[01T] Politix, fonctionnaire et Cie

Messagepar gblosc » 31 Déc 2019, 22:35

Pauvre Jean-Luc Lahaye ...
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Messagepar SAV » 01 Jan 2020, 15:15

L’année commence déjà par une bonne nouvelle.
Champagne !

En plein mouvement sur les retraites, la SNCF devient une société anonyme qui n’embauche plus au statut de cheminot.

Le groupe est devenu, au 1er janvier, une société anonyme à capitaux publics, en application de la réforme ferroviaire de 2018.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 03h12, mis à jour à 11h01

Avec un organigramme encore incomplet, la SNCF se transforme mercredi 1er janvier en une société anonyme (SA) qui n’embauchera plus ses nouvelles recrues au statut de cheminot. Cette étape-clé de la réforme ferroviaire de 2018 passe presque inaperçue, en pleine grève.

Le gouvernement avait remporté une victoire remarquée en faisant passer sa « loi pour un nouveau pacte ferroviaire » au printemps 2018, après une longue grève de trois mois – deux jours tous les cinq jours – menée par l’ensemble des syndicats de cheminots.
« Les syndicats (…) en ont ressenti une forme d’aigreur, de frustration assez forte, qui fait partie du paysage », observait il y a quelques semaines le nouveau patron du groupe public, Jean-Pierre Farandou. Et cette aigreur explique sans doute la détermination de nombreux cheminots dans leur lutte contre la réforme des retraites, un mouvement qui perturbe très fortement la circulation des trains depuis le 5 décembre.

Actuellement établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), la SNCF devient mercredi une SA à capitaux publics, qui détient la totalité des titres de SNCF Réseau et SNCF Voyageurs, sans possibilité de les céder. Ces deux entités sont également des sociétés anonymes.

« Une entreprise à part entière »
Le changement est d’importance puisqu’il fait du groupe « une entreprise à part entière », pour reprendre l’expression de son ancien patron, Guillaume Pepy. Il devra notamment gérer ses investissements, éviter les pertes, maîtriser sa dette, et est – en théorie du moins – susceptible de faire faillite.

L’Etat actionnaire exige de la SNCF qu’elle fasse de sérieuses économies pour être plus compétitive, dans un contexte d’ouverture du rail à la concurrence. Bercy va en contrepartie reprendre 35 milliards d’euros de la dette de SNCF Réseau (sur plus de 50 milliards).

SNCF Réseau (qui gère les infrastructures) garde à peu près le même périmètre, mais va maintenant détenir 100 % de Gares & Connexions, la branche qui s’occupe des gares, dont le domaine sera plus rationnel.

L’autre grande composante du groupe public ferroviaire, SNCF Mobilités, va de son côté être démantelée, puisque les gares seront cédées à Réseau, tandis que Keolis (transports publics, filiale détenue à 70 %), Geodis (logistique) et le fret ferroviaire (qui devient aussi une société anonyme) dépendront directement de la structure de tête.
Le reste de Mobilités devient une SA baptisée « SNCF Voyageurs », qui regroupera notamment les TGV et les Intercités, les TER, les trains de banlieue franciliens et le site oui.sncf.

Le nouveau contrat de travail est prêt.

La grève a quelque peu contrarié la volonté de Jean-Pierre Farandou – en poste à la tête du groupe depuis le 1er novembre – d’achever son organigramme à temps avant la date fatidique du 1er janvier 2020.
Il a notamment nommé son lieutenant, Christophe Fanichet, à la tête de SNCF Voyageurs et l’actuel président-directeur général de SNCF Réseau, Patrick Jeantet, à celle de Keolis (qu’il dirigeait jusqu’en octobre). Mais M. Jeantet doit rester en fonctions jusqu’à ce qu’on lui trouve un successeur, ce qui devrait être fait « début janvier », selon la ministre de la transition écologique, Elisabeth Borne.

Autre révolution de taille au 1er janvier : la SNCF ne va désormais plus embaucher au statut de cheminot, totem leur garantissant une carrière réglée, une protection contre les licenciements économiques, ainsi qu’un régime de Sécurité sociale et, pour l’instant, de retraite spécifique, entre autres avantages matériels.

Ceux qui sont au statut – ils étaient 127 442 à la fin de 2018, soit 89 % des effectifs du groupe public ferroviaire – le resteront, mais Jean-Pierre Farandou veut plus de souplesse dans la définition des différents métiers et dans l’organisation du travail. Pour les futurs embauchés, le nouveau contrat de travail est prêt, affirme-t-on à la SNCF.
L’édifice de la réforme ferroviaire garde de toute façon un air d’inachevé, puisque la convention collective du secteur est encore incomplète. Un volet sur la définition des métiers et les rémunérations pourrait être bouclé en février, selon l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP).
Brigitte Macron 2027.
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Messagepar krouw2 » 01 Jan 2020, 15:31

bof, ils ne renoncent pas à leurs retraites donc c' est des Nantis
Hollande 2027
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Messagepar fernando » 01 Jan 2020, 21:28

Comme Isabelle? mdrr
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar fernando » 03 Jan 2020, 12:43

Question quiz pour les spécialistes ici présents :

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Messagepar Dageek » 03 Jan 2020, 13:06

Un vrai fils de pute d ancien nazi de bourreau d enfants.
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Messagepar Deub » 03 Jan 2020, 13:11

La première est de pfff
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Messagepar SAV » 03 Jan 2020, 13:43

La 3 ?
Brigitte Macron 2027.
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Messagepar John Holmes » 03 Jan 2020, 14:16

Joga bonito
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
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Messagepar fernando » 03 Jan 2020, 14:21

SAV a écrit:La 3 ?


Et non celle qui n'a pas dite est la plus soft, la 2ème.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar krouw2 » 03 Jan 2020, 21:47

Contribuer?
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Messagepar fernando » 03 Jan 2020, 23:34

tré drol lami
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar SAV » 05 Jan 2020, 10:19

krouw2 a écrit:
Je vois pas en quoi Mélenchon est un privilégié.

Selon les critères LFI/Gilets jaunes/Martinez merguez party, 8.500 boules c’est beaucoup trop.
Enfin, quand c’est l’argent des autres, on a l’habitude avec la gauche.
Brigitte Macron 2027.
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Messagepar krouw2 » 06 Jan 2020, 21:18

Hollande 2027
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Messagepar gblosc » 06 Jan 2020, 21:24

Tain bowdel, la 1ère ministre finlandaise ... jlasakgrav
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Messagepar krouw2 » 06 Jan 2020, 21:35

jlui fero bien une semaine de 4 jours mi
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Messagepar rodolfo » 06 Jan 2020, 21:49

J’espère que Pfff sera élu sur sa liste RN aux municipales.
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Messagepar fernando » 06 Jan 2020, 22:29

gblosc a écrit:Tain bowdel, la 1ère ministre finlandaise ... jlasakgrav


tjs l'analiz politik just
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar fernando » 13 Jan 2020, 17:45

Un point dangereux de la réforme, soulevé par les gauchistes forcenés de la CFE-CGC :


Réforme des retraites : un projet inutile et dangereux

François Hommeril, président de la CFE-CGC, signe une tribune dans les Echos du 20 décembre. Il s'élève contre un projet inutile et dangereux qui "fait rentrer le monstre par une porte dérobée".

Au commencement, il y a un doute : quelle est donc cette réforme pour laquelle le pouvoir est prêt à prendre tous les risques politiques pour le bien des gens, contre leur volonté ? Et si ce projet est tellement juste et porteur de progrès, pourquoi ne pas l'appliquer immédiatement au lieu de prétendre rassurer en étalant sur le très long terme ce drap de bonheur, de justice et d'équité ?

Ensuite, se révèle le vrai visage de la réforme avec une étrangeté : pourquoi baisser l'assiette de cotisation au nouveau régime de 8 à 3 plafonds de Sécurité sociale ? Et ainsi priver le futur régime des cotisations nécessaires à équilibrer les droits déjà acquis. Un trou qui se creusera méthodiquement pour atteindre 65 milliards d'euros et dont on nous dit que les réserves actuelles pourraient être mobilisées pour le combler. Exiger le maintien de l'assiette de cotisation, c'est défendre l'ensemble des salariés, tous salaires confondus, ayant constitué des réserves pour se prémunir des aléas économiques et des vagues démographiques que le projet veut utiliser à d'autres fins.

Le progrès s'arrête là

Après vient le débat sur la part des retraites dans le PIB. Comptabilisées dans les dépenses publiques, nos retraites sont mal vues par Bruxelles : 14 %, c'est beaucoup trop. Il faut abaisser ce chiffre comme la Commission le recommande inlassablement à la France depuis des années. Comme un aveu, le nouveau commissaire français se réjouit de cette réforme « nécessaire » . En France, le temps de vie en retraite a plus que doublé en soixante-dix ans par l'effet de la productivité, de la croissance et du progrès social. Ainsi, on déciderait que le progrès s'arrête là, que les futurs gains de productivité ne profiteront plus au travail et à la partie différée du salaire servie en retraite. Voilà le destin promis à la retraite par répartition dans un système unique à points : la décroissance, chacun étant invité, selon ses moyens, à mieux se pourvoir avec des régimes complémentaires par capitalisation.

Les avis convergent pour contredire la communication gouvernementale. Non, le futur système ne fait pas une bonne place aux carrières incomplètes, notamment celles des femmes qui seront défavorisées par l'âge et le niveau de pension. Les carrières dites « ascendantes », qui identifient la classe moyenne, seraient aussi défavorisées par l'abandon de la référence aux 25 meilleures années. Quant aux agents des fonctions publiques, ils sont inondés de belles promesses que chacun sait intenables avec un point d'indice bloqué depuis dix ans comme preuve de la valeur des engagements de l'Etat.

Futur système « irréversible »

Pourtant, le gouvernement s'arc-boute. Méprisant la pertinence des critiques et la justesse des revendications, il s'en tient à un défaut de pédagogie pour seule excuse du désordre et de l'inquiétude que son projet suscite dans le pays tout entier.

En diminuant l'assiette de cotisation, en décrétant la baisse nécessaire de la répartition dans le PIB, en renvoyant le calcul des pensions à une seule valeur de point aussi aléatoire que les crises économiques à venir sont certaines, le projet de l'exécutif rend nécessaire l'établissement de régimes complémentaires par capitalisation. Voilà pourquoi, toutes concessions faites aux grincheux, il faut rendre le futur système « irréversible ».

Dans un modèle social français déconstruit par trente années de réformes néolibérales, la retraite par répartition est la dernière citadelle à prendre. Depuis des lustres, les grands fonds de pensions internationaux lorgnent avec gourmandise sur la retraite française . Avec son projet de régime unique, le pouvoir fait rentrer le monstre par une porte dérobée.

En rentrant dans le mouvement de mobilisation contre un projet de réforme inutile et dangereux, la CFE-CGC et ses militants témoignent de leur volonté inébranlable de rester dans un système de garanties collectives, de contribuer à la solidarité nécessaire pour une société juste et pacifiée, et d’en être les acteurs responsables.

François Hommeril, président de la CFE-CGC
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Messagepar krouw2 » 13 Jan 2020, 18:51

enfin un article qui a sa place sur un forum de cadre
Hollande 2027
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Messagepar fernando » 13 Jan 2020, 18:58

J'ai fait un c/c depuis le bunker.
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Messagepar Giallo » 15 Jan 2020, 11:23

Segolène Royal qui va réussir à se faire virer d’un emploi fictif... chapeau l’artiste !
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar krouw2 » 15 Jan 2020, 15:51

oué mais tu la saque ou pas?
Hollande 2027
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Messagepar Giallo » 15 Jan 2020, 21:20

Pas possible, elle ressemble de plus en plus à Mitterrand avec des cheveux longs.
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar SAV » 16 Jan 2020, 11:44

Jlésak

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Brigitte Macron 2027.
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Messagepar fernando » 16 Jan 2020, 11:52

Elle est vraiment jolie la 1ère ministre.
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Messagepar Dageek » 16 Jan 2020, 12:11

Avion de chasse.
Elle va bien rigoler quand elle recevra ces fils de Weinstein que sont Trump ou Bolsonaro
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Messagepar gblosc » 16 Jan 2020, 12:42

Et nous, on a eu le droit à Elisabeth Borne, Belloubet, Morano, Boutin, Lagarde ...
Jlésakpa
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Messagepar laurentlille1 » 16 Jan 2020, 12:55

On a Brune Poirson aussi, au moins aussi bien que les 3 moches finlandaises.
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Messagepar fernando » 31 Jan 2020, 10:11

Bon, ça y est, enfin, les britons se barrent de l'UE.

C'est un bon début, mais comment on fait maintenant pour virer les 13 pays entrés récemment, tous les pays de l'est qui nous cassent les couilles en crachant dans la soupe (Hongrie et Pologne en tête), et les pays qui ne servent à rien (Malte, Chypre)?

Une fois revenus à 14, on pourra espérer repartir sur des bonnes bases.
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