Ecologix Krew: un monde sans Bhauvin est possible

Messagepar krouw2 » 19 Mars 2015, 17:22

certes, mais dit à Gégé que le poisson c'est de la viande
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Messagepar Dogue-son » 19 Mars 2015, 17:23

ben non, c'est du poisson.

n'a pas demandé non plus à être là d'ailleurs
I used to be a fan. Now I'm an air conditioner
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Messagepar krouw2 » 19 Mars 2015, 17:31

ok PO
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Messagepar fernando » 19 Mars 2015, 17:34

krouw2 a écrit:certes, mais dit à Gégé que le poisson c'est de la viande


Bien vu l'intégrix, c'est "sans viande", et non pas végétarien. Et c'est déjà pas mal.
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Messagepar laurentlille1 » 19 Mars 2015, 17:34

fernando a écrit:Célafote à laurentloul, qui veut pas prendre son vélo pour aller travailler.


Bah si, vélo hier et aujourd'hui histoire de me niquer les poumons au milieu de la circulation. Et ce we je vais à Strasbourg pour suivre la pollution. Genious!
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Messagepar fernando » 19 Mars 2015, 17:36

Vacances où cet été pour prendre l'air Laurent? Pékin? Mexico? Los Angeles?
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Messagepar laurentlille1 » 19 Mars 2015, 17:38

Dans ton cul
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Messagepar fernando » 19 Mars 2015, 17:42

Mikonos?
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Messagepar stikky » 19 Mars 2015, 18:44

LLI va en vélo à Strasbourg ?
Y nou pren vrémen pour dékon
Men look at breasts the way women look at babies
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Messagepar fernando » 25 Mars 2015, 17:14

Monsanto, tjs le scandale sanitaire just



Le désherbant Roundup classé cancérogène

LE MONDE | 25.03.2015 à 12h13 • Mis à jour le 25.03.2015 à 14h33 | Par Stéphane Foucart

Rarement le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) aura rendu évaluation potentiellement aussi lourde de conséquences. Dans la dernière édition de la revue The Lancet Oncology, publiée en ligne le 20 mars, l’agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) annonce avoir classé trois pesticides dans la catégorie 2A – c’est-à-dire « cancérogènes probables » –, dernier échelon avant la qualification de « cancérogène certain ».

Parmi les trois molécules réévaluées par le CIRC se trouvent deux insecticides, le diazinon et le malathion, dont l’utilisation est restreinte en Europe. C’est la troisième substance épinglée, le glyphosate, qui donne son caractère singulièrement explosif à l’avis rendu par le CIRC. Synthétisé par Monsanto dans les années 1970, le glyphosate – principal ingrédient du célèbre désherbant Roundup – est en effet l’herbicide le plus utilisé au monde et le plus souvent retrouvé dans l’environnement.

« Il est utilisé dans plus de 750 produits pour l’agriculture, la foresterie, les usages urbains et domestiques, notent les scientifiques réunis par le CIRC. Son utilisation a vivement augmenté avec le développement des cultures transgéniques tolérantes au glyphosate. » Ce n’est donc pas une simple substance chimique dont l’innocuité est mise en cause par le CIRC, mais la pierre angulaire de la stratégie du secteur des biotechnologies. La grande majorité des plantes génétiquement modifiées (PGM) mises en culture dans le monde sont en effet conçues pour pouvoir absorber cet herbicide sans péricliter, permettant ainsi un épandage direct sur les cultures pour désherber les surfaces cultivées.


Aux Etats-Unis, une étude publiée en 2011 par l’US Geological Survey a montré que dans certaines régions, le glyphosate était présent à des niveaux mesurables dans les trois quarts des échantillons d’air et d’eau de pluie analysés.

Risques accrus de lymphome

En France, en dépit de l’absence de cultures transgéniques ad hoc, c’est le pesticide de synthèse le plus utilisé. Il s’en est épandu plus de 8 000 tonnes en 2011, loin devant les quelque 2 700 tonnes de la deuxième substance la plus populaire – le mancozèbe (un fongicide). Selon le rapport rendu en 2010 par l’Agence de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), « le glyphosate est [en France] le principal responsable du déclassement de la qualité des eaux ». La substance ne résiste cependant pas au chlore et est largement absente de l’eau potabilisée.

Ce n’est d’ailleurs pas sur la population générale que les études examinées par le CIRC décèlent un risque accru de cancer, mais sur les jardiniers et les agriculteurs. Selon l’agence, « des études cas-témoins d’exposition professionnelle [au glyphosate] conduites en Suède, aux Etats-Unis et au Canada ont montré des risques accrus de lymphome non hodgkinien [un cancer du sang] ». Quant aux expériences sur les animaux, certaines ont montré que le désherbant phare de Monsanto induisait des dommages chromosomiques, un risque augmenté de cancer de la peau, de cancer du tubule rénal, d’adénomes de cellules pancréatiques. Au total, cependant, le CIRC estime que l’ensemble de la littérature scientifique examinée ne permet pas de conclure avec une totale certitude à la cancérogénicité du glyphosate.

Dans un communiqué publié lundi 23 mars, Monsanto a protesté, en termes crus, contre l’avis rendu par le CIRC. La société basée à Creve Coeur (Missouri) fustige la « science poubelle » (junk science, dans le texte) de l’agence intergouvernementale, dont elle rejette en bloc les conclusions. Dans une lettre datée du 20 mars et dont l’agence Bloomberg a obtenu copie, Monsanto intime même à Margaret Chan, la directrice générale de l’OMS, de faire « rectifier » l’opinion du CIRC.

Celle-ci a pourtant été établie selon un processus immuable depuis quarante ans. Une vingtaine de scientifiques de plusieurs disciplines (toxicologie, épidémiologie…) sont réunis par l’agence, sélectionnés sur leurs compétences et l’absence stricte de conflits d’intérêts avec l’industrie. Un projet d’avis, fondé sur l’ensemble de la littérature scientifique publiée sur le sujet examiné, est discuté par les chercheurs, plusieurs jours durant, en présence d’observateurs de l’industrie, de représentants d’agences de sécurité sanitaire, etc. Lorsque les membres du groupe d’experts parviennent à un consensus, l’avis est adopté. Les opinions du CIRC bénéficient du plus haut niveau de reconnaissance dans la communauté scientifique, mais sont souvent attaquées par les secteurs industriels contrariés.

« Identification des risques »

Purement informatifs, ces avis n’ont pas valeur réglementaire : ils ne peuvent conduire en eux-mêmes à l’interdiction ou à la régulation d’une substance. « Nous ne faisons pas de l’évaluation des risques mais de l’identification des risques, rappelle-t-on au CIRC. Notre avis ne dit pas si la population générale court un risque du fait de telle ou telle substance, cela c’est le travail des agences de sécurité sanitaire. »

Le glyphosate est précisément en cours de réévaluation au niveau européen. Interrogée, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) précise que c’est son homologue allemand, le Bundesinstitut für Risikobewertung (BfR), qui a été chargé de le réévaluer au nom de l’Europe – la procédure européenne veut en effet qu’un Etat-rapporteur soit désigné pour conduire l’évaluation des risques des pesticides. Les résultats de cette expertise, qui doit repasser sous les fourches Caudines de l’EFSA avant d’être formellement adoptée, sont attendus dans les prochaines semaines.

Les experts allemands et européens ne pourront pas ignorer l’avis des experts du CIRC, pas plus que d’autres travaux récents sur des risques autres que le cancer. Mais l’interdiction du glyphosate, réclamée par plusieurs ONG, n’est pas pour demain. Un vieux routier de l’évaluation des risques en veut pour présage la composition « particulièrement intéressante » du groupe d’experts « Pesticides » de l’agence allemande : le tiers des membres du comité sont directement salariés… par des géants de l’agrochimie ou des biotechnologies !



Sympa le dernier paragraphe. On ne craint rien, on est entre de bonnes mains. Monde de merde.
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Messagepar Xylophène » 27 Mars 2015, 17:16

Un billet intéressant de l'excellent villeneuvois Jean Gadrey sur le gouffre financier du nucléaire, une énergie "bon marché" (sic).

Jean Gadrey a écrit:L’affaire du Crédit lyonnais, dans les années 1990, s’était soldée par des pertes record de l’ordre de 20 milliards d’euros. Des pertes majoritairement payées par l’Etat, par étapes, et encore récemment : en novembre 2013, l’État a emprunté 4,5 milliards d’euros pour solder la dette !

Avec le cas d’AREVA et de toute la filière nucléaire française, EDF compris, c’est un gouffre financier certainement plus profond qui se profile. Et pourtant, c’était prévisible, des lanceurs d’alerte compétents nous en avaient avertis. Extraits d’un billet récent de l’observatoire du nucléaire :

« Le 16 novembre 2004, sur le plateau de France3, face à Anne Lauvergeon, Stéphane Lhomme (aujourd’hui directeur de l’Observatoire du nucléaire) annonçait que la vente du réacteur EPR à la Finlande se solderait par de lourds déficits qui seraient couverts par les contribuables français.

Stéphane Lhomme : “Comme Mme Lauvergeon voulait absolument vendre un EPR à l’étranger pour pouvoir dire aux autres pays “Vous voyez, il y en a déjà un qui a été acheté”, elle a vendu l’EPR aux Finlandais à prix fixe, ce qui fait que tous les dépassements vont être payés par les contribuables français”. Pour mémoire, l’EPR a été vendu 3 petits milliards, il coûte à ce jour pratiquement 10 milliards… en attendant la facture finale.

Au cours de l’émission, Stéphane Lhomme avait aussi présenté un document confidentiel défense prouvant la vulnérabilité du réacteur EPR, ce qui lui a ensuite valu d’être espionné par EDF et une société suisse, et deux arrestation par la DST (Direction de surveillance du territoire, aujourd’hui DCRI) avec la menace de 5 ans de prison pour “compromission du secret de la défense nationale”. Aujourd’hui, du fait des “cadavres” qui hantent les comptes d’Areva, c’est plutôt Mme Lauvergeon qui risque tôt ou tard de passer par la case prison… »

LE NUCLEAIRE COMME RISQUE MAJEUR… FINANCIER

Les opposants au nucléaire mettent depuis longtemps en avant des risques majeurs pour l’humanité, non des risques financiers. Mais ces derniers pourraient bien conduire à la fin du nucléaire plus surement que les premiers, sauf si l’entêtement des politiques, soumis aux lobbies des nucléocrates, conduisait à un douloureux acharnement thérapeutique sur un système moribond.

AREVA va « nous » coûter très cher : détenue à 87% par l’État, la firme “est dans le rouge depuis quatre années consécutives” (AFP, 2 mars) et présente aujourd’hui des comptes qui la placent en situation de quasi-faillite : en 2013, les pertes du groupe étaient de 500 millions. Mais en 2014 le gouffre s’est approfondi, avec “une perte colossale de 4,834 milliards d’euros, pour un chiffre d’affaires en recul de 8% (8,3 milliards).” (Le Monde, 4 mars).

S’y ajoutent des affaires de corruption à grande échelle : « Après URAMIN, “de gigantesques opérations de corruption sur quatre continents et des mensonges publics sur les comptes de la société sont soupçonnés”… “Les placards d’Areva sont pleins de cadavres. Ils ont pour nom : Uramin, East Asia Minerals, Forte-Energy, Sumnit Resources, West Australian Metals…” (Hexagones.fr, 3 mars).

Pour Michèle Rivasi, députée européenne EELV : “La déconfiture d’Areva cache un vrai scandale.” - “La maintenance des vieilles centrales, qui va coûter de plus en plus cher, est d’ailleurs une autre explication aux déboires d’Areva : maintenant que l’on sait le vrai prix du nucléaire, on s’aperçoit qu’il n’est plus compétitif. Non seulement vis-à-vis des énergies fossiles, mais aussi vis-à-vis des renouvelables.” (La Provence, 3 mars).

Et si AREVA entraînait EDF dans sa chute ? (Médiapart, 28 février) - EDF ne se porte pas bien : parcours boursier en dents de scie, impossibilité de financer ses investissements sur ses fond propres, manque de trésorerie, endettement financier… « LA DETTE FINANCIERE NETTE (DE LA TRESORERIE) ATTEINT EN CUMUL, A LA FIN DE L’ANNEE 2014, LE MONTANT DE 33 MILLIARDS D’EUROS, soit 80 % des fonds propres du groupe ou plus de deux années de bénéfice brut d’exploitation (EBITDA). » (Les Echos, 3 mars).

LES COUTS DU DEMANTELEMENT SERONT GIGANTESQUES… ET LARGEMENT SUPPORTES PAR LES CONTRIBUABLES

Le démantèlement prend des dizaines d’années, au cours desquelles, presque toujours, les estimations des coûts s’envolent. Extraits d’un article du site énergies actu :

« Les estimations pour les 58 réacteurs nucléaires actifs en France publiées jusqu’aujourd’hui comportent ainsi des différentiels astronomiques : de 20 milliards d’euros selon la Cour des comptes à 750 milliards d’euros selon la commission Energies 2050 !

L’absence d’expérience est pour beaucoup dans ces devis « faits à la louche ». Car aucun démantèlement de réacteur nucléaire n’est à ce jour achevé. Difficile donc de pouvoir en estimer le coût. ” Ce n’est pas choquant. Sans réelle expérience dans le domaine, difficile de savoir ce que ça coûte réellement. Il faudra donc attendre d’avoir plusieurs expériences sur un même type de réacteur “, explique Jacques Percebois, directeur du CREDEN (Centre de Recherche en Economie et Droit de l’Energie).

Aujourd’hui, les inquiétudes se font entendre autour du coût engendré par le démantèlement de la centrale de Brennilis entamé il y a 25 ans. De 20 millions d’euros environ en 1980, le devis de son démantèlement est passé à 380 millions d’euros aujourd’hui. »

Mais ce n’est pas tout. La filière nucléaire, ce sont aussi les déchets, et dans ce domaine, avec le projet d’enfouissement profond à 30 milliards d’euros (en attendant les dépassements d’honoraires…), c’est si je puis dire un autre gouffre qui s’annonce. Voir mon billet sur ce projet.

Au total, c’est bel et bien une énorme affaire d’Etat qui commence. Elle a commencé depuis longtemps, mais comme pour toutes les affaires d’Etat, le secret d’Etat a été mis en place, jusqu’au jour où…


http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2015/03/06/areva-et-toute-la-filiere-nucleaire-gouffre-a-fonds-publics-credit-lyonnais-atomique/
"Si je lance mon chapeau, si je fais l’oiseau, c’est pour ne pas mourir tout de suite, c’est pour me maintenir à la surface. Comme un nénuphar sans talent, mais nénuphar tout de même."

Armand dans "Les Nénuphars" de Michel Soutter
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Messagepar fernando » 27 Mars 2015, 19:16

Hé ben...

Merci pour le lien. Otto aime ça.
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Messagepar krouw2 » 28 Mars 2015, 12:43

je vais faire mon Nando demain

pour une fois que les écolos voulaient faire un barrage, une réaction Placé le noich ?

Valls aux paysans : «Vous êtes les meilleurs écologistes de France»

Agriculture - Congrès de la FNSEA

Le Premier ministre Manuel Valls a remporté les suffrages hier, au congrès annuel du principal syndicat agricole, la FNSEA. Pour le premier discours d'un chef de gouvernement de gauche, il a été plusieurs fois acclamé par les 1 300 agriculteurs présents.

Opération séduction réussie. À la veille du second tour des départementales, le Premier ministre Manuel Valls est arrivé les mains pleines hier à Saint-Etienne devant le congrès de la puissante FNSEA, qui l'a acclamé.

Avant de repartir sous les vivats des quelque 1 300 adhérents du premier syndicat agricole, le chef du gouvernement a marqué les esprits avec un discours jugé «ferme et construit» par le président de la fédération des syndicats agricoles, Xavier Beulin. Manuel Valls a aussi osé quelques formules, allant jusqu'à déclarer qu'à ses yeux «les agriculteurs, les paysans sont aujourd'hui les meilleurs écologistes de notre pays».

«Il fallait des c... pour venir !» a même salué trivialement un participant, dans une foule réactive, qui a applaudi Valls autant qu'elle a sifflé le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, à ses côtés.

Quelques minutes plus tôt, le chef du gouvernement – le premier «issu d'une majorité de gauche» et invité à s'exprimer devant le congrès de la FNSEA, a rappelé Xavier Beulin – avait voulu prendre en compte les inquiétudes et les attentes du monde agricole.

Il a notamment promis d'alléger les charges et les contraintes, de verser les aides européennes à temps, qui constituent pour la majorité des producteurs la moitié de leur revenu. L'entrée en vigueur de la nouvelle Politique agricole commune faisait craindre des retards, mais les doutes ont été levés.

«À la suite de la réforme menée, et pour vous permettre d'avoir le temps de remplir les dossiers PAC, le calendrier a été décalé à la demande de la France et dans toute l'Union européenne» a rappelé le Premier ministre.

Manuel Valls a également promis «d'alléger les procédures, aujourd'hui trop lourdes et trop longues» préalables aux installations et aux innovations, et que dénoncent régulièrement les agriculteurs, qui se disent «entravés».

Il a également annoncé «le déploiement d'un dispositif de garanties publiques pour faciliter l'accès des agriculteurs au pré-financement du CICE» ce qui revient à les faire bénéficier de ce crédit d'investissement au même titre que les autres chefs d'entreprise.

Enfin, il a rappelé la grande distribution à ses devoirs : elle doit «accepter des hausses de prix (…) J'ai demandé au ministre de l'Economie de se montrer d'une grande fermeté sur ce sujet».

Auparavant, Xavier Beulin avait dénoncé une «inflation de normes qui nous éloignent des normes européennes», «une compétitivité malmenée et des secteurs menacés». Sans compter «l'embargo russe, dernier coup de grâce» porté depuis l'été dernier à l'agroalimentaire européen.

Le patron de la FNSEA a également fait siffler «les postures idéologiques» en matière d'environnement, ou la protection du loup, qui fait qu'«en France, notre beau pays, on élève les brebis pour nourrir les loups».
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Messagepar fernando » 28 Mars 2015, 13:32

Comme l'a dit un homme illustre, l'écologie, ça commence à bien faire.
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Messagepar krouw2 » 28 Mars 2015, 13:43

j'ai franchement du mal à comprendre pourquoi Groland et Mister Corrida passent leur temps à draguer des catégories d'électeurs qui ne voteront pas pour eux de toute façon . Tout en perdant un électorat traditionnel qui s'abstient ou vote FN, c'est pas banal ça
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Messagepar fernando » 28 Mars 2015, 13:57

Ils ne font plus que ça depuis que Valls est 1er ministre, draguer des catégories d'électeurs qui ne voteront jamais pour le PS, et tourner le dos à leur base électorale. Le PS c'est la droite complexée.

Mister Corrida/Mister 5% et François Mimolette vont offrir une cure d'opposition de 15 ans à leur parti.
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Messagepar krouw2 » 28 Mars 2015, 14:04

sauf si le risque d'être absent au second tour n'oblige la gauche à s'unir derrière un seul candidat qui fasse con sans suce, et là y a un boulevard pour Martine ou Arnaud...:)
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Messagepar manulosc » 28 Mars 2015, 14:17

Ce samedi, à 20h30, on se plonge dans le noir pendant «une heure pour la planète»

Dans les capitales du monde ou les petits villages, l’opération « Une heure pour la planète » espère de nouveau mobiliser samedi des millions de personnes, en cette année-clé pour la lutte contre le dérèglement climatique.
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Messagepar ruitos » 28 Mars 2015, 14:53

20h30 ok mais c'est à 20h30, 19h30 ou 21h30?
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Messagepar Dageek » 28 Mars 2015, 16:40

et une heure pour la planete, en décalage, ça fait zéro
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Messagepar manulosc » 28 Mars 2015, 23:19

20h30 ca reste toujour 20h30
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Messagepar krouw2 » 29 Mars 2015, 02:15

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Messagepar fernando » 08 Avr 2015, 22:25

jE sEnS dE lA cRaInTe chez Areva

Energie : le rapport caché sur une France 100% renouvelable

08 avril 2015 | Par christophe Gueugneau et Jade Lindgaard

Mediapart s'est procuré le rapport commandé par l'Ademe sur une France 100 % renouvelable en 2050 : le potentiel énergétique est colossal, et ne coûterait pas beaucoup plus cher que de maintenir le nucléaire. Mais visiblement, il dérange puisque sa publication a été repoussée. Nous le publions en intégralité pour ouvrir le débat que l'administration a voulu refermer.

Les 14 et 15 avril prochains, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), placée sous la tutelle des ministères de l’écologie et de la recherche, organise un colloque sur les énergies renouvelables dans la production d’électricité en France. Il s’intitule « 40 % d’électricité renouvelable en 2050 : la France est-elle prête ? ». À l’origine, devait y être présentée en avant-première une étude de l’Ademe sur un scénario beaucoup plus radical : une France en 2050 dont 100 % de l’électricité serait produite par des sources renouvelables : hydraulique, éolien, photovoltaïque, géothermie, bois, méthanisation, énergies marines… Ce rapport, très attendu, était annoncé depuis des mois par l’Ademe et son président, Bruno Léchevin.


Mais la séance de présentation de ce document a été retirée du programme à quelques jours de la réunion, comme l’a évoqué Le Monde dans son édition du 4 avril et comme l'avait déjà révélé La Gazette des communes le 17 mars. « Cette étude exploratoire avait été annoncée, mais des travaux complémentaires sur certains points doivent être menés, afin de consolider l’étude », explique l'Ademe, jointe par Mediapart.

Pourtant, ce rapport de 119 pages est bel et bien finalisé – dès la page de garde, le lecteur pourra lire la mention « rapport final ». Mediapart se l’est procuré et le publie ci-dessous. Fruit de 14 mois de travail, extrêmement précis et argumenté, il explique que rien n’empêche qu’en France 100 % de l’électricité provienne de sources renouvelables en 2050. Il révèle également, calculs détaillés à l’appui, que ce scénario ne coûterait pas beaucoup plus cher aux consommateurs que le maintien du nucléaire à 50 % de la production électrique, seuil fixé par François Hollande pour 2025. Alors que la loi de transition énergétique, en cours de vote au Parlement, devrait entériner cet objectif de 50 % du nucléaire, le rapport de l’Ademe est explosif. Il prend le contre-pied de l’idée si souvent reprise par les élus et par le gouvernement, selon laquelle le maintien de l’atome dans le mix énergétique français est l’option de loin la moins onéreuse pour les comptes publics.

Selon l'Ademe, jointe par téléphone ce mercredi, la publication du document a été reportée car « certains points doivent être confrontés avec les professionnels du secteur ». Pourtant, ses auteurs précisent que « dans un objectif de robustesse et de solidité scientifique, les hypothèses, méthodologies et résultats ont été confrontés à un comité scientifique constitué d’experts nationaux et internationaux du domaine de l’énergie, à la fois industriels et académiques » : RTE (la filiale de transport d’électricité d’EDF - ndlr), l’Agence internationale de l’énergie, l’Iddri (le centre de recherche de Sciences Po), Météo France, SRU et Total.

Mais l'Ademe persiste : « Écoutez, je vous le répète, certains points vont être consolidés dans le but d’obtenir des résultats plus complets et plus robustes, notamment sur des points économiques. » Qui a bloqué la publication, l’agence ou le ministère de l’écologie ? « Écoutez, là vous êtes au service de presse, la publication de l’étude a été reportée pour les raisons que je viens d’évoquer. » La question reste à ce stade en suspens.

Que contient ce rapport qui dérange ? En voici les principaux éléments.

En France, 100 % de l’électricité peut être produite par des sources renouvelables en 2050

L’objectif du rapport est de vérifier la crédibilité de l’hypothèse d’un mix électrique 100 % renouvelable en 2050, même avec des conditions météorologiques défavorables. Premier enseignement : la France dispose d'un potentiel renouvelable considérable. La production pourrait atteindre 1268 TeraWatt heure (TWh), soit trois fois la demande d'électricité escomptée (422 TWh).

Les auteurs identifient plusieurs mix possibles 100 % renouvelable, permettant de répondre à la demande « sans défaillance », c’est-à-dire en satisfaisant la consommation à tout moment du jour et de la nuit. Dans leur cas de référence, la production se décompose entre 63 % d’éolien, 17 % de solaire, 13 % d’hydraulique et 7 % de thermique renouvelable (incluant la géothermie). La capacité nationale installée est de 196 GW, soit une hausse de plus de 55 % par rapport au parc actuel (en raison des différences de taux de charge entre les renouvelables et le nucléaire). La production totale annuelle baisse de 11 % par rapport à la production actuelle, alors que la consommation baisse de 14 %.

Néanmoins, « rien ne garantit l’adéquation à chaque instant entre production et demande ». Les auteurs ont donc procédé à des calculs « au pas horaire », c’est-à-dire pour chaque heure de l’année. Pour chaque région, une modélisation a été réalisée sur toutes les filières de renouvelables, pilotables ou non (éolien terrestre, en mer, filières marines, photovoltaïque, hydraulique, géothermie, incinération d’ordures ménagères, cogénération au bois, méthanisation, solaire thermodynamique à concentration, centrales hydroélectriques à réservoirs). Le rapport accorde une grande place à l’éolien, s’appuyant notamment sur une nouvelle génération de machines, adaptées à des régions où les vents sont plus faibles.

Les auteurs s’interrogent d'ailleurs sur l’acceptabilité sociale d’une très forte augmentation du nombre de mâts éoliens. Ils ont donc élaboré un scénario alternatif, où une plus faible proportion d’éolien terrestre et de photovoltaïque au sol est compensée par une importante part de panneaux solaires sur les toitures et par l’émergence de la filière houlomotrice (l’énergie des vagues), ainsi que beaucoup de stockage.


Les auteurs insistent sur l’importance de la mixité technologique, notamment de la complémentarité entre solaire et éolien, « facteur de résilience » du système électrique, le rendant moins dépendant des phénomènes météorologiques extrêmes. L’enjeu du stockage est aussi étudié, distinguant le court terme par batterie, l’infra-hebdomadaire par le recours aux stations de transfert d’énergie par pompage (STEP, soit deux bassins hydrauliques à des altitudes différentes) et le plus long terme : l’inter-saisonnier, par les filières « power to gas » (méthanation) et « gas to power ». Au total, ils ont comparé plusieurs scénarios : 100 % renouvelables, 95 %, 80 % et 40 %.

Les auteurs font preuve de prudence dans leurs conclusions : « L’Ademe est tout à fait consciente que cette étude n’est qu’une première pierre à un édifice qu’il sera nécessaire de continuer de construire les années prochaines. Les résultats engendrent de nouvelles questions, que de futures études pourront très certainement traiter. »

Cela ne coûterait pas beaucoup plus cher que de maintenir le nucléaire à 50 % du mix

C’est l’une des révélations les plus fracassantes de ce rapport tenu secret de l’Ademe, qui propose d’aller « au-delà des idées reçues sur les énergies renouvelables ». Un mix électrique 100 % renouvelable est atteignable « à coût maîtrisé ». Pour le cas de référence en 2050, le coût annuel total est évalué à 50,1 milliards d’euros, répartis ainsi : 65 % correspondent aux coûts des énergies renouvelables, 8 % pour le stockage, 23 % pour les réseaux de distribution et de répartition, et 4 % pour le réseau de 400 kV. En rapportant ce coût au volume annuel de consommation (422 TWh), ils estiment le coût de l’énergie à 119 euros par MegaWatt/heure (MWh), dans un système 100 % renouvelables. Un montant à mettre en regard du coût actuel de l’électricité, à 91 €/MWh. Surtout, ils le comparent à ce qu’il serait avec moins de renouvelables, et donc plus de nucléaire. Et là, surprise : avec 40 % seulement de renouvelables en 2050 (et donc potentiellement 50 % de nucléaire), ce coût est évalué à 117 €/MWh, soit quasiment le même niveau. Il serait légèrement inférieur avec 80 % de renouvelables (113 €/MWh) et un peu supérieur avec 95 % (116 €/MWh).

Image

Pour les auteurs, « le critère à minimiser est économique : il s’agit du coût total annuel de gestion du mix électrique français ». Très concrètement, ils ont étudié les coûts d’installation et de maintenance des filières de production et de stockage, les coûts annuels d’exploitation et d’investissement dans le réseau de transport, les coûts variables des combustibles pour produire l’électricité.

Il faut baisser la consommation d’énergie

Pour les auteurs, « la maîtrise de la demande est un élément clé pour limiter le coût d’un scénario 100 % renouvelable ». Car si la consommation ne baisse pas ou pas assez, il faut plus d'équipements de production, ce qui est plus onéreux. Cela expose aussi à une augmentation de la consommation immédiate (la fameuse « pointe »), qui requiert une capacité totale de production et de stockage beaucoup plus importante.

À la fin de leur étude, les auteurs énumèrent les sujets restant à étudier : quels impacts de la flexibilité de la consommation industrielle ? Quelle contrainte sur la France des mix étrangers ? Quels effets socioéconomiques et environnementaux d’un mix 100 % renouvelables ? Quels impacts d’une faible acceptabilité sociale d’un tel mix ? Ils ne ferment donc pas le débat. Bien au contraire, ils en offrent les conditions de discussion, factuelles et chiffrées.

Seule page blanche dans le rapport : celle du résumé exécutif, là où les auteurs doivent synthétiser leurs principaux enseignements. C’est la partie la plus politique et la plus sensible. L’Ademe annonce reporter la publication du rapport à l’automne. Soit après des échéances importantes pour les scénarios énergétiques que la direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) doit terminer avant l’été. Ils concernent la programmation pluriannuelle énergétique (PPE), instaurée par la loi de transition énergétique, et que Ségolène Royal s’est engagée à établir avant la tenue du sommet Paris Climat 2015 en décembre. Mais aussi la stratégie nationale bas carbone, également créée par la loi Royal, ainsi que des chiffrages à remettre à Bruxelles sur l’évolution du système énergétique français d’ici 2035. Reculer la parution de ce document à l’automne prochain revient donc à l’enterrer.

Ce rapport n’est pas la pierre de Rosette de la transition énergétique. Il ne contient pas non plus de recette magique pour réduire d’un claquement de doigts les émissions de gaz à effet de serre et lutter contre le dérèglement climatique. Mais il a le grand mérite d’offrir les éléments factuels et chiffrés nécessaires à un débat raisonné sur notre modèle énergétique : qu’est-ce qui est physiquement et technologiquement possible ? À quels coûts pour l’économie et la société ?

L'horizon 2050 peut paraître éloigné. Mais c'est bien à cette échelle de temps que se prennent les décisions d'investissement dans l'appareil de production énergétique. Un long terme qui échappe la plupart du temps aux décideurs, et à ce gouvernement en particulier. Ce rapport de l'Ademe est donc indispensable à la discussion. En en reportant la parution, les autorités privent le public d’informations et d’analyses importantes pour la constitution de son jugement. C’est pourquoi Mediapart a décidé de le publier intégralement. L’administration veut repousser le débat. Nous espérons l’ouvrir.
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Messagepar fernando » 14 Avr 2015, 13:53

Gaspillage alimentaire : un rapport préconise l’interdiction de jeter pour la grande distribution

Le Monde.fr | 14.04.2015 à 11h49 • Mis à jour le 14.04.2015 à 12h23 | Par Laetitia Van Eeckhout


Face au gaspillage alimentaire, « les bonnes volontés ne suffisent plus ». Diminuer de moitié ce gâchis d’ici à 2025, ainsi que l’a énoncé le Parlement européen en 2012, « exige une évolution des modes de production et de consommation » et « une véritable mobilisation collective », assure Guillaume Garot. Le député PS de Mayenne, missionné en octobre par le premier ministre Manuel Valls, devait rendre, mardi 14 avril, aux ministres de l’écologie, Ségolène Royal, et de l’agriculture, Stéphane Le Foll, ses propositions sur la lutte contre cette « dérive ».

Si le Pacte national « anti-gaspi », lancé en juin 2013 alors qu’il était ministre délégué à l’agroalimentaire, a suscité un début de prise de conscience, il faut désormais « passer à une vitesse supérieure et mettre chacun devant ses responsabilités », estime-t-il, depuis le producteur agricole jusqu’au consommateur, en passant par les transformateurs et les distributeurs.

En France, ce sont entre 20 et 30 kg de nourriture qui sont jetés chaque année par habitant, et 140 kg par personne sur l’ensemble de la chaîne alimentaire. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) estime à 159 euros par an et par personne la valeur de l’alimentation ainsi perdue, soit entre 12 et 20 milliards d’euros gaspillés au total. D’un point de vue tant éthique, qu’économique et écologique, « la destruction des denrées comestibles n’est plus acceptable », martèle Guillaume Garot.

Interdiction de jeter pour la grande distribution

Première mesure du rapport : l’interdiction de jeter l’alimentation pour la grande distribution. « Cette interdiction est légitime car il existe un éventail de solutions permettant d’éviter le gaspillage, insiste l’ancien ministre délégué à l’agroalimentaire. Il s’agit d’une obligation à mieux gérer ses stocks et ses rayons, et ensuite à valoriser ses invendus sous forme de don, de recyclage en alimentation animale ou d’énergie. »

Si une échéance de mise en œuvre « raisonnable » est nécessaire pour bâtir les filières de valorisation, cette interdiction doit, estime-t-il, être assortie de sanctions en cas de non-respect ou de mauvaise foi manifeste.

Don obligatoire des invendus consommables

Corollaire de l’interdiction, Guillaume Garot propose de rendre obligatoire le don des invendus alimentaires consommables « dès lors qu’une ou plusieurs associations caritatives en font la demande ». Et d’instaurer des contreparties – telles que la mesure des quantités données et de leur qualité – à la défiscalisation à laquelle donne droit un tel don. « Le don doit être directement exploitable par les associations, soutient -il. Celles-ci ne doivent pas avoir besoin – ce qui est souvent le cas aujourd’hui – de trier les denrées qui leur ont été cédées pour séparer ce qui est consommable et ce qu’il ne l’est plus (dates de péremptions dépassées, fruits et légumes écrasés…). »

Ce faisant, l’ancien ministre délégué préconise de rendre possible pour les industriels de l’agroalimentaire le don des produits de marque de distributeurs refusés. « Aujourd’hui, une palette de produits refusée, parce qu’elle arrive une heure en retard ou qu’un pack est mal étiqueté, doit être détruite alors même que la qualité sanitaire des produits n’est pas remise en cause, s’offusque-t-il. Il y a là un gisement considérable de denrées alimentaires qui pourraient être données. Chaque année, quelque 4 000 tonnes de produits laitiers sous marque distributeur, soit plus de 30 millions de pots de yaourts, sont ainsi détruits ! »

De la même façon, le rapport veut empêcher la destruction des produits non conformes pour date de péremption dépassée, mauvaise conservation ou manipulation… Et dès lors interdire la pratique consistant à dénaturer de telles denrées alimentaires en les aspergeant d’eau de javel, ou de toute autre substance, pour les rendre impropres à la consommation. « Cette pratique fréquente soustrait des aliments encore consommables à un don potentiel, ou toute valorisation en alimentation animale ou dans des circuits de méthanisation », insiste le député.

« Surmonter les blocages culturels »

Vendredi 10 avril, à l’occasion de l’examen du projet de loi Macron, les sénateurs avaient déjà adopté à l’unanimité un amendement défendu par la centriste Nathalie Goulet permettant aux magasins de commerce de détail, d’une surface supérieure à 1 000 mètres carrés, de « mettre en place une convention d’organisation de la collecte sécurisée des denrées alimentaires invendues encore consommables au profit d’une ou plusieurs associations d’aide alimentaire ». « Cet amendement va dans le bon sens. Il consacre une reconnaissance par la loi du don alimentaire et permet dès lors sa généralisation. La lutte contre le gaspillage alimentaire n’avait jamais jusqu’alors été mentionnée dans l’arsenal législatif », se félicite Guillaume Garot.

Le député, qui estime également nécessaire de « surmonter le blocage culturel » à la pratique du « doggy bag », appelle au final à « une véritable politique publique » de lutte contre le gaspillage alimentaire, « sans quoi on en restera en France à la pétition de principe ». Une politique qui devra s’appuyer, au même titre que la sécurité routière ou la santé, sur une vaste campagne de communication nationale, « pour casser les évidences ».
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Messagepar SAV » 20 Avr 2015, 14:26

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Brigitte Macron 2027.
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Messagepar fernando » 20 Avr 2015, 14:47

Pas de muffins aux rillettes, sans moi.
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Messagepar fernando » 21 Avr 2015, 09:32

cacedédi Otto

Présentation de l'AEPN

L'Association des écologistes pour le nucléaire (AEPN) est une association à but non-lucratif dont l'objectif est : "d'informer de manière complète et honnête sur les questions énergétiques, de faire connaître les avantages écologiques de l'énergie nucléaire et de rassembler des personnes favorables à une utilisation intelligente à des fins pacifiques de l'énergie nucléaire, dans un esprit de respect de l'environnement, avec une bonne gestion des déchets nucléaires" (extrait des statuts de l'association).

http://ecolo.org/intro/introfr.htm

C'est pas banal
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Messagepar fernando » 26 Mai 2015, 21:07

L'europe veille au grain, toujours en 1ère ligne pour défendre la santé et les intérêts de ses citoyens.
Attention, message à haute teneur en filsdeputisme. A gerber.

L’Europe perturbée par les hormones

LE MONDE | 25.05.2015 à 15h51 • Mis à jour le 26.05.2015 à 20h16 | Par Stéphane Foucart

Les adversaires du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) prétendent que la signature du texte entraînera une révision à la baisse des réglementations sanitaires et environnementales européennes. Ils ont tort. Et leur erreur n’est pas de pécher par excès de suspicion, mais par excès de naïveté. C’est le sens de la déclaration au Guardian du député européen Bas Eickhout qui assure, dans l’édition du 22 mai du quotidien britannique, que « l’affaiblissement des standards européens en raison du TTIP n’est pas une perspective pour l’avenir, c’est une réalité aujourd’hui même, au moment où nous parlons ».

Que diable l’eurodéputé écologiste a-t-il bien pu vouloir dire ? Comment l’accord transatlantique, toujours en négociation, pourrait-il avoir déjà produit des effets ? Il faut, pour le savoir, lire les rapports rendus publics la semaine passée par deux organisations non gouvernementales (ONG), Corporate Europe Observatory (CEO) et Pesticide Action Network (PAN). Les deux ONG ont cherché à comprendre par quel tour de passe-passe la Commission européenne avait fait disparaître – fût-ce momentanément – son projet de réglementation des perturbateurs endocriniens (PE).

Pour rappel, les PE sont des substances capables d’interférer avec le fonctionnement du système hormonal. Elles peuvent, de ce fait, produire des effets indésirables à des niveaux d’exposition très faibles, non pris en compte par la réglementation actuelle. On en trouve dans les meubles, contenants alimentaires, pesticides, cosmétiques, etc. Pour une grande part des chercheurs travaillant sur le sujet, ces substances contribuent à l’augmentation d’incidence de l’infertilité, de cancers hormono-dépendants (sein, prostate, etc.), de troubles du développement ou du métabolisme…

En 2009, après quinze ans d’innombrables publications scientifiques, Bruxelles a décidé d’établir des critères permettant d’identifier et de réglementer ces substances. La date butoir était fixée à décembre 2013. Mais en décembre 2013, il ne s’est rien passé. La publication des critères définissant ces PE a été renvoyée aux calendes grecques, suspendue à la conduite d’une étude d’impact économique…
Les documents mis au jour par les deux ONG montrent de manière convaincante comment ce travail de sape a été couronné de succès

Que s’est-il passé entre début 2009 et fin 2013 ? Pour le savoir, CEO et PAN ont toutes deux formulé une demande d’accès aux documents internes de la Commission. Elles ont épluché des centaines de courriels, de mémos, et ont reconstruit, dans deux rapports distincts et indépendamment l’une de l’autre, la trame des événements. Le résultat, estime Bas Eickhout, est « incroyable ».

En 2009, la direction générale (DG) Environnement de la Commission est mandatée pour établir les fameux critères définissant les PE. Elle commet un groupe de scientifiques, conduit par le professeur Andreas Kortenkamp (Brunel University, Royaume-Uni), pour établir l’état de l’art sur le sujet. Le rapport, publié en janvier 2012, s’attire aussitôt les foudres des secteurs de la chimie et des pesticides, qui l’attaquent et inondent de leurs propres expertises d’autres services de la Commission.

Les documents mis au jour par les deux ONG montrent de manière convaincante comment ce travail de sape a été couronné de succès. La DG Environnement a vu son travail systématiquement entravé et court-circuité par d’autres services de l’exécutif européen. Et ce, quand bien même la publication, début 2013, d’un rapport de l’Organisation mondiale de la santé et du Programme des Nations unies pour l’environnement, est venue confirmer la qualité scientifique de son travail. Les critères de définition des PE qu’elle avait préparés ont finalement été enterrés.

Implication de l’industrie américaine

Tout cela était déjà plus ou moins connu, mais sans un tel luxe de détails. Ce qui ne l’est pas, c’est l’implication de l’industrie américaine dans la démolition du projet européen. L’enquête de CEO – conduite par la journaliste Stéphane Horel, également auteure d’Endoc(t)rinement, un remarquable film d’investigation sur le sujet – montre que, dès mars 2013, d’intenses pressions sont venues, depuis l’autre côté de l’Atlantique, peser sur Bruxelles. Car la négociation du TTIP est aussi une discussion sur les normes et les standards : une nouvelle et ambitieuse réglementation européenne entraverait évidemment la circulation des biens de part et d’autre de l’Atlantique.

Début mars 2013, le lobby américain des pesticides (CropLife America) et celui de la chimie (l’American Chemistry Council) font passer au secrétariat général de la Commission, par le truchement de leurs consultants, le message selon lequel la réglementation escomptée « apparaît en contradiction avec les négociations américano-européennes en vue d’un TTIP ». Quelques jours plus tard, une délégation de CropLife America est reçue par le secrétariat général.

Tout au long de juin 2013, les contacts entre les lobbyistes de l’industrie américaine, leurs homologues européens et plusieurs services de la Commission s’enchaînent à un rythme inédit, abordant la question des PE : une réglementation stricte ruinerait la perspective du TTIP.

Déjà inondé de fausses controverses scientifiques et d’implorations de l’industrie européenne, le secrétariat général de la Commission finit par demander, début juillet, que la publication des critères « soit soutenue par une étude d’impact, incluant une consultation publique »,notamment en raison « des impacts potentiels sur l’industrie chimique et le commerce international ». Dès lors, la date butoir de décembre 2013 est abandonnée.

Et maintenant ? La Commission Juncker a enfoncé le clou. Elle a désinvesti la DG Environnement de son rôle moteur dans la construction de la réglementation, qui ne verra pas le jour avant 2017. Sous quelle forme ? Les paris sont ouverts.
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Messagepar krouw2 » 30 Mai 2015, 12:03

http://www.reporterre.net/A-Lisbonne-le ... deviennent

A Lisbonne, les parcs deviennent des potagers urbains
28 mai 2015 / Marie Astier (Reporterre)


A Lisbonne, la municipalité a réagi à la crise en faisant le pari que l’agriculture urbaine pouvait avoir un rôle social. Des hectares d’espaces verts sont devenus des potagers urbains, et les parcelles attribuées sur critères sociaux à 500 familles. Une façon d’augmenter leurs revenus, tout en améliorant la résilience de la ville et en répondant au changement climatique.

Et si l’agriculture urbaine pouvait avoir un rôle social ? C’est le pari qu’a fait la mairie de Lisbonne. Car avec la crise, « les gens quittaient la ville et la qualité de vie baissait », observe Duarte Mata, architecte et conseiller auprès du maire en espaces verts et développement durable.

Depuis 2008, la municipalité a décidé de revoir son approche. Au programme : jardins, vergers et potagers urbains, parcs, corridors verts et pistes cyclables pour relier tous ces espaces de respiration.

Sur 32 hectares d’espaces verts, 7 sont devenus des potagers ou des jardins urbains. Des parcelles de 50 mètres carrés pour les plus petites, 1500 mètres carrés pour les plus grandes, ont été attribuées à 500 familles. Le but est de doubler ce chiffre d’ici 2017.

Compléter les revenus, améliorer l’alimentation

Les plus grandes parcelles sont distribuées en priorité aux chômeurs ou personnes habitant des logements sociaux. « Elles ont vraiment un rôle social, insiste Duarte Mata. Elles permettent de compléter des revenus insuffisants et d’améliorer la qualité de l’alimentation de la famille. »

Mais cela a aussi transformé le visage de la ville. Les pelouses vertes laissent peu à peu place à des jardins riches en biodiversité. Les occupants de parcelles ont l’obligation de laisser le passage aux promeneurs dans les allées. « Les parcs ont désormais plusieurs fonctions : récréative, mais aussi de production alimentaire, se félicite l’architecte. Et la présence de personnes dans les jardins crée un sentiment de sécurité pour tous. »

Forte de ce succès, la ville est donc en train d’augmenter la surface des parcs, tout en diminuant les coûts d’entretien. Plus besoin d’arroser les pelouses tout l’été pour les garder bien vertes, ou d’arroser d’herbicides les allées. « Désormais, ce sont les citoyens qui s’occupent des parcs », se réjouit Duarte Mata. Des formations à l’agriculture biologique sont même proposées aux heureux occupants de parcelles.
Faire face aux pénuries alimentaires et au changement climatique

De quoi créer une ville plus verte, mais aussi plus résiliente. C’est ce que souligne un article des Centres de ressource en agriculture urbaine, qui résume le plan stratégique d’Agriculture urbaine de la capitale portugaise :

« Ce plan souligne combien l’agriculture urbaine est importante pour une ville, principalement à cause de sa dépendance aux légumes frais, de la montée des cours internationaux, et du revenu supplémentaire que cela apporte aux familles. Un autre facteur (…) est que cela permet de faire face aux éventuelles pénuries alimentaires. (…) Vous ne savez jamais ce qui peut arriver – événements soudains, catastrophes naturelles ou guerres (…). Par exemple, Lisbonne est située dans une région sismique et subit fréquemment des tremblements de terre, dont un en 1755 qui fût l’un des pires de l’histoire humaine. »

Résilience, et donc également adaptation au changement climatique. « Chaque année les pluies sont plus intenses, nous avons eu cinq inondations rien que cet hiver », souligne Duarte Mata. Les sols cultivés permettent d’absorber le trop plein d’eau et d’atténuer les conséquences des fortes averses. L’été, les jardins permettent à l’inverse de lutter contre les vagues de chaleur, elles aussi de plus en plus fréquentes.

Lisbonne n’a donc pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin. Trois hectares de vigne, situés dans la ville, sont entretenus par un vigneron de la région. « C’est beau, c’est agréable pour la population, et cela permet à la mairie de produire du vin de la ville », explique le conseiller.

Mais surtout, d’ici un an c’est carrément une ferme urbaine qui devrait voir le jour. Six hectares de maraîchage seront consacrés à la formation des chômeurs. La production sera vendue sur le marché local.

De quoi transformer le paysage social de la ville, mais aussi de « faire vivre les gens au rythme des saisons, de la nature », espère l’architecte
Hollande 2027
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Messagepar fernando » 30 Mai 2015, 14:22

Tu risques d'énerver Manu à afficher comme ça ta préférence pour Lisbonne.
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