Ecologix Krew: un monde sans Bhauvin est possible

Messagepar otto » 28 Mai 2014, 19:44

Facture du nucléaire : l'alerte de la Cour des comptes

http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/05/27/facture-du-nucleaire-l-alerte-de-la-cour-des-comptes_4426678_3234.html

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Alerte, dérapage ! La Cour des comptes a rendu public, mardi 27 mai, un rapport très attendu sur les coûts de la filière nucléaire. Réalisé à la demande du président, François Brottes (PS), et du rapporteur, Denis Baupin (EELV), de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale, le document tire la sonnette d'alarme. Et les conclusions de la haute juridiction financière ne devraient pas réconcilier les pro- et les antinucléaires.

Outre l'actualisation des données sur le coût de production de l'électricité nucléaire, il était demandé à la Cour d'évaluer le montant des investissements liés à la maintenance et à la rénovation du parc nucléaire, d'une part, et de chiffrer les coûts associés au risque d'accident nucléaire majeur, d'autre part.

Premier constat : le coût de production de l'électricité nucléaire s'envole. Entre 2010 et 2013, la facture a connu une forte hausse, passant de 49,6 euros par mégawattheure (MWh) à 59,8 euros/MWh. C'est une augmentation de 20,6 % en euros courants (+16 % en euros constants, c'est-à-dire en tenant compte de l'inflation).

Cette flambée des coûts tient à l'évolution des différentes charges, et notamment aux investissements de maintenance et de sécurité. Dans cette période, ils ont plus que doublé, passant de 1,75 milliard d'euros en 2010 à 3,8 milliards en 2013 (+117 %).

Pour juger de cette évolution, la Cour a repris la méthode qu'elle avait utilisée dans son rapport de janvier 2012 pour calculer le « coût courant économique » (CCE), qui permet de définir un coût global moyen sur toute la durée d'exploitation du parc nucléaire. Mais les écologistes contestent cette méthode qui ne permet pas d'apprécier le coût réel. Le CCE ne prend pas en compte l'historique du parc et la manière dont il a été amorti et financé, notamment par les consommateurs.

Toutes les composantes des charges d'exploitation ont augmenté. Selon la Cour des comptes, la raison principale de ce renchérissement réside dans le choix d'EDF de prolonger la durée d'exploitation des réacteurs au-delà de quarante ans.

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Messagepar krouw2 » 28 Mai 2014, 21:57

loul le reportage sur Canal, les Yes Men je connaissais pas, des barres mitsva
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Messagepar otto » 30 Mai 2014, 12:25

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Messagepar krouw2 » 30 Mai 2014, 19:27

Ca date un peu mon cher Otto, mais c'est sympatoche.

En attendant les fermes de 10 000 vaches suite à l'accord transatlantrique, des news de la conf

La Confédération paysanne libère le conseiller à l'agriculture de Hollande
AFP 30 mai 2014 à 13:53 (Mis à jour : 30 mai 2014 à 15:52)

Les militants l'avaient séquestré pour réclamer la libération de quatre membres de la Confédération, arrêtés pour avoir dégradé le chantier de la ferme géante des «Mille vaches».

Les militants de la Confédération paysanne ont décidé de laisser partir vendredi après-midi le conseiller à l’agriculture de François Hollande qu’ils retenaient depuis quelques heures à la préfecture de Rodez, en marge d’une visite présidentielle, a annoncé un de leurs responsables. Les militants de la Confédération paysanne retenaient Philippe Vinçon pour obtenir la libération immédiate de quatre des leurs, interpellés mercredi dans la Somme pour des dégradations sur le chantier de la ferme géante dite des Mille vaches, ainsi que de leur porte-parole Laurent Pinatel, également en garde à vue. Les militantsont été convoqués au tribunal le 1er juillet, a-t-on appris vendredi de sources judiciaires.

«Nous avons décidé de rendre sa liberté à M. Vinçon car le tribunal d’Amiens est en train de libérer nos camarades», a annoncé devant la préfecture Christian Roqueirol, membre du comité national de la Confédération. Le conseiller présidentiel «aura compris qu’il y a autre chose à soutenir en France que la ferme des Mille vaches et l’agriculture industrielle», a lancé Christian Roqueirol.

Des membres de la Confédération paysanne retenaient le conseiller à l’agriculture de François Hollande vendredi midi dans les locaux de la préfecture de Rodez, en marge de l’inauguration par le président du musée Soulages. Ils lui avaient signifié de manière symbolique son «placement en garde à vue» Philippe Vinçon.

«Ils sont dans une pièce (de la préfecture) fermée à clé de l’intérieur», avait expliqué Christian Roqueirol, qui se trouvait parmi des manifestants à l’extérieur de la préfecture mais était en contact régulier avec la délégation à l’intérieur.

«Ils discutent de la politique agricole de M. Hollande et de son gouvernement avec laquelle nous avons beaucoup de différends», avait ajouté Christian Roqueirol. «Cette politique va surtout dans le sens de la FNSEA qui défend une agriculture que nous appelons industrielle, comme la ferme des «Mille vaches» par exemple. C’est très calme pour l’instant : il n’y a pas eu d’altercation physique mais nous lui (M. Vinçon) avons dit qu’il ne pouvait pas sortir», avait-il précisé.
Les militants convoqués au tribunal

Placés sous contrôle judiciaire, les militants de la Confédération paysanne sont convoqués le 1er juillet à 9 heures au tribunal correctionnel d’Amiens, a indiqué le parquet d’Amiens, mais l’un des avocats des militants, Me Guillaume Combes, a déclaré qu’il demanderait le renvoi de l’audience car il doit plaider ce jour-là devant la cour d’assises de la Somme. Le porte-parole de la Confédération, Laurent Pinatel, est convoqué pour recel de vol aggravé et les quatre autres militants pour dégradations et vol aggravé, ainsi que, pour deux d’entre eux, pour refus de prélèvement d’ADN, ont précisé les avocats des militants.

Le contrôle judiciaire leur interdit de revenir dans le département de la Somme, de quitter le territoire national et d’entrer en contact les uns avec les autres. «On a voulu leur imposer une obligation de pointage, comme à des bandits de grand chemin», a déclaré Me Djamila Berriah, qui défend Laurent Pinatel et qui a précisé que cette obligation n’avait finalement pas été retenue par le juge des libertés et de la détention. «Il y a une disproportion des moyens mis en œuvre avec l’enjeu. Il y a une volonté de casser les syndicalistes et l’action syndicale», a assuré Laurent Pinatel, éleveur dans la région stéphanoise. «Ce qu’on demande, c’est l’arrêt immédiat du projet. Il y aura d’autres actions, on ne lâchera pas», a-t-il ajouté.

Plusieurs militants de la Confédération paysanne et de Novissen (association d’opposants locaux au projet), mais aussi des membres du Front de gauche et d’Europe Ecologie-Les Verts, dont la députée européenne Karima Delli, sont venus apporter leur soutien aux militants devant le palais de justice d’Amiens.

Environ 200 membres et sympathisants de la Confédération paysanne selon le syndicat agricole, une quarantaine selon la police, accompagnés d’une vache et d’un veau, ont manifesté vendredi à la mi-journée dans le centre de Saint-Etienne, en soutien à leurs camarades en garde à vue. Une délégation a été reçue par la préfète de la Loire
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Messagepar otto » 03 Juin 2014, 19:45

Ce lundi 2 juin à 6H30, 20 militants du mouvement altermondialiste basque Bizi ! (= Vivre ! en langue basque) ont déversé, à l’aide de deux camions bennes, 1,8 tonne de charbon devant le siège régional de la Société Générale à Bayonne.

Ils entendaient ainsi réclamer l’arrêt immédiat du soutien de cette banque française au projet Alpha Coal en Australie, considéré comme le détonateur d’une des 14 bombes climatiques de la planète (1).
Alpha Coal est un projet d’exploitation et d’exportation de charbon qui s’il se concrétisait, rejetterait dans l’atmosphère au moins 1,8 milliards de tonnes de CO2 -un des gaz à effet de serre responsables du dérèglement climatique en cours- et ouvrirait la voie à l’exploitation de 8 autres gisements qui au total représenteraient quasiment les émissions annuelles de l’Allemagne entière.

L’opération qui s’est déroulée en quelques minutes selon un scénario préparé au millimètre près avait été précédée par une série d’actions, dont l’occupation de la même banque le 16 mai dernier.

Le mouvement Bizi, connu pour ses actions non-violentes mais déterminées et souvent spectaculaires avait publiquement annoncé son intention de déverser 1,8 tonnes de charbon devant la direction régionale de Société Générale à Bayonne entre le 20 mai -date de l’assemblée générale de SG- et le 5 juin, journée internationale de l’environnement si la banque n’annonçait pas son retrait du projet Alpha Coal dont elle gère les études de faisabilité et les recherches de financement pour le compte de l’entreprise GVK.

Bizi ! avait même été jusqu’à lancer une opération de crowdfunding pour recueillir les 3800 euros que devait coûter cette campagne (location des camions bennes, achat du charbon, édition des affiches, autocollants et tracts etc.). 4500 euros auront finalement ainsi été récoltés en 15 jours à peine (voir la vidéo de 3 mn présentant la campagne de crowdfunding ici : http://www.bizimugi.eu/stop-alpha-coal/ ).

Selon Jon Palais, un des représentants de Bizi : “L’action d’aujourd’hui n’est qu’un début. La campagne que nous menons aux côtés d’ATTAC-France et des Amis de la Terre va s’amplifier et ne s’arrêtera qu’avec l’arrêt du soutien de Société Générale à ce projet climaticide. Société Générale a beaucoup à perdre en termes d’image si elle s’entête, et pourrait devenir un des objectifs de la mobilisation internationale qui s’organise dans la perspective de la COP21, l’important sommet mondial sur le réchauffement climatique qui se tiendra à Paris fin 2015.”

e lundi 2 juin à 6H30, 20 militants du mouvement altermondialiste basque Bizi ! (= Vivre ! en langue basque) ont déversé, à l’aide de deux camions bennes, 1,8 tonne de charbon devant le siège régional de la Société Générale à Bayonne.

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Messagepar krouw2 » 03 Juin 2014, 22:55

Otto l'escargot va kiffer, Casim en guest à la fin

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Messagepar otto » 04 Juin 2014, 20:39

krouw2 a écrit:loul le reportage sur Canal, les Yes Men je connaissais pas, des barres mitsva


Reportage téléchargeable là : https://www.wetransfer.com/downloads/2cf8422d099f931b6e8906d2f5c2399e20140602221358/1a7f036a38cdd88eca13e643eec75c1b20140602221358/f998c3
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Messagepar King Kong » 04 Juin 2014, 21:02

"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar W » 04 Juin 2014, 21:24

J'ai trouvé la femme de ta vie Otto (vu que t'es le roi de la rachoumade, j'imagine que tu n'auras pas de mal à t'abaisser à sortir avec une putain de bretonne).


Spoiler:
It's art. You don't need pants.
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Messagepar otto » 05 Juin 2014, 20:25

Merci !
Mais "gervais", me suis arrêté là :)
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Messagepar stikky » 08 Juin 2014, 14:08

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Men look at breasts the way women look at babies
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Messagepar King Kong » 08 Juin 2014, 14:37

"Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail" françois rebsamen
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Messagepar krouw2 » 25 Juin 2014, 18:57

cheur les viandards

Les députés veulent réprimer la cruauté contre les animaux sauvages
Paris, 25 juin 2014 (AFP) - Les députés ont voté mardi soir en commission un amendement punissant les actes de cruauté contre les animaux sauvages, et non plus seulement les animaux domestiques, dans le cadre d'un projet de loi sur la biodiversité.

Jusqu'à présent, seuls les actes de cruauté envers un animal "domestique, apprivoisé ou en captivité" étaient punis de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende.

"Il apparaît illogique que l'animal sauvage ne bénéficie pas de la même protection que les animaux captifs en cas d'actes de cruauté", souligne la rapporteure du projet de loi, la socialiste Geneviève Gaillard.

La date de l'examen en séance du projet de loi sur la biodiversité n'est pas encore fixée.

Ce texte crée une Agence française pour la biodiversité qui soutiendra la protection des espèces comme le fait l'Ademe pour l'énergie et les déchets. Le gros des effectifs de cette agence (800 sur 1.200) doit provenir de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onema).

Mais, au grand regret des ONG, elle n'inclut ni l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), ni l'Office national de la forêt (ONF).

Les députés ont cependant voté un amendement plaçant l'Office national de la chasse et de la faune sauvage sous la double tutelle des ministres en charge de l'écologie et de l'agriculture, diminuant le "nombre de représentants des milieux cynégétiques dans son conseil d'administration", et y introduisant des représentants des collectivités territoriales.

Ils ont également élargi les missions de la nouvelle Agence à la "lutte contre la biopiraterie", soit l'appropriation illégitime de ressources ou de connaissance traditionnelles par une multinationale ou un laboratoire de recherche.
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Messagepar krouw2 » 28 Juin 2014, 12:23

mouhahaha



le parti Chasse Pêche Nature et Tradition (CPNT) a dénoncé vendredi dans un communiqué "les amendements liberticides de la gauche écologiste" après l'examen mardi et mercredi du projet de loi sur la biodiversité devant le l'Assemblée nationale.
"Du bien-être animal au mal-être humain, il n'y a qu'un pas que viennent de franchir allègrement plusieurs députés", écrit le président de CPNT, Frédéric Nihous.
Il s'insurge "fortement contre ces amendements liberticides et anti-ruraux votés dans la plus grande discrétion" et demande "leur retrait immédiatement".
"Sous l'initiative de certains députés animalistes et militants dogmatiques de la cause animale et de la sensiblerie, des députés ont voté un amendement punissant les actes de cruauté contre les animaux sauvages et non plus seulement les animaux domestiques", déclare-t-il.
"Au-delà de l'image, cela crée un risque dangereux pour tout un ensemble d'activités légales en France, de la chasse à l'élevage ou au cirque, que le flou de cette notion risque de restreindre voire supprimer grâce aux inévitables recours contentieux dont se sont fait les spécialistes les associations dites écologistes", dit CPNT.
CPNT fait ainsi référence à un amendement interdisant la chasse à la glu, un mode de chasse traditionnel de la grive pratiqué dans le sud de la France. Il est jugé néfaste à la biodiversité par les écologistes qui la jugent "particulièrement cruelle envers les animaux".
"On voit bien qu'avec un tel argument, c'est toute la chasse dans son ensemble qui est menacée par ces obsédés animalistes et anti-chasse (...) qui préparent déjà d'autres restrictions dans la préparation de cette loi sur la biodiversité qui pourrait bien, si rien n'est fait contre, signifier la mort de la chasse populaire française", a estimé CPNT dans un autre communiqué.
"Le gouvernement, poussé par les quelques députés EELV, fait fi des 1.300.000 chasseurs français et laisse la porte ouverte aux inepties idéologiques des écolos verdâtres, ayatollahs de l'écologie qui ne s'arrêteront pas là puisqu'ils ont déjà lancé plusieurs amendements au projet de loi pour restreindre ou interdire la chasse", écrit encore le parti.
"À croire qu'un jour l'humain sera condamné pour avoir mangé un escargot, pour ne pas dire avoir écrasé un moustique!"[*], ajoute CPNT.

[*]tjr l'argument just NDLR
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Messagepar otto » 28 Juin 2014, 15:03

Sont pas les seuls à être énervés :

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La FNSEA dans ses oeuvres...

Afin de s’opposer à une mesure sanitaire visant à limiter l’épandage des pesticides à proximité de certains établissements publics, des agriculteurs de Franche-Comté ont détérioré la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) à Besançon.

À l’appel de la Fédération Nationale des Syndicats et des Exploitants Agricoles (FNSEA), des agriculteurs ont manifesté dans plusieurs villes de l’hexagone. La Fédération Régionale des Syndicats et des Exploitants Agricoles (FRSEA) de Franche-Comté avait appelé à un rassemblement devant la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) à Besançon. Rapidement, la manifestation a dégénéré, des papiers et différents matériaux ont été brûlés devant une entrée de la DREAL, endommageant partiellement le bâtiment qui a dû être évacué.
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Messagepar krouw2 » 28 Juin 2014, 15:06

Nan mais quand c'est les ploucs et les péckeux c'est légitime, jamais d'arrestations
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Messagepar krouw2 » 17 Juil 2014, 13:34

Marie-Christine Blandin, sénatrice du Nord, quitte EELV

La sénatrice Marie-Christine Blandin a décidé de démissionner d'Europe Ecologie-Les Verts, regrettant dans une lettre publiée mercredi par le Nouvel Obs et adressée à la patronne du parti, Emmanuelle Cosse, les "invectives" ou les "postures" qui régneraient dans le parti.


"Je t'annonce avec tristesse mon départ définitif de notre parti EELV, que j'avais contribué à faire naître en 1984", écrit Mme Blandin dans cette lettre à "Emma".

Mme Blandin a confirmé à l'AFP la teneur de cette lettre. "Je ne me retrouve plus dans l'exacerbation des invectives sur les listes, dans des volte-face de postures entre complaisance et radicalité, dans des congrès où les affrontements et fusion après jeux de rôle se préparent des mois à l'avance, où un talent n'aura pas la chance d'émerger s'il n'est pas dans le bon courant", regrette celle qui avait pris la tête de la région Nord-Pas-de-Calais lors des
régionales de 1992.

"Je regrette le manque de travail collectif et d'anticipation pour les sénatoriales, ce qui aboutit à des déchirements de dernière minute, à des échanges personnifiés et violents et à un vote du bureau exécutif qui fragilise l'avenir du groupe au Sénat", écrit-elle aussi.

"Je ne me retrouve plus dans un parti écolo qui oublie souvent faune, flore et écosystèmes, et qui a remplacé les souvenirs des sit-in par les applaudissements aux opérations militaires, et la convivialité par un antiparlementarisme montant", assure aussi Mme Blandin.

Va-t-elle rester dans le groupe écolo au Sénat ?


"Ca dépend de mes petits camarades, mais je ne ferai rien qui les fragilise, donc c'est une forte probabilité", a assuré à l'AFP Mme Blandin au sujet du groupe écologiste qui compte actuellement 10 membres, seuil minimal pour pouvoir former un groupe, et qui serait donc dissous si d'aventure Mme Blandin décidait de le quitter.
"Je n'ai vraiment que de l'estime et du respect pour Marie Blandin. Elle a fait un boulot remarquable au Sénat. C'est quelqu'un de conviction et sincère",
a salué le patron du groupe écologiste au Sénat Jean-Vincent Placé.

"Je prends cette lettre-là avec attention parce que je note des critiques et une lassitude du fonctionnement du parti", a-t-il aussi relevé. "Elle va rester dans le groupe. Ce n'est pas un problème de groupe mais de parti. Elle veut continuer à travailler au sein du groupe des écologistes", d'après lui.

Marie-Christine Blandin, 62 ans, sénatrice du Nord, a été la première femme et première écologiste à présider une région française, le Nord/Pas-de-Calais, de 1992 à 1998.

Elle est présidente de la commission de la Culture, de l'éducation et de la communication du Sénat et vice-présidente du groupe écologiste.
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Messagepar krouw2 » 17 Juil 2014, 13:35

zob
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Messagepar fernando » 29 Juil 2014, 13:28

Ségolène Royal promet 10 milliards d'euros pour « verdir » la France

LE MONDE | 29.07.2014 à 11h49• Mis à jour le 29.07.2014 à 13h02 | Par Pierre Le Hir

C'était, au départ, un projet de loi sur « la transition énergétique ». Puis c'est devenu une loi « pour un nouveau modèle énergétique français ». C'est finalement une loi de « programmation de la transition énergétique pour la croissance verte » que la ministre de l'écologie, Ségolène Royal, présentera au conseil des ministres du mercredi 30 juillet, le dernier avant les vacances du gouvernement.

Simple ajustement sémantique ? Adepte d'une écologie « positive » plutôt que « punitive », Ségolène Royal craignait, explique-t-elle, le caractère « anxiogène » du seul terme « transition », dont les Français, échaudés par la crise et le chômage, n'auraient pas su si elle annonçait des lendemains qui chantent ou qui déchantent. Or, elle veut mobiliser « toutes les forces vives de la nation, citoyens, entreprises, territoires, pouvoirs publics », autour d'une « loi d'action et de solutions ».

C'est donc sous le signe d'une « croissance durable créatrice de richesses, d'emplois pérennes et de progrès social » que la ministre place sa loi, annoncée par François Hollande comme l'un des « grands chantiers du quinquennat ». Avec un double enjeu : « lutter contre le dérèglement climatique » et « réduire la facture énergétique de la France qui s'élève à près de 70 milliards d'euros par an ».

UNE VOLONTÉ DE « DÉCARBONER » LA FRANCE

Mis bout à bout, les 64 articles montrent en effet une volonté de « décarboner » la France. Des objectifs ambitieux sont gravés dans le texte, en termes de baisse de la consommation d'énergie, de réduction des gaz à effet de serre ou de promotion des filières renouvelables. Le rôle des collectivités territoriales est mis en avant. Et Mme Royal a écouté les avis des instances – Conseil national de la transition écologique, Conseil économique, social et environnemental, Conseil d'Etat – qui ont planché sur une version préliminaire de son projet.


Le « facteur 4 », la division par quatre des émissions de gaz à effet de serre de la France à l'horizon 2050, qui était passé à la trappe dans la mouture initiale, y figure désormais. Il s'agit là, souligne le climatologue Jean Jouzel, membre du bureau du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), d'un engagement crucial pour limiter à 2 °C le réchauffement de la planète.

De même, au chapitre des « transports propres », le texte originel favorisait les seuls véhicules électriques ou hybrides. Désormais, il encourage « tous les véhicules ayant un très faible niveau d'émission de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques ». Autre évolution : la possibilité pour les régions d'avancer aux particuliers une partie du coût de la rénovation thermique de leur logement.

LE RENONCEMENT DE L'ETAT À PRENDRE LA MAIN SUR LE NUCLÉAIRE

Pour autant, le projet de loi montre ses limites car il entérine le renoncement de l'Etat à prendre la main sur le nucléaire. Ce qui, dans un pays où l'atome est la clé de voûte du système de production d'électricité, restreint singulièrement sa marge de manoeuvre. Certes, la réduction, de 75 % à 50 %, de la part de l'atome dans le mix électrique en 2025 est actée. Et la puissance nucléaire installée sera plafonnée à son niveau actuel de 63,2 gigawatts. Mais les pouvoirs publics ne pourront pas décider de la fermeture d'un réacteur pour des raisons de politique énergétique. L'arrêt de Fessenheim (Haut-Rhin) ne figure pas dans la loi. Il reviendra simplement à EDF de se conformer à une programmation pluriannuelle de l'Etat qui fixera la part de chaque source d'énergie.


Sur ce dossier ultrasensible, solidement verrouillé par l'Elysée et Matignon, Mme Royal « n'a pas voulu braquer » les esprits, en optant pour la voie contractuelle. « C'est une loi d'équilibre entre les tenants du tout nucléaire et ceux qui veulent en sortir, assure-t-elle. Un socle nucléaire est un atout dans la transition énergétique. »

En réalité, il a fallu trouver des compromis entre les positions parfois radicalement divergentes exprimées tout au long du débat national sur la transition énergétique. Avec d'un côté les défenseurs – au premier rang desquels le Medef – d'un modèle économique énergivore et dont la clé de voûte reste l'atome, et de l'autre les partisans – parmi lesquels les associations environnementales – d'une vraie rupture énergétique.

Les jugements sont partagés, jusque dans les rangs des parlementaires socialistes. Si le président (PS) de la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, François Brottes, salue un « projet à la fois ambitieux et cohérent », alliant « souffle et pragmatisme » et à ce titre « crédible », celui la commission du développement durable, Jean-Paul Chanteguet (PS), ne cache pas sa déception. « Ce n'est pas un texte qui va faire de la France le pays de l'excellence environnementale », déclarait-il il y a quelques jours à l'agence AEF.

Reste que la loi de transition énergétique, élaborée sous haute tension et plusieurs fois différée – elle était initialement prévue pour juin 2013 –, est enfin sur les rails. Une commission spéciale de députés associant les commissions des affaires économiques et du développement durable doit s'en saisir en septembre, pour un débat en séance publique à partir du 1er octobre. Ce qui permettrait, sinon son adoption, du moins son examen en première lecture avant la fin de 2014. Une première victoire pour Mme Royal.


cheuurrr otto
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Messagepar otto » 29 Juil 2014, 15:15

:/

Vais me rassurer 2 fois en moins de 24 h :

- ce soir, en me mattant, un doc sur Arte : http://www.arte.tv/guide/fr/046961-000/centrales-nucleaires-demantelement-impossible
- demain matin, en allant au tribunal, pour le verdict de "fuite d'acide dans la Meuse" EDF vs quelques assos environnementales. ça sent la carotte : genre les assos vont devoir payer pour avoir osé mettre EDF devant le tribunal parce que la centrale de Chooz a foutu de façon incontrôlée de l'acide dans la Meuse...
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Messagepar fernando » 29 Juil 2014, 16:01

genre les assos vont devoir payer pour avoir osé mettre EDF devant le tribunal parce que la centrale de Chooz a foutu de façon incontrôlée de l'acide dans la Meuse...


Bi1 fé pour vot gueul lé gochistes!
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Messagepar otto » 30 Juil 2014, 10:52

Bon, dans l'affaire de la fuite d'acide dans la Meuse, le verdict a été rendu : EDF condamnée.
2500 euros par effraction et la justice a retenu 4 effractions.
ça veut dire que les "écarts" comme ils disent à EDF peuvent être considérés comme des "effractions" par la justice.

http://www.lunion.presse.fr/region/chooz-08-rejet-d-acide-sulfurique-dans-la-meuse-edf-ia231b0n385473

Bon, EDF va sans doute faire appel devant le CNOSF.
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Messagepar fernando » 30 Juil 2014, 11:11

otto a écrit:Bon, EDF va sans doute faire appel devant le CNOSF.


=)

Bravo pour votre persévérance en tous cas.
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Messagepar W » 30 Juil 2014, 11:29

Pas bien de se moquer.
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Messagepar fernando » 14 Août 2014, 15:38

Gaz de schiste : alerte sur la toxicité des additifs utilisés

LE MONDE | 14.08.2014 à 10h51• Mis à jour le 14.08.2014 à 11h39 | Par Pierre Le Hir

« On sait encore très peu de choses sur les risques potentiels pour la santé d'environ un tiers des produits chimiques utilisés pour la fracturation hydraulique... » Pire, « huit substances ont été identifiées comme particulièrement toxiques pour les mammifères. » C'est ce qui ressort de communications scientifiques présentées à la 248e conférence de la Société américaine de chimie, organisée du 10 au 14 août à San-Francisco. Il y a été question du « risque possible de contamination des eaux souterraines », des « séismes induits » par l'exploitation des huiles et gaz de schiste et, donc, de la toxicité des additifs chimiques auxquels a recours la fracturation hydraulique. Un sujet particulièrement sensible au pays des hydrocarbures non conventionnels.

Des chercheurs du Laboratoire national Lawrence-Berkeley et de l'université du Pacifique (Californie), dirigés par William Stringfellow, ont notamment présenté, mercredi 13 août, les résultats d'une étude menée sur 81 additifs, afin d'évaluer « leurs impacts potentiels sur l'environnement et la santé humaine ». Il apparaît que si « la plupart d'entre eux sont non toxiques ou à faible toxicité », pour 34 autres, les données publiques sur leur possible toxicité font défaut. « Il y a un grand nombre de produits chimiques qui sont utilisés à des concentrations suffisamment élevées pour avoir potentiellement des effets nocifs, souligne M. Stringfellow. Les produits biocides en particulier, qui visent à tuer les bactéries, n'ont rien de bénin. »


GOMME DE HARICOT

Pour extraire de la roche-mère les huiles ou les gaz de schiste qu'elle recèle, il faut en effet la fracturer pour rouvrir des fissures déjà existantes ou en créer de nouvelles. Cette opération se fait en injectant dans la roche, à très forte pression, un fluide formé à près de 95 % d'eau, à environ 5 % de sable et, pour le reste – moins de 1 % donc –, d'un cocktail de produits chimiques.

Ceux-ci sont notamment destinés, explique François Kalaydjian, de l'Institut français du pétrole Energies nouvelles (Ifpen), à donner au liquide de fracturation une viscosité évitant que le sable, plus lourd que l'eau, se dépose au fond du puits, au lieu de rester en suspension dans le fluide, pour ainsi pénétrer dans les fissures de la roche et les maintenir ouvertes. A cet effet sont utilisés des polymères synthétiques ou d'origine végétale, comme le guar, un haricot employé dans l'agro-alimentaire comme gélifiant.

ACIDE ET SOUDE

Mais les choses se compliquent : la gomme de guar étant biodégradable, il faut ajouter au mélange des produits bactéricides pour empêcher qu'elle soit dégradée par les bactéries naturellement présentes dans le milieu géologique. Puis défaire ce qui a été fait : une fois la roche fracturée et le sable en place, il faut rendre le fluide moins visqueux pour mettre le puits en production, ce qui nécessite des enzymes et des oxydants. Ce n'est pas tout. Il faut aussi de l'acide pour dissoudre les minéraux pouvant obstruer les fractures, de la soude caustique pour empêcher les dépôts dans les tuyaux, d'autres composés encore pour réduire les frictions, prévenir la corrosion, éviter les pertes de fluide, contrôler le pH et la teneur en oxygène du liquide…

Au final, les industriels, qui ont chacun leur « recette », peuvent faire appel, en fonction des caractéristiques de la roche (température, perméabilité, porosité…), à une multiplicité d'adjuvants. Avec le risque que ceux-ci contaminent ensuite l'environnement, si les eaux de fracturation – dont la plus grande partie est récupérée en surface – ne sont pas correctement traitées dans des stations d'épuration, mais simplement réinjectées dans des puits désaffectés.

750 COMPOSANTS CHIMIQUES

En 2011, un rapport commandé par la Commission de l'énergie et du commerce américaine a révélé qu'entre 2005 et 2009, les quatorze principales compagnies mettant en œuvre la fracturation hydraulique aux Etats-Unis ont utilisé au total plus de 2 500 produits, contenant 750 composants chimiques différents. Parmi eux, 29 sont suspectés d'être cancérigènes, ou de présenter des risques pour la santé ou l'environnement. La société Halliburton, par exemple, a injecté, dans le champ texan d'Eagle Ford, des fluides contenant pour certains 51 produits chimiques différents, dont 24 classés comme dangereux, et pour d'autres 28 additifs, dont 13 dangereux.

« La technologie s'améliore et, aujourd'hui, la fracturation hydraulique fait généralement appel à une dizaine d'additifs seulement, assure François Kalaydjian. En outre, ces produits – qui doivent être obligatoirement déclarés – ont un impact environnemental de plus en plus faible. » De nombreuses recherches sont menées aux Etats-Unis en ce sens, indique-t-il. L'une des pistes est de remplacer le sable, comme « agent de soutènement » qui maintient ouvertes les fissures de la roche, par des matériaux plus légers. Ce qui limiterait le recours aux additifs contrôlant la viscosité et, partant, aux bactéricides. Mais n'éliminerait pas pour autant toutes les substances dont s'inquiètent les scientifiques américains.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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fernando
 
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Messagepar otto » 15 Août 2014, 09:29

Un pote doit m'envoyer un document où sont recensées toutes les autorisations de recherche de gaz de schiste. Dans les Zardennes, cela concernerait tout le Sud du département et tout le Sedanais, bref, la moitié du département. Et pour la France, plein d'autorisations auraient été données.
J'ai pas réussi à trouver un doc se rapportant à ça sur le net. Si vous avez, je suis preneur.
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Messagepar krouw2 » 17 Août 2014, 14:26

N'ayons l'air de rien....

http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... r=RSS-3208

'homme est le principal responsable de la fonte des glaciers depuis 1990

Une étude publiée jeudi impute à l'homme plus de deux tiers de la fonte des glaces depuis vingt-cinq ans, contre un quart seulement sur la période 1851-1990.
Les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines sont devenues les principales responsables de la fonte des glaciers et donc de l'élévation du niveau des mers, selon une étude publiée jeudi 14 août par la revue Science.

D'après ces travaux, le réchauffement climatique imputable à l'homme a été responsable de plus des deux tiers (69 %) de la fonte des glaces entre 1991 et 2010, contre seulement 25 % sur la période 1851-1990, ce qui signifie que l'impact des variations climatiques naturelles était prépondérant auparavant. Jusqu'ici les chercheurs n'étaient pas parvenus à estimer l'effet de l'homme sur la fonte des glaciers, qui mettent des décennies – voire des siècles – à réagir à l'élévation des températures ou aux modifications des chutes de neige ou de pluie. « Il y a davantage de preuves de l'influence de l'homme sur le climat », a déclaré Ben Marzeion, de l'université d'Innsbruck, en Autriche, qui a dirigé ces travaux.

ÉLÉVATION DU NIVEAU DE LA MER DE 13,3 CM DEPUIS 1851

Pour parvenir à ces conclusions, Ben Marzeion et ses collègues se sont fondés sur des archives d'observations de glaciers à travers le monde (sauf en Antarctique) combinées à des modèles informatiques permettant de simuler l'ensemble des facteurs contribuant au recul des glaces. Ils ont ainsi pu estimer à 13,3 cm l'élévation du niveau des mers imputable au retrait glaciaire entre 1851 et 2010. Sans l'influence de l'homme, cette élévation se serait tout de même établie à 9,9 cm.

Et même si les émissions de gaz à effet de serre venaient à cesser immédiatement, la quantité déjà présente dans l'atmosphère entretiendrait le recul du front des glaciers et l'élévation du niveau des mers pendant encore des décennies, prévient Michael Zemp, qui dirige le Service mondial de surveillance des glaciers, à l'université de Zurich.

La responsabilité de l'homme dans le réchauffement climatique a été plus facile à mettre en évidence. Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) a indiqué dans un rapport l'an dernier que les activités humaines représentaient la cause principale du réchauffement de la planète depuis 1950 avec une probabilité d'au moins 95 %.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html

Réchauffement : les 10 points marquants du rapport du GIEC


Glaciers en Patagonie.
Une compilation de près de 20 000 études et projections scientifiques par plus de 800 chercheurs. Voilà la somme que représente le cinquième rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) qui vient d'être intégralement achevé et s'avère bien plus alarmant que la précédente édition, en 2007.

Après un premier volet qui concernait l'état des connaissances scientifiques sur le réchauffement, publié fin septembre 2013, et un deuxième sur l'impact et l'adaptation du changement climatique en cours sur les sociétés et écosystèmes, fin mars, la troisième partie a été révélée, dimanche 13 avril, et concerne cette fois les mesures d'atténuation de ce dérèglement climatique. Voici une synthèse en dix points pour s'y retrouver dans ces travaux colossaux, les plus complets sur le sujet.

Jusqu'à 4,8 °C d'augmentation de la température d'ici à 2100

Les modèles climatiques prévoient, selon quatre scénarios plus ou moins pessimistes, une élévation de la température comprise entre 0,3 °C et 4,8 °C pour la période 2081-2100, par rapport à la moyenne de 1986-2005. La forte incertitude dépend en premier lieu des quantités de gaz à effet de serre qui seront émises dans l'atmosphère ces prochaines décennies.
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Messagepar otto » 18 Août 2014, 08:49

Trixt, j'ai appris hier comment serait mort John Wayne...
Toujours cru qu'il s'était fait scalper par ses cigarettes.

"En 1964, on diagnostique chez Wayne un cancer du poumon. Des rumeurs affirment que le responsable de ce cancer était le site nucléaire de Yucca Flat, proche du plateau de cinéma lors du tournage du film Le Conquérant"
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Messagepar krouw2 » 19 Août 2014, 13:13

soyons désinvoltes...


Mardi 20 août, le "Jour du dépassement"
Rédacteur


"DETTE ÉCOLOGIQUE". Cette année encore, les Terriens vont continuer à creuser leur "dette écologique" estime une ONG: en huit mois, nous avons déjà épuisé l'équivalent des ressources naturelles que peut produire la Terre en un an sans compromettre leur renouvellement et allons donc devoir finir l'année "à crédit".
Le "Jour du dépassement", calculé par l'ONG Global Footprint Network

Alimentation, matières premières mais aussi absorption des déchets et du CO2... L'ONG Global Footprint Network calcule chaque année le jour de l'année où la consommation de l'humanité en ressources naturelles excède ce que la nature est capable de régénérer en un an sans entamer son capital.

"OVERSHOOT DAY". Ce "Jour du dépassement", ou "Overshoot Day", tombe cette année ce mardi 20 août, selon l'ONG basée aux États-Unis et présente en Europe et au Japon. Jusqu'au 31 décembre, les humains vont donc vivre en puisant dans les stocks eux-mêmes, ceux de poissons par exemple, déjà surexploités, ou en polluant davantage, notamment en accumulant dans l'atmosphère du CO2 responsable du réchauffement climatique.

À la mi-novembre dans les années 80, en octobre dans les années 90, en septembre dans les années 2000... Cette date symbolique et approximative, qui était intervenue le 23 août en 2012, tombe de plus en plus tôt chaque année. Signe, selon l'ONG, du niveau de vie de moins en moins soutenable de Terriens de plus en plus nombreux.
Besoin d'une planète et demie

Si la Terre a été pendant très longtemps à même de répondre aux besoins des hommes sans s'épuiser, le "seuil critique" a été franchi dans les années 70 avec la hausse de la consommation et de la population, rappelle Global Footprint Network, créé en 2003. Et notre "dette écologique" n'a depuis cessé de grossir.

Au point qu'il faudrait aujourd'hui... 1,5 planète pour assurer de façon durable les besoins des habitants de la Terre pendant un an, souligne de son côté le WWF, associé à l'opération.

Si chaque habitant de la planète vivait comme un résident moyen des Etats-Unis, ce sont mêmes 4 Terres qui seraient aujourd'hui nécessaires. Si chacun adoptait le niveau de vie d'un Chinois, ce serait moins mais notre seule planète n'y suffirait déjà plus (1,2 Terre).

"Aujourd'hui plus de 80% de la population mondiale vit dans des pays qui utilisent plus que ce que leurs propres écosystèmes peuvent renouveler", avertissent les deux associations. S'ils ne dépendaient que de leurs propres frontières, les Japonais auraient ainsi besoin de sept Japons pour une consommation "durable", les Suisses ou les Italiens de quatre pays et la France de 1,6 Hexagone...

"TRAJECTOIRE". Globalement, "nous sommes sur une trajectoire où nous allons avoir besoin des ressources de deux planètes bien avant le milieu du XXIe siècle", redoutent les défenseurs de la planète.

Une "dette écologique" grandissante qui, à l'image de la dette financière des pays, est difficilement tenable plus longtemps, estime Alessandro Galli, directeur régional de Global Footprint Network pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient: "Les déficits écologique et financier sont les deux faces d'une même pièce. Sur le long terme, les pays ne peuvent faire face à l'un sans s'intéresser à l'autre", dit-il dans un communiqué.
Hollande 2027
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krouw2
 
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Messagepar John Holmes » 19 Août 2014, 14:14

Foutu pour foutu...

j'vais me balader avec un gros 4X4 diesel cet aprém.
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
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