Enfin des news de Ruitos ...
https://lavdn.lavoixdunord.fr/580896/article/2019-05-10/avec-les-pasteis-la-rue-de-la-monnaie-s-enrichit-d-une-petite-piece-doree-et#Echobox=1557499292Lille : Une boutique de pastéis de nata vient d’ouvrir dans le Vieux-Lille
Au Portugal, les pastéis de nata font partie du patrimoine gastronomique. La pâtisserie vient d’arriver dans le Vieux-Lille avec un ancien et jeune banquier lusitanien derrière les fourneaux. Vous allez adorer !
« C’est une tuerie ! » Le jugement est sans appel. Comme beaucoup, c’est lors d’un séjour à Lisbonne qu’Isabelle, une cliente croisée à la sortie de la boutique, a découvert la saveur douce et raffinée du pastel de nata. Depuis quelques jours, c’est cette petite pâtisserie, reine du Portugal, qui a débarqué à Lille où elle a donc ravi Isabelle et quelques autres clients.
La boutique se nomme Dona Bica et elle a ouvert rue de la Monnaie, dans un joli local mûrement pensé par son créateur, Paulo Martins, un jeune Lusitanien dont le parcours est à lui seul une aventure.
De la finance à la pâtisserie en passant de Glasgow à Lille
Né dans la capitale lisboète, Paulo Martins est ce qu’on appelle une tête bien faite. Après l’université et des études d’économie, le voilà migrant à Glasgow où il travaille dans une banque d’affaires, Morgan-Stanley. Un destin tout tracé dans la finance internationale ? C’est ce qu’il pense. « Nous étions plusieurs à vivre en colocation dans un logement. Et j’ai croisé Olivia… »
« J’ai décidé de vivre d’une passion que ma mère m’a communiquée, la pâtisserie. »
La jeune fille est étudiante Erasmus en Écosse et… Lilloise. Les deux tourtereaux vont s’y aimer et se marier. Mais la jeune femme a le mal du pays. « Nous sommes rentrés à Lille. » Paulo va y changer son fusil d’épaule. Terminé la banque. « J’ai décidé de vivre d’une passion que ma mère m’a communiquée, la pâtisserie. »
Une future « success story » ?
Après la recherche d’un local ad hoc et d’un plan de financement qui va bien – il connaît ! –, le voilà donc à la tête de Dona Bica et d’un mono-produit nommé le pastel de nata qu’il réalise sur place. « Enfant, c’était le seul gâteau que j’aimais. »
Pour les profanes, les pasteis sont donc, pour paraphraser Isabelle, des petites tueries à base depâte feuilletée remplie d’une douce crème légère.
Paulo les vend 1,95 € l’unité, 3,35 € avec un café (bica en portugais) torréfié au pays. Dans un avenir proche, il envisage de concocter d’autres mets de sa Lusitanie natale. On a déjà vu des success story commencer plus mal…
Dona Bica, 14, rue de la Monnaie. Tél. 07 67 80 74 59.
www.donabica.com/