Ecologix Krew: un monde sans Bhauvin est possible

Messagepar krouw2 » 22 Jan 2014, 17:11

Heureusement on peut compter sur Morano, Tokia Saifi et Rachida pour nous sauver


La Commission européenne autorise l'exploitation du gaz de schiste

Le Point.fr - Publié le 22/01/2014 à 13:45 - Modifié le 22/01/2014 à 15:35
L'institution bruxelloise a donné son feu vert à l'extraction au grand dam des organisations de défense de l'environnement et de plusieurs États européens.

La Commission européenne a adopté mercredi une recommandation qui laisse la voie libre à l'exploitation du gaz de schiste en Europe à condition de respecter des "principes communs" minimaux, notamment sanitaires et environnementaux. "Le gaz de schiste suscite des espoirs dans certaines régions d'Europe, mais également des inquiétudes. La Commission répond aux demandes d'action en formulant des principes minimaux que les États membres sont invités à suivre afin de tenir compte des aspects environnementaux et sanitaires et de donner aux exploitants et aux investisseurs la prévisibilité nécessaire", a expliqué le commissaire chargé de l'Environnement, Janez Potocnik.

Au grand dam des organisations de défense de l'environnement et à l'encontre du souhait du Parlement européen, la Commission européenne a refusé d'imposer des normes juridiques contraignantes concernant l'exploration et l'exploitation de cette source d'énergie. Les recommandations de Bruxelles sont "totalement insuffisantes pour protéger les populations et l'environnement des risques posés par l'extraction de ces hydrocarbures", a estimé l'ONG Les amis de la Terre. Elle a dénoncé dans un communiqué "le manque absolu de courage de l'Union européenne qui, face aux pressions des lobbies, a renoncé à prendre des mesures concrètes dans ce domaine".
Des pays européens partagés

"Un site ne pourra être sélectionné que si l'évaluation des risques démontre que la fracturation hydraulique à haut débit n'entraîne la libération directe d'aucun polluant dans les nappes phréatiques", recommande notamment la Commission. Les États devront également s'assurer que les installations pour exploiter le gaz de schiste soient "construites de manière à éviter des fuites à la surface et des déversements dans le sol, l'eau ou l'air". Les évaluations d'impact sur l'environnement devront être menées avec "le maximum de transparence", insiste le texte de la Commission. Les autorités nationales devront ainsi informer le public des produits chimiques utilisés durant la fracturation hydraulique.

Les États membres de l'Union sont simplement invités à appliquer les principes formulés dans un délai de six mois et, à compter de décembre 2014, à informer chaque année la Commission des mesures qu'ils auront mises en place. Le développement du gaz de schiste dans l'UE est controversé. Certains pays (Royaume-Uni, Danemark, Pologne, Roumanie) développent des projets d'exploration, mais la France et la Bulgarie ont interdit l'exploitation. L'Allemagne a banni la fracturation hydraulique dans les zones riches en eau de son territoire.
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Messagepar fernando » 22 Jan 2014, 17:56

On pourrait faire un topic FDP spécial pour la commission européenne.
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Messagepar krouw2 » 22 Jan 2014, 18:08

faut dégager Barroso et arrêter d'envoyer des loosers là bas

Michelle Alliot-Marie dans le Sud-Ouest, Nadine Morano dans le Grand-Est, Renaud Muselier dans le Sud-Est... L'UMP a désigné officiellement mardi ses têtes de listes pour les européennes, après quelques remous - certains dénonçant un «mercato de recyclage» pour anciens ministres sans mandat ou battus des dernières législatives.Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet de Jean-François Copé, conduira la liste dans le Nord-Ouest
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Messagepar fernando » 22 Jan 2014, 18:45

Déjà cette histoire de circonscriptions pour les européennes, c'est une magnifique trouvaille.
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Messagepar fernando » 11 Fév 2014, 16:36

OGM : pas de consensus pour interdire un nouveau maïs en Europe

Le Monde.fr | 11.02.2014 à 14h41 • Mis à jour le 11.02.2014 à 15h04 | Par Gilles van Kote


Le sort du maïs transgénique TC1507 du semencier américain Pioneer est désormais entre les mains de la Commission européenne. Les Etats membres de l'Union européenne (UE), réunis mardi 11 février à Bruxelles à l'occasion du Conseil des ministres des affaires européennes, se sont prononcés majoritairement contre la demande d'autorisation de culture du maïs, mais la majorité qualifiée qui aurait permis de repousser celle-ci n'a pas été atteinte, à quelques voix près.

Dix-neuf pays - dont la France - ont voté contre l'autorisation, six se sont abstenus et trois seulement, dont le Royaume-Uni, se sont prononcés pour. Le ralliement de dernière minute de la Roumanie, des Pays-Bas ou de l'Irlande au camp du refus n'a pas suffi. L'issue du scrutin a été scellée par l'abstention de l'Allemagne. Les divisions au sein du gouvernement allemand l'ont donc emporté sur le forcing effectué ces dernières semaines par la France pour convaincre son voisin de la rejoindre dans sa ferme opposition à l'autorisation d'un second maïs transgénique, après le MON810 de Monsanto.

Même si elle se retrouve maintenant en position de trancher seule, la Commission, qui avait demandé au Conseil des ministres d'autoriser la mise en culture du TC1507, devra y réfléchir à deux fois avant de prendre sa décision. « Il serait incompréhensible que l'opposition d'une majorité de pays puisse se traduire par une autorisation de planter ce maïs transgénique », avait averti le ministre français des affaires européennes, Thierry Repentin, à l'entrée du Conseil.

Dans l'entourage du commissaire à la santé Tonio Borg, en charge du dossier, on estimait avant le vote que dans le cas de figure qui se présente, c'est-à-dire celui d'une majorité non qualifiée opposée à l'autorisation, la Commission devrait « se laisser le temps d'analyser avant de voir quelle suite donner ». Elle dispose d'un délai de trois mois pour se prononcer. Bruxelles devra aussi tenir compte de la résolution - certes non contraignante - votée le 16 janvier par le Parlement européen, à une très large majorité, demandant le rejet de la demande d'autorisation.

ENJEU POLITIQUE MAJEUR

Quoi qu'il en soit, la France a pris les devants, puisque le sénateur PS de l'Aveyron Alain Fauconnier a déposé, le 4 février, une proposition de loi visant à interdire « la mise en culture des variétés de maïs génétiquement modifié sur le territoire national ». Ce texte de loi, qui sera soutenu par le gouvernement, doit être examiné le 17 février au Sénat mais ne pourra pas être adopté avant le mois d'avril en raison des élections municipales et des vacances parlementaires.

En août 2013, après les annulations successives par le Conseil d'Etat de deux arrêtés ministériels d'interdiction de la culture du maïs de Monsanto MON810, le seul OGM actuellement autorisé à la culture dans l'UE, le gouvernement s'était engagé à « maintenir le moratoire sur la mise en culture de semences OGM ». La période des semis de maïs débutant en mars, il pourrait activer une nouvelle clause de sauvegarde dans les semaines à venir, en attendant le vote de la loi.

Par ailleurs, si elle décide d'autoriser la culture du TC1507, la Commission ne sera pas à l'abri d'un recours devant la justice européenne. Les anti-OGM considèrent en effet qu'ayant sollicité des avis complémentaires de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur les effets environnementaux de ce maïs produisant son propre insecticide contre la pyrale, un ravageur, elle aurait dû reprendre la procédure à zéro et revenir vers le comité d'experts représentant les Etats-membres, qui doit être consulté avant le Conseil des ministres. Les opposants s'appuyent sur une jurisprudence du Tribunal de l'UE qui a annulé, en décembre 2013, l'autorisation de mise en culture de la pomme de terre transgénique Amflora pour non respect des procédures d'autorisation.

« IL FAUT QUE 2014 NE SOIT PAS UNE ANNÉE PERDUE »

Les manœuvres autour du maïs TC1507, devenu un enjeu politique majeur alors que la culture des OGM est quasiment inexistante en Europe, ne peuvent se comprendre qu'à la lumière de la bataille politique qui dure depuis plus de trois années autour de la réforme du système d'autorisation des OGM dans l'UE. La proposition de modification de la directive présentée par la Commission en 2010 est engluée depuis dans une impasse dont Bruxelles tient la France pour partie responsable.

La Commission a compris que l'obligation que lui a faite la Cour de justice l'Union européenne, par sa décision de septembre 2013, de relancer le processus d'autorisation du maïs de Pioneer, processus lancé en... 2001, pouvait servir ses desseins en lui donnant « l'occasion de rappeler aux Etats membres que, s'ils ne veulent pas d'OGM, il existe une porte de sortie », reconnaît-on dans l'entourage du commissaire à la santé.

La proposition de la Commission donne le droit à chaque pays d'interdire un OGM sur son territoire sans avoir à justifier une telle mesure par des arguments scientifiques, comme c'est le cas aujourd'hui. Mais la France estime que cette modification permettrait à l'UE d'ouvrir la porte à la culture des OGM tout en exposant les Etats qui décideraient d'interdire ceux-ci sur leur territoire à des contentieux devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

Pour contrer la proposition de la Commission, Paris tente actuellement de convaincre Berlin, décidément très courtisé dans ce dossier, de déposer un projet conjoint de réforme, qui prévoirait qu'une interdiction ne pourrait être prononcée par un Etat membre qu'après une analyse bénéfices-risques approfondie de la mise en culture d'un OGM. « Il faut que 2014 ne soit pas une année perdue, mais une année de transition, et que l'on ait un vrai cadre européen pour les OGM début 2015 », dit-on au ministère français de l'agriculture.

La Commission cherche parallèlement à relancer son propre projet en le mettant à l'ordre du jour d'un prochain conseil des ministres européens de l'environnement, peut-être dès le mois de mars. Avec, désormais, un argument de poids : faute d'accord sur une réforme globale, elle pourrait donc décider d'autoriser la culture du maïs TC1507.
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Messagepar Dageek » 11 Fév 2014, 17:53

Tin Otto il dort ou quoi?
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Messagepar fernando » 11 Fév 2014, 18:05

Doit être en cours. Mais c'est un bel appeau à otto enéfé.
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Messagepar bijams » 11 Fév 2014, 18:08

Entre-nous, y a des gens qui bouffent du maïs ichi ?
Faut avouer que c'est quand-même super dégueulasse une salade de maïs.
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Messagepar fernando » 11 Fév 2014, 18:10

Nan mais l'amidon de maïs t'en retrouve dans plein de trucs.
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Messagepar bijams » 11 Fév 2014, 18:13

Tant que ça n'a pas le goût d'un grain de maïs, m'en tamponne d'où cela peut provenir.
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Messagepar kaptn_kvern » 11 Fév 2014, 18:49

fernando a écrit:Doit être en cours. Mais c'est un bel appeau à otto enéfé.


Il arrive.

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I don't always listen to Pantera...but when I do, I get fucking hostile.
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Messagepar fernando » 11 Fév 2014, 18:56

:-)
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Messagepar otto » 11 Fév 2014, 23:10

fernando a écrit:Doit être en cours. Mais c'est un bel appeau à otto enéfé.

Tain, l'appo à otteau marche !
Suis pas mal occupé : je sors d'un week-end altermondialiste. Et là, je repars sur la création d'un collectif de cyclistes à Karlville.
Accessoirement, je vais de temps en temps en cours.
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Messagepar fernando » 12 Fév 2014, 10:16

Putain de gauchiste! Hippie! Drogué!
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Messagepar otto » 12 Fév 2014, 22:59

Et CONTENT ! Enfin pour l'instant...

Adressé hier en fin d’après-midi, le communiqué de presse des services de l’État a jeté un froid polaire dans les Ardennes. En quelques lignes (voir notre dossier), Pierre Dartout, préfet de Champagne-Ardenne, et Frédéric Perissat, préfet des Ardennes, accusent réception de la décision du Tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, annulant « l’arrêté préfectoral qui autorise l’engagement des travaux au titre de la loi sur l’eau ». Autrement dit : le tribunal condamne l’État à interrompre le chantier pour ne pas avoir respecté la réglementation sur l’environnement.

Les motivations des juges n’étant pas connues (les notifications seront rendues la semaine prochaine), les deux préfets n’ont pas souhaité pour l’heure s’exprimer sur ce sérieux revers. Ni même envisager la stratégie qui sera mise en place dans les semaines à venir. Ils ont simplement annoncé que dès les notifications connues, les trois cofinanceurs se réuniront en urgence (État, Département, Région). Dès hier, Jean-Paul Bachy comme Benoît Huré (lire notre dossier) n’ont pas caché leur inquiétude, compte tenu de l’importance du chantier de l’A304, notamment en termes d’économie et d’emplois.

Concernant le contentieux lui-même (qui a d’autant plus surpris qu’il était, du moins jusqu’à hier, passé presque complètement inaperçu), il fait suite à une plainte de l’association France Nature Environnement, déposée en septembre… 2011. FNE, qui fédère en France près de 3 000 associations de protection de la nature et de l’environnement, et qui a fait parler d’elle récemment à travers ses actions contre le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, a contesté au tribunal le non-respect des règles de compensations des zones humides, appelées à être détruites durant le chantier.

« Les mesures ont été tout simplement oubliées »

FNE dénonce le fait que le chantier ait commencé alors que ces compensations n’avaient pas été fixées, contrairement à ce que la loi impose. Autrement dit : l’État, à travers la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, maître d’œuvre du chantier), n’a pas respecté sa propre réglementation.

Dans un communiqué adressé hier, intitulé « Transport : FNE fait reconnaître l’illégalité d’un projet d’autoroute », l’association créée en 1968 et reconnue d’intérêt public en 1976, écrit : « L’A304 n’est qu’un exemple parmi d’autres de la non-application de la réglementation par l’État. Cette autoroute, la plus chère au kilomètre, impacte fortement des zones naturelles. Le tracé retenu détruit ainsi 200 hectares de zones humides, entraîne la dérivation définitive de dix cours d’eau et le bétonnage de 17 rivières (…). Face à ces impacts conséquents sur l’eau et la biodiversité, il était attendu de la part de l’État qu’il corrige les effets délétères de cette infrastructure. Malheureusement, les mesures compensatoires ont été tout simplement oubliées de l’arrêté d’autorisation du préfet, alors qu’elles devraient en toute logique précéder les actions de destructions. »

Le tribunal administratif a donc choisi de donner raison à l’association, en annulant l’arrêté préfectoral de 2011. Confirmant, au passage, le fort pressentiment qu’avait eu en son temps Jean-Paul Davesne, président de l’association écologiste ardennaise Nature & avenir. « À l’époque, FNE nous avait demandé de nous associer à sa plainte. Mais nous ne l’avons pas fait, car nous avions vraiment peur que ce recours stoppe le chantier de l’autoroute. »

Deux ans et demi plus tard, nous y sommes. Alors que vient d’être célébrée, le 2 février, la Journée mondiale des zones humides (ça ne s’invente pas), les services juridiques de l’État vont devoir sortir l’autoroute de l’impasse. Selon une source, le recours n’ayant pas d’effet suspensif, les travaux pourraient reprendre. Mais hier soir en préfecture, c’est l’hypothèse la plus noire qui prévalait. Un cadre lâchait ainsi cette confidence : « Nous pensons sérieusement que la notification va bloquer le chantier. »
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Messagepar fernando » 13 Fév 2014, 10:09

Otto, envoie un mp à Duffman, il édite "zones humides hebdo", ça ne s'invente pas non plus. Il te fera ptet une réduc sur l'abonnement.
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Messagepar fernando » 15 Fév 2014, 15:04

En Europe, pas de miracle économique à attendre des gaz de schiste

Le Monde.fr | 14.02.2014 à 18h34 • Mis à jour le 15.02.2014 à 05h44 | Par Jean-Michel Bezat

Il n'y a pas de miracle économique et écologique à attendre en Europe de la production de gaz de schiste, qui ne permettra pas de réduire sa dépendance aux importations d'hydrocarbures ou de réduire ses émissions de CO2. C'est la conclusion d'une étude publiée, mercredi 12 février, par l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri — Sciences Po).

Elle a été présentée jeudi au Parlement européen, à Bruxelles, deux semaines après le feu vert donné par la Commission à l'exploitation de ces hydrocarbures « de roche mère » — présents dans plusieurs pays, dont la France — à condition de respecter des « principes communs » (sanitaires, environnementaux…).

PAS DE BOULEVERSEMENTS ÉCONOMIQUES EN PROFONDEUR

Le Vieux Continent n'est pas le Nouveau Monde, où les shale gas (« gaz de schiste ») ont entraîné une révolution énergétique depuis cinq ans. Mais pas pour autant de bouleversements économiques en profondeur, nuancent les trois auteurs de l'étude. Leur impact a été « très sectoriel », la forte baisse du prix du gaz donnant un avantage compétitif à quelques secteurs, comme la pétrochimie, mais qui ne pèsent que 1,2 % du produit intérieur brut (PIB) américain, selon l'Iddri.

Les exportations de ces secteurs « gazo-intensifs » sont certes passées de 10,5 milliards de dollars en 2006 à 27,5 milliards en 2012, mais il faut rapprocher ces chiffres du déficit de la balance commerciale industrielle des Etats-Unis, qui a atteint 779,4 milliards de dollars en 2012. « Il n'y a aucune évidence que les shale gas ont conduit à une véritable renaissance de l'industrie manufacturière », tranche l'étude.

IMPACT MINIME SUR LE PIB

Au total, l'impact sur le PIB américain ne serait que de 0,84 % entre 2012 et 2035, soit une contribution annuelle ridicule (0,04 %) « à comparer avec un taux de croissance réel annuel de 1,4 % ». Entre 2007 et 2012 où la production de gaz de schiste s'est envolée, le stimulus des pétroles et des gaz de schiste a été de 0,88 %, note l'étude, qui ajoute que cette estimation est « optimiste ».

Les gaz de schiste ne permettront pas davantage aux Etats-Unis d'apporter une contribution solide à la lutte contre le changement climatique et à une réduction « significative et durable » des émissions de carbone, poursuivent ses auteurs. On assiste bien, depuis quelques années, à un remplacement des vieilles centrales au charbon par des centrales à cycles combinés gaz deux fois moins émettrices de CO2.

Mais ce switch (« revirement ») durera-t-il si le prix du gaz remonte de 4 dollars par million de BTU (28 mètres cubes) à 6-10 dollars sur le long terme et que les pouvoirs publics ne donnent pas d'incitation à sortir du charbon ? En attendant, cet effondrement des prix depuis le pic de 2008 n'a guère profité aux Américains, dont les tarifs de l'électricité continuent d'augmenter.

INCERTITUDE SUR LES RÉSERVES EN EUROPE

S'il n'y a pas eu de miracle outre-Atlantique, il y en aura encore moins en Europe, où subsiste une grande incertitude sur l'importance des réserves potentielles, faute de forages exploratoires suffisants. « Un scénario médian indique que l'Union européenne pourrait produire plusieurs dizaines de milliards de mètres cubes en 2030-2035, soit 3-10 % de la consommation », précise l'Iddri.

Cela ne réduira ni les importations de gaz de Russie, d'Algérie ou du Qatar (54 % de la demande européenne), ni les prix des combustibles fossiles, qui « resteront largement déterminés par les marchés internationaux », prévient l'étude. Cette production supplémentaire pourrait juste rendre le marché plus liquide et résistant dans les pays très dépendants au charbon, tels que la Pologne, ou au gaz russe, comme la Bulgarie, la Slovaquie... Mieux vaut donc que l'Europe développe des politiques d'efficacité énergétique, d'innovation et des sources d'énergie faible en carbone, plaident les auteurs.

Les Verts n'ont pas tardé à rebondir sur cette étude fouillée qui conforte leur analyse. « Elle devrait servir de livre de chevet à Arnaud Montebourg», ont réagi Michèle Rivasi et José Bové, députés européens Europe Ecologie-Les Verts (EELV). Le ministre du redressement productif s'est en effet prononcé, le 23 janvier, en faveur du développement de « techniques parfaitement propres » (différentes de la fracturation hydraulique) pour extraire ces gaz, ajoutant qu'il « espèr[ait] convaincre le président de la République d'avancer sur la question de la recherche » de telles techniques.

« Les retombées pour les consommateurs et l'économie américaine sont bien maigres pour 500 000 puits forés ces dernières années, dénoncent les deux élus. Par ailleurs, la baisse des prix du gaz ne bénéficie pas aux consommateurs mais seulement aux industries intensives en énergie. » Bref, concluent-ils, il faut en finir avec « une arnaque énergétique et économique ».
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Messagepar Dageek » 15 Fév 2014, 15:08

Nan mais y a des idiots qui essaient de vendre partout le fait qu'on serait le Qatar du gaz de schiste, sacré bluff!
Faudra pas longtemps avant que les groupes FDPétroliers arrosent suffisamment de politiques pour qu'ils donnent le feu vert.
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Messagepar stikky » 15 Fév 2014, 22:15

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Messagepar ursulet » 21 Fév 2014, 16:38

Sûreté nucléaire : la lettre qui désavoue EDF
Source : Capital.fr
21/02/2014 à 15:21 / Mis à jour le 21/02/2014 à 15:26

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©REA

Au début du mois de février, le président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), Pierre-Franck Chevet, a reçu une lettre de trois pages mettant gravement en cause les choix faits par EdF pour équiper d’ici 2018 ses réacteurs nucléaires de «moteurs diesels d’ultime secours » (DUS). Une obligation imposée par l’ASN, à la suite de la catastrophe de Fukushima en mars 2011.

L’auteur de ce document confidentiel, dont Capital.fr a pu obtenir une copie, sait de quoi il parle. Expert près de la Cour d’appel de Paris, Yves-Marie Le Marchand est ingénieur en Génie Atomique. Début janvier, il avait été contacté par MAN Diesel & Turbo France. Allié à Alstom, ce fabricant de turbines à Saint-Nazaire, filiale du groupe allemand MAN, venait d’être écarté par EdF a l’issue d’un appel d’offre pour la fourniture de 58 moteurs diesels (un par réacteur installé en France). Un marché de près de 10 milliards d’euros.

Arrivé premier selon le critère de la qualité technique, Alstom-MAN avait en revanche été classé troisième en termes de prix. Ayant décidé de pondérer le critère financier pour 92 %, et l’aspect technique pour 8 %, EdF a décidé fin décembre de retenir les deux autres consortiums en lice : Clemecy (filiale d’Eiffage) allié au belge ABC, spécialiste des moteurs diesels de bateaux, et Westinghouse (filiale de Toshiba), associé au motoriste américain Fairbanks Morse Engine. Problème : aucun des deux, selon Yves-Marie Le Marchand, ne dispose encore dans sa gamme de moteurs conformes aux exigences techniques du cahier des charges d’EDF, contrairement à Man Diesel.

Un extrait de la lettre adressée par Yves-Marie Le Marchand à l'ASN :

Le rapport de l’expert Le Marchand avait été remis le 21 janvier dernier au Président du Tribunal de grande instance de Paris, dans le cadre d’un recours judiciaire en référé introduit par Alstom et Man, qui contestaient la conformité de la procédure d’appel d’offres menée par EdF. Sur la présentation commerciale de l’offre, la juge Martine Provost-Lopin a donné hier raison à l’électricien français. Mais elle ne s’est pas prononcée sur les aspects techniques, ceux qui sont avancés par l’expert indépendant.

En marge de cette procédure judiciaire pour laquelle Man Diesel avait fait appel à lui, l’expert a cru devoir alerter directement l’ASN afin de lui faire part de son inquiétude. En fait, l’Autorité se Sûreté Nucélaire n’a pas le pouvoir de dicter à EdF ses choix en matière de fournisseurs. Mais une fois les équipements installés à grands frais, elle pourra refuser de les agréer s’ils ne sont pas conformes aux normes de sûreté requises
Toi qui entre au grand Stade, abandonne tout espoir...
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Messagepar krouw2 » 22 Fév 2014, 01:08

FN-SEA (bonnet rouge pour les journaleux), catho, patrons, Hollande il a une capacité à se coucher devant des gens qui ne voteront pas pour lui de toute façon:

Hollande préfère que les animaux restent des biens meubles

http://www.liberation.fr/societe/2014/0 ... les_982000


A la veille du salon de l'Agriculture, le chef de l'Etat estime dans une interview à la presse agricole que les textes de loi protègent suffisamment les animaux des souffrances.

François Hollande écarte la possibilité de modifier le statut de l’animal comme le réclament certains intellectuels, dans un entretien à l’hebdomadaire La France Agricole publié vendredi, veille de l’ouverture du salon de l’agriculture.

«Dans le code rural notamment, l’animal est déjà considéré comme un être sensible. Pourquoi ajouter d’autres considérations ?», explique le président de la République. Selon lui, «beaucoup d’efforts ont été réalisés pour le bien-être animal sans qu’il soit nécessaire de le traduire par une loi», estime-t-il. Et sur l’abattage, «nous devons veiller à faire respecter des conditions qui ne le fassent pas souffrir», ajoute-t-il.

En octobre, une vingtaine d’intellectuels, philosophes, écrivains, historiens et scientifiques français avaient réclamé dans un manifeste un changement du statut des animaux dans le code civil. Parmi les 24 signataires, figuraient les philosophes Michel Onfray et Luc Ferry, l’écrivain Erik Orsenna, de l’Académie française, l’astrophysicien Hubert Reeves et Matthieu Ricard, moine bouddhiste et docteur en génétique cellulaire.

Le Code civil, dans son article 528, considère les animaux comme des biens meubles (au même titre que des objets). Le texte du manifeste, publié sur le site de la Fondation 30 Millions d’Amis, revendique «une évolution du régime juridique de l’animal dans le code civil reconnaissant sa nature d’être sensible».
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Messagepar fernando » 24 Fév 2014, 13:43

Le viticulteur bio qui dit non aux pesticides comparaît devant la justice

Le Monde.fr | 24.02.2014 à 07h50 • Mis à jour le 24.02.2014 à 11h18 | Par Audrey Garric

Un vignoble bio peut-il être forcé d'utiliser des pesticides pour lutter contre une maladie mortelle de la vigne ? C'est la question épineuse à laquelle s'est heurté Emmanuel Giboulot, qui exploite 10 hectares en biodynamie sur la côte de Beaune et la haute-côte de Nuits, en Bourgogne.

Le viticulteur de 51 ans comparaît, lundi 24 février, devant le tribunal correctionnel de Dijon pour avoir refusé de traiter ses cépages de chardonnay et de pinot noir contre la flavescence dorée. Il encourt jusqu'à six mois d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende. L'affaire, largement médiatisée, divise militants écologistes et profession viticole.

« Je ne voulais pas utiliser de produits chimiques dans mes parcelles, que ma famille cultive en bio depuis 1970, témoigne Emmanuel Giboulot. Je suis donc jugé pour avoir refuser d'empoisonner mes propres terres. »

LUTTE OBLIGATOIRE CONTRE L'ÉPIDÉMIE

Tout commence en juin 2013, quand un arrêté préfectoral impose le traitement de « l'ensemble des vignobles de la Côte-d'Or » au moyen « d'une application unique d'un insecticide ». Visée : la cicadelle, petit insecte vecteur de la flavescence dorée, une maladie très contagieuse et mortelle pour la vigne.


Alors que cette épidémie se répand en France depuis les années 1950, plus de la moitié du vignoble est aujourd'hui soumise à un plan de lutte obligatoire — en vertu de réglementations nationales et européennes. Parmi les mesures : surveiller les plants, n'utiliser que des jeunes ceps traités à l'eau chaude, arracher les souches contaminées et enfin maîtriser l'insecte vecteur avec des traitements chimiques.

Au début de l'été, aucun foyer n'est détecté en Côte-d'Or, mais certains plants sont suspectés. Par ailleurs, le département voisin, la Saône-et-Loire, touché depuis 2011, en est à sa troisième campagne contre la maladie. La préfecture de Dijon exige alors une lutte chimique contre la cicadelle.

« PAS DE FOYER AVÉRÉ DANS LE DÉPARTEMENT »

« J'ai refusé de faire ce traitement systématique dans la mesure où il n'y avait pas de foyer avéré dans le département », explique Emmanuel Giboulot. « Il existe un décalage d'au moins une année entre la contamination d'une souche et l'apparition des symptômes. Quand on voit le foyer, c'est déjà trop tard, rétorque Olivier Lapôtre, chef du service régional de l'alimentation de la direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (Draaf) de Bourgogne, chargé de la lutte contre la flavescence dorée. Nos craintes étaient fondées, puisque des cas ont été trouvés à quelques kilomètres de Beaune. »

Selon la préfecture de Bourgogne, « une seule parcelle de 0,20 hectare a été fortement touchée » par la flavescence dorée en 2013 et devait être arrachée.

DESTRUCTION DE LA FAUNE AUXILIAIRE



Surtout, pour les viticulteurs bio, un seul insecticide permet de lutter contre la cicadelle tout en conservant leur label : le Pyrevert, à base de pyrèthre naturel — extrait des fleurs séchées du chrysanthème. « Mais cet insecticide n'est pas sélectif : il tue non seulement la cicadelle mais aussi la faune auxiliaire nécessaire aux équilibres naturels dans le vignoble, dénonce le viticulteur. Il détruit par exemple le typhlodrome, un acarien prédateur naturel des araignées rouges qui se nourrissent de la sève de la vigne. »

« Le Pyrevert, même s'il est d'origine naturelle, est nuisible pour l'environnement : c'est un neurotoxique qui peut affecter les insectes, mais aussi les oiseaux, les animaux, et même les viticulteurs selon les doses utilisées », affirme Denis Thiery, directeur de l'unité santé et agroécologie du vignoble à l'Institut national de la recherche agronomique.

« ARRÊTÉ PRÉFECTORAL ILLÉGAL »

Contrôlé en infraction le 30 juillet par la Draaf, Emmanuel Giboulot a fait l'objet d'une convocation devant le délégué du procureur de la République du tribunal d'instance de Beaune. Le non-respect d'un arrêté préfectoral en ce qui concerne la lutte contre les maladies animales et végétales réglementées est en effet considéré comme un délit par le Code rural.

« Cet arrêté est illégal. Seul le ministre de l'agriculture est compétent à agir, et non le préfet, en l'absence d'urgence motivée dans l'arrêté », objecte Me Benoist Busson, l'avocat d'Emmanuel Giboulot, spécialisé dans le droit de l'environnement, qui va plaider la relaxe du vigneron.

Par ailleurs, rappelle l'avocat, le ministère avait pris, en 2003, un arrêté contre la flavescence dorée limitant géographiquement l'action à mener en cas de maladie. Ce texte, revu en décembre dernier, précise que lorsqu'un cep est contaminé sur une parcelle, le périmètre de lutte inclut la commune où il se trouve et éventuellement ses voisines, « mais pas tout le département ». « Or, Beaune ne faisait pas partie des communes voisines des foyers de flavescence », relève-t-il. Et de dénoncer : « La préfecture a fait du zèle et s'est laissé aller à de vieux réflexes consistant à trop épandre de pesticides de manière préventive. »

La France est de fait le premier consommateur de pesticides en Europe. Le plan Ecophyto, lancé en 2008 à la suite du Grenelle de l'environnement afin de réduire l'usage des produits phytosanitaires, ne montre pas les résultats escomptés.

COMITÉS ET PÉTITIONS DE SOUTIEN

Une utilisation massive et préventive des pesticides que dénonce également le comité de soutien formé autour d'Emmanuel Giboulot. Rassemblant Europe-Ecologie-Les Verts, le NPA, Greenpeace et Attac, il réclame l'arrêt des poursuites judiciaires envers tous les viticulteurs « engagés dans une procédure alternative ».

« L'assignation d'Emmanuel Giboulot vient démontrer une nouvelle fois l'absurdité d'un système qui condamne ceux qui font le choix courageux de promouvoir d'autres approches agricoles, comme la biodynamie », dénonce dans un communiqué Sandrine Bélier. La députée européenne EELV doit tenir une conférence de presse avec le vigneron, lundi à 12 h 30 à Dijon. Un rassemblement de soutien est également prévu devant le tribunal.

Dans sa défense, Emmanuel Giboulot pourra peut-être compter sur cette large mobilisation autour de son cas. Une vidéo lancée par l'Institut pour la protection de la santé naturelle, association sise à Bruxelles, a largement circulé depuis quelques semaines. Une pétition ainsi qu'une page Facebook ont également été lancées, recueillant respectivement plus de 470 000 signatures et près de 100 000 « likes ».

La profession viticole, elle, ne voit pas d'un bon œil cette affaire, qui « nuit » à la filière. Le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB) a ainsi dénoncé, lors d'une conférence de presse à Beaune vendredi 21 février, des « contre-vérités » véhiculées autour du cas, isolé, de M. Giboulot, dont il refuse de faire un martyr du bio, car « il n'est pas l'unique défenseur de la nature en Bourgogne ». Pour Claude Chevalier, président du BIVB : « Non, la Bourgogne ne pollue pas en traitant ses vignes. »
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar otto » 27 Fév 2014, 19:34

Le monde à l'envers : Le patron d'ExxonMobil dit non au gaz de schiste.
Spoiler:
.. près de chez lui.


C'est l'histoire de l'arroseur arrosé. Celle d'un château d'eau que Rex Tillerson ne veut pas voir aux portes de son ranch, situé à Bartonville, au Texas. Avec une poignée de ses concitoyens, le citoyen américain s'oppose au projet depuis des mois. L'édifice est destiné, en particulier, à alimenter en eau les puits d'extraction de gaz de schiste situés à proximité de cette petite ville prospère proche de Dallas, selon la méthode contestée de la fracturation hydraulique.

La polémique aurait dû rester locale sauf que le propriétaire mécontent, Rex Tillerson, n'est autre que le patron d'ExxonMobil, la plus grosse compagnie pétrolière privée du monde.

M. Tillerson agit en connaissance de cause dans la mesure où il a investi plus de 31 milliards de dollars (22,5 milliards d'euros) dans l'extraction de gaz de schiste depuis qu'il est à la tête de la compagnie américaine. On imagine le nombre de châteaux d'eau que cela représente. Ceux-ci peuvent pousser comme des champignons chez les autres, mais pas sous les yeux du patron d'Exxon.

Le patron d'Exxon craint, avec un certain nombre de ses concitoyens, que les nuisances du château d'eau fassent perdre de la valeur à son luxueux ranch, évalué à plus de 5 millions de dollars. Outre l'aspect esthétique, c'est surtout le va-et-vient des camions transportant l'eau vers les puits d'extraction, qui inquiètent M. Tillerson. On le comprend : depuis 2007, il s'en est déjà ouvert pas moins de neuf à moins de deux kilomètres de sa propriété. Le dernier en date appartient à XTO Energy, un spécialiste du gaz de schiste racheté par Exxon en 2009, ce qui a permis au groupe de devenir le leader américain dans le domaine.

Trois autres voisins se sont associés au patron d'Exxon pour déposer une plainte en nom collectif en 2013 arguant que « chacun des propriétaires a choisi Bartonville parce que la ville a adopté des réglementations dont le but est de prévenir des constructions indésirables ne correspondant pas à la nature du voisinage », explique le document révélé le 20 février par le Wall Street Journal.

Fin 2013, M. Tillerson avait rappelé à des membres du conseil municipal que s'il avait investi dans son ranch, c'était après s'être assuré que rien ne pourrait perturber son environnement bucolique. Ce scénario digne d'une série télé tombe assez mal, au moment où Exxon s'est lancé dans une campagne pour convaincre que l'extraction du gaz de schiste ne pouvait avoir que des retombées positives pour les communautés locales.

Le groupe a pu jusqu'à présent être relativement convaincant au Texas où la densité de population est assez faible, mais se heurte à beaucoup plus de réticences en Pennsylvanie ou dans l'Etat de New York, dont les sous-sols sont également riches en gaz de schiste. Quant aux défenseurs de l'environnement, ils se sont, bien entendu, engouffrés dans la brèche ouverte par cette dispute de voisinage.

Josh Fox, le réalisateur de Gasland, un documentaire violemment anti-gaz de schiste a même pris la tête d'une touchante campagne de solidarité sur Twitter pour soutenir son nouvel ami d'Exxon sous le mot clé : #ImwithRex (Je soutiens Rex).

M. Fox s'était lancé dans ce combat après qu'un groupe pétrolier lui a proposé de forer au fond de son jardin contre la somme de 100 000 dollars. Il en faudrait sans doute beaucoup plus pour convaincre M. Tillerson, dont la rémunération a atteint 40 millions de dollars en 2012, de finir par accepter le château d'eau.
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Messagepar fernando » 27 Fév 2014, 21:07

Cheeuuurrr

Bien fait pour s'gif
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Messagepar otto » 28 Fév 2014, 14:30

fernando a écrit:Le viticulteur bio qui dit non aux pesticides comparaît devant la justice

Le Monde.fr | 24.02.2014 à 07h50 • Mis à jour le 24.02.2014 à 11h18 | Par Audrey Garric

Un vignoble bio peut-il être forcé d'utiliser des pesticides pour lutter contre une maladie mortelle de la vigne ? C'est la question épineuse à laquelle s'est heurté Emmanuel Giboulot, qui exploite 10 hectares en biodynamie sur la côte de Beaune et la haute-côte de Nuits, en Bourgogne.

Le viticulteur de 51 ans comparaît, lundi 24 février, devant le tribunal correctionnel de Dijon pour avoir refusé de traiter ses cépages de chardonnay et de pinot noir contre la flavescence dorée. Il encourt jusqu'à six mois d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende. L'affaire, largement médiatisée, divise militants écologistes et profession viticole.

« Je ne voulais pas utiliser de produits chimiques dans mes parcelles, que ma famille cultive en bio depuis 1970, témoigne Emmanuel Giboulot. Je suis donc jugé pour avoir refuser d'empoisonner mes propres terres. »

LUTTE OBLIGATOIRE CONTRE L'ÉPIDÉMIE

Tout commence en juin 2013, quand un arrêté préfectoral impose le traitement de « l'ensemble des vignobles de la Côte-d'Or » au moyen « d'une application unique d'un insecticide ». Visée : la cicadelle, petit insecte vecteur de la flavescence dorée, une maladie très contagieuse et mortelle pour la vigne.


Alors que cette épidémie se répand en France depuis les années 1950, plus de la moitié du vignoble est aujourd'hui soumise à un plan de lutte obligatoire — en vertu de réglementations nationales et européennes. Parmi les mesures : surveiller les plants, n'utiliser que des jeunes ceps traités à l'eau chaude, arracher les souches contaminées et enfin maîtriser l'insecte vecteur avec des traitements chimiques.

Au début de l'été, aucun foyer n'est détecté en Côte-d'Or, mais certains plants sont suspectés. Par ailleurs, le département voisin, la Saône-et-Loire, touché depuis 2011, en est à sa troisième campagne contre la maladie. La préfecture de Dijon exige alors une lutte chimique contre la cicadelle.

« PAS DE FOYER AVÉRÉ DANS LE DÉPARTEMENT »

« J'ai refusé de faire ce traitement systématique dans la mesure où il n'y avait pas de foyer avéré dans le département », explique Emmanuel Giboulot. « Il existe un décalage d'au moins une année entre la contamination d'une souche et l'apparition des symptômes. Quand on voit le foyer, c'est déjà trop tard, rétorque Olivier Lapôtre, chef du service régional de l'alimentation de la direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (Draaf) de Bourgogne, chargé de la lutte contre la flavescence dorée. Nos craintes étaient fondées, puisque des cas ont été trouvés à quelques kilomètres de Beaune. »

Selon la préfecture de Bourgogne, « une seule parcelle de 0,20 hectare a été fortement touchée » par la flavescence dorée en 2013 et devait être arrachée.

DESTRUCTION DE LA FAUNE AUXILIAIRE



Surtout, pour les viticulteurs bio, un seul insecticide permet de lutter contre la cicadelle tout en conservant leur label : le Pyrevert, à base de pyrèthre naturel — extrait des fleurs séchées du chrysanthème. « Mais cet insecticide n'est pas sélectif : il tue non seulement la cicadelle mais aussi la faune auxiliaire nécessaire aux équilibres naturels dans le vignoble, dénonce le viticulteur. Il détruit par exemple le typhlodrome, un acarien prédateur naturel des araignées rouges qui se nourrissent de la sève de la vigne. »

« Le Pyrevert, même s'il est d'origine naturelle, est nuisible pour l'environnement : c'est un neurotoxique qui peut affecter les insectes, mais aussi les oiseaux, les animaux, et même les viticulteurs selon les doses utilisées », affirme Denis Thiery, directeur de l'unité santé et agroécologie du vignoble à l'Institut national de la recherche agronomique.

« ARRÊTÉ PRÉFECTORAL ILLÉGAL »

Contrôlé en infraction le 30 juillet par la Draaf, Emmanuel Giboulot a fait l'objet d'une convocation devant le délégué du procureur de la République du tribunal d'instance de Beaune. Le non-respect d'un arrêté préfectoral en ce qui concerne la lutte contre les maladies animales et végétales réglementées est en effet considéré comme un délit par le Code rural.

« Cet arrêté est illégal. Seul le ministre de l'agriculture est compétent à agir, et non le préfet, en l'absence d'urgence motivée dans l'arrêté », objecte Me Benoist Busson, l'avocat d'Emmanuel Giboulot, spécialisé dans le droit de l'environnement, qui va plaider la relaxe du vigneron.

Par ailleurs, rappelle l'avocat, le ministère avait pris, en 2003, un arrêté contre la flavescence dorée limitant géographiquement l'action à mener en cas de maladie. Ce texte, revu en décembre dernier, précise que lorsqu'un cep est contaminé sur une parcelle, le périmètre de lutte inclut la commune où il se trouve et éventuellement ses voisines, « mais pas tout le département ». « Or, Beaune ne faisait pas partie des communes voisines des foyers de flavescence », relève-t-il. Et de dénoncer : « La préfecture a fait du zèle et s'est laissé aller à de vieux réflexes consistant à trop épandre de pesticides de manière préventive. »

La France est de fait le premier consommateur de pesticides en Europe. Le plan Ecophyto, lancé en 2008 à la suite du Grenelle de l'environnement afin de réduire l'usage des produits phytosanitaires, ne montre pas les résultats escomptés.

COMITÉS ET PÉTITIONS DE SOUTIEN

Une utilisation massive et préventive des pesticides que dénonce également le comité de soutien formé autour d'Emmanuel Giboulot. Rassemblant Europe-Ecologie-Les Verts, le NPA, Greenpeace et Attac, il réclame l'arrêt des poursuites judiciaires envers tous les viticulteurs « engagés dans une procédure alternative ».

« L'assignation d'Emmanuel Giboulot vient démontrer une nouvelle fois l'absurdité d'un système qui condamne ceux qui font le choix courageux de promouvoir d'autres approches agricoles, comme la biodynamie », dénonce dans un communiqué Sandrine Bélier. La députée européenne EELV doit tenir une conférence de presse avec le vigneron, lundi à 12 h 30 à Dijon. Un rassemblement de soutien est également prévu devant le tribunal.

Dans sa défense, Emmanuel Giboulot pourra peut-être compter sur cette large mobilisation autour de son cas. Une vidéo lancée par l'Institut pour la protection de la santé naturelle, association sise à Bruxelles, a largement circulé depuis quelques semaines. Une pétition ainsi qu'une page Facebook ont également été lancées, recueillant respectivement plus de 470 000 signatures et près de 100 000 « likes ».

La profession viticole, elle, ne voit pas d'un bon œil cette affaire, qui « nuit » à la filière. Le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB) a ainsi dénoncé, lors d'une conférence de presse à Beaune vendredi 21 février, des « contre-vérités » véhiculées autour du cas, isolé, de M. Giboulot, dont il refuse de faire un martyr du bio, car « il n'est pas l'unique défenseur de la nature en Bourgogne ». Pour Claude Chevalier, président du BIVB : « Non, la Bourgogne ne pollue pas en traitant ses vignes. »


Finalement, face à une affaire qu'elle reconnaît comme « très médiatisée », la procureur de la République requiert une peine minimale : 1 000 euros d'amende, dont la moitié avec sursis.

La décision est mise en délibéré au 7 avril.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/02/24/proces-du-viticulteur-bio-oui-je-n-ai-pas-fait-traiter-mes-vignes-et-je-l-assume_4372689_3244.html
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Messagepar krouw2 » 28 Fév 2014, 14:48

Monde de merde d'impuissants


La qualité du sperme décline davantage dans certaines régions
Edité par LV avec AFP
le 28 février 2014 à 10h46 , mis à jour le 28 février 2014 à 10h54.


La qualité du sperme décline. Et quasiment aucune région en France n'est épargnée, mais des disparités existent. Une baisse de la concentration des spermatozoïdes de près d'un tiers sur une période de 16 ans avait déjà été constatée en France à l'échelle nationale. Le déclin a cette fois été analysé au niveau régional par le Dr Joëlle Le Moal de l'Institut de veille sanitaire (InVS) et ses collègues dans une étude qui vient de paraître dans la revue internationale Reproduction.

La concentration du sperme a subi une baisse continue, de l'ordre de 1,9% par an pour atteindre en seize ans environ un tiers, selon la précédente étude de l'InVs portant sur 1989-2005. Le nombre des spermatozoïdes d'un homme de 35 ans est passé de 73,6 millions de spermatozoïdes par millilitre de sperme en 1989 à 49,9 M/ml en moyenne en 2005. Les concentrations spermatiques restent en moyenne dans la norme fertile de l'OMS (supérieure à 15 millions/ml), relève toutefois le Dr Le Moal.

Aquitaine et Midi-Pyrénées, régions viticoles

Pour la nouvelle étude, les auteurs ont repris le même échantillon d'hommes, pour comparer l'évolution des tendances dans 21 régions. L'étude régionale confirme que le déclin de la qualité du sperme "n'épargne pratiquement aucune région", précise le Dr Le Moal. L'Aquitaine et Midi-Pyrénées, les plus touchées, ne font pas partie de celles où la consommation de tabac et d'alcool sont les plus élevées. Elles n'ont pas non plus de fort taux d'excès de poids qui pourraient être mis en cause.

La période apparaît trop courte pour attribuer cette évolution à une influence génétique. En revanche, ce sont des régions fortement agricoles, ajoute l'épidémiologiste. L'Aquitaine (viticole) est la première région française pour l'emploi dans le secteur agricole et la deuxième pour le nombre d'exploitations. Midi-Pyrénées (viticole + arbres fruitiers) est la première région pour le nombre d'exploitations et la deuxième pour la surface cultivée, notent les auteurs.

Utilisation importante de pesticides

"Les activités viticoles sont celles où l'on utilise le plus de pesticides proportionnellement à la surface", dit-elle. D'où l'hypothèse du rôle de facteurs environnementaux (pesticides, autres produits...) susceptibles de perturber le fonctionnement hormonal, soulevée par les auteurs. "C'est très important de surveiller la qualité du sperme au niveau international maintenant que l'on a des données de sa dégradation en France", souligne le Dr Le Moal. L'InVS a lancé un programme dans ce but fin 2013 au niveau européen.
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Messagepar stikky » 28 Fév 2014, 15:14

mais loul faut arrêter
tout le monde sait que ça vient de l'intérieur et que les petits gris qui ont pris le pouvoir sur notre planète et qui détiennent les compagnies les plus puissantes, font tout pour faire disparaitre la race humaine sans conflit.
il serait temps que Claire Chazal en parle !!
Men look at breasts the way women look at babies
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Messagepar otto » 01 Mars 2014, 23:50

Comme c'est trixt :)

Le quotidien économique finlandais Kauppalehti a confirmé (*) ce vendredi 28 février 2014 les informations qui circulaient depuis quelques temps au sujet du chantier du réacteur EPR situé à Olkiluoto (Finlande) : le constructeur du réacteur, le français Areva, vient de mettre un terme aux contrats de travail d'une cinquantaine de contremaîtres, les derniers encore en poste devant suivre la même voie fin mars.

Il s'agit donc d'une véritable bérézina pour Areva qui abandonne le chantier de ce réacteur, commencé en 2005, désormais pratiquement à l'arrêt, et sous peu totalement stoppé. Officieusement, la mise en service de l'EPR serait repoussée à 2018 voire 2020, c'est à dire 15 ans après le début d'un chantier qui devait être bouclé... en 4 ans et demi !

Mais le plus probable désormais est que l'EPR finlandais rejoigne les différents exemples de réacteurs achevés mais jamais mis en service, comme à Lemoniz (Espagne), Zwentendorf (Autriche), Bataan (Philippines) ou Kalkar (Allemagne). Il est même possible qu'il ne soit jamais terminé mais, dans tous les cas, il s'agit d'un désastre pour l'industrie nucléaire française.

Il est d'ailleurs grand temps que l'opinion publique découvre que :
- 54 des 58 réacteurs nucléaires "français" sont en réalité américains (les licences ayant été payées - fort cher - par EDF à Westinghouse au début des années 70) ;
- la nouvelle usine "française" (Georges Besse2) d'enrichissement de l'uranium utilise des centrifugeuses achetées (fort cher à nouveau) par Areva à son concurrent européen Urenco ;
- les rares réalisations vraiment françaises sont des échecs cuisants (réacteurs graphite-gaz des années 60, Superphénix, EPR) ;

Il faut aussi noter que EDF ne fait guère mieux puisque le chantier EPR de Flamanville (Manche) connait lui aussi des retards et surcouts gigantesques, d'inquiétantes malfaçons et des défauts plus ou moins couverts par l'Autorité de sûreté. Si ce réacteur est un jour achevé, en 10 ans (ou plus) au lieu de 4 et demi, pour 10 milliards (ou plus) au lieu de 2,8 (le premier prix annoncé par EDF), sa mise en service entrainera de fait la mise en danger extrême de la population française et même européenne.

La part du nucléaire dans l'électricité mondiale est passée de 17% en 2001 à 11% en 2011 (**) et à 9% désormais. Cette chute fulgurante, commencée bien avant le début de la catastrophe de Fukushima, va continuer au fil des innombrables fermetures de vieux réacteurs (un tiers de la flotte mondiale a plus de 25 ans).

(*) http://www.kauppalehti.fi/etusivu/areva ... 1402652139

(**) Agence internationale de l'énergie, Key world energy statistics 2003 et 2013, p24 :
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Messagepar Dogue-son » 02 Mars 2014, 00:51

toujours accroc à la source objective à ce que je vois ;-)
I used to be a fan. Now I'm an air conditioner
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Messagepar krouw2 » 02 Mars 2014, 01:27

up les paydays

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