Droits TV

Messagepar krouw2 » 30 Mai 2018, 12:13

le mec qui a les droits du foot Anglais et qui les revend à SFR, le mec qui a assassiné les guignols de l'info, j'ai dégagé mon abo il y a un an pour prendre une carte ciné
Hollande 2027
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Messagepar manulosc » 01 Juin 2018, 07:08

apparament l abonnement tournera au tour de 25 euro
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Messagepar ancien posteur » 01 Juin 2018, 07:44

manulosc a écrit:apparament l abonnement tournera au tour de 25 euro


Trop cher .
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Messagepar laurentlille1 » 01 Juin 2018, 09:00

Ouais c'est ce que dit Canal+ pour justifier qu'ils ne soient pas allés plus haut dans les propositions. Ca implique un prix d'abonnement plus élevé et d'avoir au moins 7 millions d'abonnés (Beinsport en a 3,5M après plusieurs années et la LDC, d'autres championnats, la NBA, le Hand...)

Mediapro sera donc obligé de vendre une partie de ses lots pour survivre.
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Messagepar Giallo » 01 Juin 2018, 10:19

25 euros pour seulement la L1 (pour le moment)... euh...
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Messagepar Giallo » 05 Juin 2018, 16:11

#unlimited
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Messagepar bijams » 06 Juin 2018, 14:09

En gros, on comprend mieux l'appétit des étrangers pour nos pittoresques clubs de L1.
Ils étaient tous au courants de la surenchère des droits TV.
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Messagepar manulosc » 01 Nov 2018, 11:20

canal + a eu hier les droit pour le championnat anglais
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Messagepar ancien posteur » 01 Nov 2018, 11:24

manulosc a écrit:canal + a eu hier les droit pour le championnat anglais


Bonne nouvelle, même si Bein aurait été mieux.
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Messagepar Giallo » 01 Nov 2018, 11:26

pour quelle période Manu ?
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Messagepar manulosc » 01 Nov 2018, 11:29

Selon "L'Equipe", le groupe aurait mis 345 millions d'euros sur la table pour obtenir le droit de diffuser les trois prochaines saisons à compter de 2019
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Messagepar Giallo » 01 Nov 2018, 11:35

Merci Manu
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Messagepar ancien posteur » 01 Nov 2018, 11:35

manulosc a écrit:Selon "L'Equipe", le groupe aurait mis 345 millions d'euros sur la table pour obtenir le droit de diffuser les trois prochaines saisons à compter de 2019


wow
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Messagepar Giallo » 01 Nov 2018, 11:37

ben ils ont peur pour leur cul....

par contre RMC sport, loul ils espèrent donc qu'on paie 19 balles par mois pour voir des clubs français se prendre des roustes une fois par mois
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Messagepar manulosc » 17 Nov 2018, 12:00

mediapros candidat a la diffusion de la ligue 2 et coupe de la ligue
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Messagepar manulosc » 20 Nov 2018, 12:23

mediapros table pour l instant l abonnement a 25 euro
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Messagepar ancien posteur » 20 Nov 2018, 13:00

manulosc a écrit:mediapros table pour l instant l abonnement a 25 euro


Perso, jamais de la vie je mets cet argent pour de la L1. Après, si ca permet de mater son club une fois par semaine, ca pourrait marcher. Le problème est que la majorité des supporters peut tout aussi ben se contenter d aller au stade 2 fois par mois. Et se mater de vieux Toulouse Lille ou Lille Nîmes, faut être fan hardcore.
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Messagepar Xylophène » 20 Nov 2018, 13:00

25 € par mois...
Avec, du lundi matin au vendredi soir pour remplir la grille des programmes, des rediffusions d'Amiens/Toulouse du week-end précédent et des magazines et interviews passionnantes pour mieux connaître les personnalités et hobbys des joueurs de L1.
Comme ça le téléspectateur pourras voir où part son fric (tatouages, collection de sneakers, voitures de sport, cagoles de télé-réalité, etc.).
"Si je lance mon chapeau, si je fais l’oiseau, c’est pour ne pas mourir tout de suite, c’est pour me maintenir à la surface. Comme un nénuphar sans talent, mais nénuphar tout de même."

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Messagepar Giallo » 20 Nov 2018, 16:52

Ils espèrent 4 millions d'abonnés pour rentabiliser

il faut savoir que Bein les a passés seulement il y a quelques mois et avec des abos entre 11 et 15€ depuis le lancement et beaucoup plus de droits et de sports différents...
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Messagepar ancien posteur » 20 Nov 2018, 17:27

Giallo a écrit:Ils espèrent 4 millions d'abonnés pour rentabiliser

il faut savoir que Bein les a passés seulement il y a quelques mois et avec des abos entre 11 et 15€ depuis le lancement et beaucoup plus de droits et de sports différents...


BEin est un super deal. T'as la NBA, le champ italien et espagnol avec le Vrai Classico (j aime quand il narguent la L1 et son classico en bois) et plein de matchs de L1, dont ceux en apres midi. T as aussi Wimbledon et Flushing Meadow pour le Tennis.
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Messagepar Giallo » 20 Nov 2018, 17:31

oui et malgré tout ça ils ont galéré à atteindre les 4 millions alors franchement Mediapros ils rêvent à fond
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Messagepar ancien posteur » 20 Nov 2018, 18:24

Claro.
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Messagepar Xylophène » 29 Déc 2018, 18:01

Le Temps a écrit:Comment je me suis lassé du foot à la télé

Ce qui est rare est cher, sauf le football à la télévision, qui est très cher mais plus du tout rare. Avec de très nombreuses conséquences sur la façon dont on l’envisage, le consomme, le digère et le partage

Il y a peu, Sean Ingle, journaliste à la rubrique sport du quotidien The Guardian, s’est mis en tête de comptabiliser le nombre de matchs diffusés en direct par la télévision anglaise. L’expérience portait sur une semaine. Résultat des courses: 87 matchs furent diffusés outre-Manche sur une période de sept jours. «On aurait même pu atteindre le chiffre 100 si le décompte avait été réalisé une autre semaine», ajoute le principal intéressé. Pour ceux qui ont connu le temps où une retransmission de football constituait un événement, l’écart est vertigineux.

La demande autour du sport le plus populaire du monde se fait tellement écrasante que le flux est désormais constant, abondant et ininterrompu. Grâce aux fuseaux horaires, on trouve à toute heure du jour et de la nuit un match japonais, australien ou brésilien à se mettre sous la dent. Et si le live se met temporairement en veille, les services de VOD et autres chaînes diffusant les parties les plus mythiques prennent le relais. Pas de doute: le football a bel et bien quitté le champ de la pratique romantique pour se muer en un banal produit de consommation. Plus jamais le robinet à foot ne s’arrête de couler…

Chronique d’une lassitude

Cette profusion était censée faire le bonheur des mordus de ballon. Elle produit finalement l’effet inverse: la surabondance est en passe de dégoûter ceux qu’elle devait initialement contenter. Nombre de grands amateurs et de journalistes professionnels nous le confirment: s’ils ne le faisaient pas dans le cadre de leur travail, ils regarderaient moins de matchs, se contenteraient des affiches marquantes. Les joueurs eux-mêmes paraissent un brin lassés. Dans la revue Sport Etude, Adrien Rabiot précise: «Je mate des matchs, mais pas à outrance, comme certains qui regardent tout. Plus jeune, je suivais tous les matchs de Ligue des champions, par exemple. Maintenant, je ne vais pas annuler un dîner juste parce qu’il y a une grosse affiche.»

L’essoufflement guette. «Des années avant le début de la Premier League, écrit Sean Ingle, Brian Clough pensait que trop de télé en direct tuerait le football. Et, en effet, dès 1931, la BBC avait arrêté la diffusion à la radio des matchs de la Football League par crainte de nuire aux spectateurs.» Et aujourd’hui: trop de foot à la télé tuerait-il le foot? Il existe aujourd’hui des dizaines de raison de le penser. A commencer par ces études montrant, chiffres à l’appui, comment les affluences des matchs de ligues inférieures pâtissent lourdement de la diffusion des soirées européennes et des matchs de championnats phares. Le club local est désormais en concurrence avec les plus grandes équipes du monde, que la Ligue des champions et la Ligue Europa exposent sur trois jours (mardi, mercredi et jeudi) et six plages horaires (19h et 21h). Le foot d’en bas a de quoi crier à la concurrence déloyale. Mais c’est plus largement toute une économie qui, à la longue, pourrait être affectée.

Tout montrer, vraiment?

Surdiffuser le sport aboutit à lui faire perdre son aura. Tout montrer, c’est prendre le risque d’altérer le spectacle et d’ennuyer profondément le téléspectateur. Si le derby de Manchester ou le Clasico espagnol sont des morceaux de roi, faut-il s’infliger des duels de mal classés, des chocs de ventre mou n’offrant que manque d’enjeu et maladresse technique? Profitent-ils réellement au produit global, autrement dit à l’image de la ligue qu’ils sont censés représenter? Rien n’est moins sûr.

Yves Bigot, directeur de la chaîne TV5 Monde et observateur de longue date du milieu, va plus loin. «Chez certains, trop de football engendre une addiction mais cela produit surtout un manque de tension dans le cadre des compétitions. Le non-jeu prend le pas sur le jeu, comme on l’a vu durant la dernière Coupe du monde.» Par extension, Bigot pointe un autre danger, nettement plus inquiétant. Il s’appuie, pour cela, sur l’exemple emblématique d’un PSG ultra-dominateur «qui écrase tellement les compétitions françaises qu’il les défavorise et permet d’imaginer des projets de ligue fermée pour clubs riches et de Mondial à 48 sélections où les qualifications n’auront plus de sens». En clair, la profusion de football n’occasionne pas seulement une perte d’attention et de passion de la part du téléspectateur. Elle le prépare à accepter, à terme, la modification du format et des contenus.

Désespérément seul devant sa télé

De la Suisse (qui découvre les joies des chaînes privées) à l’Italie en passant par la France et sa fronde anti-RMC Sport, les fans de football sont assez tentés par le sevrage, et ce pour une raison très claire: ils en ont assez d’être pris pour des vaches à lait! Il ne faut plus un mais deux, trois ou quatre abonnements pour tout voir, quand ça fonctionne… Une première qui pourrait remettre en cause la stratégie de diffuseurs misant tout sur un produit premium et coûteux.

La parcellisation de l’offre et l’émiettement de l’audience ont une autre conséquence: le fan est de plus en plus seul devant son écran. Puisque huit matchs peuvent être retransmis en même temps, personne ne regarde la même chose. Cette surabondance a engendré un vide. Hormis quelques highlights, on ne partage plus grand-chose entre amateurs de football. Les plus de 40 ans, qui voyaient beaucoup moins de matchs, ont paradoxalement plus de souvenirs en commun. C’est l’avis de Didier Roustan, adorateur du football vintage et poids lourds du journalisme sportif: «Je fais partie d’une génération qui ne regardait pas plus de 10 à 15 matchs dans l’année, explique-t-il. Il y avait la finale de la Coupe nationale, quelques matchs de Coupe des clubs champions, la C3 et une poignée de matchs de l’équipe nationale. A l’époque, les sélections jouaient nettement moins qu’à l’heure actuelle… Un match diffusé à la télé devenait un événement. Quand on était gosse, c’était une euphorie! Une découverte permanente! C’était d’une intensité folle… On l’absorbait.»

Les Suisses, qui longtemps n’ont vu qu’un seul match anglais par an, la finale de la Cup magnifiée par Jean-Jacques Tillmann et Max Marquis, comprennent ce que dit Didier Roustan. «Il s’agissait à proprement parler d’une découverte permanente et totale, reprend le journaliste français. Les retransmissions étaient moyennes, tout cela restait vague. En 1970, la Coupe du monde nous a permis pour la première fois de découvrir des joueurs brésiliens et argentins que l’on ne connaissait que de nom et de réputation par la presse…"

Réappropriation sur les réseaux sociaux

Retour en 2018. De divertissement de masse, le football se mue peu à peu en un curieux plaisir solitaire régulièrement consommé sur de plus petits écrans, notamment ceux des ordinateurs portables et des téléphones mobiles. Le changement culturel est notable: le football ne se déploie plus aussi patiemment qu’hier. Il s’est à la fois accéléré et morcelé, se consomme fractionné et selon l’envie du moment. «Nous sommes la dernière génération qui regarde des matchs en entier», a récemment prédit l’ancien joueur argentin Pablo Aimar.

Cette évolution rappelle celle de l’industrie du X. On pourrait sans mal écrire que le football a perdu tout érotisme. Pire, qu’il s’est «pornographisé». Et comme dans le modèle, la vision permanente de super-champions enchaînant les performances à couper le souffle a de quoi donner quelques complexes. Le téléspectateur se rattrape et se réapproprie le football en produisant quantité de mini-vidéos d’actions mémorables, de dribbles ou de buts, sous la forme de gifs ultra-partagés sur les réseaux sociaux. Résultat, alors même que les diffuseurs déboursent chaque année des centaines de millions pour retransmettre les compétitions en exclusivité, on en voit la substantifique moelle en quelques clics seulement. La culture YouPorn a damé le pion à RMC, Teleclub, Canal + et beIN Sports. C’est comme cela que la surdiffusion alliée à la technologie a profondément modifié notre rapport au football.

https://www.letemps.ch/sport/me-suis-lasse-foot-tele
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Messagepar Dogue-son » 29 Déc 2018, 19:02

Si le derby de Manchester ou le Clasico espagnol sont des morceaux de roi, faut-il s’infliger des duels de mal classés, des chocs de ventre mou n’offrant que manque d’enjeu et maladresse technique?


Ben voyons, c'est pas parce que certains sont trop snobs pour aimer le vrai foot qu'il faudrait en priver les autres.
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Messagepar Xylophène » 30 Déc 2018, 19:55

Dogue-son a écrit:Ben voyons, c'est pas parce que certains sont trop snobs pour aimer le vrai foot qu'il faudrait en priver les autres.


C'est plutôt l'inverse : peu sont capables d'atteindre le degré de perversité et de vice permettant d'apprécier pleinement un Empoli/Bologne ou un Shimizu/Urawa Red Diamonds. Un tel sybaritisme n'est pas donné à tout le monde.

Plus sérieusement, cet article soulève quelques lièvres dont il n'a même pas idée (balèse le journaleux de Le Temps) : on voit de plus en plus poindre un changement complet d'appréhension du football chez les jeunes générations.
La déterritorialisation du supportérisme par exemple : avec la télé, il suffit de potasser la fiche Wikipedia d'un club et de regarder à la TV régulièrement les matchs du dit-club pour s'en proclamer supporter. Ça devient même un problème social puisque l'on en rencontre de plus en plus dans la vie de tous les jours et qu'il est compliqué de ne pas rire sous cape devant un supporter de Dortmund de Montargis ou d'un Citizen de Sedan.
D'ailleurs on voit bien l'évolution en marche vers une certaine forme d'élitisme dans le football européen (tout pour les riches, tout pour les paillettes). Par exemple, après France 98 tous les clubs français avaient connu une hausse sensible de la fréquentation au stade (même le LOSC en D2 à l'époque). Après la victoire de de l'été dernier, c'est au mieux une stagnation pour les clubs hexagonaux malgré des stades modernes qui devaient soit disant améliorer l'affluence.
Et un rapide sondage parmi une cour de récré de la métropole lilloise montre bien que la moitié des jeunes moineaux ne rêvent que du QSG.
Monde pourri et décadent.
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Messagepar Dogue-son » 30 Déc 2018, 21:07

Je ne suis pas persuadé que ce phénomène soit si récent. La France a été truffée de supporters Verts ou Marseillais à une autre époque. Le QSG ne fait qu'en prendre la suite. Sans doute à plus grande échelle, sans doute plus volatile, sans doute plus virtuel
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Messagepar fernando » 31 Déc 2018, 11:29

Xylo je partage ta vision et la nostalgie d'un certain football. Bosman m'a tuer.
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Messagepar Xylophène » 31 Déc 2018, 15:46

Dogue-son a écrit:Je ne suis pas persuadé que ce phénomène soit si récent. La France a été truffée de supporters Verts ou Marseillais à une autre époque. Le QSG ne fait qu'en prendre la suite. Sans doute à plus grande échelle, sans doute plus volatile, sans doute plus virtuel


Oui mais ça restait circonscrit à un même pays.
Aujourd'hui, Man Utd revendique 100 millions de fans en Chine (dont Xi Jinping), par exemple.
Auparavant supporter un club était fortement lié à un attachement identitaire et territorial et même beaucoup de clubs avaient une identité de jeu particulière (le jeu à la nantaise, jeu plutôt à l'anglaise à Lille).
Aujourd'hui, globalisation oblige, les gens se bricolent une identité en rêvant derrière un écran. De la Suède à la Sicile, les ultras chantent les mêmes chants, de Dakar à Bangkok fleurissent les mêmes maillots de Man Utd.
Moi je trouve ça limite fascinant qu'il existe un compte twitter pour les fans français des Los Angeles Clippers ou de l'Atalanta Bergame. Je trouve ça hilarant lorsque je lis sous un article traitant du foot allemand un fan français de Dortmund appeler Schalke "Herne Nord" pour faire comme les vrais.
Les gens sont à fond dans la posture, une certaine forme d'authenticité et de spontanéité s'est perdue, à mon avis.
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Messagepar Dogue-son » 31 Déc 2018, 16:19

Je suis bien devenu fan de la Juventus rien qu'en regardant les déboulés de Boniek et les buts de Platini dans les rares minutes du foot étranger de Stade 2.
Donc ce n'est pas si neuf. C'est juste plus facile et plus global (et pas limité au foot d'ailleurs).
L'être humain n'a-t-il pas toujours été tiraillé entre le "ici" et "l'ailleurs" ?
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