Ca c'est du grand évènement...
La malédiction du GS va t-elle enfin être levée ?
Michounel va t-il enfin tenir son engagement et recruter pour 99 miyons ?
Grand Stade
par John Holmes » 09 Sep 2014, 18:28
Faudra que je fasse des recherches...
de mémoire ça me dit rien
la partouze géante ça compte pas évidemment, ça relève plus de la tradition
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la partouze géante ça compte pas évidemment, ça relève plus de la tradition
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
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par fernando » 12 Sep 2014, 13:39
Grand Stade de Lille : l'affaire judiciaire qui gêne Martine Aubry
12 septembre 2014 | Par Geoffrey Livolsi
Alors que Martine Aubry organise son retour sur la scène politique nationale, l’enquête portant sur les conditions d’attribution du marché du Grand Stade de Lille en faveur du groupe de BTP Eiffage apparaît aujourd’hui comme une épée de Damoclès judiciaire. Les policiers ont en particulier mis la main sur une lettre embarrassante.
Son retour tonitruant sur la scène politique nationale marqué par sa passe d'armes avec Manuel Valls, par médias interposés, pourrait bien être perturbé. Selon plusieurs documents réunis par Mediapart, l’enquête portant sur les conditions d’attribution du marché du Grand Stade de Lille en faveur du groupe de BTP Eiffage apparaît aujourd’hui comme une épée de Damoclès judiciaire pour l’ancienne ministre socialiste et actuelle maire de Lille, Martine Aubry.
Les policiers de la PJ lilloise, qui enquêtent depuis deux ans sur l’établissement d’un faux document administratif ayant permis à Eiffage de décrocher le marché du Grand Stade, ont mis la main sur une lettre embarrassante pour Martine Aubry, jamais rendue publique à ce jour. Datée du 22 juillet 2008 et signée de sa main en tant que présidente de Lille Métropole Communauté urbaine (LMCU), cette lettre montre que l’édile socialiste a transmis, en connaissance de cause, le document frauduleux au cœur de toute la procédure judiciaire : un rapport d’analyse des offres finales pour la construction du Grand Stade, un juteux partenariat public-privé évalué à 440 millions d’euros.
Ce rapport, daté du 1er février 2008, attribue la meilleure note au projet du groupe Eiffage pour l’obtention du contrat. Seulement voilà, il est aujourd’hui considéré comme un faux grossier par la justice. En effet, le 23 janvier 2008, après un an d'études, le vrai rapport final des services techniques de Lille Métropole avait donné sa préférence au projet de stade présenté par le groupe Bouygues, beaucoup moins onéreux pour les finances locales.
Mais une semaine plus tard, en séance plénière, 82 % des conseillers communautaires ont voté pour le projet Eiffage, en s’appuyant sur un soi-disant nouveau classement plaçant Eiffage en tête. Pourtant, aucun élu n’aura eu accès au nouveau rapport d’évaluation entre-temps. La raison ? Le document n’existe pas. Du moins, pas à cette date... Et pour cause : il ne sera transmis que six mois plus tard par Martine Aubry, une fois l’affaire réglée.
L’enquête judiciaire a depuis permis d’établir que le rapport a été réalisé dans la précipitation au mois de mai 2008, suite à une demande de contrôle de légalité de la préfecture du Nord. Le 22 juillet, c’est donc en parfaite connaissance de cause que Martine Aubry transmet le rapport frauduleux aux conseillers communautaires.
Contacté, le cabinet de Martine Aubry se défend : « Martine Aubry n’a fait que transmettre aux élus une copie du document envoyé par Michèle Démessine à la préfecture. À aucun moment, elle n’a eu connaissance de l’existence d’un faux jusqu’à la révélation de cette affaire. » L’entourage de la maire de Lille précise : « Ce document a été signé automatiquement par la machine ! » Quant à la connaissance par Martine Aubry du caractère frauduleux du document, son attaché de presse explique que l’intéressée « ne vérifie pas toutes les dates des documents qui lui sont soumis et qui ont été visés par l’administration ».
En décembre 2013, un rapport de synthèse rédigé par un commissaire de la brigade financière de Lille citait déjà nommément Martine Aubry, parmi cinq personnes, comme ayant pris part à l’usage de faux sur lequel la justice enquête. Ce rapport, évoqué par le site Atlantico, ouvrait de facto la voie à une possible mise en cause judiciaire de Martine Aubry.
Son contenu ne laissait que peu de place au doute : « En l'espèce le faux document est matérialisé par le rapport d'analyse des offres finales daté du 1er février 2008 (…) Il a engendré des conséquences quant à l'appréciation portée sur la procédure par les instances de contrôle (Préfecture du Nord, Chambre régionale des comptes...), par les élus communautaires et éventuellement par d'autres tiers. » Et d’enfoncer le clou : « Les élus ayant transmis ce document, et ayant participé à la délibération du 1er février 2008, ne pouvaient ignorer que ce document n'avait pas été rédigé à la date indiquée, car non communiqué lors de ladite séance à laquelle ils avaient participé. »
Tout a donc été fait pour une modification a posteriori du rapport d’analyse dans le but de faire correspondre le choix politique et le choix des services techniques de l’agglomération. C’est ce qu’atteste également le procès-verbal de la réunion du bureau du conseil communautaire du 1er février 2008, à laquelle assiste la maire de Lille. À l’époque, l’ancien premier ministre Pierre Mauroy est encore président de Lille Métropole.
« Tout le monde savait »
Ce jour-là, le directeur général de services, Bernard Guillemot, évoque la nécessité de réaliser un nouveau rapport d’analyse final suite à leur vote favorable à Eiffage : « Le rapport de 75 pages doit donc être également modifié… Il faut alors que les élus fassent des propositions différentes parce que, dès la semaine prochaine, il est probable que nous aurons quelque recours et que nous serons amenés à joindre, au projet de délibération, le rapport qui vient à l’appui du classement. Très vite, il faut travailler ensemble pour produire le rapport correspondant à votre analyse et qui viendra en appui de la délibération. » Un tripatouillage en règle qui a incité les policiers à aller réclamer à la justice l’élargissement de l’enquête à des faits de favoritisme – en vain à ce jour.
Mis en examen en mai dernier, l’ancien chef du projet Grand Stade, Vincent Thomas, et l’ancien directeur-adjoint des grands équipements de Lille Métropole, Stéphane Coudert, ont tous deux reconnu que « les élus savaient qu’ils n’avaient pas le document à la date du 1er février », comme le montrent leurs PV d’audition. Des informations confirmées par l’ancienne vice-présidente communiste de l’agglomération, Michèle Démessine, placée sous le statut de témoin assisté, lors de son audition devant la juge : « Tout le monde savait que ce rapport a été établi après (le bureau du conseil communautaire) puisqu’il n’existait pas le 1er février. »
Comme l’avait déjà rapporté Mediapart, le vrai-faux rapport d’analyse final envoyé aux élus n’a été modifié qu’à la marge. Sur les 85 pages que compte le document seules deux phrases ont été modifiées concernant la qualité architecturale des projets, permettant ainsi à Eiffage d’obtenir une meilleure note que Bouygues. Un tour de passe-passe qui coûtera 100 millions de plus à la Métropole lilloise : le projet de Bouygues était bien moins cher que celui d’Eiffage.
À la tête du groupe UMP en 2008, Marc-Philippe Daubresse, député du Nord, confie aujourd’hui à Mediapart : « Nous avons attendu plusieurs mois que Mme Aubry nous transmette le rapport d’analyse final qui avait classé Eiffage en tête. Mais nous avons eu la surprise de découvrir que l’argumentaire qui avait fait pencher le choix vers Eiffage, ne se trouvait pas dans le rapport. Seules deux lignes avaient été modifiées ! »
Reste à savoir comment les conseillers de Lille Métropole ont pu aussi massivement voter pour le projet Eiffage, pourtant écarté par les services de la collectivité. Des soupçons de pots-de-vin se font d’ores et déjà jour – une lettre de dénonciation, signée, a même été envoyée en ce sens à la justice. Les enquêteurs ne sont cependant pas saisis de ces faits.
Pour ce qui est du faux, l’affaire paraissait donc entendue. Et voilà que contre toute attente, la juge d’instruction en charge des investigations, Fabienne Atzori, qui vient d’être mutée à la cour d'appel de Lyon, a décidé de classer son enquête le 11 août dernier, invoquant des faits de prescription qui surprennent la plupart des acteurs du dossier. Dans son ordonnance, la magistrate a ainsi estimé que le faux, dont elle reconnaît elle-même l’existence, a été réalisé dans un cadre « privé » – ce qui réduit les délais de prescription – alors que les investigations portent bien sur un marché public et mettent en cause les pratiques d’une collectivité locale.
Me Joseph Breham, l’avocat de l'élu lillois Éric Darques, partie civile et membre de l’association anti-corruption Anticor, à l’origine de l’enquête, ne décolère pas : « Un faux a été réalisé consciemment par les services techniques de la ville, puis diffusé par des élus, en pleine connaissance de cause. Le parquet a été des plus rétifs pour ouvrir une enquête et maintenant après deux ans d'instruction, deux mises en examen, un témoin assisté et à quelques jours de l'audition de Martine Aubry, on classe l'affaire pour un prétexte procédural. » L’avocat a saisi la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Lille pour contester le classement du dossier.
12 septembre 2014 | Par Geoffrey Livolsi
Alors que Martine Aubry organise son retour sur la scène politique nationale, l’enquête portant sur les conditions d’attribution du marché du Grand Stade de Lille en faveur du groupe de BTP Eiffage apparaît aujourd’hui comme une épée de Damoclès judiciaire. Les policiers ont en particulier mis la main sur une lettre embarrassante.
Son retour tonitruant sur la scène politique nationale marqué par sa passe d'armes avec Manuel Valls, par médias interposés, pourrait bien être perturbé. Selon plusieurs documents réunis par Mediapart, l’enquête portant sur les conditions d’attribution du marché du Grand Stade de Lille en faveur du groupe de BTP Eiffage apparaît aujourd’hui comme une épée de Damoclès judiciaire pour l’ancienne ministre socialiste et actuelle maire de Lille, Martine Aubry.
Les policiers de la PJ lilloise, qui enquêtent depuis deux ans sur l’établissement d’un faux document administratif ayant permis à Eiffage de décrocher le marché du Grand Stade, ont mis la main sur une lettre embarrassante pour Martine Aubry, jamais rendue publique à ce jour. Datée du 22 juillet 2008 et signée de sa main en tant que présidente de Lille Métropole Communauté urbaine (LMCU), cette lettre montre que l’édile socialiste a transmis, en connaissance de cause, le document frauduleux au cœur de toute la procédure judiciaire : un rapport d’analyse des offres finales pour la construction du Grand Stade, un juteux partenariat public-privé évalué à 440 millions d’euros.
Ce rapport, daté du 1er février 2008, attribue la meilleure note au projet du groupe Eiffage pour l’obtention du contrat. Seulement voilà, il est aujourd’hui considéré comme un faux grossier par la justice. En effet, le 23 janvier 2008, après un an d'études, le vrai rapport final des services techniques de Lille Métropole avait donné sa préférence au projet de stade présenté par le groupe Bouygues, beaucoup moins onéreux pour les finances locales.
Mais une semaine plus tard, en séance plénière, 82 % des conseillers communautaires ont voté pour le projet Eiffage, en s’appuyant sur un soi-disant nouveau classement plaçant Eiffage en tête. Pourtant, aucun élu n’aura eu accès au nouveau rapport d’évaluation entre-temps. La raison ? Le document n’existe pas. Du moins, pas à cette date... Et pour cause : il ne sera transmis que six mois plus tard par Martine Aubry, une fois l’affaire réglée.
L’enquête judiciaire a depuis permis d’établir que le rapport a été réalisé dans la précipitation au mois de mai 2008, suite à une demande de contrôle de légalité de la préfecture du Nord. Le 22 juillet, c’est donc en parfaite connaissance de cause que Martine Aubry transmet le rapport frauduleux aux conseillers communautaires.
Contacté, le cabinet de Martine Aubry se défend : « Martine Aubry n’a fait que transmettre aux élus une copie du document envoyé par Michèle Démessine à la préfecture. À aucun moment, elle n’a eu connaissance de l’existence d’un faux jusqu’à la révélation de cette affaire. » L’entourage de la maire de Lille précise : « Ce document a été signé automatiquement par la machine ! » Quant à la connaissance par Martine Aubry du caractère frauduleux du document, son attaché de presse explique que l’intéressée « ne vérifie pas toutes les dates des documents qui lui sont soumis et qui ont été visés par l’administration ».
En décembre 2013, un rapport de synthèse rédigé par un commissaire de la brigade financière de Lille citait déjà nommément Martine Aubry, parmi cinq personnes, comme ayant pris part à l’usage de faux sur lequel la justice enquête. Ce rapport, évoqué par le site Atlantico, ouvrait de facto la voie à une possible mise en cause judiciaire de Martine Aubry.
Son contenu ne laissait que peu de place au doute : « En l'espèce le faux document est matérialisé par le rapport d'analyse des offres finales daté du 1er février 2008 (…) Il a engendré des conséquences quant à l'appréciation portée sur la procédure par les instances de contrôle (Préfecture du Nord, Chambre régionale des comptes...), par les élus communautaires et éventuellement par d'autres tiers. » Et d’enfoncer le clou : « Les élus ayant transmis ce document, et ayant participé à la délibération du 1er février 2008, ne pouvaient ignorer que ce document n'avait pas été rédigé à la date indiquée, car non communiqué lors de ladite séance à laquelle ils avaient participé. »
Tout a donc été fait pour une modification a posteriori du rapport d’analyse dans le but de faire correspondre le choix politique et le choix des services techniques de l’agglomération. C’est ce qu’atteste également le procès-verbal de la réunion du bureau du conseil communautaire du 1er février 2008, à laquelle assiste la maire de Lille. À l’époque, l’ancien premier ministre Pierre Mauroy est encore président de Lille Métropole.
« Tout le monde savait »
Ce jour-là, le directeur général de services, Bernard Guillemot, évoque la nécessité de réaliser un nouveau rapport d’analyse final suite à leur vote favorable à Eiffage : « Le rapport de 75 pages doit donc être également modifié… Il faut alors que les élus fassent des propositions différentes parce que, dès la semaine prochaine, il est probable que nous aurons quelque recours et que nous serons amenés à joindre, au projet de délibération, le rapport qui vient à l’appui du classement. Très vite, il faut travailler ensemble pour produire le rapport correspondant à votre analyse et qui viendra en appui de la délibération. » Un tripatouillage en règle qui a incité les policiers à aller réclamer à la justice l’élargissement de l’enquête à des faits de favoritisme – en vain à ce jour.
Mis en examen en mai dernier, l’ancien chef du projet Grand Stade, Vincent Thomas, et l’ancien directeur-adjoint des grands équipements de Lille Métropole, Stéphane Coudert, ont tous deux reconnu que « les élus savaient qu’ils n’avaient pas le document à la date du 1er février », comme le montrent leurs PV d’audition. Des informations confirmées par l’ancienne vice-présidente communiste de l’agglomération, Michèle Démessine, placée sous le statut de témoin assisté, lors de son audition devant la juge : « Tout le monde savait que ce rapport a été établi après (le bureau du conseil communautaire) puisqu’il n’existait pas le 1er février. »
Comme l’avait déjà rapporté Mediapart, le vrai-faux rapport d’analyse final envoyé aux élus n’a été modifié qu’à la marge. Sur les 85 pages que compte le document seules deux phrases ont été modifiées concernant la qualité architecturale des projets, permettant ainsi à Eiffage d’obtenir une meilleure note que Bouygues. Un tour de passe-passe qui coûtera 100 millions de plus à la Métropole lilloise : le projet de Bouygues était bien moins cher que celui d’Eiffage.
À la tête du groupe UMP en 2008, Marc-Philippe Daubresse, député du Nord, confie aujourd’hui à Mediapart : « Nous avons attendu plusieurs mois que Mme Aubry nous transmette le rapport d’analyse final qui avait classé Eiffage en tête. Mais nous avons eu la surprise de découvrir que l’argumentaire qui avait fait pencher le choix vers Eiffage, ne se trouvait pas dans le rapport. Seules deux lignes avaient été modifiées ! »
Reste à savoir comment les conseillers de Lille Métropole ont pu aussi massivement voter pour le projet Eiffage, pourtant écarté par les services de la collectivité. Des soupçons de pots-de-vin se font d’ores et déjà jour – une lettre de dénonciation, signée, a même été envoyée en ce sens à la justice. Les enquêteurs ne sont cependant pas saisis de ces faits.
Pour ce qui est du faux, l’affaire paraissait donc entendue. Et voilà que contre toute attente, la juge d’instruction en charge des investigations, Fabienne Atzori, qui vient d’être mutée à la cour d'appel de Lyon, a décidé de classer son enquête le 11 août dernier, invoquant des faits de prescription qui surprennent la plupart des acteurs du dossier. Dans son ordonnance, la magistrate a ainsi estimé que le faux, dont elle reconnaît elle-même l’existence, a été réalisé dans un cadre « privé » – ce qui réduit les délais de prescription – alors que les investigations portent bien sur un marché public et mettent en cause les pratiques d’une collectivité locale.
Me Joseph Breham, l’avocat de l'élu lillois Éric Darques, partie civile et membre de l’association anti-corruption Anticor, à l’origine de l’enquête, ne décolère pas : « Un faux a été réalisé consciemment par les services techniques de la ville, puis diffusé par des élus, en pleine connaissance de cause. Le parquet a été des plus rétifs pour ouvrir une enquête et maintenant après deux ans d'instruction, deux mises en examen, un témoin assisté et à quelques jours de l'audition de Martine Aubry, on classe l'affaire pour un prétexte procédural. » L’avocat a saisi la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Lille pour contester le classement du dossier.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par John Holmes » 13 Sep 2014, 08:07
fernando a écrit:rodolfo a écrit:Un bon gras en somme
Tu parles de Valls ou de krouw²?
c'est le meme .
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
ChevalierBlanc - janvier 2021
par Midas » 14 Sep 2014, 22:00
Coupe Davis, une finale taille XXL à Lille ?
Le stade Pierre-Mauroy de Lille devrait accueillir la finale de Coupe Davis opposant la France à la Suisse du 21 au 23 novembre prochain.
En réservant le court Central de Roland-Garros pour recevoir la République tchèque en demi-finale de la Coupe Davis, la Fédération Française de Tennis a frappé un grand coup. Un véritable succès en terme de billetterie puisque tous les matches se sont disputés à guichets fermés, même ceux de dimanche comptant pour du beurre alors que les Bleus avaient acquis leur qualification dès samedi après le double remporté par la paire Richard Gasquet/Jo-Wilfried Tsonga.
25.000 spectateurs, 700 journalistes
Très vite, la FFT s’est mise à réfléchir à un lieu d’accueil pour la finale contre la Suisse de Roger Federer et Stan Wawrinka. Une affiche de rêve qui l’oblige à frapper encore plus fort, à une époque (21 au 23 novembre) qui impose des contraintes météorologiques. Concrètement, la rencontre se jouera dans des conditions indoor, à moins de la délocaliser hors Métropole, dans les DOM TOM. Une option totalement loufoque qui fut néanmoins évoquée en conférence de presse dimanche ! Une option qui va à l’encontre du désir fédéral de faire vivre l’événement à un maximum de monde et de toute façon inenvisageable au regard du cahier des charges de l’ITF (Fédération internationale de tennis) qui exige que le théâtre d’une finale de la Coupe Davis puisse accueillir au moins 12.000 spectateurs.
C’est donc vers le stade Pierre-Mauroy de Lille, doté d’un toit, que penche la balance. Christophe Fagniez, directeur opérationnel de la FFT, a expliqué dimanche que les contraintes techniques liées au lieu n’étaient pas insurmontables, à commencer par le froid. Pour rappel, le 17 novembre dernier, le groupe anglais Depeche Mode avait annulé un concert parce que le thermomètre affichait une température inférieure à 17°C. D’après lui, le problème serait résolu en plaçant 5.000 sièges VIP chauffants et un système d’irradiation qui permettra de réchauffer l’ensemble du stade. Dans cette configuration, l’antre du Losc (qui est prêt à délocaliser son match de championnat contre Evian-TG, 14e journée de Ligue 1) pourrait accueillir entre 25.000 et 27.000 spectateurs, tandis que 700 journalistes sont attendus.
La rencontre sur terre battue ?
Le choix du stade Pierre-Mauroy reste encore soumis à l’accord de l’ITF. A priori une formalité. Se pose ensuite le choix de la surface. «Pour le moment, il n’y a pas unanimité sur la question», confiait Julien Benneteau dimanche. La terre battue pourrait être cependant privilégiée comme contre l’Australie (dans le Vendéspace de Mouilleron-le-Captif début février) et contre la République tchèque (à Roland-Garros ce week-end). Si les joueurs s’inquiètent de la qualité d’un court de terre battue construit de toutes pièces, cette option semble la meilleure pour accueillir Federer et Wawrinka, qui disputeront la semaine précédente le Masters de Londres sur dur. «Ça rentrera bien sûr dans notre réflexion mais si on prend la globalité de toutes ces réflexions, on en revient toujours au même point : qu’est-ce qu’on fait ?, s’interroge Jo-Wilfried Tsonga. On a tous gagné beaucoup plus de tournois sur dur. Nos forces ont toujours été sur surfaces rapides et un peu mois sur terre battue. En même temps, ce sont des joueurs qu’on a déjà battus sur terre battue, peut-être plus souvent que sur d’autres surfaces. C’est un dilemme qu’on ne peut pas régler dix minutes.»
Le stade Pierre-Mauroy de Lille devrait accueillir la finale de Coupe Davis opposant la France à la Suisse du 21 au 23 novembre prochain.
En réservant le court Central de Roland-Garros pour recevoir la République tchèque en demi-finale de la Coupe Davis, la Fédération Française de Tennis a frappé un grand coup. Un véritable succès en terme de billetterie puisque tous les matches se sont disputés à guichets fermés, même ceux de dimanche comptant pour du beurre alors que les Bleus avaient acquis leur qualification dès samedi après le double remporté par la paire Richard Gasquet/Jo-Wilfried Tsonga.
25.000 spectateurs, 700 journalistes
Très vite, la FFT s’est mise à réfléchir à un lieu d’accueil pour la finale contre la Suisse de Roger Federer et Stan Wawrinka. Une affiche de rêve qui l’oblige à frapper encore plus fort, à une époque (21 au 23 novembre) qui impose des contraintes météorologiques. Concrètement, la rencontre se jouera dans des conditions indoor, à moins de la délocaliser hors Métropole, dans les DOM TOM. Une option totalement loufoque qui fut néanmoins évoquée en conférence de presse dimanche ! Une option qui va à l’encontre du désir fédéral de faire vivre l’événement à un maximum de monde et de toute façon inenvisageable au regard du cahier des charges de l’ITF (Fédération internationale de tennis) qui exige que le théâtre d’une finale de la Coupe Davis puisse accueillir au moins 12.000 spectateurs.
C’est donc vers le stade Pierre-Mauroy de Lille, doté d’un toit, que penche la balance. Christophe Fagniez, directeur opérationnel de la FFT, a expliqué dimanche que les contraintes techniques liées au lieu n’étaient pas insurmontables, à commencer par le froid. Pour rappel, le 17 novembre dernier, le groupe anglais Depeche Mode avait annulé un concert parce que le thermomètre affichait une température inférieure à 17°C. D’après lui, le problème serait résolu en plaçant 5.000 sièges VIP chauffants et un système d’irradiation qui permettra de réchauffer l’ensemble du stade. Dans cette configuration, l’antre du Losc (qui est prêt à délocaliser son match de championnat contre Evian-TG, 14e journée de Ligue 1) pourrait accueillir entre 25.000 et 27.000 spectateurs, tandis que 700 journalistes sont attendus.
La rencontre sur terre battue ?
Le choix du stade Pierre-Mauroy reste encore soumis à l’accord de l’ITF. A priori une formalité. Se pose ensuite le choix de la surface. «Pour le moment, il n’y a pas unanimité sur la question», confiait Julien Benneteau dimanche. La terre battue pourrait être cependant privilégiée comme contre l’Australie (dans le Vendéspace de Mouilleron-le-Captif début février) et contre la République tchèque (à Roland-Garros ce week-end). Si les joueurs s’inquiètent de la qualité d’un court de terre battue construit de toutes pièces, cette option semble la meilleure pour accueillir Federer et Wawrinka, qui disputeront la semaine précédente le Masters de Londres sur dur. «Ça rentrera bien sûr dans notre réflexion mais si on prend la globalité de toutes ces réflexions, on en revient toujours au même point : qu’est-ce qu’on fait ?, s’interroge Jo-Wilfried Tsonga. On a tous gagné beaucoup plus de tournois sur dur. Nos forces ont toujours été sur surfaces rapides et un peu mois sur terre battue. En même temps, ce sont des joueurs qu’on a déjà battus sur terre battue, peut-être plus souvent que sur d’autres surfaces. C’est un dilemme qu’on ne peut pas régler dix minutes.»
par ghostrida! » 15 Sep 2014, 22:57
Finale de Coupe Davis et Euro de Basket. Ayé, Dieu a révélé son choix en termes d'équipement sportif. Plus rien ne pourra arrêter le Stade Pierre Mauroy, baigné des bénédictions.
par fernando » 18 Sep 2014, 08:45
Girard et son «gros problème»
René Girard n'apprécie pas la perspective d'inverser en Haute-Savoie la tenue du match de la 14e journée de L1 Lille - Evian-Thonon-Gaillard programmé le samedi 22 novembre, jour du double si la finale de la Coupe Davis se dispute au Stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-D'Ascq. «C'est un gros problème», estime l'entraîneur du LOSC, qui disputerait alors cinq rencontres de suite sur terrain adverse toutes compétitions confondues (*).
«Je n'ai rien contre l'organisation de cette épreuve importante mais je défend mon beefsteak»«Il n'y a pas cinquante solutions. poursuit néanmoins René Girard. L'inversion en est une mais on n'est pas tout seul (Evian doit donner son accord). Il n'y a pas beaucoup de dates. Si c'est en janvier, nous serions pénalisés car quatre ou cinq de nos joueurs peuvent disputer la Coupe d'Afrique des Nations. De toute façon, on ne m'a pas demandé mon avis et on ne me le demandera pas.» René Girard dit n'avoir été informé de la possibilité d'inversion du match que le 5 septembre. «Je n'ai rien contre l'organisation de cette épreuve importante pour Lille et la France, poursuit-il, mais je défend mon beefsteak.» Le report de la rencontre à une date réservée à la Coupe de la Ligue, si les deux clubs en sont éliminés, reste possible. Mais elle repousserait la date du match à 2015.
(*) A Liverpool contre Everton (jeudi 6 novembre), à Reims (samedi 8), à Annecy contre Evian (samedi 22), à Krasnodar (jeudi 27), à Bordeaux (samedi 29)
René Girard n'apprécie pas la perspective d'inverser en Haute-Savoie la tenue du match de la 14e journée de L1 Lille - Evian-Thonon-Gaillard programmé le samedi 22 novembre, jour du double si la finale de la Coupe Davis se dispute au Stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-D'Ascq. «C'est un gros problème», estime l'entraîneur du LOSC, qui disputerait alors cinq rencontres de suite sur terrain adverse toutes compétitions confondues (*).
«Je n'ai rien contre l'organisation de cette épreuve importante mais je défend mon beefsteak»«Il n'y a pas cinquante solutions. poursuit néanmoins René Girard. L'inversion en est une mais on n'est pas tout seul (Evian doit donner son accord). Il n'y a pas beaucoup de dates. Si c'est en janvier, nous serions pénalisés car quatre ou cinq de nos joueurs peuvent disputer la Coupe d'Afrique des Nations. De toute façon, on ne m'a pas demandé mon avis et on ne me le demandera pas.» René Girard dit n'avoir été informé de la possibilité d'inversion du match que le 5 septembre. «Je n'ai rien contre l'organisation de cette épreuve importante pour Lille et la France, poursuit-il, mais je défend mon beefsteak.» Le report de la rencontre à une date réservée à la Coupe de la Ligue, si les deux clubs en sont éliminés, reste possible. Mais elle repousserait la date du match à 2015.
(*) A Liverpool contre Everton (jeudi 6 novembre), à Reims (samedi 8), à Annecy contre Evian (samedi 22), à Krasnodar (jeudi 27), à Bordeaux (samedi 29)
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
par manulosc » 02 Oct 2014, 08:38
Coupe Davis - Finale au Stade Pierre-Mauroy : billets en vente à partir du 10 octobre, priorité aux licenciés
La FFT a donné, ce mercredi après-midi à Lille, le détail des infos qui concernent la billetterie pour la finale de Coupe Davis France - Suisse, prévue du 21 au 23 novembre au Stade Pierre-Mauroy. Le grand public devra patienter jusqu'au 17/10 avant d'acheter des billets. Ce qu'il faut retenir.
Priorité aux licenciés
La vente des places s’effectuera bien en deux temps comme on l'annonçait. Un tiers des places est réservée aux licenciés (soit 9000 places), un tiers pour le grand public, et le reste pour la Suisse, la fédé, les sponsors...
L'accès aux billets sera réservé à partir du 10 octobre aux licenciés de la FFT, puis ouverte à tous le 17 octobre.
À partir du vendredi 10 octobre (10 h), les licenciés de la FFT auront, en avant-première, la possibilité d’acheter des billets, via le site internet de la FFT. Mais attention, pas plus de quatre par jour et par licencié (soit un maximum de douze places par licencié).
Puis la vente des billets sera ouverte au grand public à partir du vendredi 17 octobre (10 h).
Des billets disponibles à la vente sur le site de la FFT et celui du Stade Pierre-Mauroy, mais aussi dans les magasins Auchan, Cora, Cultura, Leclerc (réseau Ticketnet), FNAC et Carrefour (réseau France Billet). Là aussi, pas plus de quatre par jour et par personne (soit un maximum de douze billets par personne).
Pour les personnes à mobilité réduite, la vente - limitée à une place par jour et une pour son accompagnateur - sera ouverte à partir du lundi 20 octobre (par téléphone au 03 20 59 40 00 ou par mail et dans la limite des places disponibles), au tarif unique de 50 €.
Vente par internet : retrait gratuit des billets dans les points de vente des réseaux Ticketnet et France Billet, et possibilité d’imprimer les billets à domicile (1,45 € TTC / commande).
Il est possible d’acheter sa place de parking en prévente sur le site du Grand stade au prix de 9,90 € (hors frais de location).
> Des tarifs allant de 30 à 220€ par jour, pas de pack
Le prix est le même chaque jour (du vendredi au dimanche)
- Premium : 220 € (avec chauffage événementiel)
- 1ère catégorie basse : 100 €
- 1ère catégorie haute : 100 € (avec accès à la coursive chauffée)
- 2e catégorie : 75 €
- 3e catégorie : 50 €
- 4e catégorie : 30 €
Un chauffage de type radiant couvrira la partie basse du stade.
> Horaires des matchs
Vendredi 21 novembre : les deux premiers simples à partir de 14 h
Samedi 22 novembre : le double à partir de 14 h 30 (horaire à confirmer)
Dimanche 23 novembre : les deux derniers simples à partir de 13 h
L’ouverture des portes du stade s’effectuera 1h30 avant le début des matches.
la voix du nord.fr
La FFT a donné, ce mercredi après-midi à Lille, le détail des infos qui concernent la billetterie pour la finale de Coupe Davis France - Suisse, prévue du 21 au 23 novembre au Stade Pierre-Mauroy. Le grand public devra patienter jusqu'au 17/10 avant d'acheter des billets. Ce qu'il faut retenir.
Priorité aux licenciés
La vente des places s’effectuera bien en deux temps comme on l'annonçait. Un tiers des places est réservée aux licenciés (soit 9000 places), un tiers pour le grand public, et le reste pour la Suisse, la fédé, les sponsors...
L'accès aux billets sera réservé à partir du 10 octobre aux licenciés de la FFT, puis ouverte à tous le 17 octobre.
À partir du vendredi 10 octobre (10 h), les licenciés de la FFT auront, en avant-première, la possibilité d’acheter des billets, via le site internet de la FFT. Mais attention, pas plus de quatre par jour et par licencié (soit un maximum de douze places par licencié).
Puis la vente des billets sera ouverte au grand public à partir du vendredi 17 octobre (10 h).
Des billets disponibles à la vente sur le site de la FFT et celui du Stade Pierre-Mauroy, mais aussi dans les magasins Auchan, Cora, Cultura, Leclerc (réseau Ticketnet), FNAC et Carrefour (réseau France Billet). Là aussi, pas plus de quatre par jour et par personne (soit un maximum de douze billets par personne).
Pour les personnes à mobilité réduite, la vente - limitée à une place par jour et une pour son accompagnateur - sera ouverte à partir du lundi 20 octobre (par téléphone au 03 20 59 40 00 ou par mail et dans la limite des places disponibles), au tarif unique de 50 €.
Vente par internet : retrait gratuit des billets dans les points de vente des réseaux Ticketnet et France Billet, et possibilité d’imprimer les billets à domicile (1,45 € TTC / commande).
Il est possible d’acheter sa place de parking en prévente sur le site du Grand stade au prix de 9,90 € (hors frais de location).
> Des tarifs allant de 30 à 220€ par jour, pas de pack
Le prix est le même chaque jour (du vendredi au dimanche)
- Premium : 220 € (avec chauffage événementiel)
- 1ère catégorie basse : 100 €
- 1ère catégorie haute : 100 € (avec accès à la coursive chauffée)
- 2e catégorie : 75 €
- 3e catégorie : 50 €
- 4e catégorie : 30 €
Un chauffage de type radiant couvrira la partie basse du stade.
> Horaires des matchs
Vendredi 21 novembre : les deux premiers simples à partir de 14 h
Samedi 22 novembre : le double à partir de 14 h 30 (horaire à confirmer)
Dimanche 23 novembre : les deux derniers simples à partir de 13 h
L’ouverture des portes du stade s’effectuera 1h30 avant le début des matches.
la voix du nord.fr
par laurentlille1 » 02 Oct 2014, 10:31
Priorité aux licenciés
Merci Manu, tu crois que je dois fournir une attestation Pôle Emploi?
par ChevalierBlanc » 02 Oct 2014, 11:38
manulosc a écrit:ils parlent des licenciés du tennis hein
Tu veux dire des joeurs de tennis sans emploi ?
"les gens du nord ont dans leurs cœur le soleil qui non pas dehors" Manu le 4 avril 2016
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