par fernando » 30 Mars 2018, 11:12
Nordahl Lelandais avoue le meurtre du caporal Arthur Noyer
Le militaire a disparu dans la nuit du 11 au 12 avril 2017 près de Chambéry. Son crâne avait été retrouvé en septembre.
Nordahl Lelandais, entendu jeudi 29 mars à propos de la mort d’Arthur Noyer, a avoué l’avoir tué, selon une source proche du dossier à l’Agence France-presse (AFP), confirmant une information du Parisien. Ni le parquet ni son avocat, Me Alain Jakubowicz, n’ont souhaité s’exprimer durant la journée ou à l’issue de cette audition.
L’ancien maître-chien dans l’armée, âgé de 35 ans, déjà mis en examen pour le meurtre de la petite Maëlys, a réintégré à 21 heures l’unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) de la prison de Lyon-Corbas, au sein de l’hôpital psychiatrique du Vinatier, à Bron, où il est détenu. Il en avait été extrait dans la matinée. Il avait été hospitalisé à la mi-février, deux jours après avoir avoué avoir tué Maëlys « accidentellement ».
Arrivé à la mi-journée au palais de justice de Chambéry, Nordahl Lelandais en est ressorti environ trois heures plus tard quand, vers 15 heures, un convoi s’est alors mis en route. La juge d’instruction et des enquêteurs ont pris place dans des fourgons de la gendarmerie, ainsi que le suspect et son avocat.
Crâne retrouvé en septembre et identifié
Ils se sont rendus à Cruet, petite commune de Savoie, au pied du massif des Bauges et proche de Montmélian, à une vingtaine de kilomètres de Chambéry. C’est là, avaient fait savoir les autorités judiciaires, que les restes du crâne du caporal Noyer avaient été retrouvés sur un chemin par un promeneur en septembre 2017 et identifiés par la suite.
Cette découverte avait conduit à la mise en examen du suspect en décembre ; elle se fonde, notamment, sur des expertises téléphoniques, l’appareil de Nordahl Lelandais ayant « borné » aux mêmes endroits et aux mêmes moments que celui de la victime. D’autres ossements ont depuis été retrouvés sur les lieux.
Le 5 février, Nordahl Lelandais avait déjà été longuement entendu à propos de ce dossier. Il avait alors reconnu avoir pris en stop le militaire de 23 ans le soir des faits, sans avouer l’avoir tué. Le caporal Arthur Noyer, membre du 13e bataillon de chasseurs alpins (BCA), avait disparu dans la nuit du 11 au 12 avril 2017 près de Chambéry après être sorti en boîte de nuit.
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