[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar Dageek » 06 Fév 2017, 19:20

Gné ?
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Messagepar Baratte » 06 Fév 2017, 20:49

Hey , Nando , t'as oublié kek chose la semaine dernière dans ton feuilleton des ripoublicains !

Sanction a minima, sans pour autant négliger la symbolique. Jeudi, le tribunal correctionnel a condamné le milliardaire Serge Dassault à deux millions euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité pour blanchiment de fraude fiscale. Pas de peine de prison, donc, alors que sur le papier l’avionneur et sénateur LR risquait jusqu’à cinq ans. «Les faits justifieraient une peine ferme», a tancé le président du tribunal, Olivier Géron, avant de tempérer aussitôt son propos: «Compte tenu de son âge [91 ans, ndlr], une peine, même avec sursis, n’aurait aucun sens.»

Va donc pour une simple amende, elle-même réduite au tiers de la sanction encourue, au motif que «Serge Dassault a déjà été sanctionné financièrement» via un redressement fiscal de 19 millions d’euros incluant 40% de pénalités pour mauvaise foi. Reste ces cinq ans d’inéligibilité, du pur symbole. Le mandat sénatorial de Serge Dassault s’achevant en septembre, il pourra le terminer tranquillement car un probable appel de sa part en suspendra l’exécution provisoire. Pour ensuite couler des jours heureux.

Attendus saignants
Certes, l’homme d’affaires a dû encaisser la lecture de quelques attendus saignants du jugement, pointant sa «duplicité» fiscale : «Les faits reprochés nuisent aussi à l’Etat français, alors que Serge Dassault bénéficiait d’importantes commandes publiques.» Ou encore lorsque le tribunal ironise sur sa prise de contact, l’été 2014, avec la cellule de dégrisement fiscale de Bercy pour se remettre dans les clous bien à retardement : «Sa régularisation fut loin d’être spontanée, plutôt contrainte et forcée par une procédure judiciaire en cours.» Mais l’histoire ne retiendra pas ces extraits du jugement, plutôt sa condamnation finale à trois fois rien.
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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Messagepar fernando » 06 Fév 2017, 21:01

rodolfo a écrit:Tu m'étonnes, les fonctionnaires qui partaient/partent en retraite 5 à 10 ans plus tôt que les ouvriers avec leurs cotisations retraites, c'est priceless.

C'est vraiment un bô pays la Fransse.


Merci rodolfo de nous rappeler que les vrais escrocs ce sont ces miyons de fonctionnaires qui privent les vré travailleurs franssais qui se lèvent tôt du fruit de leur labeur, juste pour financer leurs avantages indus.
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Messagepar rodolfo » 06 Fév 2017, 21:46

fernando a écrit:
rodolfo a écrit:Tu m'étonnes, les fonctionnaires qui partaient/partent en retraite 5 à 10 ans plus tôt que les ouvriers avec leurs cotisations retraites, c'est priceless.

C'est vraiment un bô pays la Fransse.


Merci rodolfo de nous rappeler que les vrais escrocs ce sont ces miyons de fonctionnaires qui privent les vré travailleurs franssais qui se lèvent tôt du fruit de leur labeur, juste pour financer leurs avantages indus.


Non ce sont les gens qui votent ces fils de puterie. En l'occurrence le PS.

D'ailleurs je ne sais même plus si c'est résolu cette histoire. Je crois bien que oui, mais me souviens plus sous quel gouvernement.
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Messagepar fernando » 06 Fév 2017, 22:35

Les durées de cotisation public-privé sont alignés depuis la loi Fillon (alors ministre des affaires sociales) de 2003
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Messagepar rodolfo » 06 Fév 2017, 23:29

Han!! J'ai même pas fait exprès!!

Par contre au-delà de la Durée, les caisses vides des retraites de fonctionnaires étaient bien alimentées par celles du privé, y compris celui de l'ouvrier qui devait bosser 10 ans de plus.... avec une pension 3 à 4 fois inférieure.

Et les sommes sont bien au-delà du Pénélope gate.

Socialisme vous disiez ?
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Messagepar krouw2 » 07 Fév 2017, 01:03

presque c'était les caisses des artisans , mais c 'est pas grave
Hollande 2027
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Messagepar ancien posteur » 07 Fév 2017, 11:14

rodolfo a écrit:Han!! J'ai même pas fait exprès!! Par contre au-delà de la Durée, les caisses vides des retraites de fonctionnaires étaient bien alimentées par celles du privé, y compris celui de l'ouvrier qui devait bosser 10 ans de plus.... avec une pension 3 à 4 fois inférieure.Et les sommes sont bien au-delà du Pénélope gate.Socialisme vous disiez ?


Il n y a pas de socialisme en france. On a le choix entre la bourgeoisie et le fonctionnarisme. Je suis totalement d accord et c est ce que j ai toujours soutenu; les socialistes ne font pas du socialisme, ils font du clientelisme en exploitant les pauvres gens du prive.
Malheureusement, ça ne dédouane en rien Fillon de sa culpabilité morale. C'est navrant mais c`est ainsi. Hors de question de voter pour un sale type pareil.
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Messagepar fernando » 07 Fév 2017, 11:22

Le clientélisme du PS, ça ne fonctionne plus avec les fonctionnaires dans leur ensemble ni même avec les enseignants.
De plus en plus de salariés du public votent FN ou à droite. Autant je peux comprendre les ressorts du vote FN autant voter Fillon quand t'es fonctionnaire, c'est un peu comme voter pour le loup pour un agneau, comprends pas.
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Messagepar rodolfo » 07 Fév 2017, 11:25

Encore un bel exemple de Liberté, égalité, fraternité à la sauce socialiste :

https://www.challenges.fr/challenges-soir/pourquoi-le-fosse-se-creuse-entre-retraites-du-public-et-du-prive_55762
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Messagepar fernando » 07 Fév 2017, 11:52

Autre différence de taille : le pourcentage que la pension représente par rapport au dernier salaire – le fameux "taux de remplacement" - est souvent plus élevé pour les fonctionnaires. Ceux des enseignants et des employés du public oscillent entre 65 et 75 %, contre 55 % pour les cadres du privé.


Le taux de remplacement moyen entre retraites du privé et du public est quasiment le même aujourd'hui, à 1 ou 1.5% près, cf. le graphique dans ce article du brûlot gauchiste qu'est le Figaro : http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2015/09/29/29006-20150929ARTFIG00225-retraites-fonctionnaires-et-salaries-du-prive-sur-un-pied-d-egalite-pour-l-instant.php
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Messagepar fernando » 07 Fév 2017, 12:03

Affaire Bygmalion : Nicolas Sarkozy renvoyé en procès pour financement illégal de campagne électorale

Selon l’ordonnance dont Le Monde a pris connaissance l’ancien président de la République « a incontestablement bénéficié des fraudes révélées par l’enquête ».


En retrait de la vie politique depuis sa défaite à la primaire de la droite, Nicolas Sarkozy n’a pas fini de solder ses comptes judiciaires. Le juge d’instruction du pôle financier Serge Tournaire a signé, le 3 février, son ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel dans l’affaire de ses comptes de campagnes de 2012 plus connu sous le nom de l’affaire dite Bygmalion.


Il demande le renvoi de l’ancien président de la République pour avoir, en tant que candidat de l’UMP à l’élection présidentielle, dépassé le plafond autorisé des dépenses de plus de 20 millions d’euros. Outre M. Sarkozy, treize autres protagonistes, dont Bastien Millot, ancien dirigeant de la société Bygmalion et Jérôme Lavrilleux, directeur adjoint de la campagne et actuellement député européen sont renvoyés devant le tribunal notamment pour escroquerie, faux ou encore recel d’abus de confiance. Une décision conforme aux réquisitions du parquet.

Cette affaire des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, impliquant notamment la société Bygmalion, avait vu la mise en place d’un système visant à dissimuler le dépassement du plafond légal par la minoration des dépenses de campagne déclarées par le biais d’une fausse facturation massive et l’inscription et la prise en charge par l’UMP de dépenses de campagnes.

Plusieurs niveaux de responsabilité

Un contournement des lois dont l’unique but était alors de permettre au candidat de rattraper son retard dans les sondages sur François Hollande. Nicolas Sarkozy avait tenu quarante-quatre meetings au total entre janvier et mai 2012 explosant de plus de 20 millions d’euros environ le plafond légal de dépenses, en plus, donc, des 22,5 millions autorisés.

Nicolas Sarkozy avait bénéficié du statut de témoin assisté pour les chefs d’usage de faux, escroquerie et abus de confiance, l’enquête n’ayant pas permis de démontrer qu’il aurait donné l’ordre de cacher certains de ses frais de campagne, ou qu’il ait été informé d’une fausse comptabilité.

Dans ce document, dont Le Monde a pris connaissance, le magistrat distingue plusieurs niveaux de responsabilité. Celles des dirigeants de Bygmalion, des cadres de l’UMP, du directeur de la campagne de Nicolas Sarkozy et enfin celle du candidat.

A son propos, le juge d’instruction écrit que « plus que quiconque, il était supposé connaître, respecter et faire appliquer par ses équipes les dispositions légales » en matière de financement de campagne. « L’autorité de Nicolas Sarkozy, son expérience politique et l’enjeu que représentait pour lui sa nouvelle candidature à la magistrature suprême, rendent peu crédible l’hypothèse d’un candidat déconnecté de sa campagne laissant ses équipes ou son parti et ses dirigeants agir en dehors de lui et décider de tout à sa place », ajoute-t-il.

« Les dérapages financiers sont bien la conséquence directe de décisions prises par le candidat »

A l’issue de son instruction, le juge considère que « Nicolas Sarkozy a incontestablement bénéficié des fraudes révélées par l’enquête qui lui ont permis de disposer, lors de sa campagne de 2012, de moyens bien supérieurs à ce que la loi autorisait (…). Toutefois, l’enquête n’a pas établi qu’il les avait ordonnées, ni qu’il y avait participé, ni même qu’il en avait été informé ». C’est pour ces raisons que Nicolas Sarkozy n’est pas poursuivi pour les infractions, de faux, d’escroquerie ou de recel d’abus de confiance, comme les autres mis en examen.

Il avait en revanche été informé au moins à deux reprises du dépassement des dépenses. Dès le 7 mars 2012, soit trois semaines après l’entrée officielle en campagne, une note émanant des experts-comptables et transmises à Guillaume Lambert, alors directeur de la campagne de M. Sarkozy, alertait sur le fait que le plafond des dépenses autorisées était dépassé. Une note transmise au candidat qui décida pourtant par la suite d’accélérer sa campagne et demanda à ses équipes de tenir un meeting par jour.

Le juge d’instruction note ainsi que « les dérapages financiers proprement dits, qui sont distincts des manœuvres visant à les dissimuler, sont bien la conséquence directe de décisions prises par le candidat, seuls ou avec ses équipes, en toute connaissance des risques encourues ».

Plusieurs dossiers judiciaires menacent Nicolas Sarkozy

Il est à noter par ailleurs que l’ordonnance qui vaut aujourd’hui à Nicolas Sarkozy son renvoi devant le tribunal correctionnel n’a été signé que le premier juge saisi, Serge Tournaire. Le second Renaud Van Ruymbeke a donc décidé de s’abstenir de signer le document, illustrant la faide qui a opposé les deux magistrats tout au long de l’instruction en désaccord notamment sur le fondement de la mise en examen de Nicolas Sarkozy et ouvrant la voie à un appel de l’ordonnance par les protagonistes du dossier.

Ce n’est pas le seul dossier judiciaire qui menace Nicolas Sarkozy. Il devrait ainsi être prochainement convoqué dans le cadre de l’enquête portant sur un possible financement par la Libye de Kadhafi de sa campagne de 2007. Compte tenu des nombreux éléments accumulés par les enquêteurs au fil d’une instruction ouverte il y a plus de trois ans, la question de sa mise en examen se pose sérieusement.

Nicolas Sarkozy est par ailleurs mis en examen pour corruption active, trafic d’influence et recel de violation du secret professionnel dans l’affaire Azibert où il est soupçonné d’avoir cherché à obtenir des informations sur des procédures le concernant auprès du magistrat Gilbert Azibert en échange de son aide pour obtenir un poste à Monaco.

Reste enfin l’affaire dite des sondages de l’Elysée où plusieurs de ses anciens collaborateurs sont mis en examen pour favoritisme ou complicité, comme son ancienne directrice de cabinet Emmanuelle Mignon ou l’ancien secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant. Au cœur de l’enquête : les contrats passés sans appel d’offres à partir de 2007 avec les sociétés de Patrick Buisson et de Pierre Giacometti, ses conseillers de l’époque, tous deux mis en examen pour recel de favoritisme. Dans cette affaire, la question de son immunité présidentielle se pose et c’est d’ailleurs l’argument qui avait été avancé par son avocat Thierry Herzog pour justifier qu’il ne se rende pas à la convocation des juges d’instruction en novembre 2016.
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Messagepar Xylophène » 07 Fév 2017, 12:40

"Si je lance mon chapeau, si je fais l’oiseau, c’est pour ne pas mourir tout de suite, c’est pour me maintenir à la surface. Comme un nénuphar sans talent, mais nénuphar tout de même."

Armand dans "Les Nénuphars" de Michel Soutter
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Messagepar SAV » 07 Fév 2017, 13:05

Cambadelis qui veut exclure les élus PS qui parraineront Macron.
jE sEnS dE lA cRaInTe
Brigitte Macron 2027.
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Messagepar ancien posteur » 07 Fév 2017, 13:08

rodolfo a écrit:Encore un bel exemple de Liberté, égalité, fraternité à la sauce socialiste :

https://www.challenges.fr/challenges-soir/pourquoi-le-fosse-se-creuse-entre-retraites-du-public-et-du-prive_55762


Le plus beau reste le gel des salaires a la SNCF. Pour contourner la loi, ils sont tous passes un grade au dessus.
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Messagepar krouw2 » 07 Fév 2017, 13:37

Penelope Fillon aurait touché 20.000 euros pour avoir rédigé les excuses de son mari


C’est une nouvelle révélation qui accable le camp Fillon : sa femme, Pénélope, aurait touché 20.000 euros pour avoir rédigé les excuses de son mari lors de la conférence de presse d’hier.

« Sans Penelope, ce discours n’aurait jamais vu le jour » affirme l’entourage de François Fillon quand on lui demande si les 20.000 euros qu’elle a touchés pour le rédiger sont justifiés. « Le talent, ça se paie. Et Pénélope en a tellement qu’elle n’a eu qu’à trouver la formule ‘je m’excuse’. Le reste du texte était secondaire, et c’est un stagiaire qui l’a écrit. Nous précisons que tout cela est légal. Prétendre le contraire, c’est faire partie du système ».

En guerre contre les journalistes, Penelope Fillon défend son travail et son salaire avec aplomb : « En apprenant la somme que j’ai touchée aujourd’hui, certains médias du système joueront les offusqués, mais François répète quand même trois fois ma formule ‘je m’excuse’ ! J’aurais pu décemment demander le double, mais l’acharnement des médias m’a contrainte à accepter d’être sous-payée ».


Notre enquête révèle également que, comme d’habitude, François Fillon a travaillé en famille. Son fils aurait lui aussi participé à la bonne tenue de cette conférence de presse en lançant l’impression des fiches du candidat Les Républicains, comme l’assume François Fillon en privé : « Il adore l’informatique, ça semblait logique de lui confier la lourde tâche de cliquer sur ‘imprimer’. C’est un geste qu’il maîtrise à la perfection, je suis fier de mon fils, et ça vaut les 10.000 euros qu’il a gagnés lors de cette mission ».

http://www.legorafi.fr/2017/02/07/penel ... -son-mari/
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Messagepar fernando » 07 Fév 2017, 14:49

C'est beau un éditorial du Figaro




Éditorial : «Moment de vérité»

Par Alexis Brézet


On le disait fini, à terre, condamné à encaisser les coups jusqu'au KO final. On avait tort. Physiquement éprouvé mais solide, ému sans être larmoyant, ferme sans agressivité, François Fillon a fait hier - lui l'introverti, lui le réservé - la démonstration de sa détermination intacte et de son énergie inentamée. Sous les assauts de la bourrasque, en équilibre au-dessus du vide, le montagnard Fillon n'a pas dévissé.

Les excuses, qui, à l'évidence, devaient être présentées aux Français l'ont été sans autoflagellation inutile. François Fillon maintient qu'il n'a rien fait d'illégal. Il renvoie sèchement ses accusateurs médiatiques à leur illégitimité démocratique. Esquisse contre ses adversaires politiques un procès en instrumentalisation, sinon en manipulation, de la justice qui semble tout sauf infondé. Il y ajoute, sur son patrimoine, une opération de transparence totalement inédite ; on voit mal désormais comment les autres candidats pourraient y échapper.

Ces regrets, cette contre-offensive politique auraient-ils dû venir plus tôt? Sans doute. François Fillon a reconnu qu'il avait tardé à prendre la mesure des dégâts. Mais peut-être aussi fallait-il attendre, pour inverser le cours des choses, que chez les électeurs de la droite, la compréhensible déception envers leur candidat se mue en colère contre ceux qui ne rêvent que de résumer la présidentielle à un affrontement Le Pen-Macron…

Une conférence de presse réussie suffira-t-elle à dissiper comme par miracle tous les miasmes de «l'affaire»? Évidemment non. Mais, désormais, la droite qui se demandait si elle avait encore un chef sachant «cheffer» a sa réponse. Ce n'est pas rien.

Tout ce que l'on peut souhaiter maintenant, c'est que la campagne s'engage enfin sur le terrain du programme et des idées. De la lutte contre le terrorisme à la situation catastrophique des finances du pays, les sujets ne manquent pas. Dans cette bataille-là, on savait depuis la primaire que Fillon ne manquait pas d'arguments. Depuis hier, nul ne lui contestera une qualité fort utile quand il faudra redresser le pays: le courage dans l'adversité.
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Messagepar Dageek » 07 Fév 2017, 15:34

Vive le journalimse
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Messagepar krouw2 » 07 Fév 2017, 15:53

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Messagepar Xylophène » 07 Fév 2017, 16:02

Un type qui s'appelle Brézet était fait pour porter secours à un type totalement carbonisé comme Fillon.

Pathétique France.
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Messagepar fernando » 07 Fév 2017, 17:43

Totalement carbonisé j'aimerais le croire, mais je commence à m'interroger sur la capacité du peuple franssais à porter au 2ème tour et donc au pouvoir un type qui s'est fait prendre en pleine campagne pour détournement de fonds et mensonges publics éhontés.
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Messagepar Giallo » 07 Fév 2017, 17:50

je vois bien le coup de l'homme qui a "la stature d'un président" parce qu"il a fait fasse à ces accusations.... à se taper la tête contre les murs.
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar fernando » 07 Fév 2017, 17:50

Nouvelles révélations : 45 000 d'indemnités pour Penelope Fillon



Penelope Fillon a touché au total 45 000 euros d'indemnités de licenciement payées par l'Assemblée nationale lorsque l'épouse de François Fillon était son assistante parlementaire, selon les informations du Canard enchaîné à paraître demain.
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Messagepar Xylophène » 07 Fév 2017, 17:55

Sauf qu'il n'a plus aucune crédibilité pour incarner son programme étant donné la manière dont il s'est goinfré.
Dès qu'il va parler de baisse des dépenses publiques à présent, ça va lui revenir comme un boomerang dans les dents. On entend presque en arrière-fond les rires enregistrés, tellement il est devenu grotesque.

Et je suis sûr qu'il y a d'autres trucs qui puent du côté de sa société de "conseil" ou plutôt de lobbying rémunéré. Il n'a pas encore touché le fond, à mon avis.

Comme disait je sais plus qui : la droite avait le choix entre la défaite et le déshonneur. Elle a choisi le déshonneur, elle aura la défaite.
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Messagepar guinness » 07 Fév 2017, 17:57

oui, mais avec Classe !
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Messagepar fernando » 07 Fév 2017, 18:02

Je suis complètement d'accord avec toi, mais déjà il y a comême un noyau dur d'électeurs de droite qui vont voter pour lui quoi qu'il arrive, car seul lui peut sauver la Fransse, stun complot de la justice, de la gauche et des journalistes, et puis d'abord tout le monde il fait pareil mais lui est mieux que les autres donc il aura mon vote.

Au-delà du noyau dur de l'électorat de droite, qui adhère de manière quasi religieuse sans qu'aucun argument éthique ou moral ne rentre en ligne de compte, je ne vois pas bien comment il peut rassembler autour de lui. Pour autant je n'ai pas l'impression que ce soit impossible. On va voir comment ça va évoluer, mais qu'il reste pour l'instant autour de 20% d'intentions de vote me sidère totalement.
Peut-être que ces 20% sont le noyau dur qui va voter pour lui quoi qu'il arrive mais ça me semble bcp.
Dernière édition par fernando le 07 Fév 2017, 18:07, édité 1 fois.
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Messagepar ancien posteur » 07 Fév 2017, 18:03

Xylophène a écrit:Et je suis sûr qu'il y a d'autres trucs qui puent du côté de sa société de "conseil" ou plutôt de lobbying rémunéré. Il n'a pas encore touché le fond, à mon avis.


Oui. Et JF Cope a le même genre d’activités.
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Messagepar ancien posteur » 07 Fév 2017, 18:07

fernando a écrit:Au-delà du noyau dur de l'électorat de droite, qui adhère de manière quasi religieuse sans qu'aucun argument éthique ou moral ne rentre en ligne de compte, je ne vois pas bien comment il peut rassembler autour de lui. .


C est dur a admettre pour toi qui est de gauche hardcore, mais la france des médias penche nettement a gauche. Et je peux comprendre que nombre de gens votent a droite malgré tout. Michel Field qui pantoufle a F2, ca fait très communiste (et tres renvoi d'ascenseur aussi). De fait, les gens voient plus une manoeuvre mediatique venant du pouvoir.
De mon cote, ne pas voter Fillon me pousserait a voter Macron ou blanc. Vais je vraiment voter pour une personne qui, selon moi, aura du mal a imposer son autorité autour de lui? Et voter blanc ne sert a rien. Forcement, il est tentant de renier ses principes moraux et malgré tout voter pour "Tout sauf un Hollande bis".
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Messagepar Xylophène » 07 Fév 2017, 18:35

fernando a écrit:Je suis complètement d'accord avec toi, mais déjà il y a comême un noyau dur d'électeurs de droite qui vont voter pour lui quoi qu'il arrive, car seul lui peut sauver la Fransse, stun complot de la justice, de la gauche et des journalistes, et puis d'abord tout le monde il fait pareil mais lui est mieux que les autres donc il aura mon vote.

Au-delà du noyau dur de l'électorat de droite, qui adhère de manière quasi religieuse sans qu'aucun argument éthique ou moral ne rentre en ligne de compte, je ne vois pas bien comment il peut rassembler autour de lui. Pour autant je n'ai pas l'impression que ce soit impossible. On va voir comment ça va évoluer, mais qu'il reste pour l'instant autour de 20% d'intentions de vote me sidère totalement.
Peut-être que ces 20% sont le noyau dur qui va voter pour lui quoi qu'il arrive mais ça me semble bcp.


Non, je crois sincèrement que cette élection va être pour lui le catho revendiqué un vrai chemin de croix (neness vintage, braderie de Templemars, 1978). Une partie de son électorat s'est déjà détournée de lui et alors qu'il devait gagner finger in the nose, il est en train de devenir le 3ème homme derrière Jean-Marine et Emmanuel Gallet. Pour peu que Hamon fasse une bonne campagne et que le margoulin de la Sarthe continue à creuser, il va finir 4ème talonné par Mélenchon.
Bref, toujours pas compris qu'on le laisse encore au volant alors qu'il a 3 grammes et 2 pneus crevés.
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Messagepar fernando » 07 Fév 2017, 19:07

François Fillon, passage en force

Editorial. Le candidat LR à la présidentielle a, de manière autoritaire et cinglante, coupé court à toute hypothèse de « plan B », lors de sa conférence de presse lundi.

LE MONDE | 07.02.2017 à 11h12 • Mis à jour le 07.02.2017 à 17h16

François Fillon, lors de sa conférence de presse de dans son QG de campagne à Paris, lundi 6 février 2017.
Editorial du « Monde ». En politique comme à la guerre, l’attaque est la meilleure défense. Et, contrairement à la guerre, on peut y ajouter une pincée de contrition quand la situation devient vraiment périlleuse. C’est l’exercice auquel s’est livré François Fillon, lundi 6 février.

Depuis deux semaines, le candidat de la droite à l’élection présidentielle était ballotté par les révélations du Canard enchaîné sur les conditions dans lesquelles il avait employé, ou fait employer, son épouse pendant des années (et deux de ses enfants pendant des mois) comme assistants parlementaires. Ses explications hésitantes, parcellaires et évolutives ont renforcé le soupçon que ces emplois avaient été pour le moins furtifs, voire fictifs. Elles ont plongé son camp dans le doute, au point que bon nombre de ses « amis » s’interrogeaient sur la nécessité de changer de candidat.


Bref, il devenait vital pour lui de sortir de la nasse avant qu’il ne soit trop tard. Il s’y est employé avec énergie, habileté et une bonne dose de mauvaise foi. C’est, en effet, de manière autoritaire et cinglante que M. Fillon a coupé court à toute hypothèse de « plan B » destiné à chercher un candidat de substitution. « Le plan B, c’est la Berezina », a-t-il tranché, avant de marteler : « Aucune instance n’a la légitimité pour remettre en cause le vote de la primaire ».

Moi ou le chaos

C’est énoncer une évidence. Il a été désigné, en novembre 2016, par près de 3 millions d’électeurs de droite, ce qui lui assure une indéniable légitimité. Aucune procédure de remplacement n’est prévue. Aucun candidat alternatif crédible ne sort des rangs et n’importe lequel des noms évoqués ces derniers jours est de nature à redéclencher des guerres fratricides.

Enfin, changer de candidat à moins de trois mois du premier tour de l’élection et à trois semaines du début du délai de dépôt des parrainages auprès du Conseil constitutionnel ne pourrait conduire la droite qu’au désastre. C’est moi ou le chaos, a clairement signifié François Fillon. Bon gré mal gré, son camp n’a d’autre solution que de l’admettre.


Encore faut-il que l’opinion, et en particulier celle des électeurs de droite, ne s’effondre pas. Sur ce terrain, François Fillon s’est montré habile, sinon convaincant. Il a présenté ses « excuses » pour n’avoir pas compris que ce qui est légal (l’emploi de ses proches par un parlementaire) n’est plus jugé acceptable par les Français. Il a rendu public son patrimoine et le détail des salaires versés à son épouse, et commencé à donner quelques précisions sur la nature des activités de sa société 2F Conseil, créée en 2012.


Il veut espérer que cet exercice de transparence qui n’est pas inédit – Edouard Balladur en 1995 et Ségolène Royal en 2007 ayant été contraints de faire de même – coupera court à bien des spéculations ou investigations. Il reste que, hormis sa bonne foi, rien de nouveau ne vient démontrer la réalité du travail pour lequel ses proches ont été rémunérés.

Quant à la mauvaise foi, elle concerne l’invocation d’un « complot » et d’un « lynchage médiatique ». Commode et habituel bouc émissaire, la presse n’a fait, en l’occurrence, que chercher la vérité : celle d’un homme qui se prétend « irréprochable » et celle d’un candidat qui invite le pays à une rigueur avec laquelle il a trouvé, sur le plan personnel, de singuliers accommodements. S’il a obtenu un sursis, François Fillon n’a pas levé ce doute pernicieux sur l’adéquation entre ses paroles et ses actes.
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fernando
 
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