[O1T] FOOT ETRANGER!

Messagepar fernando » 11 Déc 2016, 11:05

Attentat près du stade de Besiktas : 29 morts et 166 blessés


Un double attentat a frappé le quartier de Besiktas, samedi soir à Istanbul, en Turquie. Vingt-neuf personnes ont été tuées et 166 blessées, d'après le dernier bilan fourni par le ministère de l'Intérieur du pays. Vers 22h30 (20h30 à Paris), une voiture piégée a percuté un car de la police près de la Vodafone Arena, le stade de Besiktas, alors que la rencontre face à Bursaspor était terminée. Une autre explosion s'est produite dans un parc voisin. Dix personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, selon les autorités turques.
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Messagepar manulosc » 11 Déc 2016, 14:35

Benfica - sporting ce dimanche
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Messagepar manulosc » 11 Déc 2016, 20:29

1-0 en ce moment
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Messagepar gblosc » 11 Déc 2016, 20:38

Ils ont fait quoi Porto Manu ?
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Messagepar manulosc » 11 Déc 2016, 20:50

j aime pas porto
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Messagepar gblosc » 11 Déc 2016, 20:52

Oui mais ils ont fait quoi ???
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Messagepar manulosc » 11 Déc 2016, 20:56

ils ont gagné
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Messagepar gblosc » 11 Déc 2016, 21:21

Combien ?
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Messagepar manulosc » 11 Déc 2016, 22:03

victoire de Benfica 2-1
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Messagepar Baratte » 12 Déc 2016, 09:23

On peut savoir pourquoi tu ne parles pas du but de Boufal qui donne la victoire au Southampton de Puel ?

https://twitter.com/AlmarssadproCom
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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Messagepar fernando » 12 Déc 2016, 11:38

Plus fourbes que les asiatiques : les portugais



L’incroyable fiction de l’agent de Ronaldo et Mourinho pour gruger les impôts



Jorge Mendes n'est pas l'agent de Mourinho : tout ce qui se raconte sur le sujet depuis douze ans est faux. C'est ce qu'ont essayé de faire croire les deux hommes à l'administration fiscale espagnole pour payer moins d'impôts. Un argumentaire risible, qui illustre bien les méthodes du clan.


Non contentes de dissimuler une partie de leurs revenus dans des paradis fiscaux pour échapper à l'impôt, certaines stars du foot ont trouvé une autre combine pour diminuer leurs impôts : elles font payer les commissions de leurs agents par les clubs qui les emploient. L'intérêt est double. Primo, le paiement par les clubs autorise la récupération de la TVA, alors que si le joueur paye directement son agent, il ne la récupère pas. Secundo, si le club paye à la place du joueur, celui-ci minimise son impôt sur le revenu, le paiement par le club représentant pour lui un revenu déguisé et net d'impôt.

Mais certains services fiscaux n'acceptent plus ce système. C'est le cas en Espagne : pour le Trésor public, le paiement des commissions par les clubs constitue bien un complément de salaire pour le joueur, qui doit payer des impôts supplémentaires. Ainsi, en 2015, l'Agencia Tributaria s'intéresse aux poulains de l'écurie de Jorge Mendes, l'agent des plus grands (Ronaldo, Mourinho…), ce qui alarme l'avocat Julio Senn, défenseur de ces stars du foot avec son cabinet madrilène Senn Ferrero.

Le 17 juin 2015, Julio Senn prévient par mail Carlos Osório de Castro, l'avocat fidèle du super agent portugais : ça sent le roussi. Certes, il a réussi à contenir les premières investigations du fisc sur les droits à l'image dissimulés dans des paradis fiscaux, qui se sont terminées sans trop de dommages (lire notre enquête ici). Mais voilà que le Trésor public revient à la charge sur ce dossier des « commissions Gestifute », du nom de la société de Jorge Mendes.


Le fringant Portugais a pourtant bien prévu le coup. Qui peut prétendre qu'il est l'agent de toutes ces vedettes ? Prudent, il n'apparaît pas dans les contrats de Cristiano Ronaldo, José Mourinho, Pepe Carvalho ou Tiago. La légende veut qu'il préfère ne jamais rien signer, étant avant tout un homme de parole (lire ici son portrait). Mais cette légende a une raison bien pragmatique : grâce à cela, il fait payer ses commissions par les clubs, et tout le monde est content, sauf l'État, qui voit des taxes s'envoler. Rien que pour les commissions payées aux agents par le Real, le Trésor public espagnol estime la perte en impôts à plus de 11 millions d'euros.

Voilà pourquoi les inspecteurs du fisc s'accrochent aux basques du Portugais en se montrant plus sévères que pour l'affaire des droits à l'image. Ils veulent appliquer une pénalité de 75 %, mais Julio Senn n'est pas d'accord et veut se battre. Comment ? Selon les documents Football Leaks, l'avocat suggère une pirouette : prétendre que Mendes n'était pas l'agent des stars concernées.

Ainsi, pour José Mourinho, le coach actuel de Manchester United (MU) dont les documents Football Leaks montrent qu'il a caché sur un compte en Suisse 12 millions d'euros provenant de ses droits à l'image (lire ici), Julio Senn va demander au Real Madrid de témoigner que Mendes était l'agent du club, pas celui de l'entraîneur de l'équipe madrilène pendant la période 2010/2013, qui a vu le Real payer à Jorge Mendes un total de 1 971 600 euros de commissions.

La fiction est totale. Tout le monde sait que Mendes est de longue date l'agent de Mourinho, celui qui a lancé sa carrière en le transférant de Porto à Chelsea en 2004, et qui le suit depuis fidèlement, de l'Inter au Real en repassant par Chelsea et maintenant MU. L'agent s'en est amplement vanté neuf mois plus tôt dans son « autobiographie » La Clave Mendes (« La Clé Mendes »), sortie en Espagne en janvier 2015. Et comme au fisc espagnol on s'intéresse au foot et on lit les journaux, on ne mord pas à l'hameçon.

Les inspecteurs s'en amusent même, établissant le schéma d'une table de négociations avec d'un côté, le Real et le « Sr Mendes » ensemble, et de l'autre, tout esseulé, Mourinho. Le fisc tique sur cette représentation : « Il est de notoriété publique que Jorge Mendes est l'agent de José Mourinho, assure-t-il, pas du Real. » Les inspecteurs se réfèrent aux « articles de presse, interviews, publications dans des livres ou sur des pages web ». Aussi tracent-ils un nouveau schéma, où l’on voit le Mou et Jorge Mendes ensemble, face au Real. « La réalité, c'était plus comme cela », commentent-ils.

D'humeur badine, les enquêteurs reproduisent même, dans une inspection similaire sur Fabio Coentrao, une photo publiée sur son compte Facebook, où le défenseur pose avec « le meilleur agent du monde » et assure : « C'est un plaisir d'être représenté par lui. » Difficile, ensuite, de prétendre le contraire.


Forte de son enquête, l'Agencia Tributaria présente le 30 juillet 2015 l'addition à Mourinho, jugé coupable d'avoir sous-évalué sa déclaration de revenus : un redressement à 881 369 euros (756 509 euros d'impôts impayés et 124 860 euros d'intérêts). La facture totale, avec la pénalité de 571 073 euros, atteint 1,4 millions (1 452 442 euros).

Trop cher pour Mourinho, qui joue la montre et néglige la date limite de paiement fixée au 7 septembre. C'est risqué. Un de ses avocats, Diego Rodriguez du cabinet Garrigues, prévient que le fisc pourrait se fâcher et saisir ses comptes en Espagne, voire s'attaquer à ses avoirs en Grande-Bretagne où il réside. Mais le Mou s'obstine, et ses avocats sont d'accord pour ne pas lâcher la partie. Pour Diego Rodriguez, selon sa réponse à l'EIC, le redressement fait suite à un « changement de critères » de la part du Trésor public, changement qui a, selon l'avocat, produit une « situation injuste », puisque le fisc « considère le paiement à l'agent par le club comme un salaire imposable, mais n'autorise pas de déduction sur ce paiement » s'il est effectué par le joueur.



Les avocats veulent donc combattre cette « injustice ». Ils font d'abord valoir que la réalité des contrats constitue à leurs yeux une meilleure preuve que des articles de presse décrivant Mendes comme l'agent de Mourinho. Sans convaincre. Alors, le 4 octobre, Julio Senn tente le tout pour le tout. Il demande à Luis Correia, neveu de Mendes et un des boss de son agence Gestifute, de faire signer des lettres par Gestifute, Mendes et Mourinho assurant que Mendes travaillait bien pour le Real. Seul problème : Mourinho doit antidater sa lettre de quelques jours, pour faire croire que c'est lui qui a initié cette demande, et que le club madrilène a pris quelques jours pour répondre. Sa lettre est donc signée du 29 septembre.

Le même 4 octobre, Julio Senn transmet au patron du Real, José Ángel Sánchez, la demande de Mourinho pour confirmer que Mendes était bien l'agent du club, en joignant fort aimablement une proposition de réponse écrite par ses soins, que le Real n'a plus qu'à signer. Du travail bien mâché. Quel dévouement. L'autre avocat, Diego Rodriguez, qui a la pression – on travaille contre la montre, indique-t-il –, se doute qu'avec le Real, ce sera un peu plus délicat. Pour dissiper toute crainte, Senn précise au président que Carlos Osorio, l'avocat de Mendes, a validé l'affaire, et que cela ne mettra pas le Real en difficulté. Une simple routine, en quelque sorte.

Mais le recours final de Mourinho ne fera pas état de lettre du club. Y figurent juste celles de Gestifute et de Mendes. Le document préparé à l'intention de l'agent – signé du 30 septembre – précise qu'il n'a, vis-à-vis de Mourinho, « jamais agi en son nom, ni dans son intérêt ou à sa requête » lors de la négociation avec le club madrilène, mais « exclusivement en faveur du Real ». Oui, vous avez bien lu : l'agent de Mourinho affirme qu'il n'est pas l'agent de Mourinho.

Un peu gros alors que, depuis plus de dix ans, Jorge Mendes se sert du coach et de ses multiples succès pour promouvoir son business, mais la manœuvre illustre bien le fonctionnement de certains agents : les papiers, les signatures et les contrats, on les tord comme on veut, et qu'importe qu'ils ne reflètent pas la réalité ou la contredisent. Avec la FIFA, peu regardante, ça passe généralement. Avec le fisc, cela s'annonce plus difficile, surtout qu'il faut lui faire avaler une autre énormité.

Dans ce cas de figure, Mourinho n'avait pas d'agent lors de ses négociations avec le Real. À ce niveau, c'est impossible. Si les avocats avaient anticipé une enquête fiscale, ils auraient pu lui adjoindre un agent lambda. Mais là, la défense doit trouver des arguments a posteriori, et cette gymnastique risque de se retourner contre elle : un magistrat mal luné pourrait considérer que Mourinho tente de tromper le fisc. On passerait alors du simple redressement à une procédure pénale et cela alourdirait son cas, sachant que dans l'autre affaire concernant les 12 millions d'euros planqués en Suisse, les documents Football Leaks montrent que le coach et ses conseils ont caché des informations au Trésor public (lire ici).


D'autant que les inspecteurs débusquent une troisième difficulté. Comme Jorge Mendes détient Gestifute, qui a 20 % de la société Polaris, et comme Polaris détient 20 % des droits à l'image des joueurs de son écurie, l'agent se retrouve donc avec 4 % de ces droits (20 % de 20 %). Peut-il être l'agent du club comme il le prétend, tout en détenant 4 % des droits du coach ? Cela crée un conflit d'intérêts. À moins qu'il ne soit pas l'agent du club, mais bien celui du coach.

Malgré ces arguments en sa défaveur, Don José Mario Dos Santos Mourinho dépose le 22 décembre 2015 un recours de 52 pages demandant l'annulation du redressement, arguant en plus que selon lui, le délai légal d'enquête a été dépassé par le fisc. Même si, selon le dossier, ce sont surtout ses avocats qui ont fait traîner la procédure.

On ignore ce que ce recours est devenu. Selon son cabinet d'avocats Garrigues, la procédure est examinée par une cour administrative d'appel et il n'y a pas encore eu de décision. Sans s'exprimer sur ces faits, José Mourinho a publié un communiqué le 6 décembre via Gestifute qui, rappelons-le, n'était pas son agent lors de son passage au Real : ayant vécu en Espagne de juin 2010 à mai 2013, il y a payé « plus de 26 millions d'euros en impôts, soit un taux moyen d'imposition de 41 % ». Et le fisc espagnol a « certifié qu'il est en règle avec ses obligations fiscales » – mais ça, c'était avant les révélations des Football Leaks.

Dans sa réponse à l'EIC, l'avocat Diego Rodriguez précise que le redressement concerne deux contrats de 2010 et 2012, dans lesquels son cabinet Garrigues ne porte aucune responsabilité, n'ayant pas participé à leur rédaction. Et il nie avoir conçu des actes de « tromperie ou de falsification », arguant que les lettres en question « ont été faites à la demande des parties ». De leur côté, les avocats de Julio Senn ont indiqué qu'il n'entendait pas répondre, mais on sait qu'il conteste avoir participé à établir des documents pour tromper les autorités fiscales.

Pendant ce temps, les agents du fisc espagnol, bien échauffés avec le cas Mourinho, se sont intéressés à d'autres joueurs, dont un bon client de Mendes, Cristiano Ronaldo (CR7). Le 3 décembre 2015, Julio Senn informe les personnes concernées qu'il a été notifié d'une inspection fiscale concernant CR7 pour les années 2011, 2012 et 2013, qui peut durer 18 mois, soit jusqu'en mai 2017. Senn croise les doigts : l'inspectrice chargée du dossier est la même que pour Mourinho, et il pense avoir une bonne relation avec elle. D'ailleurs, par mail, ils se souhaitent de « bonnes fêtes ». Derrière ces amabilités, il imagine qu'il sera question des « commissions Gestifute ».

Le 12 janvier 2016, l'avocat prévient qu'il faut se tenir prêt : comme dans le dossier Mourinho, l'important sera de montrer très vite une bonne image, pas de pédaler dans la semoule à la première question sur les commissions. Le 15 janvier, nouveau mail : Senn a passé deux heures la veille avec sa « chère » inspectrice, juste pour expliquer la structure des droits à l'image, mais il répète ses craintes sur les « commissions Gestifute » : certes, elle n'en a pas encore parlé, mais la situation est forcément connue. D'ailleurs, le défenseur du Real Pepe est aussi visé par une inspection, selon un mail.

Contacté, le Real Madrid n'a pas souhaité répondre à notre enquête, indiquant que les informations divulguées « sont relatives à des données appartenant à des tierces parties, et donc protégées par la loi ». Pour le club, « seules les personnes directement concernées peuvent, si elles le désirent, se procurer cette information ». Depuis ces inspections, la défense de Mourinho a fait savoir que le Real a arrêté de payer les commissions aux agents. Au moins, elles auront servi à quelque chose.
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Messagepar ruitos » 12 Déc 2016, 13:12

***Plus fourbes que les asiatiques : les portugais***

Cette phrase nous rappelle les heures les sombres de notre histoire.
2 jours après le match de la reserve du losc contre Drancy...ce n'est pas un hasard
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Messagepar Dogue-son » 12 Déc 2016, 13:49

ça va encore finir en train cette histoire
I used to be a fan. Now I'm an air conditioner
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Messagepar gblosc » 12 Déc 2016, 14:08

Le Portugal reste un beau pays, malgré tout.

PS : c'est bon, je ne vais pas me faire ban par le modal Manu
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Messagepar fernando » 12 Déc 2016, 14:51

Ca commence à se voir comême la mainmise des portugais sur le football mondial. Quelqu'un est encore dupe du parcours de leur équipe à l'euro?
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Messagepar fernando » 13 Déc 2016, 14:58

manu doit être en train de s'affairer sur la broyeuse à papier



Le fisc espagnol déclenche une vaste enquête





Le jour où Cristiano Ronaldo a été désigné Ballon d'or, la division d’élite du fisc espagnol a ouvert une enquête sur la star du Real Madrid et sur trente-six autres personnalités du football citées dans les Football Leaks. Elle demande à notre partenaire El Mundo de lui livrer nombre de documents.


La coïncidence est terrible pour Cristiano Ronaldo. Lundi à 20 heures, il remportait son quatrième Ballon d’or, décerné par le magazine France Football. Le même jour, le service d’élite du fisc espagnol ouvrait une vaste enquête visant la superstar du Real Madrid et trente-six autres personnalités citées dans les articles des Football Leaks, publiés par Mediapart et les onze autres médias du réseau European Investigative Collaborations (EIC) 3. C’est ce que révèle une injonction de l’administration fiscale reçue lundi après-midi par notre partenaire El Mundo. Le quotidien se voit sommé de livrer l’ensemble des documents en sa possession au sujet des trente-sept personnalités visées.


Cette lettre émane de l’Office national de lutte anti-fraude (Oficina nacional de investigacion del fraude, ONIF), l’unité du fisc chargée des cas de fraude fiscale les plus graves, d’envergure nationale. Le courrier explique que la directrice de l’ONIF a ouvert une enquête suite à la publication des Football Leaks, conformément à ce qu’avait annoncé le secrétaire d’État au budget le 3 décembre, au lendemain de nos révélations sur le gigantesque système de dissimulation fiscale organisé par l’agent portugais Jorge Mendes au profit de certains de ses clients, dont Cristiano Ronaldo (lire ici et là).


« Le projet Football Leaks, du réseau de médias d’investigation European Investigative Collaborations (EIC) […] contient des informations importantes pour l’administration fiscale, […] puisqu’il révèle des transactions financières troubles dans le monde du football professionnel européen et met au jour des manœuvres de tromperie fiscale employées par certaines des plus grandes stars du continent », indique le courrier du fisc ibérique.

Se basant sur un article du code général des impôts, l’ONIF requiert El Mundo de lui transmettre sous dix jours tous les documents relatifs à trente-sept personnalités du ballon rond citées dans les enquêtes de l’EIC. Le quotidien espagnol peut contester l’injonction, dont la validité sera alors tranchée par un tribunal.

On trouve dans la liste l’ensemble des membres du système Mendes, comme l’agent lui-même, son collaborateur et neveu Luis Correia, son comptable Andy Quinn et ses sept clients impliqués dans le système de dissimulation fiscale, dont Cristiano Ronaldo, l’entraîneur de Manchester United José Mourinho, l’attaquant de Monaco Radamel Falcao, et les internationaux portugais Pepe, Ricardo Carvalho et Fábio Coentrão.

La liste mentionne également l’actuel attaquant argentin du PSG Angel Di Maria et son agent Eugenio Lopez, mis en cause dans notre article sur l’« Argentinian connection » du football. Ou encore la star de l’équipe nationale allemande Mesut Ozil, dont plusieurs journaux de l’EIC avaient révélé qu’il a subi un redressement fiscal de 2,8 millions d’euros (lire ici 3 en anglais).

Le fisc espagnol a ratissé très large. Peut-être un peu trop. La liste contient en effet la plupart des personnalités ayant un lien avec l’Espagne citées dans les articles publiés par les membres de l’EIC. Y compris celles que nous n’avons pas mises en cause. L’ONIF réclame par exemple les documents relatifs à Karim Benzema, présenté par Mediapart comme un « patriote fiscal », et ceux concernant Martin Odegaard, un jeune joueur que nous avons cité en exemple parce que son père a refusé le montage fiscal qui lui avait été proposé. Idem pour certains footballeurs mentionnés dans notre article sur les clauses les plus folles figurant dans les contrats avec les clubs, qui n’ont a priori rien d’illégal.

La priorité des journaux membres de l’EIC est la protection de notre source, qui a fourni les 18,6 millions de documents à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. Nous ne fournirons en aucun cas des documents aux autorités. Notre source est la seule personne qui serait en mesure de le faire.

Les autorités espagnoles sont d’ailleurs complètement schizophrènes. Elles ouvrent en effet une vaste enquête fiscale, alors même que la justice madrilène mène une enquête pénale pour piratage informatique visant notre source, et que le juge chargé de cette procédure tente de censurer la publication des Football Leaks dans toute l’Europe. Une décision sans précédent.

Dans son édition de ce mardi, le directeur d’El Mundo, Pedro G. Cuartango, ne manque pas de relever cette situation « paradoxale ». « Un tribunal de Madrid nous a interdit de publier les informations de Football Leaks, tandis que le fisc réclame notre aide pour son enquête en lui fournissant des documents dont l’usage est considéré comme illicite par le juge, écrit-il. Si c’est illicite pour nous, cela le sera aussi pour le fisc. »

Quoi qu’il en soit, l’ouverture de cette enquête par l’unité d’élite de l'administration fiscale ibérique vient affaiblir encore un peu plus la défense de Cristiano Ronaldo. « J'ai bien fait les choses, tente toutefois de rassurer le Portugais dans l'entretien qu'il a accordé à France Football à l'occasion de la remise de son Ballon d'or. Il y a beaucoup d'innocents en prison. Et moi, je me sens un peu comme ça. » Ronaldo a toujours refusé de répondre aux questions de l'EIC et de s'expliquer sur le fond. Il explique cependant : « Tout cela me dérange, parce que j'essaye de bien faire les choses, d'être transparent. » Se plaçant dans un rôle de victime, il explique que l'affaire a « un peu gâché [s]on plaisir ! Ce serait mentir que de dire non, je ne dis pas toujours ce que je pense parce que, parfois, ça me porte préjudice. Mais bien entendu que tout ça ne m'a pas fait du bien. » Ronaldo conclut : « La vérité finit toujours par éclater. Tôt ou tard ! »


Les actifs de Ronaldo à l'étranger : 227 millions d'euros

Pour ne pas gâcher la fête de son Ballon d’or, Ronaldo avait déjà tenté de déminer le scandale en publiant des documents sur le site de Gestifute, la société de son agent Jorge Mendes, qui n’est autre que l’architecte du montage fiscal. Mais contrairement à ce qu'il se produit lorsqu’il transperce les défenses adverses, les passements de jambes de Ronaldo sur le terrain de la communication ne sont guère convaincants. Il s’agit même d’une stratégie d’enfumage pure et simple. Cristiano Ronaldo a d’abord publié, le lendemain de nos révélations, une attestation 3 de l’Agencia Tributaria (centre des impôts) de Madrid indiquant qu’il est à jour de ses obligations fiscales. Ce document ne contredit en rien nos informations. Les avocats du joueur nous avaient en effet indiqué, avant la publication, que la même Agencia Tributaria menait un contrôle fiscal sur le joueur, qui est « toujours en cours ». Bref, Ronaldo est à jour… en attendant les résultats du contrôle.

Ce premier document n’ayant pas suffi à éteindre la polémique, Gestifute en a publié un deuxième jeudi : la déclaration de patrimoine 3 envoyée en mars dernier par Ronaldo au fisc espagnol pour l'informer de tous ses actifs à l'étranger. Ils s'élevaient à 227 millions d'euros au 31 décembre 2015. Ce document est censé prouver que « l’agence du fisc espagnol dispose de toutes les informations sur la situation patrimoniale du joueur », ce qui constituerait « la preuve irréfutable de la bonne foi de Cristiano Ronaldo et ses représentants ».


Une « preuve irréfutable » ? Pas du tout. Ce document, qui porte le nom de « modèle 720 », est une simple « obligation déclarative à charge des personnes fiscalement résidentes d’Espagne, concernant les biens et droits qu’elles possèdent à l’étranger », détaille le site 3 de l'ambassade de France à Madrid. Cela englobe notamment les comptes en banque ainsi que les valeurs mobilières et immobilières.

Or, la dissimulation de Ronaldo ne porte pas sur son patrimoine actuel, mais sur la manière dont il a caché une partie de ses revenus entre 2009 et 2014. Le document « ne dit rien sur l'origine de ces actifs ou si ceux-ci ont été dûment imposés », explique à l'EIC José María Mollinedo, secrétaire général du Gestha, le principal syndicat du ministère espagnol des finances.

« Le modèle 720 est purement informatif et ne constitue pas une attestation de régularité fiscale », abonde l'avocat fiscaliste Esaü Alarcón. En outre, « déclarer ses actifs à l'étranger ne signifie pas que l'on n'est pas, en parallèle, soumis à un contrôle fiscal », ajoute celui qui est également professeur de droit à l'université de Barcelone. Et c'est précisément là que ça coince : la défense de Ronaldo n'évoque jamais les revenus du joueur. Lesquels font l'objet d'un contrôle fiscal classique, et sont désormais visés par la vaste enquête que vient de lancer l'Office national anti-fraude.

Bref, le communiqué de Gestifute ne contredit en rien les révélations de l'EIC, qui montrent comment la star du Real a réussi à ne payer que 5,6 millions d’impôts sur ses 149,5 millions d’euros de revenus de sponsoring placés dans des paradis fiscaux. Rien non plus sur l’opération trouble de revente de ses droits à l’image en décembre 2014, qui lui a permis d’éluder 30 millions d’euros d’impôts. Enfin, les conseils de Ronaldo se gardent bien d’évoquer les discussions confidentielles de ses avocats fiscalistes, qui suggèrent que l’administration fiscale a été trompée.


Le plus surprenant, c’est à quel point son opération d’enfumage a fonctionné. Si la presse française n'est pas tombée dans le panneau, c’est loin d’être le cas dans d’autres pays. En Espagne, plusieurs sites d’information ont titré que Ronaldo était en règle. En Allemagne, l’agence sportive SID et la pourtant sérieuse agence DPA (l’équivalent de l’AFP) ont écrit que Ronaldo avait gagné et déclaré 227 millions d’euros l’an dernier, alors que ce chiffre est en fait le montant de son patrimoine. Un journal danois a même écrit que la star avait payé 203 millions d’euros d’impôts…

Le dernier aspect frappant de cette affaire est le silence de certains médias espagnols après nos révélations. Le journal sportif madrilène Marca n’a rien publié sur le sujet. Pas une ligne non plus dans le grand quotidien El Pais. Comme l’a révélé le site d'information El Confidencial 3, El Pais a même censuré un article de son chroniqueur britannique John Carlin, qui avait eu l’audace d’écrire sur l’affaire Football Leaks. Lorsque les rédacteurs en chef se sont plaints lors d’une réunion le 7 décembre, la direction du journal, qui appartient au groupe Prisa, leur aurait confirmé qu’il était interdit d’aborder le sujet.
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Messagepar bitadmin » 21 Déc 2016, 23:55

Manu vous présente son club de cœur
http://lebuzz.eurosport.fr/football/can ... ter-34205/
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Messagepar manulosc » 22 Déc 2016, 00:22

pas du tout
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Messagepar ruitos » 22 Déc 2016, 23:13

bitadmin a écrit:Manu vous présente son club de cœur
http://lebuzz.eurosport.fr/football/can ... ter-34205/



lol ici
les joueurs de cette équipes sont des ultras "super dragoes", ce sont un peu le "bras armé" du fc porto qui fournit les équipements du club.
le capitaine (fernando madureira) est celui qui fait les sales besaces (pression sur les arbitres ou sur les joueurs quand c'est nécessaire) pour pinto da costa, en gros il est "salarié" du fc porto
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ruitos
 
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Messagepar despe » 23 Déc 2016, 11:19

Elles sont où les agressions sur la vidéo? je vois juste le Vila FC est juste une putain d'équipe de pleureuses
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Messagepar John Holmes » 23 Déc 2016, 12:10

J'ai pensé la même chose, pourtant je suis adepte du beau jeu.... Et je m'excuse toujours après un geste technique....
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
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Messagepar Baratte » 23 Déc 2016, 19:01

'tain , le cousin de rodolfo n'arrête plus de claquer !Au lox et vite ! rodolfo fait keke chose vu que Manu est trop occupé avec les primaires .

Anderlecht est revenu à deux points du leader de la Jupiler League, le FC Bruges, après sa victoire 3-2 sur la pelouse de La Gantoise. Le tournant de la rencontre a été l'expulsion de Esiti pour la Gantoise (37e) alors que le score était encore de 1-1. Auteur d'un doublé, Teodorczyk a été le principal artisan du succès des Mauves.
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Messagepar Giallo » 26 Déc 2016, 10:09

Les Tigres de Gignac champions du Mexique
Publié le lundi 26 décembre 2016 à 07:28 | Mis à jour le 26/12/2016 à 07:58

Les Tigres de Monterrey de l'attaquant français André-Pierre Gignac ont remporté dimanche le Championnat d'ouverture du Mexique après leur victoire aux tirs aux buts lors de la finale retour contre le Club América.

La ville de Monterrey avait passé les trois derniers jours à espérer la remise sur pied d'André-Pierre Gignac, qui avait quitté ses partenaires sur civière lors du match aller, touché au cou. Dans la nuit de dimanche à lundi, l'attaquant français était bien titulaire. Il a même marqué son tir au but au terme d'une finale retour du Championnat d'ouverture mexicain très accrochée.

Après le nul de l'aller sur la pelouse du Club América (1-1), les deux clubs n'ont pas inscrit de but à l'issue du temps réglementaire du retour (0-0), mais la règle du but à l'extérieur n'est pas appliquée dans cette compétition.
La rencontre s'est terminée à neuf contre huit !

Les Tigres ont vu les hommes de Ricardo La Volpe prendre la tête à la 105e minute, sur un but de la tête d'Edson Alvarez, 19 ans, avant d'égaliser à la dernière minute grâce à Jesus Duenas (119e). Les Tigres de Monterrey évoluaient alors à neuf contre huit ! Le héros de la séance de tirs aux buts a été le gardien argentin des Tigres, Nahuel Guzman, qui a arrêté les trois premiers tirs des joueurs de l'América et offert un cinquième titre de champion du Mexique à son club, le deuxième d'André-Pierre Gignac depuis son arrivée à Monterrey.
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar rodolfo » 26 Déc 2016, 19:38

But de Kevin au Leicester
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Messagepar fernando » 01 Jan 2017, 19:58

"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar Dageek » 01 Jan 2017, 20:04

Jolie montée de balle conclue par un but de gros chattard
Coridon aime ça
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Messagepar rodolfo » 01 Jan 2017, 20:39


Magnifique but collectif!

J'avais remarqué que ca jouait déjà très bien au ballon pour une écurie anglaise face au QSG.
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Messagepar Baratte » 01 Jan 2017, 21:08

rodolfo , t'es qu'un moqueux d'gins .
1° Parce qu'ils jouent mal .
2° Parce qu'il y a belle lurette qu'Arsenul n'est plus une équipe anglaise .

NB : Pour être champion d'Angleterre , il y a 2 critères essentiels :

1 ° Avoir un coach étranger ( de mémoire aucun coach rosbeef dans le top 8 , p'têt même 10 , et encore Ranieri et Billic qui sont dans les 15 , ont du mal cette saison )
2° Avoir le moins de britanniques possible dans le onze type ( suffit de regarder le classement , en exemptant Liverpool qui est un cas à part , et on constate qu'en descendant le classement on trouve de plus en plus de britanniques ).

Edith ( Nylon ) et mea culpa , West Brom est 8° avec un coach british et Burnley et Bournemouth sont dans le top 15 avec des british aussi . Mais ils jouent comme des équipes de CFA avec l'engagement d'une équipe de 4° division de district le dimanche à 15 heures après l'apéro .
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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Messagepar rodolfo » 01 Jan 2017, 22:04

J'ai trouvé les gunners assez intéressants face au QSG moi (à l'aller en fait, j'ai pas vu le retour)

Et Arsenal, ça fait longtemps que ce n'est plus un club anglais, d'où une certaine sympathie des gallois notamment.
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Messagepar guinness » 01 Jan 2017, 22:31

quelle chatte !!!

j'aime pas giroud
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