Créteil : l'entraîneur Laurent Roussey blessé par un ballon sur le bord de la touche
Laurent Roussey, l'entraîneur de Créteil, a été évacué par les secours après avoir été frappé au visage par le ballon du match alors qu'il se trouvait sur le bord de la touche, vendredi soir lors de la rencontre de Championnat entre l'équipe val-de-marnaise et Laval.
Alors que l'on jouait depuis dix minutes, le ballon ne l'a pas heurté très violemment mais l'ancien joueur de Saint-Etienne, 54 ans, est tombé à la renverse sur le piste d'athlétisme du stade Dominique-Duvauchelle. Le coach a été évacué sur civière.
Selon le journaliste de beIN Sports sur place, il était conscient et répondait aux questions des secouristes.
et pendant ce temp la en ligue 2
par manulosc » 08 Mars 2016, 17:06
Pourquoi une montée en L2 de Marseille-Consolat inquiète la ville
Alors que Marseille-Consolat, deuxième club de la cité phocéenne derrière l’OM, est bien parti pour monter en L2 en fin de saison, aucun stade de la ville n’est susceptible de l’accueillir. Le sujet commence à animer les réunions politiques et fait craindre le spectre d’un destin à la Luzenac. Décryptage.
En s’imposant face à Châteauroux vendredi (2-0), Marseille-Consolat a conforté son avance en tête du championnat de National. A neuf journées de la fin, les Phocéens comptent sept points d’avance sur le quatrième, Orléans, et semblent bien partis pour monter en L2. Mais ce qui devrait ravir une ville plombée par les piteux résultats de l’OM pourrait finalement tourner à la polémique.
Le journal La Provence remet le doigt ce mardi sur un épineux problème qui avait fait surface lors de l'inauguration du Nouveau Vélodrome. A part le Vélodrome, Marseille ne compte en effet aucun autre stade homologué par la FFF pour un club de Ligue 2.
Pas homologuée par la FFF
Au moment de rénover le stade Delort (qui jouxte le Vélodrome), la Ville de Marseille n'a voulu le dédier qu'au rugby et à l'athlétisme. Malgré 15 millions d’euros de travaux, l’enceinte n’est donc n'est pas homologuée par la Fédération française de football. Le prix du loyer du Vélodrome et la difficulté de voir l'OM partager "son" stade avec son club voisin rendent inenvisageable la perspective de voir Consolat évoluer au "Vél". Le sujet inquiète forcément les dirigeants de Consolat.
« Il ne faudrait pas qu'il nous arrive la même chose qu'à Luzenac », s'inquiète dans La Provence, Jean-Luc Mingallon, le Président du GC Consolat. Il y aurait a priori d'autres solutions : Consolat pourrait alors trouver refuge au stade Parsemain de Fos sur Mer (le stade du FC Istres), à Francis-Turcan (Martigues) ou au Parc des Sports d'Avignon. Un comble et une honte... pour la deuxième ville de France, qui sera capitale européenne de la culture en 2017.
Pas assez large de cinq mètres
Mais la question centrale est donc : pourquoi ce fameux stade Delort n'est pas homologué par la FFF ? Réponse digne d'une comédie pagnolesque : car il n'est pas aux dimensions, puisqu'il manque 5 mètres en largeur (105X63 au lieu de 105X68) ! Et il serait impossible de gratter quelques mètres sur la piste d'athlétisme.... car le stade est bordé par l'Huveaune, le fleuve qui passe par Marseille avant de se jeter dans la Méditerranée.
A Marseille, le débat commence d'ailleurs à animer les réunions politiques au point que la course pour la montée de Consolat en Ligue 2 est vécue avec anxiété au sein de la municipalité. Richard Miron, l'adjoint aux sports, ne veut en aucun cas entendre parler d'une rénovation (impossible?) de Stade Delort et se montre très ferme dans des propos rapportés par le journal marseillais : « Circulez, il n'y a rien à voir ! Le Stade Delort n'a jamais, jamais, jamais été prévu pour autre chose que le rugby et l'athlétisme. » C'est bien ça le problème.
Alors que Marseille-Consolat, deuxième club de la cité phocéenne derrière l’OM, est bien parti pour monter en L2 en fin de saison, aucun stade de la ville n’est susceptible de l’accueillir. Le sujet commence à animer les réunions politiques et fait craindre le spectre d’un destin à la Luzenac. Décryptage.
En s’imposant face à Châteauroux vendredi (2-0), Marseille-Consolat a conforté son avance en tête du championnat de National. A neuf journées de la fin, les Phocéens comptent sept points d’avance sur le quatrième, Orléans, et semblent bien partis pour monter en L2. Mais ce qui devrait ravir une ville plombée par les piteux résultats de l’OM pourrait finalement tourner à la polémique.
Le journal La Provence remet le doigt ce mardi sur un épineux problème qui avait fait surface lors de l'inauguration du Nouveau Vélodrome. A part le Vélodrome, Marseille ne compte en effet aucun autre stade homologué par la FFF pour un club de Ligue 2.
Pas homologuée par la FFF
Au moment de rénover le stade Delort (qui jouxte le Vélodrome), la Ville de Marseille n'a voulu le dédier qu'au rugby et à l'athlétisme. Malgré 15 millions d’euros de travaux, l’enceinte n’est donc n'est pas homologuée par la Fédération française de football. Le prix du loyer du Vélodrome et la difficulté de voir l'OM partager "son" stade avec son club voisin rendent inenvisageable la perspective de voir Consolat évoluer au "Vél". Le sujet inquiète forcément les dirigeants de Consolat.
« Il ne faudrait pas qu'il nous arrive la même chose qu'à Luzenac », s'inquiète dans La Provence, Jean-Luc Mingallon, le Président du GC Consolat. Il y aurait a priori d'autres solutions : Consolat pourrait alors trouver refuge au stade Parsemain de Fos sur Mer (le stade du FC Istres), à Francis-Turcan (Martigues) ou au Parc des Sports d'Avignon. Un comble et une honte... pour la deuxième ville de France, qui sera capitale européenne de la culture en 2017.
Pas assez large de cinq mètres
Mais la question centrale est donc : pourquoi ce fameux stade Delort n'est pas homologué par la FFF ? Réponse digne d'une comédie pagnolesque : car il n'est pas aux dimensions, puisqu'il manque 5 mètres en largeur (105X63 au lieu de 105X68) ! Et il serait impossible de gratter quelques mètres sur la piste d'athlétisme.... car le stade est bordé par l'Huveaune, le fleuve qui passe par Marseille avant de se jeter dans la Méditerranée.
A Marseille, le débat commence d'ailleurs à animer les réunions politiques au point que la course pour la montée de Consolat en Ligue 2 est vécue avec anxiété au sein de la municipalité. Richard Miron, l'adjoint aux sports, ne veut en aucun cas entendre parler d'une rénovation (impossible?) de Stade Delort et se montre très ferme dans des propos rapportés par le journal marseillais : « Circulez, il n'y a rien à voir ! Le Stade Delort n'a jamais, jamais, jamais été prévu pour autre chose que le rugby et l'athlétisme. » C'est bien ça le problème.
par manulosc » 04 Avr 2016, 18:24
Football : « Stade Bauer, le triste abandon »
« Ce n’est pas aux partenaires publics de croire au projet professionnel du club, mais plutôt à lui seul. ». La formulation, lapidaire, tenue par le maire de Saint-Ouen, William Delannoy, au sujet de l’abandon du projet de rénovation du stade Bauer, enfonce indéniablement un peu plus le football dans l’ère du « business total ».
Le rejet de ce football moderne par les supporteurs du Red Star a entraîné certains anciens supporteurs du Parc des Princes période pré-qatarie à venir humer la ferveur des matchs de National. Aujourd’hui, la donne a changé, le Red Star développe cette particularité de ne jamais jouer à domicile depuis qu’il a fait du Stade Pierre-Brisson, à Beauvais, sa résidence principale.
Redynamiser la ville et son quartier
Le maire de Saint-Ouen, à travers ses déclarations fracassantes, a décidé de jeter l’éponge. Alors que le collectif Red Star Bauer proposait depuis longtemps des projets alternatifs, construits après avoir consulté des architectes, il a été décidé de refuser toute idée d’une participation publique dans un projet de réhabilitation du stade.
La saison dernière, le président du Red Star, Patrice Haddad, soutenait un projet de stade à construire sur les docks de Saint-Ouen, entièrement financé par des fonds privés pour un montant estimé à 200 millions d’euros. Ce projet était, semble-t-il, soutenu par l’ancienne maire PC-FDG Jacqueline Rouillon, avant que les élections ne renversent la majorité. Depuis, les choses ont changé et la direction du club semble défendre dorénavant le projet de rénovation du stade Bauer. Entre-temps, le nouveau maire UDI, William Delannoy, n’a pas caché son intention de ne pas faire participer la Mairie à la rénovation du stade. Ces récents propos ont confirmé cette position radicale.
Aujourd’hui, telle une franchise américaine, le club du Red Star se retrouve sans racine et sans attache. Alors qu’il côtoie les hautes sphères du professionnalisme, le club n’en fera pas profiter ses fidèles supporteurs et les citoyens de la ville de Saint-Ouen. Le maire n’hésite pas aujourd’hui à inciter un investisseur à se substituer totalement aux collectivités territoriales, sous couvert d’un hypothétique engagement de sa responsabilité pénale, en cas d’accident, mais aussi électorale, la mairie abandonne son terrain, abandonne son quartier et ses riverains.
Et pourtant, le stade Bauer a une histoire. Il fut pendant la seconde guerre mondiale un lieu stratégique de la Résistance, permettant d’y stocker des armes. Aujourd’hui, à l’initiative du collectif Red Star Bauer, un hommage est rendu chaque année à Rino Della Negra, ancien joueur du club audonien et figure de la Résistance. Mais plus encore aujourd’hui, sa localisation dans la ville fait de lui un facteur de lien social. Son réaménagement pourrait redynamiser la ville et son quartier.
La fin d’un football populaire
La Mairie refuse d’accompagner son club, oubliant que les supporteurs, les riverains, les commerçants sont aussi des Audoniens. Pour la première fois, une collectivité territoriale reconnaît sans scrupule que l’argent public n’a pas sa place dans le football professionnel. Comme si le football professionnel ne devait être que l’affaire d’investisseurs privés. Les déclarations du maire de Saint-Ouen laissent penser qu’il n’existerait qu’un modèle possible.
Cette vision synonyme de désengagement total de l’Etat paraît dangereuse. Une collectivité territoriale doit participer à l’aménagement d’un lieu historique, à la réaffectation d’un lieu de vie. Le maire de Saint-Ouen brandit comme exemple le stade de Lyon, affirmant, par erreur, qu’il serait un modèle possible et vertueux. Il occulte d’autres modèles économiques, comme le stade de Nice ou de Bordeaux, dans lesquels les collectivités territoriales se sont engagées et ont participé au financement. Cet imbroglio autour de la rénovation de Bauer rappelle étrangement l’affaire Luzenac. Il faut souhaiter au club du 93 un happy end différent.
Les propos tenus par le maire de Saint-Ouen tentent d’acter la fin du football populaire et son remplacement par un football financé exclusivement par le privé. La position de la Mairie est en opposition totale avec les valeurs du club et des supporteurs. Ces derniers, une nouvelle fois, sont les grands oubliés des discussions. Un peu plus encore, le football s’éloigne de ses valeurs historiques.
« Ce n’est pas aux partenaires publics de croire au projet professionnel du club, mais plutôt à lui seul. ». La formulation, lapidaire, tenue par le maire de Saint-Ouen, William Delannoy, au sujet de l’abandon du projet de rénovation du stade Bauer, enfonce indéniablement un peu plus le football dans l’ère du « business total ».
Le rejet de ce football moderne par les supporteurs du Red Star a entraîné certains anciens supporteurs du Parc des Princes période pré-qatarie à venir humer la ferveur des matchs de National. Aujourd’hui, la donne a changé, le Red Star développe cette particularité de ne jamais jouer à domicile depuis qu’il a fait du Stade Pierre-Brisson, à Beauvais, sa résidence principale.
Redynamiser la ville et son quartier
Le maire de Saint-Ouen, à travers ses déclarations fracassantes, a décidé de jeter l’éponge. Alors que le collectif Red Star Bauer proposait depuis longtemps des projets alternatifs, construits après avoir consulté des architectes, il a été décidé de refuser toute idée d’une participation publique dans un projet de réhabilitation du stade.
La saison dernière, le président du Red Star, Patrice Haddad, soutenait un projet de stade à construire sur les docks de Saint-Ouen, entièrement financé par des fonds privés pour un montant estimé à 200 millions d’euros. Ce projet était, semble-t-il, soutenu par l’ancienne maire PC-FDG Jacqueline Rouillon, avant que les élections ne renversent la majorité. Depuis, les choses ont changé et la direction du club semble défendre dorénavant le projet de rénovation du stade Bauer. Entre-temps, le nouveau maire UDI, William Delannoy, n’a pas caché son intention de ne pas faire participer la Mairie à la rénovation du stade. Ces récents propos ont confirmé cette position radicale.
Aujourd’hui, telle une franchise américaine, le club du Red Star se retrouve sans racine et sans attache. Alors qu’il côtoie les hautes sphères du professionnalisme, le club n’en fera pas profiter ses fidèles supporteurs et les citoyens de la ville de Saint-Ouen. Le maire n’hésite pas aujourd’hui à inciter un investisseur à se substituer totalement aux collectivités territoriales, sous couvert d’un hypothétique engagement de sa responsabilité pénale, en cas d’accident, mais aussi électorale, la mairie abandonne son terrain, abandonne son quartier et ses riverains.
Et pourtant, le stade Bauer a une histoire. Il fut pendant la seconde guerre mondiale un lieu stratégique de la Résistance, permettant d’y stocker des armes. Aujourd’hui, à l’initiative du collectif Red Star Bauer, un hommage est rendu chaque année à Rino Della Negra, ancien joueur du club audonien et figure de la Résistance. Mais plus encore aujourd’hui, sa localisation dans la ville fait de lui un facteur de lien social. Son réaménagement pourrait redynamiser la ville et son quartier.
La fin d’un football populaire
La Mairie refuse d’accompagner son club, oubliant que les supporteurs, les riverains, les commerçants sont aussi des Audoniens. Pour la première fois, une collectivité territoriale reconnaît sans scrupule que l’argent public n’a pas sa place dans le football professionnel. Comme si le football professionnel ne devait être que l’affaire d’investisseurs privés. Les déclarations du maire de Saint-Ouen laissent penser qu’il n’existerait qu’un modèle possible.
Cette vision synonyme de désengagement total de l’Etat paraît dangereuse. Une collectivité territoriale doit participer à l’aménagement d’un lieu historique, à la réaffectation d’un lieu de vie. Le maire de Saint-Ouen brandit comme exemple le stade de Lyon, affirmant, par erreur, qu’il serait un modèle possible et vertueux. Il occulte d’autres modèles économiques, comme le stade de Nice ou de Bordeaux, dans lesquels les collectivités territoriales se sont engagées et ont participé au financement. Cet imbroglio autour de la rénovation de Bauer rappelle étrangement l’affaire Luzenac. Il faut souhaiter au club du 93 un happy end différent.
Les propos tenus par le maire de Saint-Ouen tentent d’acter la fin du football populaire et son remplacement par un football financé exclusivement par le privé. La position de la Mairie est en opposition totale avec les valeurs du club et des supporteurs. Ces derniers, une nouvelle fois, sont les grands oubliés des discussions. Un peu plus encore, le football s’éloigne de ses valeurs historiques.
par manulosc » 08 Avr 2016, 11:16
Sehrou Guirassy : « Finir en beauté et m’imposer à Lille »
Sehrou Guirassy a été élu joueur du mois de mars par nos internautes, devançant avec 56% des suffrages Lys Mousset et Alliou Dembélé. Le jeune attaquant de 20 ans, prêté par le LOSC à l’AJ Auxerre pour cette deuxième partie de saison, a repris ses aises dans un championnat de Ligue 2 qu’il avait quitté l’été dernier. Avant de défier le FC Metz demain soir à l’Abbé Deschamps, Sehrou Guirassy nous a répondu.
MaLigue2 : Ce titre récompense vos 3 bons mois avec l’AJ Auxerre depuis votre arrivée en Bourgogne ?
Sehrou Guirassy : Cette élection me fait plaisir, c’est sûr que je me sens bien à l’AJA depuis mon arrivée. Même si sur le plan collectif on aurait du obtenir de meilleurs résultats ces dernières semaines, sur le plan personnel ça ne se passe pas trop mal pour moi. J’enchaîne les matchs, je marque des buts, c’est tout bénéfique.
On sent que vous avez immédiatement trouvé vos marques dans cette équipe en Ligue 2. Comment l’expliquez-vous ?
Je me suis vite intégré, je ne pense pas que ce soit dû à ma connaissance de la Ligue 2 car je ne l’ai fréquenté qu’une saison. Les joueurs d’Auxerre m’ont aidé à bien m’intégrer, et quand l’équipe tourne bien c’est plus facile de marquer des buts.
Le club ne montera pas en Ligue 1, quel est l’objectif des dernières rencontres ?
On a eu plusieurs occasions de recoller pour jouer la montée, même si on a réussi à gagner au Red Star on n’a jamais su revenir sur les équipes de tête. Il reste des gros matchs à jouer, Metz, Le Havre, Dijon, ce sont de grosses équipes de ce championnat. Même si la montée est sans espoir on doit répondre présent, surtout contre ces grosses équipes.
« Je préfère jouer en Ligue 2 que ne pas jouer en Ligue 1 »
Guirassy3_Auxerre à titre personnel, votre record de 6 buts (avec Laval l’an dernier) peut être battu ?
Sur un plan personnel, j’aimerai enchaîner les matchs et encore marquer. En 11 matchs j’ai mis autant de buts qu’avec Laval la saison dernière, j’aimerai finir en beauté.
Vous êtes sous contrat avec le LOSC, ce passage en Ligue 2 vous fait du bien. Poursuivre une saison supplémentaire dans ce championnat pour terminer votre apprentissage est-il une éventualité ?
A mon âge, je dois progresser en enchaînant les matchs. Je préfère jouer plus de matchs en Ligue 2 que ne pas jouer en Ligue 1, même si c’est que quelquefois on préférerait être en Ligue 1. Cette demi-saison me fait du bien, le plus important est de continuer ma progression. Le but est de retourner à Lille pour m’imposer.
Justement, n’êtes vous pas parti trop tôt en Ligue 1 ?
On peut toujours se dire que c’était trop tôt, je ne le trouve pas. Lille est un grand club, c’était difficile de laisser passer cette opportunité, le train ne passe pas forcément deux fois…
Sehrou Guirassy a été élu joueur du mois de mars par nos internautes, devançant avec 56% des suffrages Lys Mousset et Alliou Dembélé. Le jeune attaquant de 20 ans, prêté par le LOSC à l’AJ Auxerre pour cette deuxième partie de saison, a repris ses aises dans un championnat de Ligue 2 qu’il avait quitté l’été dernier. Avant de défier le FC Metz demain soir à l’Abbé Deschamps, Sehrou Guirassy nous a répondu.
MaLigue2 : Ce titre récompense vos 3 bons mois avec l’AJ Auxerre depuis votre arrivée en Bourgogne ?
Sehrou Guirassy : Cette élection me fait plaisir, c’est sûr que je me sens bien à l’AJA depuis mon arrivée. Même si sur le plan collectif on aurait du obtenir de meilleurs résultats ces dernières semaines, sur le plan personnel ça ne se passe pas trop mal pour moi. J’enchaîne les matchs, je marque des buts, c’est tout bénéfique.
On sent que vous avez immédiatement trouvé vos marques dans cette équipe en Ligue 2. Comment l’expliquez-vous ?
Je me suis vite intégré, je ne pense pas que ce soit dû à ma connaissance de la Ligue 2 car je ne l’ai fréquenté qu’une saison. Les joueurs d’Auxerre m’ont aidé à bien m’intégrer, et quand l’équipe tourne bien c’est plus facile de marquer des buts.
Le club ne montera pas en Ligue 1, quel est l’objectif des dernières rencontres ?
On a eu plusieurs occasions de recoller pour jouer la montée, même si on a réussi à gagner au Red Star on n’a jamais su revenir sur les équipes de tête. Il reste des gros matchs à jouer, Metz, Le Havre, Dijon, ce sont de grosses équipes de ce championnat. Même si la montée est sans espoir on doit répondre présent, surtout contre ces grosses équipes.
« Je préfère jouer en Ligue 2 que ne pas jouer en Ligue 1 »
Guirassy3_Auxerre à titre personnel, votre record de 6 buts (avec Laval l’an dernier) peut être battu ?
Sur un plan personnel, j’aimerai enchaîner les matchs et encore marquer. En 11 matchs j’ai mis autant de buts qu’avec Laval la saison dernière, j’aimerai finir en beauté.
Vous êtes sous contrat avec le LOSC, ce passage en Ligue 2 vous fait du bien. Poursuivre une saison supplémentaire dans ce championnat pour terminer votre apprentissage est-il une éventualité ?
A mon âge, je dois progresser en enchaînant les matchs. Je préfère jouer plus de matchs en Ligue 2 que ne pas jouer en Ligue 1, même si c’est que quelquefois on préférerait être en Ligue 1. Cette demi-saison me fait du bien, le plus important est de continuer ma progression. Le but est de retourner à Lille pour m’imposer.
Justement, n’êtes vous pas parti trop tôt en Ligue 1 ?
On peut toujours se dire que c’était trop tôt, je ne le trouve pas. Lille est un grand club, c’était difficile de laisser passer cette opportunité, le train ne passe pas forcément deux fois…
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