fernando a écrit:Aussi non, personne n'a l'article de la VDN?
Tiens !
Palmieri.. pas de langue de bois chez les Corses!
Palmieri à propos des recrues, « Ce n’est pas à nous de parler anglais ou portugais »
Avec Julian Palmieri, on ne tourne pas longtemps autour du pot. Le défenseur corse a pointé du doigt les faiblesses de son équipe, mis la pression sur les recrues du mercato d’hiver, et appelle à la mobilisation générale.
Par O Fosseux
Le défenseur lillois souligne la difficulté d’intégrer rapidement les nouveaux et les invite à faire les efforts nécessaires pour combler le retard. PHOTO PIBLe défenseur lillois souligne la difficulté d’intégrer rapidement les nouveaux et les invite à faire les efforts nécessaires pour combler le retard. PHOTO PIB
Julian, votre situation se complique encore…
« On était déjà dans le dur. La victoire était primordiale et encore une fois, on a failli dans tous les domaines. Dans l’envie, on a mis tout ce qu’il fallait pour attaquer le match. Mais après la mi-temps, on s’est endormis. On savait qu’Angers pouvait nous punir sur coup de pied arrêté.On s’est fait manger. Et puis offensivement, c’est pareil, ce n’est pas assez. Il faut que l’on se réveille sinon on va dans le mur. »
Quelles sont vos solutions ?
« Il faut que l’on se remette le cerveau à l’endroit. Ensuite, il faut que les nouveaux s’intègrent. Mine de rien, on revenait bien et maintenant avec les recrues, ça change tout. On perd trois matchs en une semaine. Il faut se serrer les coudes. »
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Est-ce que vous sentez Patrick Collot en danger ?
« Je n’espère pas car deux changements de coach dans la saison, ça ferait beaucoup. Pat’ fait ce qu’il faut. Je me répète mais c’est une situation délicate avec beaucoup de nouveaux. Patrick avait mis quelque chose en place avant le mercato. Maintenant c’est différent et compliqué car les nouveaux joueurs ne parlent pas la même langue. C’est une barrière. J’espère qu’ils prennent des cours. Ce n’est pas à nous de parler anglais ou portugais. Il faut tout recommencer. »
« À ceux qui en ont l’habitude de donner les bons ingrédients à ceux qui ne l’ont pas. On joue le maintien, point barre »
À Caen, la pression sera encore plus forte…
« Il faut couper pendant deux jours car on est vraiment énervés là. On va reprendre mardi pour préparer ce déplacement capital. Ça va tourner car la qualité est là. Il faut aussi se faire violence car ce serait une grave erreur de se dire que rien ne peut nous arriver parce qu’on est Lille. Plus ça va avancer, plus la pression va être grande. On perd à la maison contre Lorient et Angers, c’est très grave. On doit tous être dans le même bateau.»
Êtes-vous prêt à jouer le maintien ?
« À ceux qui en ont l’habitude de donner les bons ingrédients à ceux qui ne l’ont pas. On joue le maintien, point barre. Si on se dit qu’on peut faire mieux que le maintien, on se met un doigt dans l’œil car on se trompe complètement. »
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