[O1T] FOOT ETRANGER!

Messagepar fernando » 09 Nov 2016, 15:19

Approved by W & despé




Mexique : un joueur de foot amateur tue un arbitre d'un coup de tête


Un arbitre est mort après avoir reçu un coup de tête d'un joueur de football furieux lors d'un match amateur à Santiago Tulantepec, dans le centre du Mexique, ont informé mardi les autorités judiciaires. L'agression s'est produite dimanche lorsque l'arbitre, âgé de 55 ans, a sanctionné un joueur qui lui a alors donné un violent coup de tête.

Une bagarre a ensuite éclaté sur le terrain entre les deux équipes au cours de laquelle l'assaillant a pris la fuite. Deux jours après le drame, les autorités judiciaires locales étaient toujours à la recherche mardi de l'agresseur.
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Messagepar manulosc » 19 Nov 2016, 10:59

coupe au Portugal Porto sorti dès les 16es par Chaves !
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Messagepar ruitos » 19 Nov 2016, 11:03

Ton bled...bravo manu
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Messagepar manulosc » 19 Nov 2016, 11:13

0-0 ca c est joué a tir au penalty
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Messagepar John Holmes » 19 Nov 2016, 13:25

La coupe au Portugal, c'est un nouveau style capillaire ?
"Connard =)"
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Messagepar manulosc » 19 Nov 2016, 17:02

tres drole
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Messagepar Baratte » 19 Nov 2016, 18:13

Hey les fiottes , ce soir y a Athlético / Real .
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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Messagepar Dogue-son » 19 Nov 2016, 18:23

y a surtout Juve / Pescara
I used to be a fan. Now I'm an air conditioner
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Messagepar fernando » 19 Nov 2016, 19:09

Merci pour l'info, je ne regarderai ni l'un ni l'autre.
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Messagepar ruitos » 19 Nov 2016, 19:24

Fernando va regarder Benfica-Maritimo, bon choix lami
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Messagepar Baratte » 19 Nov 2016, 19:42

fernando a écrit:Merci pour l'info, je ne regarderai ni l'un ni l'autre.

T'es plus " danse avec les stars " ou Sebastien ?
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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Messagepar manulosc » 19 Nov 2016, 19:58

sebastien est au repos ce soir c est France - australie sur France 2
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Messagepar John Holmes » 19 Nov 2016, 20:01

Néron sur Arte les paydays
"Connard =)"
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Messagepar guinness » 19 Nov 2016, 20:27

Dortmund/Bayern en ce moment, aussi passionnant que le match d'hier .... Naaannnn, je déconne

1/0 pour le BVB à la mi temps
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guinness
 
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Messagepar fernando » 29 Nov 2016, 18:51

Vatican > Gary Glitter > FA > Oasis


Actes de pédophilie dans le foot anglais : «La plus grande crise de la FA» selon son président

Le président de la FA, Greg Clarke, a reconnu que les accusations lancées par une vingtaine d'ex-joueurs concernant des actes de pédophilie commis par un éducateur plongent la Fédération dans une grave crise.


Le scandale des jeunes joueurs de football affirmant avoir été victimes d'agressions sexuelles dans leur enfance en Angleterre constitue la «plus grande crise» qu'ait connue la FA, a déclaré le président Greg Clarke sur Sky News. La police a lancé cinq enquêtes distinctes depuis les accusations formulées par une vingtaine d'ex-joueurs visant notamment un ancien éducateur, Barry Bennell, qui a travaillé pour les clubs de Crewe Alexandra, Manchester City et Stoke City, pendant trois décennies depuis les années 1970.

«Autrefois, les organisations avaient tendance à se protéger en restant silencieuses». Greg Clarke, président de la FA

La FA a de son côté ouvert une enquête interne afin notamment de déterminer de quelles informations elle disposait au moment des faits présumés. Un journaliste, auteur d'un documentaire pour la chaîne Channel Four en 1997 sur les abus sexuels dans le football, a récemment assuré que la FA disposait d'un rapport datant de 2005 listant près de 250 victimes éparpillées dans de nombreux clubs. A la question de savoir si la FA a pu éventuellement étouffer ces affaires, Greg Clarke a répondu : «Je ne sais pas. Je crois qu'institutionnellement, toutes les organisations dans le passé avaient tendance à se protéger en restant silencieuses et en fermant les rangs. C'est totalement inapproprié et inacceptable aujourd'hui.»

Bennell, trois fois condamné à plusieurs années de prison pour différents crimes sexuels sur des mineurs (viol, abus sexuels), a été hospitalisé lundi après ce qui semble être une tentative de suicide. Une autre victime présumée s'est manifestée mardi dans les colonnes du Daily Mail : l'ex-joueur de Manchester United Matthew Monaghan qui a croisé la route de Bennell à Crew Alexandra.
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Messagepar fernando » 01 Déc 2016, 15:01

Football : l’exil fiscal de Cristiano Ronaldo en Irlande

La presse espagnole révèle que les contrats de la star madrilène avec plusieurs multinationales passent par une société sise en Irlande.


Cristiano Ronaldo n’a sans doute pas mis les pieds en Irlande depuis 2005, et un match amical perdu par le Portugal à Dublin. Par contre, il y fait transiter son argent, comme le révèle jeudi le site espagnol El Confidencial, s’appuyant sur des contrats publicitaires transmis par le site Football Leaks.

Sise en Irlande, la société Multisport & Image Management (MIM) Limited, créée en 2004, exploite les droits d’image de « Cristiano Ronaldo dos Santos Aveiro » et a signé les contrats le liant à plusieurs multinationales telles que Nike, Unilever, KFC, Konami et Toyota. Le nom de la société irlandaise apparaît aussi, relève El Confidencial, sur le site officiel de la marque de parfums lancée en 2015 par l’attaquant du Real Madrid


Le lien entre MIM et Cristiano Ronaldo était connu depuis 2015 et les premières révélations de Football Leaks, mais on ignorait l’ampleur de son utilisation.

En signant ses contrats via une société sise dans la région de Madrid, Cristiano Ronaldo aurait versé, compte tenu de ses revenus, 43,5 % d’impôt à l’Etat espagnol. Soit 31 points de plus que l’impôt sur les sociétés auquel est soumis MIM Limited en Irlande.

Un porte-parole de Ronaldo a affirmé à El Confidencial qu’il était « conscient de toutes ses obligations fiscales depuis le début de sa carrière, comme peuvent en témoigner les autorités fiscales espagnoles, et ce dans tous les pays où il a résidé », et que tous ses droits avaient « été gérés selon la législation en vigueur ».

Les joueurs du Barça aussi

La délocalisation fiscale des droits d’image est devenue une habitude pour les stars du football, et la justice espagnole y prête une attention particulière. Jusqu’ici, les joueurs du FC Barcelone sont les seuls à avoir été inquiétés.

Samuel Eto’o, lorsqu’il était au Barça (2004-2009), avait mis en place un montage de sociétés pour payer moins d’impôts sur les revenus tirés de l’utilisation de son image. Lui, était passé par la Hongrie. Une deuxième société, espagnole, les déclarait en Espagne, mais ces gains étaient imposés au titre de l’impôt sur les sociétés, inférieur à l’impôt sur le revenu qui aurait dû être payé, selon le fisc.

En novembre, le parquet a requis envers le Camerounais, désormais joueur d’Antalyaspor en Turquie, une amende pour un total de 14,3 millions d’euros et plus de dix ans de peine de prison cumulées.

Lionel Messi et son père ont, eux, été condamnés début juillet à 21 mois d’emprisonnement et à des amendes de 3,7 millions d’euros au total pour fraude fiscale entre 2007 et 2009. Le joueur a fait appel devant la Cour suprême espagnole. Le montage effectué, selon lui, par son père et ses avocats, passait par le Royaume-Uni, la Suisse, Belize et l’Uruguay. Lionel Messi était également bénéficiaire d’une société sise au Panama, comme l’ont révélé les « Panama Papers ».


Le milieu de terrain du Barça Javier Mascherano a également été condamné à payer une amende pour les mêmes raisons.

D’autres personnalités du monde du football ont dribblé le fisc dans leur pays en d’autres circonstances : citons par exemple l’attaquant brésilien Neymar (fraude fiscale en lien avec son transfert), le président du Bayern Munich Uli Hoeness (qui n’avait pas déclaré des revenus boursiers faits en Suisse), ou Diego Maradona en Italie (« oubli » régulier de déclarer ses impôts à l’époque du SSC Naples).


Les clubs ne sont pas en reste : ceux de Premier League, les plus riches du monde, ont diverses techniques, légales ou illégales, pour contourner le fisc britannique. Et 35 clubs italiens sont concernés par l’affaire « Hors-Jeu » lancée par les magistrats transalpins pour sanctionner la fraude fiscale pratiquée lors des transferts de joueurs.
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Messagepar kaptn_kvern » 01 Déc 2016, 15:10

Nan mais ça c'est à cause du matraquage fiscal en France. Les mecs n'ont pas le choix, ils doivent s'exi...à merde, c'est pas en France ? Donc ces putains de richards (ceux qui planquent leur maille à l'étranger) sont bien des FDP après tout ?
I don't always listen to Pantera...but when I do, I get fucking hostile.
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Messagepar Giallo » 01 Déc 2016, 15:14

Riquelme et Ronaldinho auraient demandé à venir jouer gratuitement pour Chapecoense suite à la perte de leurs joueurs dans le crash d'avion en Colombie.

La classe.
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar fernando » 01 Déc 2016, 15:14

kaptn_kvern a écrit:Nan mais ça c'est à cause du matraquage fiscal en France. Les mecs n'ont pas le choix, ils doivent s'exi...à merde, c'est pas en France ? Donc ces putains de richards (ceux qui planquent leur maille à l'étranger) sont bien des FDP après tout ?


Exact. Mais la priorité des priorités, c'est de supprimer l'ISF et de diminuer la fiscalité sur les revenus du capital.

Plus les riches seront riches, et plus t'as de chances que ça finisse par ruisseler jusqu'à toi kaptn, à 99.9%. Ca va tellement ruisseler que t'en auras plein la barbe.
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Messagepar rhazelle » 01 Déc 2016, 19:45

fernando a écrit:plus t'as de chances que ça finisse par ruisseler jusqu'à toi kaptn, à 99.9%. Ca va tellement ruisseler que t'en auras plein la barbe.


Dégueu.
Ce message ne vient pas de toi?
Et la photo de ta collection de godes que John Holmes a posté l'autre jour , ça vient du Journal de Mickey ?
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Messagepar ruitos » 01 Déc 2016, 19:52

Giallo a écrit:Riquelme et Ronaldinho auraient demandé à venir jouer gratuitement pour Chapecoense suite à la perte de leurs joueurs dans le crash d'avion en Colombie.

La classe.



Et Marrtin s'est proposé pour occuper leur infirmerie qui du coup est vide. Sympa
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Messagepar guinness » 01 Déc 2016, 20:06

abject Ruitos avec tes cousins brésiliens
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Messagepar Giallo » 01 Déc 2016, 20:40

Loul Ruitos !
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar manulosc » 03 Déc 2016, 09:18

Benfica a été battu pour la première fois de la saison en Championnat sur la pelouse du Maritimo Funchal (1-2).
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Messagepar manulosc » 04 Déc 2016, 14:30

La Copa Sudamericana sera bien attribuée à Chapecoense
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Messagepar gblosc » 04 Déc 2016, 14:45

Sage décision Manu
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Messagepar manulosc » 05 Déc 2016, 08:21

apres metz

La rencontre Charleroi - Standard de Liège arrêtée pour jets de projectiles
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Messagepar fernando » 09 Déc 2016, 13:13

C'est vraiment formidable le foot moderne, à l'heure du capitalisme mondialisé. Un peu long mais Eddy Fiant.


Di Maria, Pastore et la mafia du foot argentin

8 décembre 2016| Par Michaël Hajdenberg, Michel Henry, Yann Philippin


Angel Di Maria et Javier Pastore touchent l’argent de leurs sponsors dans des paradis fiscaux. Leurs transferts, comme ceux de nombreux joueurs (Higuain, Falcao, etc.), ont également donné lieu à des commissions occultes via des agents argentins. Matchs achetés ou joueurs sélectionnés dans l’équipe argentine pour faire grimper leur cote font aussi partie des méthodes utilisées.


En parlent-ils dans le vestiaire ou pendant leurs joggings en forêt ? Angel Di Maria, surnommé « le spaghetti » (El Fideo), et Javier Pastore, alias « le maigre » (El Flaco), les deux stars argentines du Paris Saint-Germain (PSG), partagent bien plus que les mêmes maillots portés sur un physique fluet. Les documents Football Leaks, analysés par Mediapart et le consortium European Investigative Collaborations (EIC), révèlent qu’ils ont une passion commune pour les paradis fiscaux.


Pastore et Di Maria sont tous deux liés à une équipe occulte aux puissantes ramifications qui contrôle la carrière de nombreuses vedettes sud-américaines, parfois en association avec l’agent portugais Jorge Mendes : le buteur colombien de Monaco Radamel Falcao, l’attaquant argentin Gonzalo Higuain ou encore le Colombien du Real James Rodriguez.

Derrière au moins une soixantaine de joueurs se cache une coopérative informelle composée de cinq agents argentins, qui détourne l’argent des droits à l’image et des transferts via un réseau de sociétés offshore, avec la complicité d’hommes de paille néerlandais. Le tout sous la houlette d’un financier argentin soupçonné par la justice de blanchiment. En un mot, une « Argentinian connection » du foot, dont certains des membres n’hésitent d'ailleurs pas à acheter des matches ou à faire sélectionner des joueurs en équipe nationale pour faire grimper leur valeur.

Angel Di Maria touche ses droits à l’image au travers d’une société, Sunpex, située au Panama. De son côté, Javier Pastore a reçu, rien qu’entre 2013 et 2015, un total d’1,9 million d’euros de Nike recueillis par une coquille offshore en Uruguay, paradis fiscal sud-américain un temps surnommé « la Suisse américaine ».


D'un point de vue légal, la question se pose aujourd'hui pour le fisc et la justice : pourquoi avoir placé secrètement l’argent dans un paradis fiscal ? Mercredi 7 décembre, sur la base de renseignements fournis par le fisc, le parquet de Madrid a décidé d'engager une procédure contre Angel Di Maria, ainsi que deux autres anciens joueurs du Real Madrid (Xabi Alonso et Ricardo Carvalho). Le fisc espagnol aurait-il, lui aussi, découvert Sunpex ?

Ni Angel Di Maria, ni Javier Pastore n’ont souhaité répondre aux questions de l’EIC. Eugenio Lopez, l’agent historique de Di Maria, n’a pas non plus donné suite à nos sollicitations. Quant à Marcelo Simonian, celui de Javier Pastore, il s’est perdu dans des dénégations incohérentes.

Dans le sillage de leurs dribbles chaloupés, ces deux joueurs drainent des sommes d’argent considérables. Angel Di Maria est le joueur le plus cher de l’histoire du football en montants de transferts cumulés. Quelque 180 millions d’euros ont été misés sur sa seule personne au gré de ses pérégrinations en Argentine (Rosario), au Portugal (Benfica), en Espagne (Real Madrid), en Grande-Bretagne (Manchester United) et aujourd’hui en France.

Comme tous les footballeurs de renom, Di Maria touche, en plus de son salaire – plus d’un million d’euros brut par mois sans compter les primes –, des droits à l’image versés par des sponsors.


À l’automne 2014, la société TSA, qui commercialise une boisson énergisante en Asie, n’a pas réussi à convaincre David Beckham (trop cher) d’incarner son produit. TSA demande alors au fonds d’investissement Doyen Sports, qui gère l’image du joueur britannique, s’il ne peut pas solliciter Di Maria, alors à Manchester United. Lui ne devrait pas cracher sur les 150 000 euros offerts en échange d’une charge harassante : cinq heures pour des photos et vidéos (coiffure et maquillage compris), un message à poster sur les réseaux sociaux et 30 autographes à signer sur des maillots. L’ailier argentin accepte.

D’ordinaire, c’est la société Gestifute, de l’agent portugais Jorge Mendes, qui gère les droits à l’image de Di Maria. Mais puisque le groupe Doyen a apporté l’affaire, il est autorisé à conclure l’opération.

Gestifute explique cependant à Doyen que Di Maria a une exigence : l’argent doit être versé sur le compte de sa société, Sunpex, enregistrée au Panama, un paradis fiscal qui a donné son nom à l’un des plus grands scandales mondiaux de fraude fiscale, les « Panama Papers ». Comme l’explique Doyen dans un mail adressé au fabricant de boissons, « Di Maria ne veut pas de référence à son nom dans le contrat. Il ne veut que Sunpex [sa société de droits à l’image – ndlr] comme nom de contractant. Je suis sûr que vous le savez, il est très commun pour les sportifs de mettre tous leurs droits à l’image dans une société. » Certes. Mais pas forcément au Panama.

Doyen se montre plus précis par la suite : « Di Maria ne veut pas que son nom apparaisse pour des raisons fiscales. » Pour rassurer le sponsor, Sunpex et Di Maria se fendent d’un courrier certifiant que le joueur s’engage à assurer ses obligations. Sauf que le joueur argentin paraphe à la fois pour Sunpex et pour lui-même. Confondant.


Selon le magazine Forbes, Di Maria fait partie des joueurs les mieux payés au monde : il a touché 2 millions de dollars de droits à l’image rien qu’en 2015, dont une majeure partie provient d’Adidas. Cet argent a-t-il été payé à Sunpex ? La société panaméenne a été enregistrée dès 2009, probablement sous le contrôle de l’agent argentin Eugenio Lopez, agent de Di Maria depuis 2007. La marque aux trois bandes préfère éluder : « Les contenus des contrats sont par principe confidentiels. »


Nike, Pastore et l’Uruguay

Pastore, lui, est arrivé au PSG en 2011. Son agent, Marcelo Simonian, a déjà fait beaucoup parler de lui lors de son transfert précédent. En 2009, quand Pastore a quitté l’Argentine pour Palerme, il a œuvré à la fois comme propriétaire du joueur (il en avait acquis 50 %), comme son agent, et comme l’agent du club. Le président de Palerme sera d’ailleurs suspendu un an par la fédération italienne en 2012 pour avoir toléré ce conflit d’intérêts. Le cas Simonian est censé avoir été transmis à la FIFA. Mais celle-ci dit aujourd’hui n’avoir rien reçu de la fédération italienne.



Toujours est-il qu’en mars 2009, un mois après ce premier contrat signé à Palerme, Pastore vend ses droits à l’image pour le monde entier et jusqu’en 2020 à la société Klizery SA, enregistrée en Uruguay, pour 50 000 dollars (voir notre document ci-dessus). Un montant bien faible, et pour cause : Klizery est l’une des coquilles de l’« Argentinian connection », utilisée comme simple « société taxi » pour faire transiter l’argent.

Le 10 juillet 2010, un nouveau contrat est signé entre Pastore, Klizery et la société néerlandaise Orel, qui reçoit mandat pour commercialiser les droits à l’image du joueur. Pourquoi une société aux Pays-Bas ? Le pays est fiscalement avantageux. Surtout, des sociétés fiduciaires y fournissent clés en main des sociétés-écrans administrées par des hommes de paille, qui se substituent aux vrais propriétaires (lire notre enquête ici). Leur rôle est à peu près identique à celui que jouent les sociétés irlandaises dans le schéma Ronaldo/Mendes, décrit dans les premières révélations de Football Leaks.

Grâce à ce système, les clubs et les sponsors n’ont pas à verser l’argent directement dans des paradis fiscaux. Ils peuvent plaider l’ignorance en payant aux Pays-Bas, où beaucoup de sponsors ont d’ailleurs eux-mêmes leur siège, comme Nike et Adidas.



Dans le cas de Pastore, à partir de 2010, Orel collecte l’argent des sponsors et en reverse 94 % à la coquille uruguayenne Klizery. Parallèlement, Pastore signe un premier contrat de cinq ans avec Nike, qui court jusqu’en 2015. Rien qu’entre 2013 et 2015, un total de 1,915 million d’euros net (2,3 millions avec la TVA) a transité par Orel puis Klizery en provenance de la firme américaine.

Le montant est à la hauteur des espoirs que suscite le joueur. En 2011, son transfert, au prix de 43 millions d’euros avec les bonus, constitue un record pour la France. Tout comme son salaire de 350 000 euros par mois. Pour cette transaction, Simonian touche le montant exorbitant de 15 millions d’euros, fruit de la revente des parts qu’il détenait dans le joueur.

En 2014, Pastore, qui donne satisfaction, prolonge son contrat avec le PSG jusqu’en 2019. Comme il n’a pas de licence en France, Simonian fait appel à un confrère français, Laurent Gutsmuth, pour parapher les documents et toucher sa commission. La pratique est parfaitement légale. Mais elle pose question tant Gutsmuth apparaît comme un simple homme de paille. Car c’est Simonian qui a mené la négociation de bout en bout. Au bout du compte, Gutsmuth a reçu 1 010 000 euros du PSG, dont il a reversé 1 million à Simonian, ne gardant que 10 000 euros – une pas si mauvaise affaire pour une simple signature.

« J’ai aussi géré une partie juridique », assure Laurent Gutsmuth pour justifier ce paiement. L’agent français explique qu’il est « certain » de ne pas avoir reversé l’argent dû à Simonian à une société néerlandaise. Quant au PSG, il répond qu’il déclare tous les agents impliqués (dont Simonian), ajoutant que « la répartition de la commission entre les agents signataires est ensuite laissée à leur libre appréciation et le club n’a pas à en connaître le détail ou à en demander le fondement ». En clair, le PSG ne vérifie pas où atterrit son argent.

Tout en négociant sa prolongation de contrat avec le club, Pastore discute avec Nike – d’autant que le standing du PSG vient d’être réévalué à la hausse dans le classement interne de l’équipementier. Ce qui autorise désormais Pastore à toucher jusqu’à 850 000 euros par an, s’il participe à plus de 65 % des matchs du PSG et plus de 60 % des matchs de l’équipe d’Argentine.



Contrairement à Di Maria, qui dispose, avec Sunpex, de sa propre société pour les droits à l’image, Pastore n’est pas le seul à passer par Klizery. Ever Banega (Inter de Milan) et Ricky Álvarez (Sampdoria de Gênes) font de même.

Les joueurs du championnat de France enrôlés dans l’« Argentinian connection» empruntent quant à eux des chemins divers. Pour Lucas Ocampos (Marseille le prête actuellement au Genoa, en Italie), la somme d’1,475 million d’euros a atterri en 2015 dans la société Paros, aux îles Vierges britanniques, après avoir transité en Hollande par la société ITB International. S’agissant du joueur du FC Nantes Emiliano Sala, Paros a facturé 23 310 euros à une autre société néerlandaise, Northfields Sports BV.

Interrogé par l’EIC, Simonian assure être « 100 % propre » et « déclarer tous ses revenus ». Il conteste avoir un quelconque lien avec Gonzalo Higuain, transféré cet été pour 94 millions d’euros à la Juventus de Turin. Il ne se reconnaît qu’un rôle de consultant pour le Colombien James Rodriguez (Real Madrid), et ignore tout pour Radamel Falcao (Monaco), les Argentins Ricardo Álvarez (Gênes), Juan Pablo Carrizo (Inter Milan) et l’Uruguayen de la Juventus Martin Cáceres.

Plusieurs documents Football Leaks prouvent pourtant qu’il utilise bien les coquilles néerlandaises, ce qu’a d’ailleurs confirmé le FC Porto à l’EIC. Ces sociétés-écrans sont utilisées par un clan composé d’au moins quatre autres agents, qui n’ont pas daigné nous répondre : Hernan Berman, Jorge Prat-Gay (frère de Alfonso Prat-Gay, ministre argentin des finances et ancien gouverneur de la Banque centrale argentine), Eugenio Lopez (l’agent de Di Maria) et la figure historique et emblématique : Jorge Cyterszpiler.

Ce dernier, qui a dû très tôt renoncer au métier de footballeur à cause d’une polio, a trouvé à l’âge de 16 ans un moyen bien plus sûr de faire fortune lorsqu’il a découvert Diego Maradona, de deux ans son cadet. Il fera signer « El Pibe de Oro » (le gamin en or) à Argentinos Junior, puis à Barcelone. Il l’associera à Puma et à Coca-Cola.


Le PSG plaide l’ignorance ; le FC Séville joue la transparence

Après une incartade en politique ­– il mène la campagne de Carlos Menem à la présidence du pays en 1989 –, Cyterszpiler revient à ses premiers amours comme agent de footballeur, ce qui le conduit à… Nieuw Vennep, une petite commune au sud-ouest d’Amsterdam. Depuis 2010, il y est le directeur d’une société sans employé, Fuder Sport BV.


Parmi la myriade de sociétés néerlandaises dont il a supervisé la création, Kunse est choisie pour les derniers transferts de Di Maria. Les agents argentins ne se contentent pas de monter des structures offshore pour les droits à l’image de leurs joueurs. Ils détournent aussi l’argent lors des transferts, quand les joueurs changent de club.

Ainsi, le 9 octobre 2014, 2 millions d’euros en provenance de Manchester United arrivent sur le compte de la société Kunse, enregistrée à Amsterdam. Laquelle reverse 1,85 million, le 14 novembre, vers la coquille Paros Limited, immatriculée aux îles Vierges britanniques, paradis fiscal des Antilles. Quand Di Maria sera transféré en 2015 au PSG pour 63 millions d’euros, le schéma sera proche. Sauf que cette fois, c’est Gestifute (l’entreprise du super agent Jorge Mendes) qui reversera 50 % de la commission payée par le PSG à Kunse. On en ignore le montant, mais vu le tarif du transfert, elle se chiffre en millions d’euros.

Interrogé par l’EIC, le PSG a bien déclaré l’intervention des deux agents (Jorge Mendes et Eugenio Lopez), mais plaide encore une fois l’ignorance sur la destination finale des fonds : « Le club a rémunéré, aux lieu et place du joueur, la société Gestifute International, représentée par Jorge Mendes […], mais n’a pas connaissance de la répartition de cette rémunération entre Gestifute et les autres agents intervenus pour le compte du joueur. »

Problème pour le PSG : d’autres clubs ont repéré l'embrouille. En octobre 2014, un responsable juridique du FC Séville avertit sa direction à l’occasion d’un transfert orchestré par un agent de l’« Argentinian Connection » : il a remarqué que derrière l'entreprise néerlandaise qui encaisse l’argent, il y en a une seconde, située « dans un paradis fiscal ». L’avocat alerte sa hiérarchie sur les questions qui pourraient être posées par les autorités fiscales espagnoles en matière de blanchiment.

Dans un courrier confidentiel issu des Football Leaks, il fait donc savoir à la société-écran d’Amsterdam que son club « ne se sent pas à l'aise et ne peut pas accepter que la société néerlandaise reverse l’argent à une société basée dans un pays sans convention fiscale et sans transparence ». Un moment de décence inattendu, qui prouve que s’ils étaient un peu plus curieux, les clubs pourraient cesser d’alimenter ce système.



Pour Di Maria, mais aussi pour Falcao, la proximité entre Gestifute et l’« Argentinian connection » est frappante. Mais quand les liens avec la société de Jorge Mendes ne suffisent pas à conclure des affaires, les agents argentins n’hésitent pas à faire jouer d’autres connexions. C’est le cas lors du transfert de Di Maria du Real à Manchester, en 2014.

À l’époque, le PSG souhaite déjà attirer le joueur argentin, qui vient d’être élu meilleur joueur de la finale de la Ligue des champions puis s’est illustré par une belle Coupe du monde dans la foulée.

Dans une conversation WhatsApp issue des Football Leaks, son agent Eugenio Lopez explique que Di Maria n’a aucune envie d’aller à Paris. Il veut rejoindre Manchester United. Sauf que le club anglais tergiverse. Eugenio Lopez contacte Nelio Lucas, le patron portugais de Doyen Sports, pour qu’il facilite les négociations et convainque Louis Van Gaal, l’entraîneur néerlandais de Manchester.

Eugenio Lopez fait savoir qu’il a transmis à Van Gaal le numéro de téléphone d’Alejandro Sabella. Charge à celui qui est alors sélectionneur de l’équipe nationale d’Argentine de « vendre » les capacités du joueur.

La proximité entre Sabella et Eugenio Lopez est extrême, comme le montre une autre conversation WhatsApp ayant eu lieu deux ans plus tôt. Le 28 août 2012, le mercato touche déjà à sa fin. Et Eugenio Lopez fait tout pour convaincre Nelio Lucas d’investir sur un de ses joueurs, Rogelio Funes Mori. Au cours de la conversation, Eugenio Lopez répète à plusieurs reprises qu’il est aussi l’agent et « l’ami de toujours » de Sabella, le sélectionneur de l’équipe d’Argentine.


Le lendemain, il se montre plus explicite : « Nelio, écoute-moi. Je le ferai sélectionner par mon coach. Et sa valeur augmentera. C’est ce que j’ai fait avec Di Maria. » La première sélection de Di Maria remonte pourtant à septembre 2008, une époque où Sabella n’était pas sélectionneur. Mais Nelio Lucas semble, lui, comprendre la référence : « Je sais. Je te fais confiance. »

Pour Rogelio Funes Mori, le marché ne se conclut pas. Ce qui n’empêche pas cet attaquant d’être convoqué trois semaines plus tard par le sélectionneur argentin lors d’un match amical contre le Brésil. Funes Mori entre à 14 minutes de la fin de la rencontre. La seule sélection de sa carrière, suffisante pour accoler la prestigieuse mention « international argentin » sur son CV et espérer voir sa valeur grimper.

Sabella est-il gratifié pour ces menus services rendus à son agent Eugenio Lopez ? A-t-il convaincu l’entraîneur mancunien Louis Van Gaal à propos de Di Maria ? Impossible de répondre. Mais toujours est-il que l’intervention du fonds Doyen semble porter ses fruits. Quelques jours plus tard, l’affaire est conclue et Di Maria s’envole pour l’Angleterre moyennant 75 millions d’euros, sans compter les bonus imaginés à l’époque : 10 millions s’il devenait Ballon d’or ; 50 millions s’il rejoignait l’été suivant l’ennemi juré, le FC Barcelone. C’est alors le transfert le plus cher de l’histoire du championnat anglais.

Nelio Lucas, lui, reste à quai. « Nous n’avons jamais parlé de commission », lui assène Lopez après la signature du contrat. L’agent argentin, qui est par ailleurs président de l’organisme indépendant qui gère les salles de loterie et casinos de la région de Buenos Aires, est un récidiviste. Quelques mois plus tôt, en février 2014, il a été condamné par le tribunal arbitral du sport à payer 375 000 euros à l’agent italien Andrea D’Amico, qu’il avait omis de rémunérer lors du passage de Di Maria du Benfica au Real.

C’est un fait, Eugenio Lopez n’aime pas partager ses commissions. Reste une question : quelle est la destination finale de l’argent qui atterrit dans les paradis fiscaux ? À qui profite-t-il ? Seulement aux joueurs et aux agents de l’« Argentinian connection » ? Des échanges de courriels sur la messagerie cryptée Hushmail révèlent que derrière les agents argentins et les sociétés néerlandaises, se cachent d’autres acteurs. Dont l’un semble particulièrement tirer les ficelles.


Valises d’argent et matchs achetés

Carlos Rivera est le grand argentier du football argentin. Copropriétaire du groupe financier Grupo Alhec, il était aussi vice-président de la chambre argentine des agents de change. Les documents Football Leaks le placent au centre de tous les montages financiers, des transferts d’argent et des facturations. Quand il évoque Paros, cette compagnie des îles Vierges où l’argent atterrit, il dit « ma société ».

Ce n’est pas la première fois que le nom de Grupo Alhec apparaît dans ce type d’affaires. En 2013, des valises contenant 1,2 million d’euros en liquide sont trouvées dans les mains d’employés du groupe Alhec en Uruguay, visiblement chargés de les rapporter en Argentine. Pour se justifier, Alhec explique qu’il s’agissait du fruit de la vente de joueur argentins… à une société offshore immatriculée au Panama. La banque centrale d’Uruguay ferme la filiale de Grupo Alhec à Montevideo pour « blanchiment d’argent lié au football ».

Dans le même temps, et sans lien direct, un juge d’instruction argentin lance une enquête sur un vaste système de blanchiment présumé lié aux transferts de joueurs argentins en Europe. 150 perquisitions sont menées en juin 2013, impliquant des joueurs, des agents, la Fédération argentine de football et la Banque centrale argentine. Là encore, le soupçon est que l’argent sale placé dans les paradis fiscaux revient en Argentine par l’intermédiaire des filières chiliennes et uruguayennes du groupe Alhec.

Les enquêtes impliquent des joueurs à forte renommée, et notamment un autre Argentin du PSG, aujourd’hui en Chine, Ezequiel Lavezzi (lire ici ses revenus astronomiques versés au Luxembourg), soupçonné ainsi que son représentant, son frère Diego, de « falsification de documents et blanchiment de fraude fiscale ».

Pendant cet été 2013, les principaux protagonistes paniquent. Le patron d’Alhec Carlos Rivera et son partenaire Kresimir Juan Bielic se cachent, fuient la justice. Quelque temps plus tard, ils ferment Alhec et créent une nouvelle société, baptisée Pro Accion. Jusque-là, les paiements par les Pays-Bas se déroulaient de façon assez peu dissimulée. Mais l’action de la justice argentine change la donne : Alhec passe dorénavant par un fournisseur de services offshore basé en Uruguay, BGL Asesores.

Quelques semaines après les perquisitions, la société Paros est créée aux îles Vierges britanniques, et devient destinataire de la majorité des flux financiers liés aux joueurs. Parallèlement, Carlos Rivera, les hommes de BGL et les agents correspondent désormais exclusivement via Hushmail, un service de courrier électronique crypté. Les noms n’apparaissent plus dans les messages. Il n’y a plus que des pseudonymes abscons comme « dj9548 », l’alias de Rivera.

L’enquête judiciaire capote cependant. La justice refuse d’ordonner un procès, soutenant que les résultats du juge sont insuffisants. Le magistrat est déchargé de l’affaire.

Les résultats des écoutes qu’il avait ordonnées sont pourtant édifiants, comme le révélera la télévision argentine en juin 2015. Une conversation de juin 2013 démontre ainsi des liens très étroits entre le ministre du commerce Guillermo Moreno et Carlos Rivera, alors mis en examen et en fuite. « Il ne faut pas que ça [l’affaire – ndlr] t’atteigne, et ça dépend de toi. Je t’embrasse et si tu as besoin de quelque chose, tu m’appelles », glisse le ministre à Carlos Rivera, qu’il appelle « mon bébé ». Coïncidence : quelques semaines après cette conversation, l’affaire est classée.

Une autre écoute donne une idée plus précise de ce à quoi peut servir l’argent sale. Carlos Rivera, le président d’Alhec, est un grand fan du club Independientes. Rivera veut que le club de Colón de Santa Fe batte Argentinos Junior, pour permettre à l’Independientes de se maintenir en première division. Rivera appelle son ami Jorge Cyterszpiler, l’ex-agent de Maradona. Il demande pour combien d’argent les joueurs de Colon seraient prêts à « jouer à la vie à la mort ».

— Cyterszpiler : « Tu te souviens la dernière fois, ils ont dit qu’ils ont reçu très peu d’argent (…). Donc la question à leur poser c’est combien ils veulent recevoir pour un 0-0 et combien pour gagner ? »
— Carlos Rivera : « Voilà, c’est exactement ça. »
— Cyterszpiler : « Donc on pose la question telle quelle. »
— Carlos Rivera : « Oui, oui, parfait. »

Le lendemain, Rivera interroge Cyterszpiler sur l’opportunité de cibler le numéro 9 et attaquant de Colon, Gigliotti.

— Cyterszpiler, au téléphone : « C’est déjà fait ça. C’est un cadeau à moi ça (…) Je lui ai déjà dit que je lui donnerai un cadeau pour chaque but. »
— Rivera : « D’accord. Mais demande-lui aussi pour le reste de l’équipe. »

Mieux, le lendemain, Carlos Rivera parle au président de Colón de Santa Fe, German Lerche, par ailleurs ancien secrétaire général des sélections nationales argentines. Ce dernier lui annonce qu’il va envoyer un SMS à tous les joueurs de Colón pour favoriser l’arrangement. Contacté par l’EIC, German Lerche dément et affirme n’avoir jamais rien offert à un joueur pour le motiver. Bien que les écoutes démontrent le contraire.

Si la justice argentine classe l’affaire, la Banque centrale uruguayenne se montre plus sévère. En février 2015, elle interdit à Rivera et au président de la filiale uruguayenne d’Alhec de poursuivre leurs activités financières dans le pays durant dix ans.

Une enquête est alors rouverte en Argentine, avec un nouveau juge d’instruction dont la mission est de mettre au clair l’ensemble de cette architecture complexe et transnationale. L’enquête pourrait bien rebondir aujourd’hui grâce à Football Leaks.


Joint par l’EIC lors d’un voyage à Londres, Simonian se réfugie dans le déni. Les sociétés hollandaises ? « Jamais entendu parler. » Rivera ? « Un banquier à la longue et excellente réputation, qui travaille avec tous les agents et tous les clubs. » Leur relation ? « Je suis son client. […] Parfois, je lui achète des actions, je fais des investissements à travers lui, il n’est pas mon banquier principal. »

Simonian se dit tranquille. Il ne ment pas (« Je ne mens qu’à ma femme ») et assure payer tous ses impôts, au point d’être « le plus gros contribuable de l’industrie du football argentin ». Il ne s’inquiète que d’une chose : « Est-ce que c’est vous qui payez la conversation téléphonique ? Je suis très pauvre parce que je paye toutes ces taxes. » Simonian finit par raccrocher, non sans prévenir : « Je dois vous quitter maintenant, parce que je dois donner beaucoup d’argent à quelqu’un. »
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Messagepar Dageek » 10 Déc 2016, 13:49

En fait dans ces histoires de montages/évasion fistale etc, les joueurs sont surement les moins impliqués ou responsables
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Dageek
 
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Messagepar Baratte » 10 Déc 2016, 15:54

Dageek a écrit:En fait dans ces histoires de montages/évasion fistale etc, les joueurs sont surement les moins impliqués ou responsables

Les joueurs ne sont que des petites putes esclaves de leurs agents / maquereaux . Bon , après c'est sûr qu'il y a des putes de luxe .
C'est quand même bien pratique de gerber sur les footeux alors que dans le même temps , les stars du ciné ou de la zik fonctionnent de la même façon sans que ça n'émeuve grand monde . Un johnny Depp qui passe moins de 6 mois en France pour ne pas y payer ses impôts et qui partage son temps entre le Mexique et les USA comme un Mick Jagger entre France , GB et Suisse , ou encore l'affreux jojo national partagé entre Suisse , USA , France et Saint Barth ...
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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