arbitres : OSEF
Rien que pour leur maillot ils méritent de descendre ces baltringues, faut les débouillaver.

Beurk.
Le New York Times révélait le week-end dernier que le bureau des gouverneurs de la NBA pourrait se prononcer dès cette semaine pour de l’ajout de logos d’entreprises sur les uniformes de leurs joueurs. À compter de 2013-2014, les joueurs de basket deviendraient ainsi les premiers, parmi les quatre sports majeurs nord-américains, à se transformer en placards publicitaires ambulants.
Les fans de soccer de partout sur la planète (et les amateurs de hockey européens, entre autres) sont habitués depuis longtemps à voir le chandail de leur équipe préférée orné d’un ou de plusieurs logos d’entreprises. Cela fait maintenant partie de leurs moeurs. Au point où les partisans du Manchester United, par exemple, paient une fortune pour acheter le chandail du club et se transformer à leur tour en publicité ambulante pour le commanditaire de l’équipe!
Jusqu’à présent, les sports majeurs nord-américains ont toujours refusé d’adhérer à cette pratique. Ils ont toujours considéré comme une sorte de sacrilège le fait de tapisser leurs glorieux chandails de publicité. Un fort pourcentage de partisans accepterait mal de voir le logo de McDonald’s sur le chandail des Yankees de New York ou des Red Sox de Boston. Ou encore, le logo de Molson sur le chandail du Canadien.
Au fil de leur histoire commune, la brasserie montréalaise et le club de hockey sont d’ailleurs parvenus à tisser des liens commerciaux très forts (les amateurs les associent automatiquement l’un à l’autre) sans avoir besoin de coudre un voilier sur la Sainte-Flanelle.
N’empêche, la LNH flirte aussi avec ce concept des chandails publicitaires. Les joueurs du Canadien ont commencé l’an dernier à porter le logo de Subway sur leurs chandails d’entraînement. Un petit logo de rien du tout. D’autres équipes font la même chose.
Y a-t-il vraiment quelqu’un à Subway qui croit qu’on vend plus de sous-marins parce qu’on paye une fortune pour coller un minuscule logo sur les chandails d’entraînement du CH? Hum. Pas sûr.
La firme Joyce Julius & Associates, qui est spécialisée dans le calcul de valeur des commandites, a évalué que si les équipes de la NBA permettaient l’ajout de logos de 2,5 pouces carrés au niveau des épaules sur les camisoles des joueurs durant les matchs, les commanditaires pourraient en retirer une valeur annuelle de quelque 160 millions en visibilité. Joyce Julius & Associates croit que les clubs de la NBA pourraient vendre ces petits espaces publicitaires pour un total d’environ 100 millions pour une saison.
Les organisations professionnelles sont-elles en train de sombrer dans le ridicule? Sont-elles en train d’écoeurer leurs clients, qui paient déjà des fortunes pour acheter leurs billets? À combien de panneaux publicitaires, de messages publicitaires et de plogues peut-on exposer un être humain pendant deux heures et demie (au moment où il regarde un match!) tout en assurant des dizaines de commanditaires que leur message a réellement été capté par l’auditoire?
Au Centre Bell, par exemple, on a souvent l’impression que le match est devenu un prétexte pour présenter des publicités aux 20 000 spectateurs rassemblés dans les gradins. Et non l’inverse. Les corridors de l’amphithéâtre sont tapissés de publicités, les bandes qui ceinturent la patinoire aussi. Sans compter les logos d’entreprises incrustés dans la glace, derrière les bancs, sur les surfaceuses et toutes les promotions dont on bombarde la foule durant les longues pauses de jeu… qui permettent aux télédiffuseurs de passer leurs propres messages publicitaires aux centaines de milliers de personnes bien installées dans leur salon.
Sans compter la mise au jeu qui est une présentation de machinchouette, de l’entracte qui se déroule au studio machintruc, de la reprise en ultraralenti qui est offerte par machinchose. Le simple fait de dresser la liste des publicités qu’on enfonce dans la gorge des amateurs durant un match donne la nausée.
Je prends ici le hockey en exemple, mais toutes les ligues professionnelles emploient des stratégies assez similaires. Si la NBA décidait de franchir le pas cette semaine en donnant son aval au port des camisoles ornées de publicités, il faudrait s’attendre à voir les autres sports nord-américains emprunter éventuellement la même voie. D’ailleurs, ce qui se passe dans le monde du hockey en ce moment montre que ces gens sont prêts à tout pour empocher un dollar de plus.
Le jour n’est peut-être pas loin où nous entendrons un joueur du CH ou des Celtics déclarer sur un ton convaincant : « J’ai le Volvo tatoué sur le cœur. »
On ne peut stopper le progrès, qu’ils disaient.
Dogue-son a écrit:Avec Mavuba
Landreau, Elana - Debuchy, Rozenhal, Sidibé, Béria, Bonnart, Chedjou, Basa - Mavuba, Balmont, Martin, Pedretti - Payet, Kalou, Bruno, Roux, Klonaridis, De Melo.
laurentlille1 a écrit:Nan mais avec le retour de Mavuba, c'est fini Rozenhal.
On va se retaper Mavuba, Balmont et Martin (ou Pedretti) et encore manquer de taille au milieu de terrain.
rhumcoke a écrit:je lui crache a la gueule le garcia s'il ose remettre Rozehnal sur le banc ou en tribunes!
laurentlille1 a écrit:Et Bruno qui reprend la place de Rodelin, triste pour lui.
fernando a écrit:Evian TG - Lille : Les compos probables
Lille : Landreau - Béria, Chedjou, Basa, Debuchy (cap) - Rozehnal, Mar.Martin, Balmont - Payet, Kalou, Roux
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