Murica..... Fuck yeah....

Messagepar fernando » 23 Jan 2020, 13:28

Trump sera le premier président américain à participer à une marche annuelle contre l’avortement

Depuis son élection, les militants antiavortement ont été galvanisés par le remaniement de la Cour suprême engagé par le locataire de la Maison Blanche, candidat à sa réélection en novembre.

Le message politique se veut on ne peut plus clair, à l’orée d’une année qui sera marquée par la campagne pour la présidentielle de novembre 2020. Donald Trump participera, vendredi 24 janvier à Washington, à la Marche pour la vie et deviendra ainsi le premier président américain à se rendre à cet événement annuel contre le droit à l’avortement.

« On se voit vendredi », a tweeté le milliardaire républicain mercredi, prédisant une « grande foule », au-dessus d’un message appelant à participer à la « March for life ».

En 2017, Mike Pence était déjà devenu le premier vice-président à se rendre à ce rassemblement. Et dès 2018, Donald Trump – qui par le passé s’est dit en faveur du droit à l’avortement – s’était adressé aux milliers de militants rassemblés à Washington. Mais il l’avait jusqu’alors fait par écran géant interposé.

« Nous sommes profondément honorés d’accueillir le président Trump à la 47e Marche pour la vie », a déclaré dans un communiqué la présidente de cette marche, Jeanne Mancini.

Des militants antiavortement galvanisés

Depuis son élection, les militants antiavortement ont été galvanisés par le remaniement de la Cour suprême engagé par le locataire de la Maison Blanche, qui y a nommé deux juges opposés à l’avortement.


« De la nomination de juges pro-vie (…) à la réduction du financement par les contribuables des avortements ici et à l’étranger, et à l’appel à cesser les avortements tardifs, le président Trump et son administration ont été des défenseurs constants de la vie », s’est félicitée Jeanne Mancini.

La grande manifestation est généralement organisée autour de la date anniversaire de l’arrêt emblématique de la Cour suprême « Roe v. Wade » légalisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) aux Etats-Unis, le 22 janvier 1973.

Plusieurs Etats conservateurs ont ainsi adopté des lois très restrictives sur l’IVG, et espèrent que la bataille judiciaire engagée les mènera jusqu’à la plus haute cour du pays, leur donnant ainsi la possibilité de revenir sur cet arrêt historique. Le premier test décisif aura lieu en mars, quand la Cour suprême examinera une loi restrictive de Louisiane.
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Messagepar John Holmes » 23 Jan 2020, 15:04

Je suis sure qu'il a un 666 gravé à l'arrière du cuir chevelu
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Messagepar Deub » 15 Avr 2020, 22:10

Quel malin ce Donald !

Présidentielle américaine : Joe Biden, rival de Donald Trump, accusé d'agression sexuelle

Une ancienne assistante parlementaire du futur candidat démocrate à la présidence américaine l'accuse de l'avoir agressé sexuellement en 1993.

Le futur candidat démocrate à la présidence américaine Joe Biden fait l'objet d'une grave accusation d'agression sexuelle. Une ancienne assistante parlementaire de l'ex vice-président d'Obama l'accuse de l'avoir agressé sexuellement en 1993 dans les couloirs du Congrès, alors qu'il était à l'époque sénateur du Delaware. Tara Reade, qui travaillait à l'époque au bureau de Biden, a déposé jeudi dernier une plainte contre X pour agression sexuelle. Elle avait déjà accusé l'année dernière Joe Biden d'attitude inappropriée, mais sans évoquer une agression.

Son témoignage avait été corroboré par celui de plusieurs autres femmes, qui avaient reproché à Joe Biden un comportement déplacé, incluant des baisers, frôlements et autres contacts corporels indésirables, qui les avaient mises mal à l'aise en sa présence.

Reade est allée plus loin ces dernières semaines en accusant Biden d'une agression caractérisée. Celle-ci aurait eu lieu alors qu'elle apportait son sac de sport à Joe Biden au gymnase du Sénat. D'après elle, Biden l'aurait plaquée contre un mur, se livrant à divers attouchements, allant jusqu'à la pénétrer avec ses doigts. «Il essayait de m'embrasser en même temps qu'il me chuchotait ''veux-tu aller ailleurs ?''», a-t-elle dit dans un entretien avec l'agence Associated Press. «Je me souviens avoir voulu lui dire d'arrêter, mais je ne sais pas si je l'ai dit à voix haute ou si je l'ai juste pensé. J'étais paralysée», a expliqué Tara Reade. Elle se serait ensuite éloignée, alors que Biden, l'air «choqué et surpris», lui disait, «allez, j'ai entendu dire que je te plaisais !».

Elle se serait plainte de harcèlement sexuel, mais pas d'agression, contre Biden lors de plusieurs réunions avec ses supérieures, y compris Marianne Baker, l'une des conseillères de Joe Biden. Marianne Baker a déclaré que pendant les deux décennies où elle a travaillé pour Biden, elle «n'a jamais été témoin, entendu parler ou reçu de rapports de conduite inappropriée… de la part de qui que ce soit».
Moment stratégique de la campagne

«Une chose est claire avec cette plainte : elle est fausse ! Cela ne s'est jamais produit», a déclaré dans un communiqué la directrice de la communication de la campagne de Joe Biden, Kate Bedingfield. Elle a ajouté que l'ancien vice-président avait «consacré sa vie publique à changer la culture et les lois relatives à la violence contre les femmes». «Il croit fermement que les femmes ont le droit d'être entendues - et entendues avec respect», en ajoutant que «de telles allégations devraient également être méticuleusement examinées par une presse indépendante».

Cette accusation survient à un moment stratégique pour la campagne de Joe Biden. Reclus à son domicile à cause de la pandémie de Covid-10, Biden vient de recevoir les soutiens de Bernie Sanders, son principal rival aux primaires démocrates, et de Barack Obama, dont il a été pendant huit ans le vice-président. Dorénavant assuré d'être le prochain candidat démocrate face à Trump en novembre prochain, il cherche à présent à rassembler un maximum d'électeurs autour de sa candidature. La campagne présidentielle, déjà bouleversée par l'épidémie, sera la première à se dérouler dans une Amérique marquée par le mouvement «Me Too», et où les violences sexuelles contre les femmes sont un sujet plus grave que jamais.
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Messagepar rodolfo » 15 Avr 2020, 22:38

C’est quand même le pays où même Nafissatou a sa chance.
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Messagepar fernando » 19 Avr 2020, 14:15

Vous avez vu les images des rednecks qui manifestent en treillis militaire et armés contre le confinement? Ca roxxe

https://www.lemonde.fr/international/article/2020/04/19/etats-unis-encouragees-par-trump-les-manifestations-anti-confinement-se-multiplient_6037052_3210.html
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Messagepar fernando » 19 Avr 2020, 14:47

0_o

Vendredi matin, la Maison Blanche a été assiégée de l’intérieur par un Donald Trump brandissant une fourche virtuelle sur son compte Twitter. Il s’en est pris au président incompétent qui, la veille, avait dévoilé un plan prudent et graduel de redémarrage des Etats-Unis. « Libérez le Minnesota ! » « Libérez le Michigan ! » « Libérez la Virginie, et sauvez votre deuxième amendement qui est assiégé ! »

https://www.lemonde.fr/chroniques-de-la-presidence-trump/article/2020/04/19/president-trump-an-iv-l-insurge-de-la-maison-blanche_6037061_5077160.html
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Messagepar SAV » 19 Avr 2020, 15:12

Pays de brun crew.
Brigitte Macron 2027.
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Messagepar Dageek » 19 Avr 2020, 19:59

Je voudrais qu il meure , et si possible d un bon covid
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Messagepar John Holmes » 19 Avr 2020, 21:27

Dageek a écrit:Je voudrais qu il meure , et si possible d un bon covid

+1
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Messagepar Dogue-son » 19 Avr 2020, 22:39

on aura pas cette chance
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Messagepar rodolfo » 19 Avr 2020, 23:27

Que chez nos amis de la fédération Russe, à savoir les Tchétchènes, on est bien aussi

https://www.liberation.fr/planete/2020/04/19/en-tchetchenie-kadyrov-gere-le-covid-19-a-coups-de-matraques-et-de-menaces_1785709
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Messagepar Giallo » 24 Avr 2020, 14:14

Coronavirus: Trump suggère une « injection » de désinfectant ou des UV contre le Covid-19, des médecins horrifiés

N’essayez pas ça à la maison. Réagissant à une étude – très préliminaire – selon laquelle la chaleur, l’humidité et les rayons du soleil affaibliraient le coronavirus, Donald Trump a réfléchi à voix haute, jeudi, sur de possibles traitements à bases d’UV et de désinfectants. Des médecins ont aussitôt alerté sur les risques d’empoisonnement, comme cela s’est déjà produit avec de l’automédication à la chloroquine.

Un peu de contexte. Lors du briefing quotidien à la Maison Blanche, un responsable du département à la Sécurité intérieure a présenté des résultats –très préliminaires– d’une étude. Selon cette dernière, la « demi-vie » du Covid-19 (la durée nécessaire pour diviser par deux sa puissance) sur les surfaces et dans l’air est fortement réduite par la chaleur, l’humidité et les UV du soleil. Du côté des désinfectants, l’étude conclut que l’eau de Javel tue le virus en cinq minutes et l’alcool à 90° en trente secondes.

Dans la foulée, Donald Trump s’interroge au micro : « Supposons qu’on frappe le corps avec une grande (quantité) d’ultraviolets ou juste une lumière très forte. Et ensuite j’ai dit, supposons qu’on amène la lumière à l’intérieur du corps, ce qu’on peut faire à travers la peau ou d’une autre façon… » Le président demande des précisions au responsable et continue : « Et puis je vois le désinfectant qui le neutralise en une minute. Est-ce qu’on pourrait faire quelque chose comme ça, avec une injection à l’intérieur ou… presque comme un nettoyage. Car vous voyez, ça (le virus) va dans les poumons… Ça serait intéressant de tester ça. Je voudrais que vous demandiez à des docteurs en médecine s’il y a moyen d’appliquer de la lumière ou de la chaleur pour neutraliser le virus. »

Un docteur, il y en a une assise à quelques mètres, Deborah Birx, qui fait partie de la task-force de la Maison Blanche contre le coronavirus avec Anthony Fauci. Face à la tirade du président américain, elle semble perdue dans ses pensées.

Donald Trump la relance : « Deborah, avez-vous déjà entendu parler de la chaleur ou de la lumière face à ce virus ? » « Pas comme un traitement », hésite-t-elle. « La fièvre est une bonne chose, ça aide votre corps à répondre. » Le président américain passe à autre chose.
Des médecins horrifiés

Plusieurs médecins se sont tournés vers Twitter pour alerter sur les risques face à l’ingestion de produits désinfectants. « S’il vous plaît, ne buvez pas de Javel ou d’alcool à 90 pour débarrasser votre salive du Covid-19 », écrit Dara Kass.

« S’il vous plaît, ne faites pas ça. Respectueusement, tous les toxicologues », ironise le pharmacien Bryan Hayes.

Sur NBC News, la consultante Esther Choo est bouche bée : « L’idée d’ingérer ce qui est une toxine connue, des désinfectants, de l’alcool à 90… C’est quelque chose dont on s’inquiète toujours avec les enfants ou les personnes qui tentent de se suicider. » Le pneumologue Vin Gupta va plus loin : selon lui, l’improvisation du président américain est « dangereuse et irresponsable. » Le mot de la fin à Donald Trump : « Peut-être qu’on peut, peut-être qu’on ne peut pas. Je ne sais pas. Je ne suis pas docteur. »
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar Dageek » 24 Avr 2020, 14:17

Si c est pas un motif de destitution ça ... c’est une sacrée preuve d’incapacité.
Pays de merde
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Messagepar John Holmes » 24 Avr 2020, 14:21

Yeeeeaaaaahhhhh
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Messagepar rodolfo » 24 Avr 2020, 14:39

Il s’investit Donald, il s’investit.....


Nom de Dieu !!
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Messagepar fernando » 24 Avr 2020, 14:56

J'invite tous ses électeurs à s'injecter de l'eau de javel à fortes doses.
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Messagepar Dogue-son » 24 Avr 2020, 14:57

va y avoir une ruée sur la javel chez Walmart
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Messagepar rodolfo » 24 Avr 2020, 22:47

fernando a écrit:J'invite tous ses électeurs à s'injecter de l'eau de javel à fortes doses.


La subtilité réside dans le fait de faire ça sous une lampe à UV.
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Messagepar laurentlille1 » 25 Avr 2020, 23:09

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Messagepar fernando » 26 Avr 2020, 11:35

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Messagepar fernando » 26 Avr 2020, 13:40

Après les propos de Trump, explosion des appels concernant l'ingestion de désinfectant aux États-Unis


Aux USA, pour certains américains, la parole du président Donald Trump peut faire parfois office de parole divine. Lorsque celui-ci déclare que des injections de désinfectant pourraient être un remède contre le Covid-19, les conséquences sont immédiates : la ligne d'urgence du Maryland (Nord-Est) ou encore le centre antipoison de New York ont notamment connu une hausse fulgurante des appels, rapporte la presse américaine.

Ainsi, des centaines de personnes se sont manifestées dans le Maryland pour en savoir plus sur les avantages de la consommation de désinfectant, en utilisant par exemple l'eau de Javel et autres détergents ménagers. De quoi pousser les autorités à envoyer une alerte d'urgence et à poster un tweet pour rappeler "qu'en aucun cas un produit désinfectant ne doit être administré dans le corps par injection, ingestion ou toute autre voie".



À New York, les autorités sanitaires ont également signalé avoir reçu un nombre "inhabituellement élevé" de personnes les contactant à la suite des allégations inexactes de Trump. Le centre antipoison de New York, qui est une sous-agence du département de la santé de la ville, a reçu 30 appels entre jeudi à 21h et vendredi à 15h, soit deux fois plus que d'habitude. Finalement, parmi les personnes qui ont contacté le centre antipoison, aucune n'est morte ou n'a eu besoin d'aller à l'hôpital.

"Je constate que le désinfectant élimine le virus en une minute, une minute. N'y aurait-il pas un moyen de faire quelque chose comme ça par injection à l'intérieur ou presque, comme un nettoyage ? Comme vous le voyez, il pénètre dans les poumons, il y fait énormément de choses, il serait donc intéressant de vérifier cela", avait déclaré Trump jeudi lors de la réunion d'information à la Maison Blanche.

Vendredi, le président américain était revenu sur ses propos, confiant qu'il était sarcastique en prônant l'injection de désinfectant. Avant de confirmer quelques minutes plus tard que l'idée était bien sérieuse et qu'il avait demandé à des experts du gouvernement de l'étudier.
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Messagepar gblosc » 26 Avr 2020, 14:11

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Messagepar fernando » 06 Juil 2020, 13:51

« Trump est du bon côté de l’histoire » : en Virginie, les nostalgiques du Sud esclavagiste défendent leur « héritage »

A deux heures de Washington, le Crossroads Country Store propose des objets à la gloire de la Confédération. « La classe moyenne chrétienne blanche, qui a fait la grandeur de l’Amérique, est attaquée de toutes parts », assure son propriétaire.


Pénétrer dans la boutique de Rex Miller n’invite pas seulement à un saut dans le passé. Arpenter les rayonnages en compagnie du propriétaire du Crossroads Country Store pousse surtout à une plongée dans un monde parallèle. A deux heures de route de Washington, dans la vallée préservée de Shenandoah (Virginie), le sexagénaire règne sur un univers consacré à la glorification de l’armée confédérée des Etats du Sud, défaite lors de la guerre civile américaine (1861-1865), qui mit fin à l’esclavage.

Dans ce magasin de décoration-librairie niché dans un marché couvert spécialisé dans l’artisanat local, les différentes versions du drapeau confédéré flottent au plafond. Le plus répandu, une toile rouge traversée de deux diagonales bleues parsemées d’étoiles, orne tout ce que le marketing a pu imaginer : canifs, briquets, décapsuleurs, baromètres, tasses, verres, jeux de cartes, boucles de ceinturon, autocollants, vêtements pour bébés et tee-shirts agrémentés de slogans provocateurs : « Si ce drapeau t’offusque, étudie l’histoire américaine. »

Dixieland (l’autre nom des Etats sudistes) est aussi à l’honneur, décliné avec force cœurs rouges. Moins colorées, des casquettes de laine grise, symboles de l’uniforme militaire sudiste, tentent le chaland. Le tout est présenté au beau milieu de produits estampillés « Trump 2020 » et de son slogan de campagne « Keep America great ».

Bienvenue au cœur d’une Amérique trumpiste, nostalgique et quelque peu révisionniste, exaspérée par la résurgence des débats sur la présence de symboles sudistes dans l’espace public, statues ou drapeaux, survenue dans la foulée des manifestations antiracistes de ces dernières semaines. Une Amérique aussi où le Covid-19 est « une invention politique » et où le port du masque est regardé avec dédain.

Ses lunettes en demi-lune plantées sur le nez, M. Miller – non masqué donc –, est formel : « Déboulonner les statues est une erreur car elles représentent l’histoire. Le fait que le Nord ait menti sur la guerre de Sécession ne change pas les événements : la guerre n’a pas eu lieu pour sauver l’Union ou mettre fin à l’esclavage, mais pour permettre au Nord de s’emparer des richesses du Sud. Les sudistes se battaient pour leurs droits. » Ceux qui disent autre chose et lient ces symboles au racisme et à l’esclavage sont des « marxistes qui endoctrinent les enfants, de l’école à l’université ». Et, prévient-il, « aucune réconciliation » entre les tenants de ces deux récits n’est possible.

Le magasin de M. Miller, fondé en 1996 pour contrer « la disparition de cette réalité historique », n’offre pas seulement un refuge aux adeptes d’un folklore passéiste ; il défend une vision du monde. Un large espace est consacré à des dizaines de livres proposant une (re) lecture de l’histoire. Les ouvrages dénonçant le « traître » Lincoln (le seizième président américain, qui a proclamé l’émancipation des esclaves) occupent plusieurs étagères, au côté d’hagiographies sur les généraux sudistes. Selon le patron, les clients viennent y chercher des réponses et débuter « un chemin vers la vérité ».

« On ne peut pas réécrire le passé »

Allen (il n’a pas souhaité donner son nom de famille), 63 ans, casquette noire ornée d’un drapeau confédéré, tient à la main une biographie du général Robert E. Lee, celui-là même dont les statues plantées dans diverses villes du pays suscitent les passions, notamment à Richmond, la capitale de Virginie. « Trump a raison d’interdire le déboulonnage des statues ; on ne peut pas réécrire le passé », explique cet employé de l’université locale. Le président américain a signé le 26 juin un décret « protégeant les monuments américains », un acte symbolique destiné à satisfaire son électorat plus qu’une nouvelle politique ; ces décisions relèvent rarement de l’échelon fédéral.


Les élus du Mississippi viennent de voter le retrait d’un symbole confédéré sur le drapeau de cet Etat du Sud au long passé ségrégationniste. Le championnat automobile Nascar, populaire dans le Sud, vient d’interdire à ses fans d’agiter le drapeau confédéré sur ses circuits. Une vingtaine de statues ont été déboulonnées depuis le début des manifestations antiracistes fin mai, selon le Southern Poverty Law Center, qui en dénombre encore quelque 1 700 à travers le pays.


Allen, comme d’autres clients, est convaincu que les divisions actuelles et les « guerres culturelles » sur la religion, l’histoire, le racisme, les armes, qui secouent le pays ont toutes les chances de déboucher sur une « nouvelle guerre civile si M. Trump n’est pas réélu » : « Les démocrates nous prendront toutes nos libertés. » A ses côtés, Linda, une cliente triste et désemparée par les tentatives de débaptiser les lieux publics nommés en hommage à des soldats confédérés (bases militaires, rues, cimetières…) s’inquiète aussi des tensions. La vallée a certes été préservée des manifestations mais son mari a, depuis une quinzaine de jours, « remis une arme dans la voiture. On ne sait plus à qui on a affaire ».

« Trump est du bon côté de l’histoire »

Un peu revêche au premier abord, M. Miller se détend pour lâcher ce qui, au fond, le gêne tant : « La classe moyenne chrétienne blanche, qui a fait la grandeur de l’Amérique, est attaquée de toutes parts. » A ses yeux, les déboulonneurs de statues, « les Noirs, les anarchistes, les socialistes, les musulmans, les juifs », sont « ceux qui veulent nous priver de nos droits » : « Dans ce débat, Trump est du bon côté de l’histoire. »

Reprenant le langage du président américain, qui qualifie les manifestants antiracistes « d’anarchistes, semant le chaos », Steve Reedy abonde. Ce client débonnaire est passé acheter un drapeau confédéré et une gourde assortie : « C’est ma façon de protester contre les déboulonnages. » Cet employé d’une scierie voue une passion au général Lee. « J’ai un tableau de lui chez moi et je lui rends hommage régulièrement. » Ici, tous sont descendants de soldats confédérés et respectent « le combat des hommes qui ont lutté pour préserver leur style de vie et se libérer de la tyrannie du Nord ». « L’esclavage aurait fini par disparaître, de toute façon », assure-t-il.
Lire aussi Quatre portraits de confédérés retirés du Congrès américain

M. Miller croit bon d’ajouter que la pratique coûtait cher aux propriétaires d’esclaves. « De bons chrétiens, ils les nourrissaient, les habillaient, les logeaient, les soignaient. » Linda, dont la belle-famille possédait des esclaves, insiste : « Pour nous, les souvenirs de la guerre sont notre héritage, pas un symbole de haine. » La mère de famille repart avec un livre sur Stonewall Jackson, un général sudiste dont la statue a été descendue de son piédestal à Richmond, le 1er juillet.

M. Miller l’a constaté : chaque fois qu’une polémique renaît sur les symboles de la guerre de Sécession, les affaires reprennent. Une consolation.
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Messagepar John Holmes » 07 Juil 2020, 07:40

La guerre de sécession n'a jamais été conclu.
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Messagepar Giallo » 30 Juil 2020, 15:09

Dans une publication Twitter, le président américain Donald Trump évoque un possible report de l’élection présidentielle de 2020 en raison du risque de fraude lors du vote par la poste.

Je SeNs De lA CrAiNtE
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar fernando » 05 Oct 2020, 10:24

Autant Donald Trump avait été silencieux sur son compte Twitter, vendredi, alimentant les interrogations que son transfert à Walter-Reed avait confirmées, autant ce compte a repris sa fonction de métronome des humeurs présidentielles. Il lui a permis de diffuser, samedi, une première vidéo le montrant assis derrière un bureau et remerciant toutes les personnes qui lui ont exprimé leur sympathie, avant de se féliciter des « miracles » permis par les avancées dans le traitement du coronavirus. Ces médicaments « viennent de Dieu », a-t-il ajouté.

https://www.lemonde.fr/international/article/2020/10/05/hospitalisation-de-donald-trump-l-optimisme-affiche-brouille-par-une-communication-erratique_6054756_3210.html
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Messagepar guinness » 05 Oct 2020, 18:16

il est vraiment abruti ou il prend les américains pour des abrutis ?
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Messagepar John Holmes » 05 Oct 2020, 18:34

On laboure avec les boeufs aux hormones qu'on a....
Four more years. C'est plié.
C'est lui l'élu, le Kwisatz Haderach
"Connard =)"
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Messagepar Dageek » 05 Oct 2020, 18:46

Le mieux avec cet enfant d expérience ratée c’est d’en rire
https://globalnews.ca/video/rd/78fa3f5c ... wsource=cl
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Messagepar John Holmes » 05 Oct 2020, 19:32

Dageek a écrit:Le mieux avec cet enfant d expérience ratée c’est d’en rire
https://globalnews.ca/video/rd/78fa3f5c ... wsource=cl


SNL excellent
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