Deub a écrit:Je vois, vous êtes des adeptes du lawfare, vous vous réjouissez à la vue d un pauvre homme, soutenu par le peuple, croupissant dans les geôles d une justice infâme aux ordres du dictateur gerontophile.
Lille: une conférence de Hollande annulée après une violente manifestation étudiante
Une cinquantaine de jeunes ont empêché l’ancien président de la République de s’exprimer, à Lille-2, sur la crise de la démocratie.
Des manifestants parfois cagoulés, forçant les portes d’un amphi, arrachant des pages du dernier livre de François Hollande et les jetant en l’air. C’est la scène qui s’est déroulée mardi après-midi à l’université de Lille-2, en amont d’une conférence sur la crise de la démocratie que devait donner François Hollande à 14h30, dans le cadre de la promotion de son dernier livre Répondre à la crise démocratique (Éd. Fayard). D’après le professeur de droit constitutionnel qui devait animer la conférence, Jean-Philippe Derosier, joint par Le Figaro, «une cinquantaine de manifestants» se sont introduits dans l’amphi «F», peu avant le début des échanges.
Pour Cyrille Macron, responsable étudiant du syndicat de droite UNI, «une bonne partie d’entre eux sont issus du syndicat de gauche radicale “Solidaires”, et une petite partie sont des antifas et des syndiqués “Sud-Rail”. Ils ont pénétré dans l’amphi par une entrée dérobée en prenant rapidement le dessus sur les deux ou trois agents du service d’ordre de l’université», détaille l’étudiant.
Sur les vidéos publiées par l’UNI sur Twitter, on distingue des manifestants brandir des drapeaux du syndicat «Solidaires». «Il y avait 1000 étudiants inscrits à la conférence qui attendaient de débattre avec le président Hollande dans deux amphis séparés», déplore Jean-Philippe Derosier. Il regrette que l’amphi ait été occupé pendant une heure, et que divers chants et slogans - «Anticapitalistes!», «Hollande assassin!» - aient été entonnés. «Le président Hollande ne venait pas pour créer la haine. Des ouvrages ont été arrachés, un amphi saccagé. C’est regrettable», peste le professeur.
Au même moment, l’ancien chef de l’État se trouvait dans une autre pièce de l’université. Face à la situation, il a préféré faire demi-tour: sa conférence a été annulée, sans qu’aucune autre date ne soit annoncée. «(Il) ne souhaitait pas s’exprimer dans ces conditions», a indiqué son entourage au Figaro, ne souhaitant «faire aucun commentaire» sur les livres arrachés, qui avaient préalablement été installés sur une table dans l’amphithéâtre.
Dans un communiqué publié en fin d’après-midi, François Hollande a assuré qu’il avait «toujours placé la jeunesse et la justice sociale au cœur de son quinquennat.» S’il affirme «comprendre l’émotion légitime», il regrette que «cette émotion se soit transformée en violence». Le socialiste, en visite à Arras (Pas-de-Calais) le matin, devait débattre pendant près d’une heure et demie avec les étudiants à propos de la crise de la démocratie, sujet de son dernier ouvrage.
Selon Jean-Philippe Derosier, la manifestation de ce mardi «s’inscrit dans le contexte national, avec le drame Lyon de vendredi dernier» - où un étudiant de 22 ans s’est immolé par le feu devant le bâtiment du centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous). «J’accuse Macron, Hollande, Sarkozy et l’Union européenne de m’avoir tué, en créant des incertitudes sur l’avenir de tous-tes», avait écrit Anas K., avant de passer à l’acte. «Lyon, Lyon, ni oubli, ni pardon», ont scandé les manifestants bloquant la conférence de François Hollande.
Le matin même, une autre tentative de blocage avait eu lieu «par le même groupe encore plus restreint», assure Cyrille Macron. Quelque 300 à 400 personnes se sont ensuite rassemblées à la mi-journée, devant le Crous de Lille, avec des pancartes disant: «La précarité tue, la solidarité fait vivre». Les étudiants ont ensuite défilé dans les rues lilloises et certains ont pénétré la faculté de droit.
Contacté par Le Figaro, le président de l’université de Lille, Jean-Christophe Camart, s’est dit «consterné». «On est tous un peu abattu. Il y a eu des gestes que je condamne fermement.» Concernant les manifestants, le président assure que les services de l’université vont «essayer d’identifier les étudiants qui y ont participé». Et il promet que «des sanctions seront prises.»
« J’avais dit qu’après trois mandats, normalement, il faut passer la main. Mais personne ne savait alors qu’Emmanuel Macron serait élu. Et, moi, je n’ai pas envie qu’on laisse Lille devenir ce que la France devient aujourd’hui, c’est-à-dire [un pays où] seuls les plus riches sont aidés. »
fernando a écrit:« J’avais dit qu’après trois mandats, normalement, il faut passer la main. Mais personne ne savait alors qu’Emmanuel Macron serait élu. Et, moi, je n’ai pas envie qu’on laisse Lille devenir ce que la France devient aujourd’hui, c’est-à-dire [un pays où] seuls les plus riches sont aidés. »
lawl
Giallo a écrit:il va y avoir beaucoup de listes et ça peut lui profiter
Xylophène a écrit:Bah, elle va se faire réélire finger in the nose vu la sociologie de la ville.
En plus de la prime à la notoriété, il suffit juste d'organiser une expo à St-Sauveur ou au Tri Postal de temps en temps, quelques selfies avec des migrants et 2-3 mesurettes écolos et l'affaire est dans le sac.
De toute façon, tous ceux qui ne peuvent plus la blairer et qui en ont marre se sont barrés en banlieue depuis longtemps et ne mettent quasiment plus les pieds à Lille.
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