Ecologix Krew: un monde sans Bhauvin est possible

Messagepar krouw2 » 10 Déc 2013, 21:05

y a surtout des Bretons
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Messagepar otto » 13 Déc 2013, 20:21

Miam :p
http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,energies,transition_energetique,le_financement_citoyen_transition_energetique_prend_ses_marques_en_france,141842.jsp

Perso, j'peux pas mettre de panneaux photovoltahik sur le toit de m'baraque : p##### de copropriété.
M'en suis payé un dans un projet citoyen.
J'pouvais même lui donner un nom : il s'appelle "trixt lux".

Sinon, lol, les résultats actuels du sondage (malheureusement sans doute pas crédible) :
http://opinion.bfmtv.com/info/550649/nucleaire-une-filiere-davenir/

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Messagepar krouw2 » 14 Déc 2013, 23:48

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Messagepar W » 15 Déc 2013, 15:25

It's art. You don't need pants.
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Messagepar fernando » 16 Déc 2013, 23:17

Ca va plaire à otto ça :

EPR-Flamanville: EDF se voit ordonner d'arrêter le chantier

16 décembre 2013 | Par Pascale Pascariello

L'autorité de sûreté nucléaire a découvert de graves dysfonctionnements sur une machine au sein du bâtiment du futur réacteur nucléaire. Sommée de réagir, EDF a fait la sourde oreille. Jusqu'à ce que le ministère du travail lui ordonne d'agir en toute urgence le 13 décembre, selon des documents publiés par Mediapart.


Le danger est réel au cœur de l’EPR de Flamanville et EDF l’a sciemment ignoré. Selon des informations recueillies par Mediapart, EDF a ignoré des rappels à l’ordre délivrés par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) concernant ses installations. À tel point que le vendredi 13 décembre, c’est le ministère du travail qui a dû officiellement mettre en demeure l’électricien de prendre sans plus attendre « toutes les mesures utiles pour remédier à une situation dangereuse » pour les salariés. Cette fois, EDF va devoir s’exécuter. Autant dire que les retards et les surcoûts vont encore s’accumuler sur ce chantier pharaonique.

Initialement, le nouveau réacteur nucléaire devait être prêt en 2012 et coûter 3,3 milliards. Aux dernières nouvelles, le projet avait été reporté à 2016 pour une somme de 8,5 milliards d’euros. Mais c’était sans compter sur ces nouvelles déconvenues : l’autorité de sûreté nucléaire a recensé 15 non-conformités sur une machine centrale du chantier. Et la société Socotec, accréditée par EDF pour une vérification de cette même machine, en a relevé 43 !

La découverte a été faite cet automne. Le 16 octobre dernier, une pièce du chariot du pont polaire installé à l’intérieur du bâtiment du réacteur casse et fait une chute de plus de 20 mètres. Par miracle, aucun salarié n’est blessé. Mais après cet incident, l’ASN décide de procéder le 25 octobre au contrôle de ce pont polaire (voir photo ci-dessous), une machine essentielle à l’installation des équipements, qui servira au déplacement des pièces du réacteur, et dont la moindre défaillance peut avoir des conséquences sur la sûreté nucléaire et la sécurité des travailleurs.

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Vue de la machine (pont polaire et chariot en jaune): les deux chariots provisoires sont en rougeVue de la machine (pont polaire et chariot en jaune): les deux chariots provisoires sont en rouge © DR

Selon le rapport d'inspection que nous avons pu consulter, l’ASN découvre qu’EDF a ajouté deux chariots provisoires sur ce pont pour permettre de lever des charges importantes tels que le générateur de vapeur (560 tonnes). Mais que ces chariots temporaires ne sont pas compatibles avec celui déjà présent. Il peut donc y avoir collision des chariots alors même qu’ils transportent des masses de plus de 500 tonnes. Pire : il n’existe aucun dispositif d’arrêt d’urgence !

Le 12 décembre, le constat des inspecteurs, que Mediapart a pu se procurer, est alarmant : « Le contrôle de la conformité de cet équipement fait apparaître de nombreuses non-conformités qu’EDF n’entend pas lever avant d’utiliser l’équipement » malgré les courriers reçus de l’ASN le 8 novembre et l’alerte de la Socotec le 25 novembre. Le premier électricien de France s’apprêtait même à utiliser cette machine ce lundi 18 décembre pour mettre en place la cuve du réacteur mettant ainsi en danger les salariés et les installations.

L’ASN a donc dû saisir le ministère du travail en toute urgence pour mettre en demeure in extremis l’électricien et faire respecter les principes généraux de prévention. Une première sur le chantier de l’EPR.

Une année noire pour l'EPR ?

Certains défauts pourraient faire sourire s’il ne s’agissait de sûreté nucléaire : « Les instructions figurant sur les commandes des chariots provisoires sont en anglais (…) du fait que les opérateurs chargés de commander cette machine sont de nationalité hollandaise et ne parlent pas français. » D’autres, beaucoup moins, comme l’absence de dispositif limitant les charges soulevées ou l’absence d’accès de secours aux extrémités du pont. Ce qui signifie que dans l’état actuel, la capacité maximale de 650 tonnes de levage pourrait être dépassée, sans que rien ni personne sonne l’alerte, et alors même que le pont ne pourrait nullement supporter un tel poids. De quoi provoquer un grave accident à l’intérieur du bâtiment réacteur.

Face au silence d’EDF, le ministère ne mâche pas ses mots. Ces défauts induisent des « risques pour les salariés amenés à intervenir lors de ces opérations de levage notamment risques de chutes, de collision et d’accrochages de charges, d’écrasement du personnel ou de heurt des salariés lors des manutentions ». Le document poursuit : « Ces risques sont d’autant plus importants qu’il s’agit, dans le cas présent, de charges importantes, jusqu’à 560 tonnes selon le maître d’ouvrage, qui seront manutentionnées par différents organes d’une même machine commandés par des salariés d’entreprises différentes dont certaines étrangères, nécessitant de communiquer dans une langue commune d’opérations. »

Le premier électricien de France dispose à présent de six mois pour rendre sa machine conforme. D’ici là, interdiction formelle de l’utiliser. Contactée lundi par Mediapart, EDF n'a pas donné suite à nos sollicitations.

Le coup est d'autant plus rude qu’il y a encore une semaine, le premier ministre Jean-Marc Ayrault vantait la technologie nucléaire française en Chine lors d’une visite du chantier des EPR de Taishan. Et que l’épisode survient à la veille d’une année 2014 potentiellement explosive pour l’électricien. Trois enquêtes préliminaires concernant l’EPR sont en passe de se conclure après vingt mois de perquisitions et d’auditions.

La première concerne l’accident mortel d’un ouvrier, le 24 janvier 2011. Un soudeur a été heurté par une grue Bouygues qui a fait chuter l’échafaudage sur lequel il se trouvait à 18 mètres de hauteur dans le bâtiment du futur réacteur. Dans leur procès-verbal adressé au procureur de la République, les gendarmes retiennent la responsabilité de deux entreprises pour « homicide involontaire par une personne morale avec manquement délibéré à des règles de sécurité ». Le procès doit s’ouvrir le 31 janvier prochain à Cherbourg, avec sur le banc des prévenus Bouygues, le bétonneur de l’EPR.

La deuxième concerne des accidents du travail non déclarés. L’affaire remonte à février 2011. Sur 377 accidents du travail en un an, 112 accidents n’ont pas été déclarés. Là encore, les conclusions des gendarmes confirment l’infraction.

Enfin la troisième enquête, et non la moindre, concerne l’emploi de salariés étrangers, roumains et polonais en majorité, sur le chantier par l'intermédiaire de deux entreprises, Elco et Atlanco. Les charges portées contre Bouygues par l’OCLTI, l’Office centrale de lutte contre le travail illégal en charge de l’enquête, sont lourdes : « dissimulation d’activité et de salariés », « recours sciemment au travail dissimulé », « prêt illicite de main-d’œuvre », « marchandage ».

Pour disposer d’ouvriers à tout moment, Bouygues a fait appel à la société d’intérim Atlanco, de droit irlandais, ayant recruté ses employés en Pologne et Roumanie, pour les mettre à disposition en France, en les rattachant à des bureaux situés à Chypre. Sur le terrain, les ouvriers polonais encadrés et dirigés par Bouygues n’avaient ni congés payés ni droit au chômage. Et un salaire inférieur à la convention collective française.

Ce système de fraude sociale dont Bouygues a bénéficié entre 2009 et 2012 sur l’EPR lui a permis de faire quelques belles économies contrairement à l’Urssaf qui estime le préjudice global entre 9 et 12 millions d’euros. L’année 2014 s’annonce décidément coûteuse pour EDF.
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Messagepar Dageek » 16 Déc 2013, 23:24

rachoumade jusqu au bout cet EPR.
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Messagepar fernando » 16 Déc 2013, 23:26

Ca va coûter 20 miyards et ça va jamais marcher ce bordel. Superphenix crew.
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Messagepar krouw2 » 16 Déc 2013, 23:40

Pednant qu'on mange du cheval aux antibios à Narbonne, des nouvelles du bled


Un beau filet de bœuf. Voilà ce que Benyamin Nétanyahou a offert à dîner à François Hollande lors du passage du président français à Jérusalem mi-novembre. Le maître de céans n'a sans doute pas choisi le menu lui-même car, de son propre aveu, il ne consomme presque jamais de viande. Très impressionné par sa récente lecture du livre-plaidoyer Faut-il manger les animaux ?, de l'Américain Jonathan Safran Foer, le premier ministre vient de rallier la campagne internationale Lundi sans viande lancée voici un an en Israël. Ceux qui partageront la table de "Bibi" le lundi se verront désormais servir un repas 100 % végétarien. A sa façon, Benyamin Nétanyahou suit une mode qui gagne de plus en plus d'adeptes dans l'Etat hébreu. Exit chawarma d'agneau, schnitzel, kebabs et boulettes ! Pour les plus radicaux, ce sont même tous les produits d'origine animale qui sont bannis, comme le lait, les oeufs et le miel. Depuis deux ans, le nombre de végétariens, et surtout de végétaliens, croît à toute allure en Israël.

Cette nouvelle communauté a un gourou : le juif américain Gary Yourofsky, ...

http://www.lemonde.fr/le-magazine/artic ... 16923.html
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Messagepar Dageek » 16 Déc 2013, 23:45

fernando a écrit:Ca va coûter 20 miyards et ça va jamais marcher ce bordel. Superphenix crew.


On est surtout des spécialisses pour passer des contrats sur des projets qui terminent a des couts exhorbitants et largement supérieurs au prix d origine
Les Rafales, les chars Leclerc, le CDG... avec de belles avaries récurrentes.
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Messagepar laurentlille1 » 16 Déc 2013, 23:46

T'as oublié Thauvin.
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Messagepar fernando » 16 Déc 2013, 23:47

On pourrait citer aussi Yohann Gourcuff ou Marvin Martin.
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Messagepar fernando » 17 Déc 2013, 11:18

Chalutage profond : l'interdiction rejetée par erreur au Parlement européen ?

Le 10 décembre, le Parlement européen rejetait l'interdiction du chalutage en eaux profondes d'une courte majorité de 16 voix (342 contre, 326 pour, 19 abstentions). Mais selon l'ONG Bloom, qui milite contre cette pratique de pêche en raison de son impact sur l'environnement, plusieurs députés se seraient trompés dans leur vote ce jour-là.


« Après correction [de la part des députés votants], il apparaît que 343 députés ont rejeté le 1er amendement et ont donc voté en faveur de l'interdiction du chalutage profond, 330 l'ont adopté et 15 se sont abstenus », a précisé l'ONG dans un communiqué.

Ce qu'a confirmé à l'AFP le député vert français Jean-Paul Besset : « Plusieurs députés ont informé le bureau du Parlement européen qu'ils s'étaient trompés dans leur vote et qu'ils le modifiaient en faveur de l'interdiction ». Mais, déplore-t-il, « juridiquement, ce nouveau résultat n'a aucune valeur ». Il n'existe en effet pas de recours pour faire prendre en compte un nouveau résultat du vote.


L'ONG a cependant appelé lundi les Etats européens à tenir quand même compte du vote corrigé. « Les Etats membres doivent désormais discuter de ce dossier au conseil des ministres européens de la pêche : ils devront prendre en compte ce résultat réel même s'il ne peut être changé officiellement », a estimé Claire Nouvian, directrice de Bloom.


ENCADREMENT PLUS STRICT DU CHALUTAGE

La Commission avait proposé une interdiction du chalutage profond, une technique dénoncée pour son impact écologique : elle abîme les sols marins et capture beaucoup d'espèces qui sont finalement rejetées.

Le vote entériné par le Parlement prévoit seulement un encadrement plus strict de la pêche profonde, mais le texte doit encore être avalisé par les gouvernements, ce qui semble peu probable avant les prochaines élections européennes.

REFUS DE VENTE DANS CERTAINES GRANDES SURFACES

Très récemment, les enseignes Carrefour et Casino ont annoncé l'arrêt de la vente de poissons des eaux profondes. Lundi, une pétition demandant aux autres enseignes de retirer les espèces d'eaux profondes de leurs étals a recueilli 150 000 signatures, selon le mouvement citoyen Avaaz, qui en est à l'origine. « En tout juste vingt-quatre heures, plus de 150 000 personnes ont rejoint la campagne lancée par Avaaz pour demander à Auchan, Leclerc, Système U et Intermarché de renoncer à la commercialisation des produits issus du chalutage profond », annonce Avaaz dans un communiqué.

Après le vote, la Scapêche, l'armement du groupe Intermarché s'était dite « rassurée » annonçant qu'elle allait « continuer à pêcher les espèces profondes » mais en « levant un peu le pied ».
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Messagepar Dageek » 17 Déc 2013, 11:20

On les entends pas trop les ecologixs au gouvernement sur ce sujet.
Ah oui, on touche des subventions pour cette pêche au fait. Chut.
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Messagepar fernando » 17 Déc 2013, 18:19

Grosse grosse filsdeputerie en vue, négociée en secret sans aucun contrôle démocratique.
L'AMI a été abandonné? Les négos à l'OMC n'aboutissent pas? C'est pas grave, voici le TTIP.

Les négociations commerciales secrètes qui menacent l’Union européenne et les Etats-Unis

Les négociations sur le Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement entre les Etats-Unis et l’Union européenne ont repris lundi. Selon l'ONG Les Amis de la Terre, elles visent à renforcer « le pouvoir des grandes multinationales » qui cherchent « à faire sauter les garde-fous mis en place de manière démocratique dans des domaines essentiels tels que la sûreté sanitaire et chimique, l’agriculture et l’énergie ».

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Nos organisations – qui font partie du plus large réseau environnemental populaire, Friends of the Earth International – travaillent ensemble pour un environnement durable et un monde socialement juste. Les négociations entre les Etats-Unis et l’Union européenne pour un accord de libre-échange, qui reprennent cette semaine à Washington, représentent l’une des menaces les plus significatives que nous ayons connues à ce jour pour réaliser cette vision sur nos continents respectifs.

L’accord – plus connu sous le nom de Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement (TTIP) – est présenté comme le plus grand accord bilatéral de libre-échange de l’histoire. Alors qu’il est promu comme un moyen de donner un coup de fouet au commerce et à la création d’emplois, en réalité le commerce est déjà libre entre les deux blocs. Les barrières douanières qui s’appliquent sont basses tandis que l’échange de biens et services est très robuste.

Selon nos deux organisations, la finalité de ces négociations semble avoir peu à voir avec le libre-échange, et au contraire tout à voir avec le pouvoir des grandes multinationales. Le PTCI risque d’être un partenariat pour ceux qui cherchent à faire sauter les garde-fous mis en place de manière démocratique dans des domaines essentiels tels que la sûreté sanitaire et chimique, l’agriculture et l’énergie.

Nous craignons que le vrai objectif des négociations soit un affaiblissement massif des normes et réglementations qui servent à protéger les citoyens et notre environnement. Ces règles sont qualifiées de « barrières » au commerce, apparaissant comme d’embarrassantes épines dans les pieds des multinationales qui doivent les appliquer. Ces entreprises aimeraient donc les voir éliminer, sans tenir compte de la raison qui justifie leur création – c’est-à-dire la protection des citoyens, des consommateurs et de la nature.

Friends of the Earth USA et Friends of the Earth Europe savent ce que c’est qu’être partenaires. Nous sommes d’avis que nos gouvernements doivent être eux aussi des partenaires pour construire un futur plus équitable et plus durable. Notre analyse commune tend cependant à penser qu’il est peu probable que l’accord transatlantique y contribue. Jusqu’à présent, les seuls partenaires que nous avons identifiés sont les multinationales et les financiers – certainement pas les citoyens, qui sont écartés des détails des négociations.

En effet les discussions de cette semaine, comme les précédentes, prendront place à huis clos. Les textes discutés seront gardés secrets – exception faite des quelque 600 représentants industriels validés par les Etats-Unis.

Une autre raison renforce nos inquiétudes que ce partenariat ne profite qu’à quelques puissants plutôt qu’aux citoyens ou à la planète : la clause qui mettrait en place un mécanisme de règlement des différends entre investisseur et Etat – sans doute le plus dangereux de tous les objectifs de négociations. Ce mécanisme permettrait à des entreprises de réclamer des dommages potentiellement illimités dans des tribunaux secrets (ou « jury d’arbitrage ») lorsque leurs profits sont affectés de manière adverse par des réglementations protégeant l’environnement ou les consommateurs. Ces procès d’investissement ont lieu devant des tribunaux favorables aux industries et composés d’avocats d’affaires ; ils contournent les tribunaux nationaux et passent outre la volonté des parlements. Même les profits futurs sont sujets à compensation.

D’ailleurs les grandes entreprises pétrolières, gazières et minières, l’industrie nucléaire ou encore les géants pharmaceutiques sont de fervents utilisateurs de ce mécanisme, qui existe déjà dans d’autres accords. Lorsqu’elles jugent leur potentiel d’investissement et les profits qui leur sont liés endommagés par les changements réglementaires ou politiques, elles l’utilisent pour mettre à mal les politiques en question, y compris environnementales.

Au-delà de ce mécanisme, nous identifions de multiples raisons d’inquiétudes dans ces négociations pour les citoyens des deux côtés de l’Atlantique. Ce sont entre autres les réglementations sur les produits génétiquement modifiés, la sûreté alimentaire, les produits chimiques toxiques, les carburants hautement polluants qui sont en jeu. A titre d’exemple, la directive européenne sur la qualité des carburants, qui désavantage le pétrole des sables bitumineux et d’autres carburants à haute empreinte carbone, se trouve sur la liste américaine de « barrières » à éliminer à travers ces négociations. Sans parler des mesures de sûreté alimentaire – y compris les restrictions d’importations sur le bœuf traité aux hormones, le poulet lavé dans l’eau de javel, ou encore la viande produite à base de stimulants de croissance – qui ont déjà fait l’objet de multiples batailles commerciales entre les deux blocs.

Friends of the Earth Europe et USA sont déterminés à alerter les décideurs et les populations à propos des tromperies et du danger que présentent les négociations de l’accord transatlantique. Nous appelons à mettre fin au secret. Les populations, non les transnationales, doivent déterminer le futur de l’économie transatlantique, y compris le type de futur que nous voulons pour nos enfants.

Magda Stoczkiewicz, directrice de Friends of the Earth Europe (Amis de la Terre Europe)
Erich Pica, président de Friends of the Earth United States
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Messagepar fernando » 17 Déc 2013, 18:35

Europe : les experts de la Commission pour plus d'énergies renouvelables


Pour créer plus d’emplois, réduire le déficit énergétique et améliorer la santé de ses habitants, l’Europe doit se fixer des objectifs ambitieux d’essor des renouvelables et de réduction des gaz à effet de serre, selon un document interne de la Commission que Mediapart s’est procuré.


Si elle veut créer plus d’emplois, réduire son déficit énergétique ainsi que sa dépendance aux énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) et améliorer la santé de ses habitants, l’Union européenne doit se doter d’objectifs plus ambitieux d’essor des renouvelables et de réduction des gaz à effet de serre. Telle est la préconisation d’un rapport consacré aux politiques climatiques européennes. Il n’émane pas d’une ONG ou d’un think-tank écologiste, mais des services de la Commission elle-même.

Il s’agit de l’étude d’impact du « 3 paquet énergie-climat 2030 » 3, un ensemble de directives destiné à structurer la politique climatique de Bruxelles, qui doit être décidée l’année prochaine. L'effet de ce paquet sur les stratégies nationales est majeur, comme l’a montré la mise en œuvre du « paquet énergie climat 2020 » endossé en 2008 (voir ici). Le rendez-vous de 2014 mobilise d’ores et déjà tous les lobbies du climat et de l’énergie.

On y apprend d’abord (p. 18) que les politiques actuelles ne permettent pas de répondre aux objectifs de long terme de l’Union de lutte contre le dérèglement climatique : dans le cadre des négociations pour un protocole de Kyoto II (voir ici notre article), les pays industrialisés doivent diminuer de 80 à 95 % leurs rejets de gaz à effet de serre d’ici 2050. Or Bruxelles étudie un scénario de baisse de 45 % de ses émissions en 2030, étape intermédiaire trop basse pour respecter les ambitions de Kyoto II. Les grandes ONG environnementales s’en inquiètent depuis longtemps. Cette fois-ci, ce sont des experts de la Commission eux-mêmes qui le reconnaissent.

Ensuite, et c’est le principal enseignement de cette étude d’impact, les auteurs évaluent les coûts et les bénéfices de plusieurs scénarios de baisse des émissions de gaz à effet de serre et de part des renouvelables dans l’offre énergétique des pays. Il en ressort que plus ils sont ambitieux – la baisse des émissions comme la part des renouvelables –, plus ils permettent de créer des emplois, d’améliorer la santé des habitants et de diminuer les importations énergétiques.

Ainsi, baisser de 40 % la production de gaz à effet de serre en 2030 pourrait créer 678 000 emplois. Mais en couplant cette baisse à un objectif de 30 % de renouvelables dans le mix énergétique (contre 12,7 % en 2010), le nombre d’emplois créés double quasiment, à plus de 1,2 million. « Dépenser plus en capital peut créer des revenus et de l’emploi en Europe parmi les fournisseurs de technologies bas carbone et d’efficacité énergétique tant que se maintient le leadership industriel européen sur ce type de technologies », peut-on lire, contrairement à ce qui se passerait si les mêmes ressources financières servaient à payer les importations d’énergie. Pendant ce temps, le monde continue de consommer toujours plus de charbon, ressource facile à exploiter et très abondante, indique le dernier rapport de l'Agence internationale de l'énergie (voir ici). 3 La demande est essentiellement tirée par la Chine, qui représente à elle seule la moitié de toute l'utilisation du charbon dans le monde.

Deuxième indicateur évalué par l’étude d’impact : l’effet sur la balance commerciale énergétique de l’Europe, et sa demande d’énergies fossiles. Si elle contraint de 40 % ses gaz à effet de serre en 2030, l’Europe peut espérer réduire de 7 % ses importations en 2030, et de 44 % en 2050. Mais si elle y ajoute un objectif contraignant de 30 % de renouvelables dans son mix, elle peut compter sur une baisse de 16 % de ses importations en 2030, et de 53 % en 2050. Quant à sa demande de fossiles, elle réduit de 11 % en 2030 avec le seul objectif de 40 % de baisse des gaz à effet de serre. Mais chute de 29 % si les gaz à effet de serre s’abaissent de 45 % et que les renouvelables montent à 35 % de sa production d’énergie. « Grâce à une forte pénétration des renouvelables, la dépendance aux importations augmente plus lentement que ce qui était prévu avant l’adoption du paquet énergie-climat », expliquent les auteurs de l’étude, pour qui c’est la montée en puissance des renouvelables qui « limite la dépendance à l’énergie extérieure » et donc « la réduction de la facture européenne ».

Le dernier critère étudié concerne la santé des Européens. L’étude tente de mesurer « les années de vie perdues » pour cause de pollution environnementale. Elle arrive à la conclusion, là encore, que les gains sont beaucoup plus substantiels en cas de plus forte réduction des émissions et de plus grand essor des renouvelables.

« L’effet des objectifs de réduction des rejets de gaz à effet de serre et de montée de la part des énergies renouvelables est très fort », analyse Cyrille Cormier, chargé de campagne climat-énergie à Greenpeace France. Il remarque un autre impact notable : l’effet sur la part du nucléaire. Quasiment nul avec seulement la baisse de 40 % de gaz à effet de serre, il diminue de 22 % la part de l’atome dans le mix en 2030 si l’Europe vise 30 % de renouvelables. La baisse du nucléaire est encore plus sensible en cas de diminution de 45 % des rejets de CO2 et part de 35 % de renouvelables : -59 % en 2030.

« Si l’Union européenne n’adopte que des objectifs de baisse de CO2 et de gaz à effet de serre, elle ne transformera pas son modèle énergétique, elle restera dépendante du charbon et du nucléaire, et les impacts positifs sur son économie seront limités », poursuit Cyrille Cormier.

Pour enclencher une véritable dynamique de transition énergétique, il faudrait donc cibler des objectifs ambitieux, y compris sur l'éolien, le photovoltaïque et la biomasse. C’est la conclusion (non écrite) de cette version provisoire de l’étude d’impact. La retrouvera-t-on dans sa version définitive ? Ce n'est pas certain. Greenpeace s’inquiète de la mobilisation des industriels de l’énergie contre les aides aux renouvelables en Europe. L’étude d’impact officielle doit être publiée dans les prochains jours. La Commission européenne se réunira ensuite début 2014 pour fixer les objectifs et les ambitions du paquet énergie climat 2030. Le conseil des ministres européens se prononcera à son sujet mi-mars.
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Messagepar otto » 17 Déc 2013, 22:48

Miam :p
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Messagepar fernando » 17 Déc 2013, 22:54

Il est parti chercher un sopalin là otto
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Messagepar Dogue-son » 17 Déc 2013, 22:59

Indépendamment du sujet, ça me sidère toujours les commissions qui sont ainsi capables de prédire l'avenir
I used to be a fan. Now I'm an air conditioner
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Messagepar fernando » 17 Déc 2013, 23:10

Bah heureusement qu'il y a des gens payés pour réfléchir à l'avenir et faire un peu de prospective. Qu'ils soient compétents ou non, c'est une autre question...
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Messagepar krouw2 » 17 Déc 2013, 23:19

Barroso cé le meyeur
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Messagepar ursulet » 17 Déc 2013, 23:20

Y a un desoeuvré qui peut me resumer les derniers posts?
Toi qui entre au grand Stade, abandonne tout espoir...
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Messagepar otto » 17 Déc 2013, 23:20

fernando a écrit:Il est parti chercher un sopalin là otto

recyclé le sopalin (y a dja une odor :/ )
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Messagepar fernando » 17 Déc 2013, 23:27

ursulet a écrit:Y a un desoeuvré qui peut me resumer les derniers posts?


En gros :

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Messagepar krouw2 » 24 Déc 2013, 01:13

Clonage à but alimentaire: Bruxelles renonce à la traçabilité pour ne pas fâcher les USA

Pour ne pas indisposer ses partenaires commerciaux, notamment américains, Bruxelles a renoncé mercredi à bannir la vente de viande ou de lait des descendants des animaux clonés. Elle propose pourtant d'interdire le clonage animal à but alimentaire dans l'Union européenne.

La Commission européenne a proposé mercredi d'interdire le clonage animal à but alimentaire dans l'UE. Mais elle a renoncé à bannir la vente de viande ou de lait des descendants des animaux clonés pour ne pas indisposer ses partenaires commerciaux, notamment américains.

"La Commission propose d'interdire la technique du clonage pour les animaux d'élevage et d'interdire l'importation d'animaux clonés vers l'UE", a annoncé le commissaire européen chargé de la Santé, Tonio Borg, au cours d'une conférence de presse.

"Nous proposons d'interdire la technique du clonage à des fins alimentaires et les importations d'animaux clonés", a-t-il insisté. "Mais nous ne faisons pas de proposition sur l'étiquetage" pour la viande de bovins descendants d'animaux clonés, a-t-il ajouté.

"Cela ne veut pas dire que nous n'en avons pas parlé pendant la réunion" de la Commission. "Nous avons discuté de toutes les possibilités, y compris de l'étiquetage de la viande de bovins descendants d'animaux clones, et jugé qu'il fallait procéder à une analyse approfondie", a dit M. Borg.

Jusqu'à 500'000 tonnes importées par an

Au sein de l'Union européenne, le clonage animal à but alimentaire ne se pratique qu'au Danemark.

La viande de clones ne se mange pas en raison du prix très élevé de ces spécimens. Mais leurs embryons et semences sont commercialisés et exportés, et leurs descendants sont élevés en particulier aux Etats-Unis, en Argentine, au Brésil et en Uruguay.

L'UE importe chaque année entre 300'000 et 500'000 tonnes de viande bovine des Etats-Unis et d'Argentine, pays qui ont autorisé le clonage à des fins commerciales, mais n'ont aucun système de traçabilité.

En porte-à-faux avec le Parlement

La Commission, le Parlement européen et les gouvernements avaient échoué une première fois en 2011 à s'entendre sur un encadrement, après trois ans de négociations infructueuses, les Etats jugeant exagérées les exigences de traçabilité des eurodéputés.

Le Parlement exigeait une traçabilité très poussée pour informer les consommateurs de toute trace de viande issue de bête clonée en remontant à plusieurs générations.

Cela aurait imposé aux Etats Unis et à l'Argentine de mener des contrôles qu'ils ne veulent pas réaliser, et l'Union européenne aurait été obligée de bloquer les importations, au risque d'une nouvelle guerre commerciale similaire à celle provoquée jadis par l'interdiction du boeuf aux hormones américain.

L'UE négocie avec les Etats-Unis un accord de libre-échange qui porte notamment sur les normes.
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Messagepar King Kong » 24 Déc 2013, 01:26

On va pouvoir continuer à manger de la merde?
"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar krouw2 » 24 Déc 2013, 01:47

bien sûr mon cher Boujenah et faire la queue au Burger King (ils kiffent ça les ultras lillouas quand ils se déplacent en Europe) sinon tu peux être végé comme 15% des Israéliens
Hollande 2027
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Messagepar otto » 24 Déc 2013, 09:07

Ou manger lokal.
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Messagepar Dageek » 24 Déc 2013, 09:10

Ouais. Chicons, patates, betteraves, biere, maroilles. De quoi tenir pépère.
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Messagepar fernando » 24 Déc 2013, 10:00

La Commission européenne, y'a pas plus lâche et plus servile...
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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