par fernando » 18 Jan 2019, 17:52
Vahid Halilhodzic (Nantes) : « Je dois garder mes états d'âme pour moi »
Alors que son équipe reste sur deux défaites et s'apprête à perdre son leader d'attaque, Emiliano Sala, Vahid Halilhodzic a assuré vendredi qu'il n'avait pas l'intention de quitter Nantes. Du moins pour l'instant.
Alors qu'on le dit tenté par un départ, frustré par l'attitude et ce qu'il définit comme la « malhonnêteté » de ses dirigeants, Vahid Halilhodzic a avoué qu'il se sentait « un peu résigné » vendredi, à deux jours du déplacement à Angers.
L'entraîneur des Canaris n'est, sans surprise, « pas content de la situation de Sala », son meilleur buteur, qui vient de s'envoler pour Cardiff. Il n'était « pas au courant » des négociations entre les dirigeants nantais et leurs homologues gallois, et « c'est ce qui [l]'a le plus chagriné ». Mais « Coach Vahid » assure n'avoir « jamais parlé de partir ».
« Je dois garder mes états d'âme pour moi. Il y a match dimanche, on est dans une situation compliquée. On a perdu deux joueurs. Qu'est-ce qui va se passer ? Le temps le dira, a répondu l'entraîneur nantais à la presse, selon des propos rapportés par Ouest-France. Il peut se passer beaucoup de choses, pour l'instant je dois préparer le match. Normalement, je serai sur le banc à Angers. Il faut avoir le coeur assez costaud, l'équipe a besoin de Vahid. Il faut mettre de côté mes sentiments. Il ne faut pas que je sois égoïste. »
« On lui propose six ou sept fois son salaire »
Halilhodzic reconnaît que les temps sont durs mais se refuse de « craquer en premier », même si « beaucoup de choses [l]'ont déçu ». Il répète que l'essentiel est « d'avoir une communication sincère entre le patron et les salariés », ce qui n'a manifestement pas toujours été le cas depuis son arrivée. « On ne m'a pas posé de questions sur une éventuelle recrue, poursuit l'entraîneur bosnien, qui dit malgré tout comprendre le départ de Sala. On lui propose six ou sept fois son salaire. À sa place, je ferais pareil. »
C'est fou les moyens des clubs britons. Même les clubs de bas de tableau peuvent piller la L1 sans souci.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."