé trois piétons, incident qui lui vaut une suspension temporaire de son club. Au sein de la sélection, aussi, le surnom d'"Anelka", dont il a longtemps été affublé, n'est pas sorti de nulle part : lors du Championnat du monde 2010, Earvin Ngapeth, alors âgé de 19 ans, avait été exclu du groupe pendant la compétition par son sélectionneur Philippe Blain pour divers manquements disciplinaires.
comment la fédération a géré
Quand l’affaire du TGV éclate, la Fédé adresse une fin de non-recevoir quand il lui est demandé de commenter l’affaire. Car, comme l’expliquait Cyrille Boulongne-Evtouchenko, le directeur technique national, «Earvin ne pose aucun problème en équipe de France. Dans ce cas, il s’agit d’une affaire d’ordre privé.» La Fédération s’est donc rangée du côté de son attaquant, véritable fer de lance de l’équipe nationale, qui a continué d’être appelé en sélection.
Quand la sanction judiciaire est tombée, en début de mois, Eric Tanguy, le président de la FFVB, a exprimé son soutien sans condition à sa star : «J’espère qu’Earvin n’est pas trop abattu. Je n’ai aucun doute sur le fait que sa motivation pour porter les couleurs de son club et de l’équipe de France est intacte.» Même conviction chez le sélectionneur, Laurent Tillie : «Cela ne change rien au fait de le retenir en équipe nationale ». Earvin Ngapeth conduira donc bien la sélection lors du tournoi de qualification olympique au Japon, du 28 mai au 5 juin prochain.
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Earvin Ngapeth a été interpellé, après l'agression d'un contrôleur SNCF
Earvin Ngapeth, le réceptionneur-attaquant de l'équipe de France, victorieux et MVP de la Ligue mondiale dimanche, a été interpéllé tôt mardi matin à Paris. Il est accusé d'avoir agressé un contrôleur d'un TGV Paris-Bordeaux à la gare Montparnasse. Il a été entendu lors d’une audition libre. Les avocats du joueur ont obtenu d'éviter la comparution immédiate. Mais d’ici trois jours, il devra se présenter devant le tribunal à Paris. La SNCF a indiqué qu'elle avait déposé plainte.
Selon des sources syndicales, Earvin Ngapeth, qui était accompagné d'un proche, a demandé à un contrôleur s'il était possible de retarder le départ du TGV pour attendre une troisième personne. Le ton est monté quand le contrôleur lui a répondu que ça n'était pas possible. Un coup aurait été porté à l'agent SNCF, entraînant une blessure à l'arcade sourcilière et une interruption de travail de huit jours.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."