[O1T] Pays de merde (kacedédi boban)

Messagepar fernando » 11 Nov 2020, 11:03

Ca vient de Télérama :

AYA

Aya Nakamura

tttt - On aime passionnément

Voix suave ou guerrière, rythme enflammé, gimmicks irrésistibles… Son troisième album confirme dans sa souveraineté la reine du R’n’B français.
« Pour ceux qui ne me connaissent pas : je m’appelle Aya, je suis née à Bamako, j’ai grandi dans le 93, et je ne suis ni un exemple ni une caricature », lançait-elle, à la fois bravache, et peut-être un poil intimidée, place de l’Hôtel-de-Ville, à Paris, au Festival Fnac Live 2019, où sa présence avait provoqué une affluence jamais vue. Aujourd’hui, qui n’a pas entendu parler d’Aya Nakamura, 25 ans, chanteuse à la voix ample et modulée, suave et guerrière ? Après un premier essai accrocheur, et beau succès, Journal intime (2017), où elle invitait en duo la griotte Oumou Sangaré, elle a échappé à la malédiction des chanteuses françaises de R’n’B, dont les ventes se sont à chaque fois écroulées au moment du deuxième album, écoulant son Nakamura (2018) à plus d’un million de copies… Grâce à elle, la France entière sait désormais qu’une « pookie », anglicisme du gitan « poucave », est une « balance », ou plus largement une commère ; nul n’ignorera demain qu’une « tchop », donnant son titre à l’une des nouvelles chansons les plus réussies (« faut pas forcer quand j’te dis, c’est mort »), sur fond de reggaeton minimal et diablement dansant, est une automobile. Elle ne lâche d’ailleurs jamais le volant, même accompagnée au micro de l’Anglais Stormzy (Plus jamais) ou du jeune rappeur à surveiller Oboy (Prefere), poussant sa voix à l’aigu plus qu’à son habitude sur l’obsédant Fly. Chaque titre, conçu pour magnifier les nuances de sa voix, ses surprenantes accélérations rythmiques, ses drôles d’allitérations et ses gimmicks (« oh Aya ! »), fonctionne à plein. La reine Aya n’est pas près de se faire piquer sa couronne.
Erwan Perron
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar SAV » 11 Nov 2020, 11:29

Tu bluffes.
Brigitte Macron 2027.
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Messagepar ursulet » 11 Nov 2020, 13:34

Télérama...

Me suis arrêté la.
Toi qui entre au grand Stade, abandonne tout espoir...
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Messagepar Dageek » 11 Nov 2020, 15:24

Kill it with fire
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Messagepar Xylophène » 12 Nov 2020, 14:43

fernando a écrit:Ca vient de Télérama :


Ahah, qu'est-ce qu'il faut pas faire pour montrer qu'on est woke.
"Si je lance mon chapeau, si je fais l’oiseau, c’est pour ne pas mourir tout de suite, c’est pour me maintenir à la surface. Comme un nénuphar sans talent, mais nénuphar tout de même."

Armand dans "Les Nénuphars" de Michel Soutter
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Messagepar Dageek » 12 Nov 2020, 14:56

Tain loul woke
L insulte préférée de la petite fachosphere trumpiste qui voit des féministes et des lgbt
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Messagepar fernando » 12 Nov 2020, 16:02

Ca veut dire quoi woke? J'ignore de connaître.
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Messagepar Dageek » 12 Nov 2020, 16:20

En fait si j’ai bien compris c est un terme un peu fourre-tout qui désigne péjorativement tous ceux qui se sentent « éveillé » dans le sens moralisateur, ceux qui se sentent supérieurs parce qu ils défendent des minorités
Bah tiens voilà la définition wiki
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Woke
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Messagepar John Holmes » 12 Nov 2020, 18:27

C'est bon le wok.
"Connard =)"
ChevalierBlanc - janvier 2021
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Messagepar rodolfo » 12 Nov 2020, 18:46

Dageek a écrit:En fait si j’ai bien compris c est un terme un peu fourre-tout qui désigne péjorativement tous ceux qui se sentent « éveillé » dans le sens moralisateur, ceux qui se sentent supérieurs parce qu ils défendent des minorités
Bah tiens voilà la définition wiki
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Woke



C'est l'essence de la gauche française, alors, le woke ?
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Messagepar Nougets » 12 Nov 2020, 21:20

Dageek a écrit:En fait si j’ai bien compris c est un terme un peu fourre-tout qui désigne péjorativement tous ceux qui se sentent « éveillé » dans le sens moralisateur, ceux qui se sentent supérieurs parce qu ils défendent des minorités
Bah tiens voilà la définition wiki
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Woke


Fonctionne avec Islamogauchiste.
Expatrié.
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Messagepar SAV » 13 Nov 2020, 21:16

Nougets a écrit:
Dageek a écrit:En fait si j’ai bien compris c est un terme un peu fourre-tout qui désigne péjorativement tous ceux qui se sentent « éveillé » dans le sens moralisateur, ceux qui se sentent supérieurs parce qu ils défendent des minorités
Bah tiens voilà la définition wiki
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Woke


Fonctionne avec Islamogauchiste.

Image
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Messagepar fernando » 14 Nov 2020, 11:57

Xylophène a écrit:Ahah, qu'est-ce qu'il faut pas faire pour montrer qu'on est woke.


So is "Le Monde" :

Aya Nakamura, inspiration pour une nouvelle génération de chanteuses R’n’B

L’artiste française la plus écoutée dans le monde a publié « Aya », son troisième album, vendredi. Dans son sillage, des artistes comme Lyna Mahyem et Wejdene cherchent à se faire une place.

Depuis 2018, Aya Nakamura est l’artiste française la plus écoutée dans le monde sur les plates-formes en ligne. Son troisième album, Aya, publié vendredi 13 novembre, ne devrait pas infléchir ce phénomène. Nakamura, son précédent disque, sorti en 2018, porté par les deux hits Djadja et Pookie, s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires avec une certification disque de diamant en France (plus de 500 000 copies écoulées), mais aussi d’or ou de platine dans dix-neuf autres pays (Allemagne, Pays-Bas, Canada, Suède, Espagne, Russie, Pérou, Colombie, Venezuela…).

La vidéo du titre Djadja, qui raconte ses déboires avec un menteur, dans un argot propre à sa banlieue d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), a été vue près de 700 millions de fois sur YouTube.


Le magazine américain The Fader écrivait alors que « le monde est désormais son terrain de jeu », tandis que, pour le New York Times, Aya Nakamura est, en 2019, l’« un des plus importants événements en Europe, musicalement et socialement ». Même engouement pour le quotidien japonais Yomiuri Shimbun, qui s’enorgueillit : « Incroyable : l’ascension d’une chanteuse française avec un nom japonais. » L’artiste a emprunté son nom à un personnage de la série télévisée américaine Heroes (2006-2010), Hiro Nakamura, qui avait le don de pouvoir se téléporter.

Aura internationale

Alors à l’aube de sortir son disque, déjà porté par ses deux premiers singles, Jolie Nana et Doudou, Aya Nakamura, de son vrai nom, Aya Danioko, 25 ans, a donné beaucoup d’entretiens à la presse étrangère. A tel point que, cette semaine, alors qu’elle devait s’entretenir entre autres avec Le Monde, la chanteuse, épuisée, a annulé plusieurs interviews avec des médias francophones.


Malgré cette récente aura internationale, son nouvel album reste chanté en français, dans cette langue élastique qu’elle aime enrichir de ses expressions, de son argot. Après « djadja » (« mec »), il faudra s’habituer à « tchop » (« voiture »), par exemple. Mais pour bien marquer son ancrage international, elle ouvre son disque par un duo avec l’icône de la communauté noire britannique, Stormzy, pour Plus jamais, et le termine avec la rappeuse britannique, Ms Banks, pour Mon Lossa. L’autre invité du disque, Oboy, est le rappeur français que produit son petit ami et producteur, Vladimir Boudnikoff, relation qu’elle a officialisée cet été sur Instagram.

Dans ses quinze morceaux, elle se livre en effet un peu plus, tout en faisant la part belle à des textes assez légers, avec pour thème les relations amoureuses, sur des rythmes dansants. Tchop pourrait être un Djadja bis. Dans Biff, elle réaffirme son identité de jeune femme indépendante avec un mental d’athlète. Sur une rythmique propre à ses tubes de pop urbaine, elle prétend : « J’me débrouille toute seule, ce que j’ai, je l’ai gagné toute seule. »

En plus de séduire un public étranger, la jeune chanteuse a ouvert la voie à une toute nouvelle génération de chanteuses R’n’B et de pop urbaine, qui revendiquent son héritage. Pour la Martiniquaise Meryl, qui s’apprête à sortir un premier album en 2021 après avoir travaillé notamment pour Soprano, SCH ou Niska, « Aya, c’est la reine. C’est la plus forte dans son registre. Elle mélange la “vibe” hollandaise, le zouk, l’Afrique. C’est une vraie diva ».

Lyna Mahyem, qui a grandi entre Argenteuil, dans le Val-d’Oise, et le 20e arrondissement de Paris, et qui a sorti fin octobre son premier album, Femme forte, le reconnaît : « Aya a traversé des choses auxquelles je m’identifie, bloquée par des directeurs artistiques de maisons de disques, abandonnée au milieu de projets. Notre point commun avec elle, c’est que nous sommes toutes des battantes et que nous sommes des petites meufs qui prenons soin de nous. »

Même pour la Suissesse d’origine burundaise Ocevne (prononcé « Océane »), produite par Barack Adama, le rappeur de Sexion d’Assaut, et par le chanteur Dadju, dont les références sont exclusivement américaines, Aya Nakamura est un modèle : « Elle a apporté à la pop et au R’n’B français de la fraîcheur, de la prestance, du charisme. C’est une femme de couleur qui a mis en avant son côté africain. »

Autonomes très jeunes

Il n’y a que la jeune Wejdene, 16 ans, qui s’est fait connaître avec le tube Anissa et ses fautes de français, « Tu hors de ma vue », pour nuancer : « Son côté fort en gueule, ça ne correspond pas à mon âge. Si je montre trop d’attitudes comme elle, que je fais la riche, les filles de mon âge ne pourront pas s’identifier à moi. » Dans le morceau introductif de son album 16, publié fin septembre, cette fille d’un chanteur tunisien et d’une infirmière se vante toutefois de gagner 3 000 à 4 000 euros par mois avec sa musique, « qu’elle ne dépense pas, précise-t-elle en entretien, pour assurer son avenir ».

C’est le point commun de cette nouvelle génération : ces chanteuses se sont rendues autonomes très jeunes. Fille d’une « patronne » de bar et de restaurant parisiens d’origine algérienne, bercée par les chansons d’Edith Piaf, Lyna Mahyem a tenu « à ne pas être une charge » pour sa famille dès ses 16 ans en enchaînant des petits boulots : caissière dans un magasin de jouets, dans un fast-food, agente à la SNCF, le tout en poursuivant des études pour être agente d’escale. Ocevne, elle, a abandonné ses études d’infirmière à 17 ans pour se rendre à Paris et devenir vendeuse de prêt-à-porter. De retour en Suisse, elle se lance dans la musique tout en entrant dans une formation en alternance qui la fait actuellement travailler à la Croix-Rouge.

Toutes, aussi, s’appuient sur leurs fans et les réseaux sociaux pour créer et continuer à exister. Wejdene s’est fait connaître grâce à une vidéo TikTok et continue à répondre en direct à ses followers ; Ocevne entretient le lien en diffusant un lundi sur deux une nouvelle chanson, les « Music Monday ».

Quant à Lyna Mahyem, elle a fait appel à ses abonnés lors du confinement du printemps pour écrire une chanson à partir de leurs témoignages, qui s’intitule Juste, dans l’album. Dans une autre, Purple, elle raconte l’histoire d’un viol, sujet rare dans le R’n’B français : « Chanter, on le fait pour nous, certes, explique-t-elle, mais on doit aussi parler à une communauté. Et si on ne pense qu’à nous, à un moment, on tourne en rond. » Ces chanteuses ont toutes appris du parcours d’Aya Nakamura, cultivent leurs particularités tout en visant déjà plus loin : « Mon ambition, résume Lyna Mahyem, c’est de faire encore mieux, d’être aussi populaire que Stromae. »
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Messagepar gblosc » 14 Nov 2020, 12:36

Son seul talent, c'est la taille de ses boobs
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Messagepar Dageek » 14 Nov 2020, 13:07

Voilà , les fondamentaux .
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Messagepar Giallo » 14 Nov 2020, 13:10

et encore, elle est dégueulasse, même pas avec un bâton pour ma part
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar ursulet » 14 Nov 2020, 13:30

Giallo a écrit:et encore, elle est dégueulasse, même pas avec un bâton pour ma part


Avec une rame. Pour lui foutre dans la gueule.
Toi qui entre au grand Stade, abandonne tout espoir...
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Messagepar fanofmonk » 14 Nov 2020, 14:39

Cette conne a posé un lapin hier soir a quotidien.
fanofmonk
 
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Messagepar Dageek » 14 Nov 2020, 14:59

J ai vu , ils étaient bien vénères car c était en dernière minute et qu en gros elle a dit qu elle avait la flemme , alors qu’elle devait chanter.
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Messagepar Giallo » 14 Nov 2020, 15:01

apparemment elle a été vue un peu plus tard dans une soirée, sans masque dans un restau
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar Dageek » 14 Nov 2020, 15:14

Au resto ? En ce moment ?
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Messagepar Giallo » 14 Nov 2020, 15:15

"On y voit plusieurs dizaines d'invités s'amusant autour d'elle. La star porte une robe blanche. Tous sabrent le champagne ou se déhanchent au milieu des convives. Aucun n'est masqué. Sur son compte Snapchat, on la voit également danser avec son petit ami. Les scènes de liesse ont eu lieu, comme l'indique le profil officiel de la chanteuse, dans un établissement nommé Merci Maman « fast good », un restaurant situé à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis). Par temps de confinement, la scène paraît anachronique."
ce message ne vient pas de moi
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Messagepar Dageek » 14 Nov 2020, 15:24

Connasse
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Messagepar fanofmonk » 14 Nov 2020, 16:19

Ca apprendra a quotidien d'inviter de telles "personnalité". Entre nakamachin, lena situation, bilal hassani et weshdene il y a quelques semaines, ca devient nimp cette emission. On est pas sur tpmp.
fanofmonk
 
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Messagepar gblosc » 14 Nov 2020, 17:11

fanofmonk a écrit:Ca apprendra a quotidien d'inviter de telles "personnalité". Entre nakamachin, lena situation, bilal hassani et weshdene il y a quelques semaines, ca devient nimp cette emission. On est pas sur tpmp.

Pluz1
Faut croire qu'il y a des agents qui font du bon lobbying ...
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Messagepar Giallo » 14 Nov 2020, 17:41

Manuel Valls aussi

Abjecte
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Messagepar gblosc » 14 Nov 2020, 18:04

Valls qui vient alors qu'il se fait déglinguer toutes les semaines avec son exil catalan ... pas rancunier visiblement
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Messagepar nicobungy » 14 Nov 2020, 20:42

Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.
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Messagepar fernando » 15 Nov 2020, 15:14

fernando a écrit:Ca vient de Télérama :

AYA

Aya Nakamura

tttt - On aime passionnément

Voix suave ou guerrière, rythme enflammé, gimmicks irrésistibles… Son troisième album confirme dans sa souveraineté la reine du R’n’B français.
« Pour ceux qui ne me connaissent pas : je m’appelle Aya, je suis née à Bamako, j’ai grandi dans le 93, et je ne suis ni un exemple ni une caricature », lançait-elle, à la fois bravache, et peut-être un poil intimidée, place de l’Hôtel-de-Ville, à Paris, au Festival Fnac Live 2019, où sa présence avait provoqué une affluence jamais vue. Aujourd’hui, qui n’a pas entendu parler d’Aya Nakamura, 25 ans, chanteuse à la voix ample et modulée, suave et guerrière ? Après un premier essai accrocheur, et beau succès, Journal intime (2017), où elle invitait en duo la griotte Oumou Sangaré, elle a échappé à la malédiction des chanteuses françaises de R’n’B, dont les ventes se sont à chaque fois écroulées au moment du deuxième album, écoulant son Nakamura (2018) à plus d’un million de copies… Grâce à elle, la France entière sait désormais qu’une « pookie », anglicisme du gitan « poucave », est une « balance », ou plus largement une commère ; nul n’ignorera demain qu’une « tchop », donnant son titre à l’une des nouvelles chansons les plus réussies (« faut pas forcer quand j’te dis, c’est mort »), sur fond de reggaeton minimal et diablement dansant, est une automobile. Elle ne lâche d’ailleurs jamais le volant, même accompagnée au micro de l’Anglais Stormzy (Plus jamais) ou du jeune rappeur à surveiller Oboy (Prefere), poussant sa voix à l’aigu plus qu’à son habitude sur l’obsédant Fly. Chaque titre, conçu pour magnifier les nuances de sa voix, ses surprenantes accélérations rythmiques, ses drôles d’allitérations et ses gimmicks (« oh Aya ! »), fonctionne à plein. La reine Aya n’est pas près de se faire piquer sa couronne.
Erwan Perron


Comme je suis ouvert d'esprit comme Baratte et Rodolfo, je me suis forcé à écouter, non sans mal, les 3 premiers morceaux de l'album. Bien évidemment c'est de la merde, de la musique pour kebab.
Mais ce qui m'intrigue le plus dans cette critique, c'est comment on peut parler de "voix suave ou guerrière" quand il s'agit d'une voix uniformément autotunée? Je vais écrire à l'auteur de cette chronique afin d'avoir des éclaircissements.
"L'alcool tue lentement. On s'en fout, on a le temps."
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Messagepar ursulet » 15 Nov 2020, 15:31

fernando a écrit:
fernando a écrit:Ca vient de Télérama :

AYA

Aya Nakamura

tttt - On aime passionnément

Voix suave ou guerrière, rythme enflammé, gimmicks irrésistibles… Son troisième album confirme dans sa souveraineté la reine du R’n’B français.
« Pour ceux qui ne me connaissent pas : je m’appelle Aya, je suis née à Bamako, j’ai grandi dans le 93, et je ne suis ni un exemple ni une caricature », lançait-elle, à la fois bravache, et peut-être un poil intimidée, place de l’Hôtel-de-Ville, à Paris, au Festival Fnac Live 2019, où sa présence avait provoqué une affluence jamais vue. Aujourd’hui, qui n’a pas entendu parler d’Aya Nakamura, 25 ans, chanteuse à la voix ample et modulée, suave et guerrière ? Après un premier essai accrocheur, et beau succès, Journal intime (2017), où elle invitait en duo la griotte Oumou Sangaré, elle a échappé à la malédiction des chanteuses françaises de R’n’B, dont les ventes se sont à chaque fois écroulées au moment du deuxième album, écoulant son Nakamura (2018) à plus d’un million de copies… Grâce à elle, la France entière sait désormais qu’une « pookie », anglicisme du gitan « poucave », est une « balance », ou plus largement une commère ; nul n’ignorera demain qu’une « tchop », donnant son titre à l’une des nouvelles chansons les plus réussies (« faut pas forcer quand j’te dis, c’est mort »), sur fond de reggaeton minimal et diablement dansant, est une automobile. Elle ne lâche d’ailleurs jamais le volant, même accompagnée au micro de l’Anglais Stormzy (Plus jamais) ou du jeune rappeur à surveiller Oboy (Prefere), poussant sa voix à l’aigu plus qu’à son habitude sur l’obsédant Fly. Chaque titre, conçu pour magnifier les nuances de sa voix, ses surprenantes accélérations rythmiques, ses drôles d’allitérations et ses gimmicks (« oh Aya ! »), fonctionne à plein. La reine Aya n’est pas près de se faire piquer sa couronne.
Erwan Perron


Comme je suis ouvert d'esprit comme Baratte et Rodolfo, je me suis forcé à écouter, non sans mal, les 3 premiers morceaux de l'album. Bien évidemment c'est de la merde, de la musique pour kebab.
Mais ce qui m'intrigue le plus dans cette critique, c'est comment on peut parler de "voix suave ou guerrière" quand il s'agit d'une voix uniformément autotunée? Je vais écrire à l'auteur de cette chronique afin d'avoir des éclaircissements.


Tu es aveuglé par ton carcan de privilégié blanc colonialiste.
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