[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar John Holmes » 26 Jan 2018, 16:51

Moqueu de gens
"Connard =)"
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Messagepar krouw2 » 27 Jan 2018, 15:28

st1 complot islamo gauchisto anti tourquennnois


Réouverture d'une enquête sur une accusation de viol visant Gérald Darmanin
Par LIBERATION, avec AFP — 27 janvier 2018 à 14:01 (mis à jour à 14:06)



La missive était celle d'«un homme qui écrivait, qui m’accusait d’abus de faiblesse, d’abus de pouvoir, voire de viol», précisait alors Darmanin, indiquant avoir fait l’objet au printemps 2017 d’une enquête préliminaire finalement classée sans suites en juillet. Les faits évoqués dans la lettre se seraient déroulés en 2009. Le ministre avait alors expliqué qu'il avait lui aussi déposé plainte pour dénonciation calomnieuse.

Or l'enquête préliminaire le visant a été rouverte automatiquement par le parquet selon des informations du Monde, de Franceinfo et de l'AFP ce samedi. Cette décision fait suite au dépôt en janvier d’un nouveau courrier par la plaignante, qui accuse Darmanin de l’avoir violée alors qu’elle sollicitait de l’aide dans une affaire judiciaire, a indiqué une source judiciaire à l'AFP.

D'après Le Monde, l'auteur de la lettre serait Pierre Spatz, l'époux de la femme en question. Après un premier dépôt de plainte en juin 2017, «Sophie Spatz, malgré quatre appels des policiers, avait finalement refusé de se présenter devant eux. Le dossier avait donc été refermé», explique le quotidien. Sophie Spatz aurait finalement redéposé sa plainte pour viol à la mi-janvier et été entendue depuis par la police judiciaire. Ce qui a provoqué la réouverture automatique de l'enquête.

Aux journalistes du quotidien, Sophie Spatz a raconté avoir contacté Gérald Darmanin, alors chargé de mission au service des affaires juridiques de l’UMP en 2009 pour qu'il intervienne dans une affaire judiciaire qui lui avait valu une condamnation.

En échange de son aide, Darmanin aurait alors demandé à la femme de 37 ans, qu'il savait être une ancienne call girl, de l'accompagner dans un club libertin avant de l'emmener passer la nuit dans un hôtel. D'après l'avocate de Sophie Spatz au Monde, la plaignante «aurait manifesté clairement et sans ambiguïté, même si c’était de manière courtoise et avec tact, qu’elle ne souhaitait pas se plier aux sollicitations sexuelles de monsieur».

A Matignon, on souligne que le ministre «a été d’une totale transparence vis-à-vis des faits. Il a déposé plainte pour dénonciation calomnieuse et avait déjà répondu aux questions d’un autre quotidien français qui enquêtait sur les mêmes faits, rapporté au Premier ministre l’accusation dont il faisait l’objet, et avait révélé lui-même l’affaire sur France Info et constaté que l’affaire avait été classée. Justice est à nouveau saisie et elle doit pouvoir travailler en toute indépendance. Le Premier ministre tient à rappeler d’une part que les règles fixant l’appartenance au gouvernement sont connues, et d’autre part que M. Darmanin a toute sa confiance», a déclaré un membre de l'entourage du Premier ministre Edouard Philippe à Libération.

Selon lesdites règles une mise en examen vaudrait, elle, bon de sortie du gouvernement pour le ministre.
Hollande 2027
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Messagepar gblosc » 27 Jan 2018, 20:26

Roukmoute invité chez un monarchsite (Ardisson), s'pa banal
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Messagepar fernando » 30 Jan 2018, 14:37

ah ouais quand même!
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Messagepar fernando » 30 Jan 2018, 14:42

la droite franssaise, à mi-chemin entre les Affranchis et les Tontons flingueurs



Robert Bourgi, l'homme aux costumes : "J'ai dit à Sarkozy que j'allais niquer Fillon"


En télévision, il arrive parfois - rarement - de visionner des scènes si saisissantes qu’on sent immédiatement qu’elles deviendront cultes. L’interview de Robert Bourgi, ce lundi 29 janvier, au micro de Jean-Jacques Bourdin, sur BFMTV et RMC, est sans aucun doute un de ces moments. Dans un véritable show aux accents de Parrain tragi-comique, l’avocat raconte par le menu comment il a piégé François Fillon pendant la campagne présidentielle. Ou plus exactement, en langage bourgien, comment il l’a« niqué », après l’avoir annoncé à Nicolas Sarkozy, le 10 janvier : « Tu sais, Nicolas, il [François Fillon, ndlr] ne sera jamais à l’Elysée. Parce que je vais le niquer. J’avais ourdi le complot ». Pendant ces vingt minutes irrespirables, le téléspectateur se trouve en immersion dans le cerveau d'un comploteur politique. Calcul, vengeance, cynisme... Tout y est, comme dans un mauvais polar.

"Je vais prendre vos mesures, pour un costume"

Le ton est donné dès la première intervention de Robert Bourgi. Interrogé sur le documentaire de BFMTV consacré à l’affaire Fillon diffusé ce lundi soir, l’homme des réseaux de la Françafrique esquisse un léger sourire… et décoche cette réplique lunaire : « Votre service de sécurité m'a enlevé ma caisse à outils. J'avais la sulfateuse, le marteau et les clous pour le cercueil pour Monsieur Fillon mais pour vous, j'ai quelque chose... ». Et de sortir de la poche de sa veste… un mètre . « Ça ne sera pas Arnys, ça sera Petit Bateau. Je vais prendre vos mesures. Vous savez, pour un costume ». Il part alors dans un long rire sardonique.

Robert Bourgi ne se cache absolument pas d’avoir comploté contre François Fillon : « J’ai décidé de le tuer pour diverses raisons ». Une aurait trait à la déloyauté de l’ancien Premier ministre à l’égard de Nicolas Sarkozy, que l’avocat tient en haute estime : « François Fillon m’avait promis d’être un peu plus loyal à l’endroit de Nicolas Sarkozy. Il n’a jamais tenu parole ». Le fervent gaulliste pointe également le comportement du vainqueur de la primaire de la droite à son égard. Il n’aurait répondu à aucun de ses SMS, alors même qu’il avait accepté avec plaisir de se faire offrir des costumes : « Il a violé toutes les règles de l’amitié à mon endroit (…) Il m’a humilié ». Il cite en particulier un passage télé où François Fillon le traite de « vieillard ». Un mot vache qui n’est pas passé : « Je suis père de famille, Monsieur Bourdin, et grand-père. Ça, ce sont des choses qui ne se disent pas. »


Dernier élément, Robert Bourgi considère que le rapport de François Fillon à l’argent le disqualifiait pour diriger la France : « Je le savais accro à l’argent et on ne pouvait pas laisser faire cela parce que tôt ou tard, celui qui aurait pu diriger le France aurait eu de sérieux problèmes ».

"Je savais que j'allais appeler mon ami Valdiguié, lui montrer le chèque"


L’intermédiaire aux réseaux tentaculaires décide donc de piéger le candidat à la présidentielle en lui offrant des costumes… avant de dévoiler ce cadeau compromettant à la presse. Il raconte sa conversation avec le Sarthois, en octobre 2016 : « Comme je te sais amoureux de belles choses, je vais t’offrir trois costumes. (…) Il m’a dit : "Ah oui, alors" ». Robert Bourgi s’exécute… mais ne paye pas immédiatement les costumes : « Je vais chez Arnys, je commande trois costumes, que je règle pas. Je n’ai pas travaillé trois décennies auprès de Monsieur Foccart (ndlr : conseiller du général de Gaulle pour les affaires africaines) pour rien » Dernier acte de la machination, il paye par chèque et livre la facture à Laurent Valdiguié, alors journaliste au Journal du dimanche. Une manigance prévue à l’avance : « Je savais exactement que j’allais payer les costumes par chèque et que j’allais appeler mon ami Valdiguié, lui montrer le chèque ».

Robert Bourgi assure que Nicolas Sarkozy n’a pas été mis au courant des détails de cette manœuvre. Il aurait cependant su que l’avocat souhaitait empêcher François Fillon de gagner… et ne l’a pas dissuadé d’agir : « Il ne m’a pas empêché ! Même s’il me l’avait demandé, Monsieur Bourdin, je l’aurais fait ».

Ce récit effarant ferait presque oublier l'essentiel : c'est François Fillon qui s'est "niqué" lui-même en acceptant un cadeau hors de prix d'une personnalité trouble. Sans parler de l'affaire Penelope, pour laquelle l'ex-Premier ministre et son épouse sont aujourd'hui mis en examen. Pour sûr, ce récit d'un "complot" de la part du comploteur lui-même, devrait faire oublier, l'espace d'un instant médiatique, la réelle responsabilité de François Fillon dans toute l'affaire.
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Messagepar ancien posteur » 30 Jan 2018, 14:50

Déjà su et publie dans le JDD au cours de la campagne présidentielle. Je m interroge sur le pourquoi du " je paie pas" pour finalement faire le chèque....
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Messagepar Giallo » 30 Jan 2018, 16:46

fernando a écrit:la droite franssaise, à mi-chemin entre les Affranchis et les Tontons flingueurs


Oui enfin là on est plutôt à mi-chemin entre Le Grand Pardon et Serge le mytho
ce message ne vient pas de moi
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Giallo
 
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Messagepar John Holmes » 02 Fév 2018, 14:41

Bon c'est pas dans mes habitudes mais :

Bruno Cassette, l’éminence grise de la métropole de Lille
« Bosseur, volontariste, brillant » pour les uns ; « impulsif, irascible et mégalo » pour les autres… Mais qui est donc l'étrange monsieur Cassette, l'homme que Damien Castelain a placé à la tête des services de la MEL ? Portrait en clair-obscur.
Par Sylvain Marcelli et Jacques Trentesaux
-
2 février 2018
0
Bruno Cassette, directeur général des services de la Métropole européenne de Lille depuis 2014 (capture d'écran/video EFAP Lille)
«C’est un homme extrêmement brillant, qui fait bouger la métropole, ça vaut vraiment la peine de le rencontrer. » Début décembre, notre idée de consacrer un portrait à Bruno Cassette, directeur général des services de la MEL, est bien accueillie. Le service communication nous demande juste un peu de temps – le bras droit de Castelain est un homme très occupé. En réalité, notre demande n’aboutira jamais. Après moult relances, on nous promet courant janvier un rendez-vous… fin février. Soit près de trois mois après notre première sollicitation.
Dommage ! Car nous avions beaucoup de questions à lui poser. Notre enquête nous a amené à rencontrer une trentaine de personnes – élus, techniciens, cadres, anciens de la MEL – qui décrivent tous un personnage très paradoxal. « C’est un homme compliqué, résume l’un d’eux. Je me sens en phase sur le fond avec sa vision pour la métropole mais la forme est parfois détestable et abrupte. Pour travailler avec lui, il faut être psychologiquement très solide. » La meilleure preuve du caractère bien trempé de Bruno Cassette ? La plupart de nos témoins ont requis le « off»… même lorsqu’ils disent du bien de l’intéressé ! Un signe…
Le grand ménage
Il est vrai que le grand manitou de la MEL ne fait pas dans la dentelle. Depuis son arrivée à la tête de la collectivité en mai 2014, ce Roubaisien s’est donné une mission : transformer l’ancienne communauté urbaine, outil technique au service des beffrois, en une collectivité moderne et dynamique. Son poste de directeur général des services (DGS) lui donne autorité sur 2 600 agents. « Il a remis tout le monde au travail », affirme une proche. Pour marquer le changement d’époque, le DGS n’hésite pas à se séparer ou à placardiser de nombreux cadres supérieurs, parfois sans ménagement. À peine arrivé, il débarque deux directrices de service, Jeanne-Marie Vollemaere (chargée des RH et de l’administration) et Annick Jaspard (finances). Ce sont les premières victimes d’une longue liste.
Après avoir protesté contre la réorganisation de la MEL, Christine Mesurolle, directrice du pôle aménagement et habitat, part en septembre 2015 pour la préfecture de Rhône-Alpes. Très critiqué en raison du retard pris par les travaux du métro, le directeur aux transports Thierry du Crest jette l’éponge en décembre 2015. Fatiguée d’être tenue responsable de l’instabilité des services et du mal-être de certains cadres, la directrice des ressources humaines, Caroline Dupuis-Verbeke – pourtant choisie par Bruno Cassette – prend un congé maladie courant 2015. Elle ne reviendra pas, trouvant un poste à la chambre régionale des comptes Ile-de-France.
Et ce n’est pas fini ! Jugé trop critique, Laurent Monnier, directeur du protocole, quitte la maison en novembre 2016. Xavier Monnet, conseiller à l’aménagement, démissionne en juillet 2017. Dans la foulée, la valse des directeurs reprend de plus belle. Au plus chaud de l’été, trois d’entre eux sont mutés dans des placards dorés : Christophe Bolot (longtemps chargé du développement économique) représente désormais la MEL à Bruxelles ; Jean-Pierre Guffroy (ex-responsable du développement territorial) devient médiateur ; et Gérard Chevalier (autrefois chargé des moyens de l’administration) s’occupe du projet de nouveau siège.
Un homme de réseau
« Cassette en a viré tellement que ça finit par faire une légion », grince un élu. Pour ceux qui restent, difficile de s’y retrouver dans l’organigramme… « Depuis trois ans, c’est la réorganisation permanente, à tel point qu’on ne sait plus qui fait quoi », déplore un cadre. Doté d’une grande capacité de travail, Bruno Cassette n’hésite pas à cumuler plusieurs directions. En plus d’être DGS, il occupe aujourd’hui les fonctions clés de DRH et de directeur du développement économique, après avoir pris en charge pendant un an l’aménagement et l’habitat. Une concentration des pouvoirs inédite rue du Ballon !
Bruno Cassette choisit des proches – voire des très proches – pour le seconder. Franc-maçon affilié à la Grande Loge de France, à l’un des ateliers de Ronchin, il n’hésite pas à puiser dans ce réseau lorsqu’il cherche des collaborateurs compétents et dévoués… « En revanche, ça ne rentre pas en jeu quand il doit virer quelqu’un », nous confie un frère. L’homme récompense aussi de vieilles amitiés. Nicolas Sokolowski, rencontré au début des années 2000, prend la direction de la communication et du protocole. Son confortable salaire est complété par un logement de fonction dans le Vieux-Lille, une faveur habituellement réservée aux DGS et directeurs de cabinet.
L’ex-épouse de Bruno Cassette, Laurence Rullier, déjà dans la maison, est devenue récemment conseillère du président pour les affaires économiques. Il a rencontré sa nouvelle compagne, Doriane Leborgne-Huart, alors qu’elle était responsable de la communication interne de la MEL. Et très vite, il en fait… son adjointe ! Après avoir réussi un concours d’administrateur territorial, celle-ci fait désormais partie du comité directeur de la collectivité. Cette ascension fulgurante fait jaser ? Le couple n’en a cure et s’affiche publiquement.
Bruno Cassette se fiche des critiques comme de son premier costard : il a la confiance totale du président Castelain, qui compte sur lui pour donner un nouveau souffle à la MEL. « Le DGS a la conviction qu’il faut passer d’une collectivité d’aménagement à une collectivité de projets, explique une cadre qui le pratique au quotidien. Il veut que la MEL trouve sa place dans la nouvelle région, à un moment où les métropoles se renforcent. Il nous dit souvent que nous n’allons pas assez loin. Il est parfois dans la provoc’ et dans l’électrochoc. Mais d’un autre côté, il nous challenge. »
« Avoir un ennemi le motive »
Bruno Cassette trace sa route… et malheur à qui se dressera sur son chemin. « Il peut être cassant quand il se rend compte qu’on n’est pas sous son emprise », regrette un fonctionnaire. « Ce type est un boxeur : avoir un ennemi le motive », résume un de ses anciens collaborateurs. « C’est quelqu’un d’extrêmement irascible qui n’a aucun sens de l’humour, tout au moins sur lui-même. Il fait régner un climat de stress pour que tout le monde reste le petit doigt sur la couture du pantalon », témoigne un cadre poussé dehors.
Ceux qui essaient de faire contrepoids subissent des colères homériques. Le cabinet du président, qui porte parfois une vision différente de celle du DGS, est régulièrement soumis à de fortes secousses.
Après une longue guerre de tranchées, le directeur de cabinet du président, Grégory Blin, a été débarqué début 2016. Son remplaçant, Philippe Deruwez, pourtant plus diplomate, est en « guerre totale » contre Bruno Cassette, selon plusieurs sources. Enfin, plusieurs conseillers ont préféré quitter le cabinet. Les relations avec les organisations syndicales, qui ont osé contester la réorganisation de la collectivité à son arrivée, sont tout aussi tendues. « Après les manifs de février 2015 et la diffusion d’un tract en conseil communautaire, Cassette nous a convoqués dans son bureau, relate un représentant du personnel. Il nous a engueulés comme des gamins, comme si on avait fait une grosse bêtise. Il tapait des poings sur sa grande table en verre. Il m’a fait penser à un enfant dont on avait abîmé le jouet. »
Une famille engagée dans la vie publique
Mais qui est vraiment Bruno Cassette ? Une plongée dans ses origines familiales s’impose. L’homme est né il y a 51 ans à Roubaix dans une famille engagée dans la vie publique. Son père, Jacques, préside l’Union des familles de Tourcoing, et a été candidat aux municipales à Roubaix sur une liste de gauche, tendance socialiste. Enseignant, il a aussi voyagé dans le monde entier avec les Rossignolets, la chorale qu’il a fondée à Roubaix. Le grand-père, Louis Cassette, directeur de la CAF de Roubaix, était « un personnage » dont l’expertise sur les aides à la famille était reconnue jusqu’à Paris : il a participé à la création de l’allocation logement. L’arrière-grand-père, également prénommé Louis, était journaliste, chef de rédaction à la Croix du Nord. Lui aussi était très investi dans la vie locale…
Jeune diplômé de Sciences Po Grenoble en 1991, Bruno Cassette commence sa carrière à l’Assemblée nationale. Il est alors collaborateur parlementaire du groupe « République et Liberté », qui réunit des députés de tous bords, issus de petites formations ou non-inscrits. Parmi eux, Jean-Louis Borloo, Bernard Tapie, Christiane Taubira… En 1995, il rejoint la communauté urbaine de Lille comme secrétaire-général du Gadec : ce groupe d’élus, ni droite ni gauche, rassemble les petites et moyennes communes sous l’égide d’Henri Ségard. C’est l’ancêtre de Métropole passions communes, le groupe actuel de Damien Castelain.
Sous-préfet dans l’âme
Malgré un talent oratoire reconnu et une « forte ambition », selon un élu roubaisien, Bruno Cassette ne se lance pas en politique. Il se façonne un profil d’expert du numérique, d’abord à la Datar (2000-2003) auprès de Jean-Louis Guigou, puis à la Commission européenne (2003-2006). Il plaide pour l’accès des territoires aux nouvelles technologies – une conviction qui l’amène aujourd’hui à accélérer le déploiement de la fibre. En 2006, il quitte Bruxelles pour la région Basse-Normandie, devenant directeur de cabinet du président (PS) de région. En 2011, nommé sous-préfet, le voici directeur de cabinet de la préfète de Charente-Maritime, Béatrice Abollivier. En 2013, il la quitte, « sincèrement très ému » selon Sud-Ouest, pour rejoindre la préfecture du Lot-et-Garonne comme secrétaire général.
Au contact des grands commis de l’État, il prend goût au pouvoir. Il aime être à la manœuvre et sait se rendre indispensable. « Avec le président Castelain, il se comporte comme un secrétaire général avec son préfet, ce qui laisse peu de place aux élus », pointe une cadre. « Il monte en première ligne sur tous les dossiers et verrouille tout », confirme un élu. Au risque de gripper la machine… « Toutes les notes produites par les services remontent jusqu’à lui, ce qui crée un embouteillage », relate un assistant d’élu. Le DGS va même jusqu’à corriger les fautes d’orthographe ! L’illustration de son perfectionnisme.
Saumon et mojitos
Bourreau de travail, Bruno Cassette passe souvent ses dimanches au bureau, brouillant la frontière entre la vie privée et la vie professionnelle. Les bons repas pris à la MEL avec sa compagne-adjointe – saumon de luxe et bonnes bouteilles sorties de la cave – sont-ils des repas de travail ou des tête-à-tête romantiques ? S’il se fait servir du homard plusieurs fois par semaine, est-ce pour son bon plaisir ou pour se donner du cœur à l’ouvrage ? De même, les factures du « Club à part », son repaire ultra sélect du Vieux-Lille, situé au-dessus du restaurant La Part des Anges, doivent-elles être payées par la MEL ?
Tant pis s’il passe pour « mégalo », le DGS aime mettre en scène son pouvoir. Il s’est installé au rez-de-chaussée, pour se rapprocher de Damien Castelain. « Ce nouveau bureau, très épuré, très blanc, est plus beau que celui du président », estime un collaborateur. La vue sur le parvis lui permet de garder un œil sur les allées et venues de chacun… Quand il veut prendre de la hauteur, Bruno Cassette rejoint les salons du 14ème étage de l’hôtel communautaire. Ce lieu un brin vintage offre une vue exceptionnelle sur Lille. Il était réservé aux réceptions VIP des présidents. Il est devenu le lieu de repas raffinés – alors que les élus des commissions sont invités à commander leurs plats à la cantine, pour faire des économies.
« Le DGS dépense beaucoup plus que le président en frais de bouche », affirme une source très bien informée. Lors des conseils communautaires, pour la cérémonie des vœux ou pour fêter les 50 ans de la MEL, Bruno Cassette a aussi imposé son apéritif préféré : le mojito. Qu’importe si la plupart des convives préfèrent le jus de fruit… Lorsque la CGT s’est moquée de ce péché mignon dans son journal interne, il a décidé, par provocation, de systématiser cette pratique – y compris dans les réunions de direction. « Il saoule les cadres avant de se lancer dans des longs discours, décrit un habitué de ces réunions. Le côté bling-bling sert à faire passer la pilule. »
Trois ans après son arrivée, Bruno Cassette est maître en son royaume. Il sait qu’il bénéficie de l’entière confiance de Damien Castelain avec qui il forme un duo très soudé. En interne, les agents préfèrent siroter leur mojito en silence… « Ce DGS crée une impression de mouvement en mettant tout le monde sur le grill tout le temps, analyse un élu. Il parle sans cesse de créativité mais il exerce un pouvoir de fer. Résultat : plus personne ne bouge. » Un comble !
>> A suivre, le vendredi 9 février, le 2e volet de notre enquête :
« MEL, c’est qui le patron ? »
Homme de l’ombre, Bruno Cassette ne semble pas avoir très envie de prendre la lumière… Pourtant, il occupe un poste stratégique à la MEL, une collectivité qui concerne 1,2 million d’habitants et gère un budget de plus de 1,8 milliard d’euros. En commençant notre enquête, nous avons été surpris par la réaction de nos premiers interlocuteurs. « Cassette ? C’est un sujet brûlant. On marche sur des œufs très rapidement », a soufflé l’un d’eux, en nous proposant d’en parler le lendemain matin. À l’heure dite, son téléphone était sur messagerie. Ce ne fut pas le seul, loin de là, à avoir gardé le silence… Mais à force de chercher, Mediacités a trouvé des interlocuteurs prêts à parler – à la condition expresse, donc, de ne pas être cités. En se déliant, les langues ont permis de dresser le portrait d’un personnage surprenant. Au bout de deux mois d’enquête, le sujet est devenu tellement touffu que nous avons choisi de vous proposer la semaine prochaine un second volet, consacré au duo formé par Damien Castelain et Bruno Cassette.
Nous regrettons bien sûr de ne pas avoir pu rencontrer les deux hommes. Fin décembre, après plusieurs relances, ce texto nous a laissé croire que cela serait possible : « Bruno Cassette est de toute façon à la MEL entre les fêtes ». Finalement, nous avons fêté le réveillon sans lui ! Le 10 janvier, cet autre texto a sonné le glas de nos espérances : « Le DGS ne pourra pas vous recevoir avant fin février ». Trop tard… Alors, nous avons envoyé 19 questions à Bruno Cassette et à Damien Castelain au terme de notre enquête, le 26 janvier. Ces questions n’ont malheureusement reçu aucune réponse.
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Messagepar fernando » 02 Fév 2018, 14:57

On me l'a décrit comme un psychopathe et un type invivable.

Il paraît qu'il a en outre un égo démesuré, il fait des présentations où il se prend pour Steve Jobs.
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Messagepar Der » 02 Fév 2018, 15:14

accent corse On
JH, tu sais ce qui arrive aux balances qui rencardent les journalistes...
accent corse Off
On se fait des bisous et on s'encule.
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Der
 
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Messagepar John Holmes » 02 Fév 2018, 15:48

Ils reçoivent une promotion ?
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Messagepar rodolfo » 02 Fév 2018, 15:55

Der a écrit:accent corse On
JH, tu sais ce qui arrive aux balances qui rencardent les journalistes...
accent corse Off


Ca nous rappelle les heures les plus sombres de notre histoire.....
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rodolfo
 
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Messagepar Baratte » 02 Fév 2018, 16:23

J'dis rien , mais ça fait presque Nuls de s'appeler Bruno Cassette .
Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
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Messagepar krouw2 » 04 Fév 2018, 01:44

Aussi non personne pour parler de la réforme de la fonction publique et le plan de départ volontaire. Nul doute que les fonctionnaires de catégorie C vont se précipiter sur cette opportunité. Quitter un poste alors qu'ils ont passé un concours, peut-être plusieurs fois, pour découvrir le monde fabuleux du privé et travailler dans un drive ou chez Amazon, miam miam
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Messagepar fernando » 06 Fév 2018, 14:46

tain loul



Le nationalisme corse a tourné la page de la clandestinité et des attentats, et a triomphé dans les urnes, obtenant une majorité absolue aux élections territoriales de décembre. Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni se sentent ainsi en position de force pour accueillir Emmanuel Macron, trois jours seulement après une manifestation massive pour la reconnaissance de la spécificité de l’île.


Alors que les deux élus ont retiré le drapeau français de leurs bureaux, où ne subsistent que les bannières européenne et corse, ils se plieront au protocole pour l’occasion. « La France est un pays voisin avec lequel nous partageons un ensemble de choses, dont la francophonie, a déclaré Jean-Guy Talamoni à l’agence de presse Reuters. Quand on reçoit un chef d’Etat, on met son drapeau. »
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Messagepar Der » 06 Fév 2018, 16:08

loul, se sentent plus pisser les mecs. N'empêche on les laisserait se démerder tout seul, y seraient bien dans la merde les corses.
On se fait des bisous et on s'encule.
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Der
 
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Messagepar ancien posteur » 06 Fév 2018, 16:15

Der a écrit:loul, se sentent plus pisser les mecs. N'empêche on les laisserait se démerder tout seul, y seraient bien dans la merde les corses.


Ils sont autonomiste hein, pas independantistes....
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Messagepar Der » 06 Fév 2018, 16:21

Ah ouais, comment t'interprète "la France est un pays voisin"?
On se fait des bisous et on s'encule.
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Messagepar ancien posteur » 06 Fév 2018, 16:36

Der a écrit:Ah ouais, comment t'interprète "la France est un pays voisin"?


Tu connais Manu....
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Messagepar Dageek » 06 Fév 2018, 16:43

dont feed the corses
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Messagepar manulosc » 06 Fév 2018, 17:03

qu est ce que j ai a avoir dans cette histoire
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Messagepar fernando » 06 Fév 2018, 17:58

Der a écrit:loul, se sentent plus pisser les mecs. N'empêche on les laisserait se démerder tout seul, y seraient bien dans la merde les corses.


Putain mais grave. Un référendum sur l'indépendance, et vite.
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Messagepar ancien posteur » 06 Fév 2018, 18:08

fernando a écrit:
Der a écrit:loul, se sentent plus pisser les mecs. N'empêche on les laisserait se démerder tout seul, y seraient bien dans la merde les corses.


Putain mais grave. Un référendum sur l'indépendance, et vite.


Ca ouvrirait les portes aux Basques, aux Bretons, aux Alsaciens et aux Flamands. Et a Manu mais chut il ne veut pas sortir.
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Messagepar manulosc » 06 Fév 2018, 18:13

pk j en demanderait un
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Messagepar rhazelle » 06 Fév 2018, 23:16

pfff... a écrit:
Der a écrit:loul, se sentent plus pisser les mecs. N'empêche on les laisserait se démerder tout seul, y seraient bien dans la merde les corses.


Ils sont autonomiste hein, pas independantistes....


ouep. Plus d'autonomie avec autant de subvention de l'état.
Qui ferait tourner les services publiques, gendarmerie, police, pompier, hopitaux et j'en passe. Quelles sont leurs ressources ? Le tourisme suffirait-il à faire tourner la boutique ? J'ai de gros doutes.
Et pas sur du tout que nombres de corses soit réellement favorables à l'indépendance. La manif n'a pas déplacé de grosses foules non plus
Et la photo de ta collection de godes que John Holmes a posté l'autre jour , ça vient du Journal de Mickey ?
rhazelle
 
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Messagepar krouw2 » 07 Fév 2018, 00:43

et Talamoni il est pas indépendantistes eul batard? lui qui traite la France de colons, je te mettrais un Chevènement là bas, ça leur ferait la bite
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Messagepar gblosc » 07 Fév 2018, 10:05

krouw2, ton visa pour la Corse va être refusé ...
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Messagepar ancien posteur » 07 Fév 2018, 11:06

rhazelle a écrit:
pfff... a écrit:Ils sont autonomistes hein, pas independantistes....


ouep. Plus d'autonomie avec autant de subvention de l'état.
Qui ferait tourner les services publiques, gendarmerie, police, pompier, hopitaux et j'en passe. Quelles sont leurs ressources ? Le tourisme suffirait-il à faire tourner la boutique ? J'ai de gros doutes.
Et pas sur du tout que nombres de corses soit réellement favorables à l'indépendance. La manif n'a pas déplacé de grosses foules non plus


Bah c est exactement ce que je sous entendais. Cette région d assistes et de fainéants a le soleil et la mer, mais ils voudraient aussi qu on bosse pour eux.
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Messagepar krouw2 » 07 Fév 2018, 13:39

gblosc a écrit:krouw2, ton visa pour la Corse va être refusé ...


J'appelle des potes et on occupe leur territoire quand on veut, avec la bénédiction de l' Onu en plus
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krouw2
 
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