Halte au racimse anti-corse, stonteu!
Rappel des faits :
Vendredi soir, jour initialement prévu de la rencontre au stade François-Coty d’Ajaccio, le car du Havre est arrêté et encerclé par quelque cent cinquante supporteurs ajacciens lançant fumigènes et bombes agricoles dans sa direction. Endommagé, le bus ne peut plus avancer, et les Havrais restent plusieurs heures enfermés dans l’habitacle, à la demande des forces de l’ordre, qui craignent pour leur intégrité physique.
Dehors, les supporteurs corses traitent les joueurs, outre l’habituel « Français de merde », de « ramasseurs de coton », « négro » ou « sale Arabe », ainsi que l’a rapporté France Bleu. A la demande du préfet, la rencontre est reportée à dimanche soir. Le Havre n’obtiendra pas qu’elle se joue à huis clos. Pour la LFP, ces incidents « relèvent de la responsabilité de l’Etat et non pas du club ».
http://www.lemonde.fr/football/article/2018/05/21/ajaccio-le-havre-le-football-corse-paye-au-prix-fort-son-possible-retour-en-ligue-1_5302341_1616938.html#VtZhWq1UF7efOMxv.99Article édifiant
le vice-président du club et dirigeant nationaliste Alain Orsoni a démissionné, lundi, du conseil d’administration de la LFP citant en vrac « un traitement qui confine à l’ostracisme », un arbitrage « en service commandé avec pour but de tout faire pour pénaliser mon club » et
« une suspicion permanente relative à ce fameux contexte corse si profondément et si injustement ancré dans les esprits ». -> LOUL
Le défenseur havrais Harold Moukoudi a, après la rencontre, fait état de menaces répétées venues des tribunes mais aussi de membres de l’encadrement corse : « Quand vous jouez ici et que pendant quatre-vingt-dix minutes, même avant, on vous rabâche qu’en cas de victoire du HAC (Havre Athletic Club) vous ne sortirez pas, que ce soit le groupe ou pour les arbitres, c’est compliqué à gérer. Même des membres du club de l’ACA (AC Ajaccio)… A un moment donné, on n’est plus dans le football. »
Dans les années 1970, on a connu des cas où des arbitres étaient agressés sur la route qui les ramenait à l’aéroport, ou bien des équipes qui quittaient le stade dans des situations rocambolesques.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."