Les anciens du losc.

Messagepar Hitotooo » 14 Jan 2014, 21:33

Et c'est à moi d'ouvrir ce topoc.. Bruno Cheyrou, il parle bien ce con. Belle carrière de consultant en vue.
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Messagepar djezon-15 » 14 Jan 2014, 21:42

il bosse plus au recrutemetn a nantes?
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Messagepar krouw2 » 15 Oct 2014, 18:23

Philippe Desmet : "Le LOSC est très aimé en Belgique"

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L’ancien international belge des Dogues a découvert le Domaine de Luchin.

15/10/14

Avec ses acolytes (Heylens et Vandenbergh), on les appelait "les Belges", symboles de ce LOSC généreux de la fin des années 80. À aujourd’hui 56 ans, Philippe Desmet est retourné vivre chez lui, de l’autre côté de la frontière, à quelques kilomètres du Domaine de Luchin. Ce si réputé centre de vie des Dogues, l’ancien Diable Rouge ne l’avait d’ailleurs jamais visité. Répondant à l’invitation du LOSC, il n’a pas manqué de nous accorder une interview au détour de sa visite guidée entre les murs loscistes.

Monsieur Desmet, bonjour. Il paraît que vous vouliez découvrir le Domaine de Luchin depuis pas mal de temps déjà. Voilà votre souhait enfin exaucé…
C’est vrai. Je n’étais jamais venu ici alors que je n’habite finalement pas très loin, entre Courtrai et Waregem. Cela fait 25 ans que j’ai quitté le LOSC. Je voulais voir de mes propres yeux comment le club avait évolué. Je remercie d’ailleurs les dirigeants lillois pour leur invitation.

Et alors, quel est votre premier sentiment en découvrant le lieu de vie des Dogues ?
Eh bien je dois dire que c’est très différent de mon époque. Ici, tout est plus tranquille, plus grand, plus professionnel. C’est idéal pour les footballeurs. Et puis il n’existe aucun problème de parking. Nous autres, on s’entraînait du côté de Grimonprez-Jooris. On ne pouvait jamais être sûr de se garer à proximité.

Remontons le temps. Cette expérience lilloise de trois saisons (1986-1989), comment l’avez-vous vécue ?
Je n’en garde que du bon. Quand je suis arrivé, je ne parlais pas un mot de Français, j’étais un étranger, bien que voisin. J’ai appris à découvrir le club et je n’ai jamais rencontré de problèmes. Les gens ont toujours été très gentils et accueillants avec moi.

On imagine que vous gardez toujours un œil sur les résultats du LOSC…
Je ne suis pas le plus assidu, mais disons que j’essaye. Je suis encore supporter des Dogues. J’ai été très heureux en 2011 avec le doublé. Être sacré champion de France, on l’avait nous aussi rêvé dans les années 80, mais notre niveau était trop loin des équipes de tête. Pourtant, de grands joueurs sont passés sous ce maillot. Je pense à Lama, Angloma ou Abedi Pelé…
« Notre pays (la Belgique) regorge de bons joueurs. Lille n’est pas loin. Et ça, les dirigeants du LOSC l’ont compris depuis longtemps. »



Quand nous nous étions rencontrés, en octobre 2011, vous nous aviez confié passer régulièrement à côté du chantier du Stade Pierre Mauroy. Avez-vous pu le découvrir de l’intérieur ?
Toujours pas (sourire), même si Patrick Robert (Président des Anciens Dogues) m’a plusieurs fois invité. Je vais essayer de venir, car j’en entends beaucoup de bien. Tout le monde me dit qu’il a adoré. La dernière fois que j’ai aperçu le stade, c’était lorsque je partais en vacances dans le sud de la France. Il était presque terminé. Et il était déjà très beau.

Le LOSC a toujours entretenu d’étroites relations avec la Belgique, vous confirmez ?
C’est vrai. Beaucoup de joueurs de notre championnat aimeraient évoluer sous le maillot lillois. Et encore, ils n’ont pas vu le Domaine de Luchin (sourire). Car chez nous, les centres d’entraînement sont beaucoup plus petits. Le LOSC est un club très aimé en Belgique. Surtout avec Divock Origi.

À ce propos, on vous a vu vous asseoir à sa place, tout à l’heure dans le vestiaire. Vous appréciez notre petit Diable Rouge ?
Je l’aime bien, oui. Après Mirallas et Hazard, qui a fait beaucoup de bien au club, ça fait toujours plaisir de voir des Belges briller au LOSC. J’espère qu’il y en aura encore beaucoup d’autres. En tout cas, notre pays regorge de bons joueurs. Lille n’est pas loin. Et ça, les dirigeants du LOSC l’ont compris depuis longtemps.

Cette année, le LOSC fête ses 70 ans. À cette occasion, nous avons dressé la liste des 70 joueurs les plus marquants de son histoire. Et vous y figurez. Est-ce une fierté pour vous ?
(surpris) Oh, bien sûr, oui ! C’est un immense honneur. Même si vous m’aviez placé dernier, j’aurais quand même été ravi. À moins que vous ayez choisi les joueurs par ordre alphabétique (rires).

Merci à Philippe Desmet.
L’œil de Georges Heylens, entraîneur du LOSC entre 1984 et 1989

« Quand j’ai recruté Philippe (Desmet) au LOSC, les dirigeants m’ont demandé si c’était une bonne idée. Ce à quoi j’ai répondu qu’on faisait entrer dans l’équipe un joueur d’une grande volonté, quelqu’un de reconnu à la frontière belge car il était la star de Waregem. Sa venue, avec celle d’Erwin (Vandenbergh), l’un des meilleurs buteurs de Belgique à l’époque, a constitué une étape importante pour l’équipe. Ces deux joueurs sortaient d’une quatrième place acquise en Coupe du Monde 1986. Leur venue a été perçue comme un effort de la part du LOSC pour se bâtir une grosse équipe. Grâce à ces transferts, on a pu faire venir d’autres joueurs de réputation, séduits par le projet du club. »

Philippe Desmet

Né le 29/11/1958 à Waregem (Belgique)
Milieu de terrain offensif
International belge (14 sélections)
Hollande 2027
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Messagepar bérurier » 15 Oct 2014, 18:27

Desmet/Vandenbergh, cheur les Lensois à cette époque devant ces 2 là.
Mon premier mari c'était un braqueur, avec une bite grosse comme un teckel.
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Messagepar otto » 15 Oct 2014, 22:49

Et mes slips.
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Messagepar manulosc » 29 Mars 2016, 10:35

Victoire des anciens Dogues

Les anciens Dogues disputaient un match amical, le premier de la nouvelle saison, ce lundi, à La Madeleine, en ouverture de la finale du 40e tournoi international U16. Ils étaient opposés à leurs homologues locaux.

Ils l'ont emporté 2-0 avec deux buts inscrits en seconde période. Le premier l'a été parle douzième homme, le vent, sur un corner direct.
Le second l'a été par Alain Raguel.

La composition :
Agueh - Wilmot, Pichot, M. Dumont, Dolignon - Piette, Duncker, S. Dumont, Raguel - Collot, Wimbée.

Cygan, blessé, n'a pas participé à la rencontre.
D'autres habitués n'étaient pas là pour diverses raisons : Dagui Bakari, Michel Titeca, David Coulibaly entre autres.

Prochain match : Début mai à Beuvry la Forêt face aux anciens du RC Lens.
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Messagepar SAV » 29 Mars 2016, 13:29

Wimbée attaquant, c'est pas banal
Brigitte Macron 2027.
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Messagepar manulosc » 28 Avr 2016, 12:58

« Halilhodžić, on n'avait pas intérêt de le décevoir »

Ce soir, Lille affronte Angers pour le compte de la 35e journée. L'occasion de prendre des nouvelles de Philippe Brunel, ancien joueur des deux clubs. Une carrière rythmée par des relations cordiales ou non avec ses entraîneurs.


Bonjour Philippe, qu'est-ce que vous devenez ?

Je suis entraîneur de l'Olympique de Valence depuis l'année dernière. J'essaye de m'inspirer des coachs qui m'ont marqué pendant toute ma carrière professionnelle, que ce soit Daniel Leclercq à Lens, Claude Puel à Lille, Jean-Louis Garcia à Angers, ou même Christophe Galtier lorsqu'il était adjoint d'Alain Perrin à Sochaux.



Vous avez repris le club juste après son dépôt de bilan, on en est où maintenant ?

La première saison, il a fallu relancer le club en PHR. Il fallait amener beaucoup de joueurs pour avoir deux équipes compétitives. Pour cette saison, on a pu faire le tri et on est redevenus un club compétitif. On est deuxièmes, à trois ponts du premier. Donc on est encore dans la course à la montée, sachant qu'une seule équipe est promue. On est encore dans les roues de Bron. On espère vraiment que ceux qui ont débuté l'aventure avec nous vont être récompensés.

À l'époque en 2014, on parle de mauvaise gestion, la municipalité a même porté plainte contre les anciens dirigeants. Qu'est-ce qui s'est passé réellement ?

En 2012-2013, j'étais entraîneur des U19. Mais je ne suis resté que deux mois, car j'ai eu des soucis internes avec le père d'un gamin. Il faisait partie du club et il gueulait parce que je ne le faisais pas jouer. Ça a pris des proportions qui m'ont déplu. Mes relations avec le club se sont dégradées et les résultats aussi. Alors je suis parti. Et puis, on a vu que le club était mal géré, des gens se sont servis dans les caisses. Ce n'était pas la première fois, puisque le club avait déjà coulé en 2005. Il était remonté jusqu'en CFA, puis il a recoulé.


Vous aviez d'ailleurs fini votre carrière de joueur à Valence, en amateur. Qu'est-ce qui vous a plu dans ce club, dans cette région, pour que vous y restiez après votre carrière ?

Au départ, je suis venu à Valence, car je voulais monter un projet avec un ancien coéquipier d'Angers, Mickaël Stéphan. J'étais donc venu dans la région, mais pas pour jouer au foot. Et puis je cherchais une maison pour m'installer avec ma famille. Et puis, j'ai parlé avec le président et l'entraîneur qui m'ont demandé si ça m'intéressait de faire une saison avec eux si le club montait en CFA. Comme je suis un compétiteur, j'ai fini par accepter. J'ai fait six mois super intéressants, on a loupé la montée de peu, un seizième de finale de Coupe de France contre l'ETG. C'était une belle saison de CFA. Ensuite, j'ai enfin réussi à couper complètement, et j'ai pris en charge les U19. Ça s'est fait naturellement.

Vous qui êtes du Nord, vous ne vous voyez pas retourner dans la région ?

Non, ça y est, c'est acquis. Je veux rester dans le Sud, profiter du soleil. Je n'ai pas pu trop en profiter durant ma carrière professionnelle. Le Nord, ce sera juste pour retourner voir la famille. (Rires)


Revenons sur votre carrière. Après votre formation à Boulogne, vous partez directement à Lens. C'était votre club de cœur ?

Pas forcément. Quand j'étais à Boulogne, j'aimais bien Lille, Lens et même Marseille. Mais j'ai eu plus de propositions venant de Lens que de Lille. Ils venaient régulièrement me voir quand j'étais à Boulogne. Ils m'avaient proposé de venir faire un tournoi international à Croix. Un tournoi qu'on a gagné, donc ils m'ont proposé de signer stagiaire 1 à 17 ans. Après avoir gagner la Gambardella contre Lyon, j'ai été prolongé stagiaire 2 et 3.

C'étaient vos plus belles années, ces dix ans passés à Lens ?

Oui, certainement. 40 000 spectateurs tous les quinze jours au stade, c'est sûr que ça motive. Et puis, comme j'étais un gamin du Nord, c'était quelque chose. Mais ma carrière a vraiment démarré après mon retour de prêt de Gueugnon, où j'avais fait une belle saison. C'était Slavo Muslin l'entraîneur. Ça ne s'est pas très bien passé avec lui, puisque je n'ai pas beaucoup joué, et puis on s'est retrouvés à jouer le maintien. Mais ça m'a endurci, et quand Roger Lemerre est arrivé avec Daniel Leclercq en adjoint, j'ai pu aider le club à se maintenir. L'année d'après, j'étais tout content, car Daniel Leclercq, en charge de l'équipe une, a été le tout premier à vraiment croire en moi. Il m'a assuré que j'aurais une place sur l'aile de son 4-3-3.


Ça a bien fonctionné, puisque vous décrochez le titre de champion de France.

Oui, j'ai bien fait de rester, surtout qu'avant d'avoir cette discussion avec Daniel, je voulais partir. Le titre, c'était fabuleux, même s'il est un peu passé à la trappe avec le titre de champion du monde de l'équipe de France qui a suivi la même année. Mais bon, c'est une bonne raison pour passer à travers. (Rires)


Ensuite, vous partez à Marseille en 2001. Pourquoi ?

C'était un club que j'adorais plus jeune, Waddle, Papin, Abedi Pelé, ils me faisaient rêver. Alors en 2001, quand j'ai eu l'opportunité de signer, je me suis dit pourquoi pas. Et puis à Lens, je commençais à faire partie des lofteurs. Avec Rolland Courbis, et encore plus avec Georges Tournay, ça ne s'est pas bien passé. On n'avait pas accroché. On avait des points de vue différents sur la manière de manager. Il ne me faisait jouer que les matchs pourris et pas les matchs importants. Ensuite, c'est Joël Muller qui arrive. Je me suis dit « super » , parce que je sais que Joël Muller voulait me faire venir à quasiment tous les mercatos lorsqu'il était à Metz. Et puis en fin de compte, j'ai su longtemps après que Georges Tournay avait bavé sur moi et certains joueurs en disant qu'on était des fouteurs de merde. J'ai été surpris, je suis passé numéro trois derrière Stéphane Pédron et Ludovic Delporte sans trop savoir pourquoi. Je n'ai su que beaucoup plus tard le pourquoi du comment. Du coup, je suis allé voir ailleurs, à Marseille.

Vous arrivez pendant l'une des périodes les plus instables que le club ait jamais connu. C'était un peu le bordel, honnêtement ?

Je suis arrivé quand Bernard Tapie a fait son comeback. Il y a eu six changements d'entraîneur en six mois, je crois. Au départ, j'arrive juste pour le sportif, donc je me concentre sur le terrain. J'arrive pour le deuxième match de championnat contre Bordeaux. Anigo est l'entraîneur, mais c'est Bernard Tapie qui vient me voir en me disant qu'il veut me faire jouer numéro six. Ce n'était pas du tout mon poste, mais j'avais envie de jouer, donc tant pis. Et puis, je ne m'en sors pas trop mal. Ensuite, on a joué cinq ou six matchs, les résultats étaient mitigés. Et dans la semaine, il y a eu un clash Tapie/Anigo et on se retrouve sans entraîneur. Tapie vient nous voir et nous annonce que Josip Skoblar et Marc Lévy vont diriger le prochain match contre Bastia. On perd, et dans la semaine, Tomislav Ivić revient. C'est lui qui avait fait la préparation avant de se faire dégager au profit d'Anigo. Tapie est allé le chercher sur son yacht en Croatie. Et puis, là, c'est le gros bordel, du jour au lendemain, je ne joue plus du tout, alors qu'Ivić me faisait confiance au début. Je vais le voir et il me dit que c'est Tapie qui ne veut pas que je joue. Je vais voir Tapie et il me dit le contraire. Les mecs se renvoient la balle. Et un jour, alors que je devais jouer, j'apprends à la causerie que je ne joue pas. J'ai su que c'était Tapie qui avait mis son grain de sel. Du coup, le lendemain, sous le coup de la colère, je déclare à L'Équipe : « J'aimerais savoir qui est l'entraîneur de l'OM » , et là, je creuse ma tombe (rires). Il m'a clairement dit que je ne jouerais plus jamais avec le maillot marseillais.


Du coup, vous partez dès le mercato hivernal à Lille. Pas trop compliqué de retourner dans le club rival du RC Lens ?

Au moment de partir de Lens, Lille m'avait approché et j'avais refusé pour cette raison-là, justement. Entre-temps, j'ai pu parler avec certains joueurs qui l'avaient fait, et on m'a dit que c'était plus facile de faire le trajet Lens-Lille que l'inverse. Peut-être parce que le public lillois est plus indulgent. Mais en tout cas, quand je suis arrivé, ils avaient l'air plutôt contents que je sois là.


Vous faites donc la connaissance de Vahid Halilhodžić. Ça a dû être quelque chose.

On m'a tout de suite fait comprendre qu'il fallait filer droit avec lui, c'est sûr. Il fallait jouer, il fallait tout donner, ça ne rigolait pas. On n'avait pas intérêt à le décevoir. Mais j'aimais bien, j'avais besoin d'un mec carré comme ça, surtout après un an et demi sans connaître de coachs de qualité. Il m'a prévenu tout de suite que je serais la doublure de Bruno Cheyrou, mais au moins, il a été clair. Et puis, j'ai joué bien plus que prévu. J'ai pu jouer en Coupe d'Europe contre Dortmund, on finit cinquièmes, c'était super. Vraiment une belle expérience. Il a su tirer le meilleur de moi. Il m'a relancé, c'était une période difficile de ma carrière.


Mais il est parti très vite.

Oui, je n'ai fait que cinq mois avec lui. C'est Claude Puel qui a pris la suite. On a dû repartir avec un groupe très jeune, parce que beaucoup de cadres sont partis cette année-là (Ecker, Cygan, N'Diaye, Cheyrou…). Tous les papas sont partis. Il n'y avait plus que Stéphane Pichot, Grégory Wimébe et moi qui approchait la trentaine. On était avec Tafforeau, Cabaye, Makoun qui n'avait presque pas d'expérience. On a dû jouer le maintien, c'était difficile. Mais Puel a fait un énorme travail. On sait qu'il est fort avec les jeunes. À Lyon, où il avait des joueurs expérimentés et des internationaux, il a eu plus de mal. Et là, à Nice, c'est reparti très fort. C'est un vrai formateur, mais qui sait s'appuyer sur quelques joueurs d'expérience comme Ben Arfa et Bodmer maintenant, comme nous il y a douze ans à Lille.

Tout semblait se passer très bien à Lille, pourquoi être parti à Sochaux en 2005 ?

Je voulais rester à Lille, mais Puel voulait me faire prolonger seulement d'un an et pas de deux ans. Il voulait absolument que je reste compétitif chaque année, sans que je me repose sur mes lauriers avec une année de contrat en rab. Sauf que j'allais sur mes 33 ans, et je voulais plus de garanties. C'est dommage, je me serais bien vu à Lille jusqu'à la fin de ma carrière, et puis j'ai loupé la Ligue des champions du coup. Mais j'ai pris la décision de partir. J'aurais pu partir à Aston Villa, mais ça a trop traîné. La Premier League reprenait bien plus tard que la Ligue 1, et je ne voulais pas attendre. Je ne voulais pas être sans club quand mes copains reprenaient la Ligue 1, je me suis un peu précipité. J'ai refusé la Premier League, ce que je regrette aujourd'hui, et j'ai signé à Sochaux.


C'est toujours un regret, même avec la victoire en Coupe de France ?

Humainement, non. Le groupe était formidable, il y avait une ambiance et j'ai vécu de belles choses. Mais footballistiquement, oui. J'y vais essentiellement pour Guy Lacombe. J'avais vraiment envie de jouer sous ses ordres. Mais une semaine après ma signature, on me dit qu'il va partir. J'ai la sensation de m'être fait avoir. C'est Dominique Bijotat qui le remplace, que j'avais un peu côtoyé au centre de formation de Lens. Je me dit qu'il va s'appuyer sur les anciens, que j'aurai ma chance, sauf que c'est tout le contraire. Quelques cadres ont été mis de côté. Les résultats ont été très moyens. J'enchaîne les blessures. Bref, la saison pourrie, surtout que les supporters m'ont pris en grippe. Et Bijotat ne m'a jamais soutenu. Un jour, à l'hôtel, avant un match contre Auxerre, il vient me voir avec Jean-Claude Plessis pour me demander un service. « On aimerait bien que tu ailles dans la tribune ce soir, parce que quand tu es sur le terrain ou sur le banc, ça perturbe les joueurs et le public se met à siffler. Mais t'inquiète pas, si on gagne, tu toucheras la prime quand même. » Voilà ce qu'ils me disent. Du coup, je suis allé en tribunes, je n'avais pas le choix. Je suis tombé de très haut.

Pourquoi le public vous sifflait ?

Quand je suis arrivé à Sochaux, le public pensait que j'étais Zizou, que j'allais gagner à moi tout seul. Sauf que je n'étais pas un joueur comme ça. Ils attendaient plus de moi, mais moi, je donnais le maximum. La saison a mal débuté, la confiance avec. J'avais l'impression que, pour eux, c'était à cause de moi qu'on jouait mal. Dès que je ratais une passe, j'étais sifflé. Ça faisait chier alors que je n'étais pas le plus nul sur le terrain. J'ai l'impression, et ce n'est pas spécifique à Bonal, qu'on est plus indulgent avec les joueurs du cru qu'avec les joueurs transférés dont on attend beaucoup. Et si ça ne va pas, on s'en prend plus facilement aux nouveaux arrivés. Mais la saison d'après vient un peu réparer tous ces moments difficiles. Même si je me blesse assez longuement, Alain Perrin et Christophe Galtier comptent sur moi et on remporte cette finale de Coupe de France. Je mets même le penalty décisif, devant la tribune sochalienne. Je peux vous dire que j'avais la pression (rires). Ça valait le coup de souffrir un peu.


Vous finissez votre carrière professionnelle à Angers en Ligue 2. Ce n'est pas trop dur de descendre d'un échelon ?

À 34 ans, il n'y avait pas pléthore de clubs qui m'ont appelé. J'avais fait mon temps en Ligue 1. J'avais le choix entre Angers et Boulogne, mais je choisis le SCO. C'était un chouia plus intéressant financièrement et puis je pouvais découvrir une belle ville. Mes trois ans à Angers ont été fantastiques. On a échoué trois fois aux portes de la monte, malheureusement. C'est un club très sain, et je suis content que le travail d'Olivier Pickeu soit enfin récompensé. Cette année, il croque la Ligue 1 à pleines dents, c'est super.


Ce mercredi, Lille et Angers s'affrontent, pour quel club avez-vous gardé le plus d'affection ?

J'ai eu deux expériences totalement différentes dans ces deux clubs, mais je me suis éclaté dans les deux. À Lille, on a joué l'Europe, à Angers, on a joué la montée, mais je me suis amusé autant dans les deux clubs. C'est là-bas que j'ai gardé le plus de contacts. Ce sont mes meilleurs souvenirs avec Lens, sauf qu'à Lens, ça ne s'est pas très bien terminé. Pour ce match, ça va être intéressant parce que Lille est en très bonne forme depuis l'arrivée d'Antonetti. Ils peuvent accrocher l'Europe. Et même Angers, qui sait. Ça va être un match sympa, je pense.


Qui est le meilleur joueur avec qui vous avez eu la chance de jouer ?

J'ai été remplaçant à Lens quand on a affronté Chris Waddle. C'était mon idole, un joueur unique, un artiste, un magicien. Mais celui qui m'a le plus impressionné à l'entraînement, c'est Vladimir Smicer. C'était un joueur exceptionnel, et puis il était d'une gentillesse rare. Il pouvait se fondre dans n'importe quel collectif.


sofoot
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Messagepar laurentlille1 » 28 Avr 2016, 13:18

Déjà posté manu, fais un peu attention.
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Messagepar manulosc » 28 Avr 2016, 13:24

pas vue dsl
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Messagepar gblosc » 28 Avr 2016, 13:43

Fais gaffe, tu vas énerver Manu ...
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Messagepar ruitos » 28 Avr 2016, 14:45

t'énerve pas, manu.
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Messagepar manulosc » 28 Avr 2016, 15:55

je suis calme
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Messagepar manulosc » 02 Mai 2016, 12:03

Comme chaque saison à pareille époque, les Anciens Dogues entament leur tournée de Printemps sur les terrains de la région. En ouverture de cette campagne 2016, les joueurs de Michel Castelain fouleront la pelouse de Beuvry-la-Forêt, ce jeudi (17h) pour un derby face aux anciens du RC Lens. Côté lillois, Grégory Wimbée, Stéphane Pichot, Pascal Cygan ou encore Philippe Piette seront notamment de la partouze.
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Messagepar laurentlille1 » 02 Mai 2016, 12:32

Lol Manu, toujours le mot pour rire.

Plus sérieusement, sais-tu si Marvin Martin sera présent avec les anciens du LOSC?
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Messagepar manulosc » 02 Mai 2016, 12:37

ta vue ca hein sinon martin est encore sous contrat au losc don c est pas un anciens
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Messagepar Dageek » 02 Mai 2016, 13:00

Son corps dis le contraire
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Messagepar manulosc » 02 Mai 2016, 13:08

ca je sais pas je suis pas dans sont corp
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Messagepar John Holmes » 02 Mai 2016, 17:44

Tu en seras Manu ???
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
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Messagepar manulosc » 02 Mai 2016, 18:47

non
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Messagepar manulosc » 07 Mai 2016, 14:12

Opposés ce jeudi au RC Lens à l'occasion du 90e anniversaire du club de l'AS Beuvry-la-Forêt, les Anciens Dogues n'ont pu se défaire des Lensois (2-1).
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Messagepar manulosc » 13 Juin 2016, 16:42

Après leurs matchs de gala à La Madeleine (2-0) et Lens (2-1) ces dernières semaines, les Anciens Dogues retrouvaient les terrains le week-end dernier. Les joueurs de Michel Castelain étaient invités à célébrer les 50 ans du FC Antibes, par son président Jean-Jacques Denis, fils de Jean Denis, ancien président du LOSC.

Sur la pelouse, les ex-Lillois l’ont emporté 4-2 (ils menaient 4-0) grâce notamment à un doublé de Mikkel Beck et un but de Philippe Piette. Patrick Robert et Patrick Deschodt (président et dirigeant des Anciens Dogues) étaient également présents, de même que Patrick Rabathaly, José Bray et Bob Senoussi, qui n’ont toutefois pas participé à la rencontre.

Le onze lillois : Fernandez - Guikoune, Carrez, Cygan, Dolignon - Raguel, Coulibaly, Piette - Courson, Beck, Rey.
Entraîneur : Michel Castelain.


Les Anciens Dogues, qui tiennent à remercier le FC Antibes pour son accueil, retrouveront le terrain le dimanche 26 juin (16h) à Isbergues, à nouveau face au RC Lens (entrée gratuite).
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Messagepar Giallo » 14 Juin 2016, 07:53

Back... le voilà notre renfort en attaque

échange Guillaume-Beck avec les anciens dogues, le tour est joué
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar manulosc » 28 Juin 2016, 19:09

À l’occasion du centenaire de l’Étoile sportive du district d’Isbergues, les Anciens Dogues ont affronté le RC Lens dimanche après-midi.

Avec de nombreux joueurs absents, l’équipe lilloise coachée par Michel Castelain s’est inclinée 3 buts à 0 dans ce derby du Nord.
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Messagepar manulosc » 18 Sep 2016, 18:28

j ai vue Dagui Bakari, joué tout a l heure
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Messagepar Dageek » 18 Sep 2016, 18:50

putain mon héros
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Messagepar manulosc » 30 Mars 2017, 08:22

Les Anciens Dogues débuteront leur saison le 1er Avril (10h30) à Libercourt avec un derby entre le LOSC et le RC Lens.

Cette rencontre se jouera au Stade Léo Lagrange de Libercourt pour son inauguration et verra sur sa pelouse :

Gregory Wimbée, Stéphane et Mickaël Dumont, Stéphane Pichot, Philippe Piette, Gabriel Guikoune, Maxime Agueh, Alain Raguel, Arnaud Duncker, David Coulibaly, Mathieu Maton, Joël Dolignon, Emmanuel Coquelet et Vincent Fernandez ainsi que deux nouvelles recrues : Nicolas Fauvergue et Stéphane Noro.
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Messagepar manulosc » 01 Avr 2017, 14:46

victoire des anciens du losc 6-3
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Messagepar Der » 01 Avr 2017, 15:45

6-2 aurait été plus approprié...
On se fait des bisous et on s'encule.
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Der
 
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